"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

© Fondation héritière de Maria Valtorta.

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Mercredi 19 janvier 28.
(5 Scébat 3788).
Césarée Maritime.


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 Dieu fait naître "étranger".

 Invectives contre le culte pharisien, Premier discours de rupture avec le pharisaïsme.

 Prière sacerdotale pour la Rédemption.

 Le jeune bébé guéri (Faustine).


 Les références de l'Ancien Testament sont de David Amos.

 Les commentaires de bas de page sont de Jean-François Lavère et de l’éditeur.

 Voir aussi l'infographie de Carlos Martinez.

Accueil >> Plan du Site >> Sommaire du Tome.

Ancienne édition : Tome 3, chapitre 15.
Nouvelle édition : Tome 2, chapitre 155.
Cycle de l’apostolat féminin.

155
À Césarée, guérison d’une petite fille romaine et altercation sur les contacts avec les païens.

Le samedi 5 mai 1945.

507/508>  155.1 – Jésus dit :      

"Petit Jean
[1], viens avec Moi. Je veux te faire écrire une instruction pour les consacrés d'aujourd'hui. Vois et écris."          

 155.2 – Jésus est encore à Césarée Maritime. Il n'est plus sur cette place d'hier mais plus à l'intérieur, en un endroit d'où cependant l'on voit le port et les navires. Ici, il y a beaucoup d'entrepôts [2] et de boutiques. Et comme même par terre en cet endroit terreux il y a des nattes couvertes de produits variés, j'en conclus que je suis près des marchés qui peut-être étaient situés dans le voisinage du port et des magasins pour la commodité des navigateurs et de ceux qui viennent acheter les marchandises apportées par bateaux. L'endroit est tout bourdonnant des allées et venues de la foule, Jésus attend avec Simon et ses cousins que les autres aient pris les vivres dont ils ont besoin. Des enfants regardent avec curiosité Jésus qui les caresse doucement tout en parlant avec ses apôtres.

Jésus dit :  

"il me déplaît de voir qu'on est mécontent parce que je vais vers les gentils. Mais je ne peux que faire mon devoir et être bon avec tout le monde. Efforcez-vous d'être bons, au moins vous trois et Jean; les autres vous suivront par imitation."

 "Mais comment faire pour être bons avec tout le monde ? Enfin, ces gens nous méprisent, nous oppriment, ne nous comprennent pas, sont remplis de vices..." dit Jacques d'Alphée en s'excusant.  

"Comment faire ? Tu es content d'être né
d'Alphée et de Marie ?"

"Oui, bien sûr. Pourquoi me le demandes-tu ?"        

"Si Dieu t'avait interrogé avant ta conception, aurais-tu voulu naître d’eux ?"        

"Mais, oui. Je ne comprends pas..:"     

"Et si, au contraire, tu étais né d'un païen, en t'entendant accuser d’avoir voulu naître d'un païen qu'est-ce que tu aurais dit ?"         

"J’aurais dit... j'aurais dit : "Je n'en suis pas responsable. Je suis né de lui, mais j'aurais pu naître d'un autre". J'aurais dit : "Vous êtes injustes en m'accusant. Si je ne fais pas de mal, pourquoi me haïssez-vous ?"         

"Tu l’as dit. Ceux-ci aussi, que vous méprisez parce que païens, peuvent dire la même chose. Tu n'as pas de mérite d'être né d’Alphée, véritable israélite. Tu dois seulement en remercier l’Éternel parce qu'il t'a fait un grand don, et par reconnaissance et humilité chercher à amener au Dieu vrai ceux qui n'ont pas reçu ce don.          
 155.3 – Il faut être bon." 

"Il est difficile d'aimer ceux qu'on ne connaît pas !" 

"Non. Regarde. Toi, petit, viens ici."    

Un garçon s'approche d'environ huit ans, qui joue dans un coin avec deux autres camarades. Un garçon robuste aux cheveux très bruns alors que son teint est très blanc.         

"Qui es-tu ?"        

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509> "Je suis Lucius, Caïus Lucius fils de Caïus Marius[3], je suis romain, fils du décurion [4] de garde resté ici après avoir été blessé."     

"Et ceux-ci qui sont-ils ?"          

"Ce sont Isaac et Tobie. Mais on ne doit pas le dire, parce qu'ils seraient punis"        

"Pourquoi ?"        

"Parce qu'eux sont hébreux, et moi je suis romain, et on ne peut pas."    

"Mais tu restes avec eux. Pourquoi ?" 

"Parce que nous nous aimons bien. Nous jouons toujours ensemble aux dés,
[5] ou à sauter. Mais on se cache." 

"Et Moi, tu m'aimerais bien ? Je suis hébreu, Moi aussi et je ne suis pas un enfant. Réfléchis : je suis un maître, comme qui dirait un prêtre."

"Et qu'est-ce que cela peut me faire à moi ? Si tu m'aimes bien, je t'aime bien et je t'aime bien parce que tu m'aimes bien."

"Comment le sais-tu ?"  

"Parce que tu es bon. Celui qui est bon aime bien." 

"Voilà, mes amis, le secret pour aimer : être bons. Alors on aime sans se demander si untel a ou non la même foi."     

Et Jésus, tenant par la main le petit Caïus Lucius, s'en va caresser les petits hébreux qui effrayés se sont cachés derrière une porte cochère, et il leur dit :        

"Les enfants qui sont bons sont des anges. Les anges ont une seule patrie : le Paradis, Ils ont une seule religion : celle du Dieu unique. Ils ont un seul Temple : le cœur de Dieu. Aimez-vous bien, comme des anges, toujours."        

"Mais, si on nous voit, on nous frappe..."       

Jésus secoue tristement la tête et ne réplique pas... 

 155.4 – Une femme grande et plantureuse appelle Lucius qui quitte Jésus en criant :       

"La maman !" et il crie à la femme :     

"J'ai un grand ami, sais-tu ? C’est un maître !…"      

La femme ne s'éloigne pas avec son fils mais au contraire vient vers Jésus et l'interroge :          

"Salut
[6]. Es-tu l'homme de Galilée qui hier parlait au port ?"        

"Oui, c'est Moi."   

"Attends-moi ici alors. J'aurai vite fait." et elle s'en va avec le petit.         

Entre temps même les autres apôtres sont arrivés, sauf Matthieu et Jean. Ils demandent :         

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510> "Qui était-ce ?"      

"Une romaine, je crois." répondent Simon et les autres.     

"Et que voulait-elle ?"    

"Elle a dit d'attendre ici. Nous allons le savoir."       

Des gens, pendant ce temps, se sont approchés et attendent avec curiosité.        

La femme revient avec d'autres romains.       

"Tu es donc le Maître ?" demande quelqu'un qui semble le serviteur d'une maison riche. Et en ayant eu confirmation, il demande :    

"Cela t’ennuierait-il de guérir une petite fille d'une amie de Claudia ? L'enfant est mourante car elle s'étouffe et le médecin ne sait pas de quoi elle meurt. Hier soir elle était en bonne santé. Ce matin elle est à l'agonie."   

"Allons-y."

Ils font quelques pas dans une rue qui mène à l'endroit où ils étaient hier et arrivent au portail grand ouvert d'une maison qui semble habitée par des romains.   

"Attends un moment."   

L'homme entre rapidement et revient aussitôt en disant : 

"Viens."     

 155.5 – Mais, avant même que Jésus puisse entrer, en sort une jeune femme d’aspect distingué mais visiblement tourmentée. Elle a dans les bras une petite fille de quelques mois qui s'abandonne, livide comme quelqu'un qui se noie. Je dirais qu'elle a une diphtérie mortelle [7] et qu'elle est sur le point de mourir. La femme se réfugie sur la poitrine de Jésus, comme un naufragé sur un écueil. Ses pleurs sont tels qu'elle ne peut parler.     

Jésus prend la petite qui a de petits mouvements convulsifs dans ses menottes cireuses aux ongles déjà violets. Il la lève. Sa petite tête pend sans force, en arrière. La mère, sans aucun orgueil de romaine devant un hébreu, s'est glissée aux pieds de Jésus, dans la poussière, et elle sanglote le visage levé, les cheveux à moitié défaits, les bras tendus qui s'accrochent au vêtement et au manteau de Jésus. Derrière et autour, des romains de la maison et des hébreux de la ville qui regardent.         

Jésus mouille son index droit avec de la salive et le met dans la petite bouche haletante, l'enfonce profondément. La fillette se débat et devient encore plus noire. La mère crie : "Non ! Non !" et semble se tordre sous un couteau qui la transperce. Les gens retiennent leur souffle. 

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511> Mais le doigt de Jésus sort avec un amas de membranes purulentes. La fillette ne se débat plus et, après avoir versé quelques larmes, se calme avec un sourire innocent, agitant ses menottes et remuant les lèvres comme un oiseau qui pépie en battant des ailes, en attendant la becquée.     

"Prends-la, femme. Donne-lui le lait. Elle est guérie."        

La mère est tellement abasourdie, qu'elle prend la petite et restant comme elle est, dans la poussière, la baise, la caresse, lui donne le sein, folle, oublieuse de tout ce qui n'est pas sa petite.   

Un romain demande à Jésus :  

"Mais comment as-tu pu ? Je suis le médecin du proconsul et je suis savant. J'ai essayé d'enlever l'obstacle, mais il était enfoncé, trop enfoncé !... Et toi... ainsi..."      

"Tu es savant, mais tu n'as pas le Dieu vrai avec toi. Que Lui en soit béni ! Adieu."      

Et Jésus va s'éloigner.    

 155.6 – Mais voici qu'un petit groupe d'israélites éprouve le besoin d’intervenir.         

"Comment t'es-tu permis d'aborder des étrangers ? Ils sont corrompus, impurs et quiconque les approche devient comme eux."    

Jésus les regarde - ils sont trois - fixement, avec sévérité, et puis il parle :        

"N'es-tu pas Aggée ? L'homme d'Azot
[8] venu ici au mois de Tisri dernier [9] pour chercher à conclure des affaires avec un marchand qui réside près des fondations de la vieille source ? Et toi, n'es-tu pas Joseph de Rama, venu ici pour consulter le médecin romain et, comme Moi, tu sais pourquoi ? Et alors ? Vous ne vous croyez pas impurs ?"      

"Le médecin n'est jamais un étranger. Il soigne le corps, et le corps est le même pour tous."

"L'âme aussi, plus que le corps. Du reste, qu'est-ce que j'ai soigné ? Le corps innocent d'une enfant, et de la même manière j'espère guérir les âmes des étrangers, qui ne sont pas innocentes. Comme médecin et comme Messie, je puis donc aborder n'importe qui."       

"Non. Tu ne le peux pas."           

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512> "Non, Aggée ? Et toi pourquoi fais-tu des affaires avec un marchand romain ?"  

"Il ne m'est voisin que par la marchandise et l'argent."      

"Et, parce que tu ne touches pas sa chair mais seulement ce que sa main a touché, il ne te semble pas que tu te contamines. Oh ! aveugles et cruels !        

 155.7 – Écoutez tous. Justement dans le livre du Prophète dont cet homme porte le nom, il est dit : "Adresse aux prêtres cette question sur la Loi [10] : 'Si un homme porte de la chair sanctifiée dans un pan de son vêtement et qu'avec il touche ensuite du vin ou des plats, du pain ou de l'huile, ou d'autres aliments, seront-ils sanctifiés ?' Et les prêtres ont répondu : "Non" [11]. Alors Aggée dit : 'Si quelqu'un, impur pour avoir touché un mort, touche une de ces choses, sera-t-elle souillée ?' Et les prêtres ont répondu : "Oui".[12] 

Par cette façon rusée, mensongère, incohérente d'agir, vous excluez et condamnez le Bien et vous n'acceptez que ce qui favorise vos intérêts. Alors, plus de mépris ni de dégoût C'est pour éviter un dommage personnel que vous décidez si une chose est impure ou rend impur, si une autre ne l'est pas. Et, comment pouvez-vous, bouches de mensonge, professer que si ce qui est sanctifié pour avoir touché une chair sainte ou une chose sainte ne sanctifie pas ce qu'il touche, et que ce qui a touché une chose impure puisse rendre impur ce qu'il touche ?   

Vous ne comprenez pas que vous vous démentez, ministres menteurs d'une Loi de Vérité qui en tirez parti en la tordant comme une corde à seule fin d'en sortir quelque chose qui serve vos intérêts. Pharisiens hypocrites
[13] qui sous un prétexte religieux déversez votre rancœur humaine, toute humaine, profanateurs de ce qui appartient à Dieu. Ennemis de l'Envoyé de Dieu que vous insultez ? En vérité, en vérité je vous dis que chacun de vos actes, chacune de vos conclusions, chacune de vos démarches est mue par tout un mécanisme astucieux auquel servent de roues, de ressorts, de poids et de tirants, vos égoïsmes, vos passions, vos manques de sincérité, vos haines, votre soif de domination, vos envies. 

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513> C’est honteux ! Avides, tremblant de peur, haineux, vous vivez dans la peur orgueilleuse qu’un autre vous soit supérieur, même s’il n'est pas de votre caste. Et vous méritez alors d'être comme celui qui vous inspire la peur et la colère ! Vous qui, comme dit Aggée, d'un tas de vingt boisseaux en faites un de dix et d'un tas de cinquante barils en faites un de vingt en empochant la différence [14] alors que, pour l'exemple que vous devriez donner à l'homme et pour l'amour que vous devriez donner à Dieu, vous devriez au tas de boisseaux et au tas de barils non pas enlever mais ajouter de votre propre bien pour ceux qui ont faim. Vous méritez que le vent brûlant, que la rouille et la grêle stérilisent toutes les œuvres de vos mains.    

Quels sont parmi vous ceux qui viennent à Moi ? Ceux-là, ceux-là qui pour vous sont fumier et immondices, ces ignorances totales qui ne savent même pas qu'existe le vrai Dieu, viennent ceux à qui ce Dieu se rend présent dans les paroles et dans les œuvres. Mais vous, mais vous ! Vous vous êtes fait une niche et y demeurez. Arides, froids comme des idoles attendant l'encens et les adorations. Et puisque vous vous croyez des dieux, il vous paraît inutile de penser au vrai Dieu comme Il doit être pensé, et comme il vous semble dangereux que les autres, en dehors de vous, osent ce que vous, vous n’osez pas. Vous ne le pouvez pas, en vérité, l'oser, puisque vous êtes des idoles et parce que vous êtes les serviteurs de l’Idole. Mais celui qui ose peut, parce que ce n’est pas lui, mais Dieu qui opère en lui.   

 155.8 – Allez ! Rapportez à ceux qui vous ont envoyés sur mes talons que je dédaigne les marchands qui n’estiment pas contamination le fait de vendre les marchandises ou la patrie ou le Temple à ceux dont ils reçoivent de l’argent. Dites-leur que j’ai du dégoût pour les brutes qui ont seulement le culte de leur propre chair, de leur propre sang, et qui pour leur guérison n'estiment pas contamination les visites à un médecin étranger. Dites-leur qu'il y a une seule mesure, égale pour tous et non pas deux mesures. Dites-leur que Moi, le Messie, le Juste, le Conseiller, l'Admirable [15], Celui qui aura sur Lui l'Esprit du Seigneur avec ses sept dons [16], Celui qui ne jugera pas selon les apparences, mais selon ce qui se cache dans les cœurs, Celui qui ne condamnera pas d'après ce qu'il entend par ses oreilles, mais d'après les voix de l'esprit qu'il entendra au-dedans de chaque homme [17], Celui qui prendra la défense des humbles et jugera les pauvres avec justice, Celui que je suis, parce que je suis cela, est déjà en train de juger et de frapper ceux qui sur la terre ne sont que terre, et le souffle de ma respiration fera mourir l'impie et détruira son repaire [18], alors qu'il sera Vie et Lumière, Liberté et Paix pour ceux qui, désirant la justice et la foi, viendront à ma montagne sainte pour se rassasier de la Science du Seigneur.  

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514/515> Cela est d'Isaïe, n'est-ce pas ? [19]    

 Mon peuple ! Tout vient d'Adam et Adam vient de mon Père. Tout est donc œuvre du Père, et j'ai le devoir de vous rassembler tous au Père. Et Moi, je te les conduis, Père saint, éternel, puissant, je te les amène, les fils errants, après les avoir rassemblés en les appelant avec les voix de l'amour, en les rassemblant sous ma verge pastorale semblable à celle que Moïse éleva contre les serpents dont la morsure était mortelle. Pour que Tu aies ton Royaume et ton peuple [20]. Et je ne fais pas de différence entre les hommes parce qu'au fond de chaque vivant je vois un point plus brillant que le feu : l'âme, une étincelle qui vient de Toi, éternelle Splendeur. O mon éternel désir ! O mon inlassable volonté !         

C'est cela que je veux, c'est de cela dont je brûle. Une terre qui tout entière chante ton Nom. Une humanité qui t'appelle Père. Une Rédemption qui les sauve tous. Une volonté fortifiée qui les rende tous soumis à ta volonté. Un triomphe éternel qui remplisse le Paradis d'un hosanna sans fin... Oh ! Multitude des Cieux !... Voici que je vois le sourire de Dieu... et ceci est une compensation pour toute la dureté des hommes."   

 155.9 – Les trois se sont enfuis sous la grêle des reproches. Tous les autres, romains ou hébreux, sont restés, bouche bée. La femme romaine avec la petite rassasiée de lait, qui dort tranquille sur le sein maternel est restée où elle était, presque aux pieds de Jésus, et elle pleure de joie maternelle et de joie spirituelle. Un grand nombre pleurent à la conclusion irrésistible de Jésus qui paraît flamboyer dans son extase.       

Et Jésus abaissant les yeux et son esprit du Ciel sur la terre, voit la foule, voit la mère... et en passant, après un geste d'adieu à tous, effleure de la main la jeune romaine comme pour la bénir à cause de sa foi. Et Il s'en va avec les siens pendant que les gens encore sous le coup de l'émotion restent en place…



(La jeune romaine, si ce n'est pas une ressemblance fortuite, est une des romaines qui étaient avec Jeanne de Kouza sur le chemin du Calvaire. Comme personne n'a dit son nom, j'en suis incertaine.) [21]   

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Fiche mise à jour le 30/04/2024

 



[1] Surnom affectueux donné par Jésus à Maria Valtorta.

[2] Les fouilles archéologiques des années 1990/1995 ont mis à jour, dans la partie nord-ouest du quartier romain de Césarée, les fondations de nombreux entrepôts, confirmant cette description. 

[3] L'Histoire conserve la mémoire d'un Caius Marius (mort en 86 av J.-C.), illustre général, oncle de Jules César. Il eut un fils portant son nom (suicide en 82 av J.-C.) et un petit fils nommé lui aussi Caius Marius. Le décurion serait-il un descendant de ces illustres ancêtres ?   

[4] Au premier siècle, dans l'armée romaine, le décurion est le chef d'un détachement de cavalerie, et son rang est équivalent à celui des centurions.          

[5] Le jeu de dés était un passe-temps très prisé des romains, comme l'attestent de nombreux témoignages antiques.       

[6] Salve dans l’original. Formule habituelle chez les romains (la femme est romaine). Ave en est la contraction usuelle.       

[7] Avant la découverte de traitements, la diphtérie touchait surtout les jeunes enfants, et avait un taux de létalité supérieur à 40%.        

[8] Azot, ou Azoto, aujourd'hui Ashdot, est une localité située entre Ascalon et Jamnia, à environ 75 km au sud de Césarée Maritime.         

[9] C'est-à-dire en septembre/octobre 27.  

[10] Aggée 2,11.        

[11] Aggée 2,12.        

[12] Aggée 2,11.        

[13] Anticipation de l'invective contre les pharisiens rapportée par Matthieu 23,13 (Cf. Tome 9, chapitre 15).           

[14] Aggée 2,16.        

[15] Isaïe 9,5.

[16] Isaïe 11,2.          

[17] Isaïe 11,3.          

[18] Isaïe 11,4.          

[19] Isaïe 11,5-9.      

[20] Nombres 21,9.   

[21] C'est effectivement Valéria, que Maria Valtorta a déjà vu dans des visions de la Passion, reçues en 1944 et le 26/03/1945, trois mois plus tôt. Valéria fut alors nommée par Jésus, parmi sept autres disciples, mais Maria Valtorta ne l'a pas identifiée individuellement. (La vision, rapportée ici, a été donnée à Maria Valtorta le 5/05/1945).