L'œuvre de Maria Valtorta |
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des personnages Traduction automatique de
cette fiche : Jacques, fils de Zébédée. dit le majeur, surnommé fils du
tonnerre (Boanerguès). |
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Présentation générale de Bethsaïda, 2ème
disciple de Jésus. Fils de Zébédée et de Marie Salomé. C'est cette ancienneté
dans l'apostolat qui lui vaudra l'appellation ultérieure de
"majeur" pour l'opposer à son homonyme, Jacques d'Alphée, cousin de
Jésus qui rejoindra plus tard la troupe apostolique. |
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Caractère et aspect. Jacques ressemble
physiquement à son père Zébédée (EMV 64.1). De tempérament
fougueux, il reçoit de Jésus le surnom de "Fils du tonnerre" pour
sa véhémence contre ses adversaires, notamment en voulant, en compagnie de
son frère Jean, régler son compte à Judas et à tous les opposants (EMV
330.2). Impulsif et frémissant (EMV 639.1). Ce que confirme Marie dans le portrait qu'à la fin de sa vie, elle
dresse de lui : "l’impulsif, au point que Jésus l’a appelé le fils
du tonnerre" (EMV 649). |
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Son parcours. Témoin de la
Transfiguration, de la Cène, de la Résurrection, de l'Ascension, de la
Pentecôte, mais pas de la Passion durant laquelle il s’était enfui. |
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Son nom Jacques a la même
racine que Jacob (Ia'acob) :
étymologiquement : "celui qui prend par le talon; qui
supplante"; on a aussi proposé l’étymologie suivante : "lui
(Dieu) garde, protège" - Historique : Jacob, le fils d’Isaac et de
Rébecca; le frère jumeau d’Ésaü, qui prendra le nom d’Israël après avoir
lutté avec l’ange. |
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Où en parle-t-on dans l'œuvre ? Ce personnage fait partie des personnages
centraux évoqués
dans plus de la moitié des épisodes. |
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En savoir plus sur ce personnage. Saint-Jacques
de Compostelle. Jacques de Zébédée
sera le premier apôtre martyr (Actes 12,2)
lors de la persécution de Hérode Agrippa 1er, le
dernier roi des juifs, en 41-44. Ce petit-fils de Hérode
le Grand et frère de Hérodiade, était le compagnon de Caligula l'empereur
fou. Il mourut dévoré de vers. Jacques le majeur
est donné pour l'évangélisateur de l'Espagne soit au cours d'un voyage
missionnaire, soit par le truchement de son corps transporté par ses fidèles
à Liberum Donum (ou Iria
Flavia), future Santiago devenue de Compostelle (champ d'étoiles) lorsqu'une
apparition d'étoile désigna le lieu, au IXème siècle, où étaient enfouies les
reliques de l'apôtre. Saint-Jacques de Compostelle devint alors le haut lieu
de pèlerinage que l'on connaît encore, et de résistance aux occupants
musulmans. Saragosse,
Notre-Dame del Pilar . Selon une
tradition ancienne, la Vierge Marie, alors qu'elle était encore sur terre,
aurait porté secours à Jacques le majeur évangélisant l'Espagne. Elle aurait
été transportée en Espagne, notamment à Saragosse (Cesaraugusta)
où elle aurait laissé une icône et un pilier fondant la Basilique de N.D. del Pilar.
Ces faits ne sont
pas repris par Maria Valtorta, ce que font d'autres voyantes: 1 – Selon Marie d'Agréda,
à la supplication de Jacques le Majeur, parti évangéliser l'Espagne, Marie
est d'abord transportée par les anges de Jérusalem à Grenade. Elle le sauve,
lui et ses disciples, d'une mort imminente (La Cité mystique de Dieu – Livre
7, Chapitre 16, § 322 à 325, pages 160 à 164). Plus tard, Marie apparaît de
nouveau : cette fois à Saragosse "apparition
aussi certaine qu'elle est célèbre dans le monde, et […] confirmée par de si
grands miracles" affirme Marie d'Agréda (Ib°
– page 160). Jésus a confié à la Vierge sa volonté de faire revenir l'apôtre
à Jérusalem pour y souffrir le martyre et "qu'il construise, avant de quitter Saragosse, dans cette même ville,
en votre honneur et sous votre vocable un temple où vous soyez révérée et
invoquée" (Ib° – Chapitre 17, § 347, pages
189 et 190) Marie apporte la statue à son effigie, vénérée depuis lors à la
Basilique du Pilar. Jacques, en retour, lui demande de protéger le royaume
d'Espagne. (Ib° - § 353 et 354, pages 195 et 196).
Cela se passe, précise Marie d'Agréda, "en l'an 40, dans la nuit qui suivit le 2 janvier", quelques
jours avant le retour de Marie à Jérusalem "quatre jours avant son départ à Ephèse". Marie a alors
"cinquante-quatre ans, trois mois
et 24 jours" (Ib° - § 358, page 201). À Ephèse, Marie
reçoit la visite de l'apôtre à son retour d'Espagne (Ib°
- Livre 8, Chapitre 1, § 382, page 225). Marie d'Agréda conclut : "Jacques avait quitté Jérusalem pour aller
prêcher; car le saint apôtre en partit en l'an 35, le 20 août, et après
l'apparition il s'employa à construire le temple (Basilique), à s'en
retourner à Jérusalem et à prêcher, un an deux mois et vingt-trois jours, et
il mourut le 25 mars de l'an 41" (Ib° - Livre
7, Chapitre 17, § 358, page 201). Marie est
transportée à Jérusalem où elle assiste au martyre de Jacques (Actes 12,1) (Ib° – Livre 8, chapitre 2, § 398, page 241). Ses
disciples enlèvent son corps et le transporte en Galice "à l'endroit où Dieu voulait qu'on le
déposât" (Ib° - § 400, page 243) 2 – Selon Anne-Catherine
Emmerich, Jacques le majeur débarque en
Espagne près de Gibraltar (Gadès). "Il
resta environ quatre ans dans ce pays et y fit plusieurs voyages"
(Visions – Tome 3, Chapitre IX, page 428). Il est arrêté et condamné à mort.
Lors d'un songe, il voit un ange le délivrer et le transporter à Rome où il
est arrêté mais acquitté. De retour en Espagne, il est de nouveau sauvé à
Grenade, avec ses disciples, par les anges envoyés par la Vierge Marie. Il se
rend à "Caesar-Augusta", nom romain de Saragosse. Jacques implore
la protection de Marie contre les persécutions grandissantes. "Une lumière éclatante brille tout à coup
au-dessus de sa tête". Des anges apparaissent portant "une colonne de lumière de laquelle
descendait un rayon qui semblait marquer une place". Marie apparaît
et donne l'ordre à l'apôtre d'élever une église à cet endroit où "l'intercession de Marie serait une colonne
inébranlable" (Ib° page 429). Il quitte
l'Espagne et se rend à Jérusalem en passant à Éphèse pour visiter Marie. À
Jérusalem il est arrêté et mis à mort par décapitation sur le Calvaire "huit ans après l'Ascension et longtemps
avant la mort de la Sainte Vierge" (Ib°
page 431). Ce serait donc en 38 selon la date réelle de l'Ascension; en 41
selon la voyante. Cette seconde approximation est meilleure. 3 – Maria Valtorta
ne parle pas des apparitions de Marie à Jacques, ni de visite de Jacques. 4 – Selon
Consuelo, Marie secoure Jacques et ses disciples, prisonniers à Grenade. Mais
c'est l'Esprit de Dieu qui la transporte près de Jacques. Un ange, sous l'apparence
d'un homme affable, brise ses chaînes. (Marie, étoile de l'évangélisation - §
8.2, pages 127 et 128). Plus tard, accompagnée d'une "myriade d'anges et d'archanges"
Marie se rend à Saragosse, "la
ville choisie" au milieu du peuple d'Aragon, "instrument de choix" (Ib° - § 9.3, pages 134 et 135). Elle réconforte Jacques
et ses disciples. Les anges ont apporté une image de Marie et une colonne de
marbre (le fameux "pilar" (pilier) qui donne son nom au sanctuaire). Les
disciples, selon la volonté divine annoncée par un archange, construisent
rapidement une chapelle pour abriter l'image et sa colonne. La Vierge Marie
révèle ensuite à Consuelo le destin privilégié de Saragosse, et de sa
Basilique du Pilar devant laquelle les chérubins montent sans cesse la garde
(Ib° - § 9.3, page 142). Extraits de "Les vies "révélées" de la
Vierge Marie - Quelle valeur ? Quelle authenticité ?" – Mgr René
Laurentin, François-Michel Debroise. La Légende Dorée de Jacques de Voragine. Dans cette recension très célèbre du XIIIème siècle,
Jacques le majeur est présenté ainsi : Cet apôtre fut
appelé Jacques, fils de Zébédée, Jacques, frère de Jean, Boanergès,
c'est-à-dire fils du tonnerre, et Jacques le Majeur. On appelle Jacques, fils
de Zébédée; non pas seulement parce qu'il fut son fils selon la chair, mais
pour faire comprendre son nom. Zébédée signifie donnant ou donné, et saint
Jacques se donna lui-même à J. C. par sa mort qui fut un martyre; et il a été
donné de Dieu pour être notre patron spirituel. On l’appelle Jacques, frère
de Jean, parce qu'il fut son frère et, selon la chair et selon la ressemblance
de la conduite. Tous les deux en effet eurent le même zèle, le même désir de
savoir, et firent les mêmes souhaits. Ils eurent le même zèle pour venger le
Seigneur ; en effet comme les Samaritains ne voulaient pas recevoir J -C.,
Jacques et Jean dirent: "Voulez-vous que nous commandions que le feu du
ciel descende et qu'il consume ces gens-là ?" Ils eurent le même goût
pour apprendre : ce furent eux principalement qui interrogèrent J.-C. au
sujet du jour du jugement et des autres choses a venir. Ils firent les mêmes souhaits, car tous
les deux voulurent avoir leur place pour s'asseoir l’un à la droite et
l’autre à la gauche de J.-C. On l’appelle fils du tonnerre, en raison du bruit
que faisaient ses prédications, parée qu'il effrayait les méchants, il
excitait les paresseux, et il s'attirait l’admiration générale par la
profondeur de ses paroles. II en fut de lui comme de saint Jean; dont Bède
dit: "Il a retenti si haut que s'il eût retenti un peu plus, le monde
entier n'aurait pu le contenir." On l’appelle Jacques le Majeur comme
l’autre est appelé le Mineur : 1° en raison de vocation; car il fut appelé le
premier par J.-C. 2° en raison de familiarité; car J.-C. parait avoir été
plus familier avec lui qu'avec l’autre ; on en a la certitude, puisque
le Sauveur l’admettait dans ses secrets ainsi il l’admit à la résurrection
de, la jeune fille, et à sa glorieuse transfiguration; 3° en raison de sa
passion; car ce fut le, premier des apôtres qui souffrit le martyre. De même
qu'on l’appelle majeur pour avoir été le premier à l’honneur de l’apostolat,
de même on peut l’appeler majeur pour avoir été appelé le premier à la gloire
de l’éternité. |
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