

Clemens Brentano (1778-1842), le confident d'Anne-Catherine Emmerich.

La Westphalie.

Église de Sainte-Croix à Dülmen où est enterrée Anne-Catherine Emmerich.

La chambre d'Anne-Catherine Emmerich à Dülmen.

AUTRES VOYANTES.



|
Anne-Catherine Emmerich et Maria Valtorta.
Haut de
page.
A.C.
Emmerich est la première voyante à recevoir la vision complète de la vie de Jésus-Christ. Marie d’Agreda, deux siècles
auparavant, n’avait reçu que la vie complète de Marie. Avant elles, les visions n’étaient que partielles,
centrées sur quelques grands évènements.
A.C. Emmerich eut donc un privilège insigne qu’elle obtint par sa libre
participation à la Passion du Christ.
Malheureusement la maladresse des hommes, quoique bien intentionnée, provoqua
la détérioration irrémédiable des visions. Clemens Brentano (1778-1842), qui
les recueillit, voulut, par enthousiasme mal placé, perfectionner la
perfection. Il introduisit ses propres déductions dans les visions originales
sans qu’on sache les différencier.
Le 28 janvier 1949, une fois les visions de l’Évangile achevée, Jésus donne deux
ouvrages à lire à Maria Valtorta : les révélations de sœur Joséfa
Menéndez
et les visions d’A.C. Emmerich.
Maria Valtorta reconnaît aussitôt l’Auteur divin dans les écrits de sœur
Joséfa, mais pas dans les récits d’A.C. Emmerich. Elle en est troublée. Jésus
lui explique :
Ces pages (les révélations d'A.C. Emmerich), pour tout un
ensemble de raisons, ne sont pas le reflet fidèle des choses vues. La
poussière de ce qui est humain a corrompu la pureté de la vérité. Les hommes
ont voulu ajouter à l'œuvre de Dieu et ils l'ont dénaturée. Comme toujours.
Comme cela se serait passé aussi pour les visions que je t'ai donné, si toi
ou d'autres avaient voulu ajouter ou modifier. Comme toi-même, si tu avais
voulu embellir le récit, comme d'autres pensant le rendre plus parfait. Toi
et les autres, vous auriez tout abîmé.
Pareille
détérioration était déjà arrivée à Marie d’Ágreda quand ses confesseurs lui
demandèrent d’abord de brûler sa première version, puis de la réécrire.
Anne-Catherine Emmerich.
Haut de
page.
Les éléments biographiques ci-dessous sont extraits en
grande partie de la notice rédigée par Winfried Hümpfner dans le Dictionnaire
de la spiritualité, Tome 4.1, Paris, Beauchesne, 1960.
Anne-Catherine
Emmerich (Anna Katharina Emmerick)
est une religieuse augustine. Elle naquit le 8 septembre
1774, dans la communauté d'agriculteurs de Flamschen
près de Coesfeld (Westphalie - Allemagne). C'est la
cinquième d'une famille de neuf frères et sœurs. Dès sa plus tendre enfance
elle dut aider aux travaux domestiques et agricoles. Elle ne fréquenta que
quelques temps l'école, mais elle possédait une bonne instruction dans le
domaine religieux.
À l'âge de treize ans, elle travaille pendant trois ans dans une grande ferme
des environs. Elle y apprend la couture avant de retourner vivre chez ses
parents.
À seize ans, ressentant l'appel à la vie religieuse, elle refuse le mariage,
mais du fait de l'opposition de ses parents et sans dot suffisante, elle ne pu entrer en religion que douze ans plus tard.
Elle demanda à être admise dans divers monastères, sans succès. Toutefois,
les Clarisses de Münster l'acceptèrent à la condition qu'elle apprenne
d’abord à jouer de l'orgue. Ses parents l'autorisèrent alors à aller vivre
dans la famille de l'organiste Söntgen de Coesfeld pour faire son apprentissage; mais elle n'eut
jamais la possibilité d'apprendre l'orgue, car la pauvreté de la famille la
poussa à travailler afin de les aider à vivre.
En 1802, elle réussit finalement à entrer au monastère des augustines d'Agnetenberg, près de Dülmen, avec son amie Klara Söntgen. Elle prononça
ses vœux l'année suivante, participant à la vie monastique avec ferveur,
toujours prête à accomplir les travaux les plus durs que personne ne
voulaient faire.
De 1802 à 1811, elle tomba fréquemment malade et dut supporter de grandes
douleurs. En 1811, le monastère d'Agnetenberg fut sécularisé
et fermé,
Elle devient domestique chez l'Abbé Lambert, un prêtre, confesseur des ducs
de Croy, qui avait fui la Révolution française et
qui vivait à Dülmen. Elle tomba à nouveau malade et, dès la fin de mars 1813,
ne quitta plus son lit. Elle fit alors venir sa plus jeune sœur qui, sous sa
direction, s'occupait de la maison.
C'est au cours de cette période qu'elle reçut les stigmates. Ce fait ne
pouvait pas rester caché; le Docteur Franz Wesener
l'examina et en resta profondément impressionné, devenant son ami fidèle au
cours des années qui suivirent.
Une caractéristique de sa personnalité était l'amour qu'elle éprouvait pour
son prochain. Elle cherchait toujours à aider les autres, même sans pouvoir
se lever de son lit, où elle cousait des vêtements pour les enfants pauvres.
De nombreuses personnalités, qui participaient au mouvement de renouveau de
l'Église au début du XIXe siècle, cherchèrent à la rencontrer.
La rencontre avec Clemens Brentano fut particulièrement significative. À
partir de 1818, il lui rendit visite chaque jour pendant cinq ans, notant ses
visions qu'il publia ensuite. Au cours de l'été 1823, la santé
d'Anne-Catherine déclina et, la mort approchant, elle décida d'unir sa
souffrance à celle de Jésus, en l'offrant pour la rédemption des hommes. Elle
mourut le 9 février 1824 et ses restes reposent dans la crypte de l'église
Sainte-Croix à Dülmen.
La vie d'Anne-Catherine fut caractérisée par une profonde union avec le
Christ; les stigmates qu'elle portait en furent la preuve. Elle éprouva
également une profonde dévotion à l'égard de Marie. À travers la foi et
l'amour elle servit l'œuvre de la rédemption, disant à ce propos :
J'ai toujours considéré le service au prochain comme la
plus haute vertu. Dans ma jeunesse, j'ai prié Dieu afin qu'il veuille bien me
donner la force de servir mon prochain et d'être utile. A présent je sais
qu'il a exaucé ma prière.
Son
procès de béatification (différente de la canonisation) a été introduit à
Rome en 1892, mais fut suspendu en 1927, avant tout parce qu'il était
difficile de juger l'authenticité des textes de Brentano. Rouvert en 1973 il
s'est terminé par sa béatification prononcée le dimanche 3 octobre 2004 par
le Pape Jean-Paul II.
Les
stigmates.
Haut de
page.
Dès
1799, Anne-Catherine ressent les douleurs de la couronne d'épines; le sang
coule chaque vendredi, mais elle réussit à le dissimuler. En automne 1807,
commencent les douleurs des stigmates aux pieds et aux mains, sans écoulement
de sang ni marque extérieure. Le 25 novembre 1812, une croix se forme sur la
poitrine; cette croix, qui se doublait à Noël, saignait ordinairement le
mercredi. Les derniers jours de 1812, les stigmates des mains, des pieds et
du côté deviennent apparents; le sang coule. Aucune vision n'accompagne la
stigmatisation, comme A.C. Emmerich l'affirmera sous serment aux enquêteurs
ecclésiastiques.
Par l'indiscrétion d'une sœur, qui découvre les plaies des mains le 28
février 1813, ces phénomènes arrivent à la connaissance de la ville. Le
médecin de Dülmen, le Docteur Franz Wesener
(1782-1832), qui rendit visite à la malade en vue de la
"démasquer", fut l'objet (comme, après lui, le Dr Druffel et d'autres) d'une preuve impressionnante de sa cardiognosis.
Le 25 mars, le vicaire général Clemens Auguste von Droste-Vischering (1773-1845), futur archevêque de
Cologne, vint accompagné du Dr Druffel
et du supérieur du séminaire Bernard Overberg (1754-1826).
Le Dr Krauthausen ancien médecin du couvent, tenta
de traiter les blessures, mais sans succès; il fut également chargé d'une
surveillance médicale assidue.
Le jeûne
perpétuel.
Haut de
page.
Une
surveillance étroite pendant dix jours (10-19 juin) confirma l'écoulement du
sang des stigmates et le jeûne perpétuel. Depuis l'apparition des stigmates,
en effet, l'appétit avait disparu, sans que cela soit en rapport avec une
maladie quelconque; bientôt A.C. Emmerich ne consomma plus que de l'eau. Par
la suite, une enquête gouvernementale (5-29 août 1819) ne put apporter les
preuves d'aucune supercherie.
Le Docteur Franz Wesener se chargea des soins
médicaux. Son Journal, rédigé consciencieusement de mars 1813 à novembre
1819, ainsi que l'Histoire abrégée qu'il écrivit l'année de la mort
d'Anne-Catherine pour une revue médicale, constituent "une source
rare pour l'étude psychologico-religieuse et médicale de la stigmatisation et
des phénomènes analogues".
La hiérognosie.
Haut de
page.
Le
Docteur Franz Wesener, le premier, relate, chez
A.C. Emmerich, de nombreux cas de hiérognosie. Dès 1817, Christian Brentano
avait, en effet, découvert, comme s'en étaient déjà aperçus l'abbé Lambert et
le P. Limberg, l'extrême sensibilité de la
stigmatisée au sacré, surtout pendant ses extases, qu'il s'agisse
d'authentifier des reliques, de reconnaître des hosties consacrées ou d'obéir
aux ordres de l'autorité ecclésiastique.
Autres
phénomènes mystiques.
Haut de
page.
Clément
Brentano, de son côté, rendit le Docteur Franz Wesener
attentif au fait que la stigmatisée acceptait volontairement de prendre sur
elle maladies et souffrances d'autrui.
Dans son Histoire abrégée, le docteur s'en explique :
Ce n'est qu'au cours des deux
dernières années de sa vie que j'ai compris ses souffrances mystérieuses. La
plupart de ses maladies, en effet, étaient l'acceptation spontanée de
souffrances de ses amis, qui lui avaient confié leurs soucis et se
recommandaient à ses prières. Dans ses extases elle s'exprimait clairement
là-dessus, indiquant la plupart du temps le moment où son intervention se
terminerait.
Une
religieuse malade d'une grave tuberculose des poumons et du larynx demanda à
Anne-Catherine Emmerich d'intercéder auprès de Dieu et se retrouva guérie
d'une manière inexplicable. D'autres cas de guérison subite et simultanée
auraient été attestés.
Les
visions et les écrits de Clemens Brentano.
Haut de
page.
La
plupart des visions d'A.C. Emmerich lui ont été attribuées par Clemens
Brentano. Ces ouvrages racontent la vie et la passion du Christ et la vie de
la Vierge d'après le récit, quasi-journalier, d'A.C. Emmerich, fait à
Brentano de 1818 à 1824.
Non seulement elle a vu la passion du Sauveur, mais pendant trois ans, elle
l'a suivi dans tous ses voyages à travers la Palestine et hors de la
Palestine. La nature du sol, les fleuves, les montagnes, les forêts, les
habitants, leurs mœurs, tout a passé sous ses regards dans des images claires
et distinctes. En outre, elle pouvait plonger son regard dans un passé bien
plus éloigné (Adam et Ève) et embrasser l'histoire entière.
Le travail considérable de Clemens Brentano, 16.000 feuillets de notes
diverses, parut en trois fois :
en 1833, neuf ans après la mort d'A.C.
Emmerich, "La douloureuse Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ"
(Das bittere Leiden unsers Herrn Jesu Christus),
précédée d'une esquisse biographique de la stigmatisée.
en 1852 "La vie de la Vierge Marie"
(Leben der heiligen Jungfrau Maria) : l'impression
commencée fut interrompue par la mort de Clemens (1842), remaniée et
poursuivie par son frère Christian, mort en 1851, et achevée par sa
belle-sœur, dix ans après la mort de Clemens.
en 1858-1860, six ans plus tard, les trois
volumes de "La vie de Notre-Seigneur et Sauveur Jésus-Christ",
(Das Leben unsers
Herrn und Heilandes Jesu Christi)
publiés par le rédemptoriste K. E. Schmöger d'après
les manuscrits de Brentano, profondément remaniés et amendés.
La
polémique.
Haut de
page.
On
ne peut négliger de souligner la différence d'un titre à l'autre : "d'après les méditations" dit
Clemens Brentano (''Nach den Betrachtungen
der gottselingen A.K. Emmerick'')
dans le premier ouvrage; "d'après
les visions" imprime K.E. Schmöger en tête
du dernier (''Nach den Gesichten der gottselingen A.K.
Emmerick…aufgeschrieben von C. Brentano'').
Malheureusement, ses "méditations" ou ses "visions"
brodent considérablement sur la trame et le texte des évangiles; elles
ajoutent faits, discours et attitudes qui semblent provenir d'apocryphes ou
de légendes hagiographiques. La part de Brentano, consciente ou non, semble
importante. Comment démêler ce qui relève de la "vision" et ce qui
est rédaction personnelle de l'écrivain ?
Les aléas de leur publication ne simplifient pas le discernement. "Une étude critique du texte reste encore à
faire" concluait d'ailleurs Joachim Bouflet,
un des spécialistes d'A.C. Emmerich, dans son avant-propos à la réédition
récente de la "Vie de la Vierge Marie"
L'appréciation objective des visions d'A.C. Emmerich est
délicate. Clemens Brentano et, à sa suite, K.E. Schmöger,
Th. Wegener, J. Niessen et d'autres, les considèrent
sans hésiter comme d'authentiques révélations surnaturelles privées, en
raison même des précisions topographiques qui semblaient alors ne pouvoir
être connues autrement. En revanche, d'autres
y ont signalé des inexactitudes; mais cela ne préjuge en rien
de l'authenticité des visions, distinctes de la façon dont elles sont
rapportées.
L'étude des sources a permis de déceler de nombreux emprunts. Christian
Brentano, le frère de Clemens, a consigné le fait dans ses notes au Journal
de son frère. Clemens a avoué l'influence des écrits de Martin de Cochem dans ''La douloureuse Passion''.
Les travaux de L. Stahl (1909), de H. Cardauns
(1916) et de W. Hümpfner, ont montré ces influences
sans équivoque possible.
Position
de l'Église catholique.
Haut de
page.
Attribution des visions.
En 1927, la congrégation des Rites, prenant pour
base les travaux de W. Hümpfner, renonçait à son tour à considérer les notes et la
rédaction de Brentano comme des écrits d'A.C. Emmerich et à l'en rendre
responsable.
C'est cette position que reprend le cardinal José Saraiva
Martins, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints lors de la
béatification d'Anne-Catherine Emmerich en octobre 2004 par le Pape Jean-Paul
II.
La bienheureuse Anne-Catherine
Emmerick, ne nous a laissé que trois lettres dont
l’authenticité soit sûre. Les autres écrits, qui lui sont attribués par
erreur, ont des origines diverses: les “visions” de la Passion du Christ ont
été annotées, réélaborées très librement et sans contrôle par l’écrivain
allemand Clemens Brentano et ont été publiées en 1833 sous le titre ''La
douloureuse passion de Notre Seigneur Jésus-Christ''. […] Les œuvres en
discussion ne peuvent donc pas être considérées comme des œuvres écrites ou
dictées par Anne-Catherine Emmerick ni comme des
transcriptions fidèles de ses déclarations et de ses récits, mais comme une
œuvre littéraire de Brentano qui a procédé à de telles amplifications et
manipulations qu’il est impossible d’établir quel est le véritable noyau
attribuable à la bienheureuse.
Cela
n'empêche pas le Pape Jean-Paul de citer, dans le décret officiel de béatification, "La Douloureuse Passion"
L'Église
et les révélations privées.
La position de l'Église catholique sur les
révélations privées est rappelée dans les articles 66, 67 et 514 du Catéchisme
de l'Église Catholique (1992).
Les deux premiers rappellent qu'elles ne sont pas une alternative à
l'Évangile : "Au fil des siècles il y a eu des révélations dites
"privées", dont certaines ont été reconnues par l’autorité de
l’Église. Elles n’appartiennent cependant pas au dépôt de la foi. Leur rôle
n’est pas "d’améliorer" ou de "compléter" la Révélation
définitive du Christ, mais d’aider à en vivre plus pleinement à une certaine
époque de l’histoire".
Le troisième en souligne cependant tout l'intérêt : "Toute la vie du
Christ est un mystère et […] Beaucoup de choses qui intéressent la curiosité
humaine au sujet de Jésus ne figurent pas dans les Évangiles". Il ne
fait ainsi que reprendre ce que dit Jean à la fin de son évangile (Jean 20,30-31 et Jean
21,24-25).
Anne-Catherine Emmerich et les autres
voyantes.
Haut de
page.
Les
visions de scènes de l'Évangile n'est pas un cas réservé à la seule
Anne-Catherine Emmerich. De grandes saintes en ont bénéficié comme sainte
Hildegarde de Bingen (1098-1179), sainte Angèle de Bohême (+ 1243), sainte
Gertrude de Helfta (1256-1302), sainte Brigitte de
Suède (1302-1373), sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), sainte Marie-Madeleine
de Pazzi (1568-1607), et d'autres. Mais elles ne fournissent que des visions
limitées sur divers aspects de la vie de Jésus.
Trois voyantes ont reçu des visions complètes : la Vénérable Marie d'Agréda (María Jesús de Ágreda;
1602-1665), la bienheureuse A.C. Emmerich et la servante de Dieu Maria Valtorta (1897-1961).
Mais alors que les visions de Marie d'Agréda ne concernent que la vie de la
Vierge Marie (peu décrite dans l'Évangile), celles d'A.C. Emmerich embrassent
pour la première fois aussi la vie de Jésus, sujet central de l'Évangile.
Elles sont aussi les premières à donner la prééminence à la narration
historique sur les commentaires spirituels, au début d'un siècle qui ne
demandait que cela. Cela explique sans doute l'immense succès de ces œuvres,
mais aussi la polémique qu'elles ont engendrée, comme d'ailleurs les œuvres
des autres voyantes.
Un extrait peut permettre de juger de l'apport spécifique d'A.C. Emmerich :
c'est celui de l'agonie de Jésus au Mont des Oliviers. Dans cet extrait, publié du vivant de C. Brentano, l'extrême sensibilité
d'A.C. Emmerich rend vivants et palpables l'angoisse de Jésus jusqu'à la
sueur de sang (Luc 22,44) et les assauts pervers de la Tentation.
La maison
de Marie à Éphèse.
Haut de
page.
A.C.
Emmerich est célèbre pour avoir permis la découverte de la maison de Marie à
Éphèse (Panaghia-Capouli)
où elle se serait réfugiée avec l’apôtre Jean et où elle serait morte.
S’il est indéniable qu’A.C. Emmerich a vu l’endroit et l’a décrit, il ne
s’agit pas pour nous de la maison où Marie aurait habité, car cela est
contredit par les Écritures (Voir les
commentaires =>), mais il s’agit probablement de
l’endroit où elle a été proclamée Théotokos (Mère de Dieu) par le concile
d’Éphèse, son plus grand titre de gloire.
Bibliographie.
Haut de page.
Aucun ouvrage n’a été publié du vivant de la voyante. La
"Douloureuse Passion" est de seconde main. "La
Vie de la Vierge Marie" est de troisième main. Les "Visions",
dans leur version française, sont de cinquième main.
Les visions d'Anne-Catherine Emmerich.
"La Douloureuse Passion de Jésus-Christ" – Anne-Catherine Emmerich
/ Clemens Brentano – éditions F.X. de Guibert, Paris – 2004 ISBN
2-86839-942-8. Cette réédition correspond à la première œuvre publiée, la
seule du vivant de C. Brentano. Elle a été adaptée par Lina Murr Nehmé
"La Passion" – Anne-Catherine Emmerick –
Presses de la Renaissance – 2004 – édition entièrement retraduite par Joachim
Bouflet - ISBN 2-7509-0121-9. Elle correspond au
même ouvrage.
"La Vie de la Vierge Marie" – Anne-Catherine Emmerick
– Presses de la Renaissance, Paris 2006. ISBN 2-7509-0239-8. Texte intégral.
La traduction originale et le la présentation sont de Joachim Bouflet et comporte deux chapitres supplémentaires
extraits des "Visions".
"Visions d'Anne-Catherine Emmerich – sur la vie de Notre-Seigneur
Jésus-Christ et de la Très saint Vierge Marie, la douloureuse Passion et
l'établissement de l'Église par les apôtres, coordonnée en un seul tout,
selon l'ordre des faits" – 3 volumes - Éditions Téqui,
Paris 1995 – ISBN 2-7403-0320-3. Cette recension, de 1864, est du Fr. Joseph-Alvare Duley à partir de la traduction de M. Charles d'Éberling d'un texte original de Karl Erhard Schmöger. Cette dernière œuvre peut être consultée
en ligne.
|