"L'Évangile
tel qu'il m'a été révélé" |
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10.640 - La discesa
dello Spirito Santo. Fine del ciclo messianico. Dimanche
26 mai 30
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Accueil >> Plan du site >> Sommaire du Tome 10 Ancienne édition : Tome 10,
chapitre 25. 640 640.1 :
La salle de la
Cène autrement disposée. 640.2 :
La Vierge fait la lecture d'un rouleau. 640.3 :
Un bruit puissant et harmonieux s'approche. 640.4 :
Un globe ardent et une couronne pour Marie qui demeure en extase. 640.5 :
Les apôtres sortent prêcher le Seigneur. 640.6 : Ici prend fin l’Œuvre que mon amour pour
vous a dictée. 640.7 : Depuis la Pentecôte continue le mystérieux
travail de Dieu dans ses fidèles. 640.8 : Vous n’aurez pas autre chose puisque vous
n’avez pas su accueillir ce que je vous ai donné. |
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Vision du dimanche
27 avril 1947 469> 640.1 - Il
n’y a pas de voix ni de bruits dans la maison du Cénacle. Il n’y a pas de
disciples présents, du moins je n’entends rien qui me permette de dire que dans
les autres pièces de la maison sont rassemblées des personnes. Il y a
seulement la présence et les voix des douze et de Marie très Sainte,
rassemblés dans la salle de la Cène. |
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[1] Une Palme (tophah) = 7 cm. Trois
palmes équivalent à 20 cm environ.
[2] « Le jour de la Pentecôte étant venu et le
Saint-Esprit étant descendu sur l'assemblée en forme de langues de feu, Marie
le reçut, non pas par mesure comme le reçurent les apôtres et les disciples,
mais en plénitude (...) Avec cette plénitude universelle de tous ses dons,
l'Esprit-Saint répandit dans l'âme de Marie des dispositions et des sentiments
semblables à ceux de Jésus-Christ ressuscité. Comme dans l'arbre et dans le
fruit attaché à l'arbre, il n'y a qu'une vie continue, qui est répandue dans
les deux; de même il n'y eut jamais dans la Mère et
dans le Fils qu'une même vie intérieure, qu'un même esprit, qui répandait dans
l'un et dans l'autre les mêmes lumières et les mêmes sentiments ».
Jean-Jacques Olier (1608-1657), fondateur des sulpiciens dans Vie
Intérieure de la Très-Sainte Vierge, Chapitre XIV. Ascension et Pentecôte.
[3] Zita de Lucques
(1218-1278), était fille de laboureurs pauvres et pieux qui l’éduquèrent selon
cette simple proposition : "ceci plaît à Dieu, ceci déplaît à
Dieu."
Zita a dix-huit ans entra au service d’une des plus riches familles de Lucques
les Fatinelli. Souvent, elle était choisie comme intermédiaire
pour transmettre aux mendiants leurs dons. Cela ne lui suffisait pas, car si sa
main portait l'aumône, ce n'était pas elle qui donnait de son épargne ou de ses
privations. Elle pensa pouvoir faire davantage ; elle avait l’habitude de
jeûner pendant le Carême, elle crut que le jeûne de toute l'année ne la
fatiguerait pas davantage. Elle s'imposa donc la privation de tout autre
aliment qu'un morceau de pain chaque matin et réserva les autres aliments qui
lui étaient donnés pour les joindre aux autres aumônes qu'elle était chargée de
distribuer au nom de sa maîtresse.
Elle était la plus exacte, la plus assidue et surtout la plus fidèle dans tous
les devoirs de son service. Elle n'avait demandé à sa maîtresse qu'une seule
faveur : aller tous les matins dans l'église la plus proche. Elle
prélevait le temps de sa prière sur son sommeil et non sur son ouvrage.
Sainte Zita avait un grand amour pour Marie de Magdala et pour Jean de Zébédée,
l'Évangéliste.
Lucques est une ville de Toscane proche de Viareggio. C’est le siège de
l’évêché.
[4] En Sagesse 3, 1-9 et Daniel 12, 3-4.
[5] Maria Goretti,
appelée familièrement Marietta, née le 16 octobre 1890 à Corinaldo
en Italie, région montagneuse de la Province d'Ancône, d'une famille de cultivateurs.
La pauvreté les pousse à émigrer non loin de là dans les Marais Pontins, encore
insalubres. Maria perdit son père très tôt et s'appliqua à aider sa mère à
tenir la maison et à élever ses frères et sœurs.
Elle n'avait que douze ans lorsqu’un voisin, âgé de dix-huit ans, nommé
Alessandro, se prit de passion pour elle et lui fit des avances de plus en plus
pressantes. Marietta résista : "Non, disait-elle à Alessandro, Dieu
ne veut pas."
Le 5 juillet 1902 profitant de l'absence de sa mère, Alessandro s'introduit
dans la maison, et lui demande de choisir : lui
céder ou mourir. Maria choisit la mort.
Blessée de quatorze coups de poignard. Maria mourut le lendemain à l'hôpital où
elle avait été transportée d'urgence, après avoir pardonné à son meurtrier.
On parle de miracles qui eurent lieu sur sa tombe. Mais le plus remarquable fut
sans aucun doute la conversion d'Alessandro. Celui-ci ne manifesta d'abord
aucun remords dans sa prison. Puis, un songe dans lequel il vit sa victime lui
offrir une fleur, le bouleversa. Lorsqu'il recouvra la liberté, en 1929, il
s'empressa d'aller trouver la mère de Marietta, et obtint son pardon. Fait
rare, sinon unique dans l'histoire des saints, il assista à la béatification de
sa victime, le 27 avril 1947.
[6] L’Œuvre est terminée, mais ce
n’est pas la fin des “visions” et des “dictées” hors du cycle messianique,
déclaré clos après la descente de l’Esprit Saint. C’est pourquoi nous avons
ajouté, en complément à l’Œuvre, d’autres écrits pertinents de diverses années,
en particulier de 1951. Par conséquent, l’adieu à l’Œuvre, écrit le 28 avril
1947 sur des cahiers manuscrits, qui suit immédiatement cette “dictée”, sera
reporté dans les pages suivantes.
[7] Selon la pensée de Paul exprimée
en Romains 8, 14‑17. Une référence est faite à ce passage dans Les commentaires de l’épître aux romains,
Leçon n°1, note 14.
[8] L’été dernier, précisément le 21
mai 1946, date insérée ici par Maria Valtorta. Elle fait référence à une dictée
rapportée dans le volume des Cahiers
de 1945 à 1950 à la date citée.
[9] Conclusion… est le titre inscrit
par Maria Valtorta sur la première page d’un nouveau cahier, où elle écrit les
derniers chapitres de l’Œuvre (hormis le tout dernier, celui de l’Adieu) dans
l’ordre dans lequel nous les rapportons ici. Puisqu’il s’agit de “visions” et
de “dictées” écrites aux dates les plus diverses (de 1943 à 1951), nous
considérons que Maria Valtorta les a copiées à partir d’anciennes rédactions.
On en retrouve en effet certaines dans les volumes Les cahiers de 1943 et Les
cahiers de 1944 dans un style moins soigné et de manière parfois
incomplète. Nous avons presque toujours reformulé les titres que Maria Valtorta
avait attribués à chaque épisode, conformément au critère que nous avons
expliqué en EMV 405.12, en note.