"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

© Fondation héritière de Maria Valtorta.

 

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 3.223. - Una carovana nuziale evita l'assalto dei predoni dopo un discorso di Gesù.

 2.223. - Jesus Speaks to Highwaymen.

 3.223 - Una caravana nupcial se libra del asalto de bandidos después de un discurso de Jesús.

 4.264 - Jesus spricht zu Wegelagern.


Dimanche 14 mai 28
(3 Siwan 3788)
entre
Modin et Béther.


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 La fièvre de l’or.


 Voir aussi l'infographie de Carlos Martinez.

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Ancienne édition : Tome 3, chapitre 85.
Nouvelle édition : Tome 3, chapitre 223.

223
Un discours de Jésus évite que des pillards s’en prennent à une caravane nuptiale.

Le jeudi 19 juillet 1945.

502>  223.1 – "À l'endroit où nous allons nous rendre, je vais parler" dit le Seigneur pendant que la troupe s'enfonce toujours plus dans des vallées qui montent à l'assaut de la montagne par des chemins difficiles, caillouteux, étroits, et qui montent et descendent en perdant de vue l'horizon, en le retrouvant jusqu'à ce que, arrivée à une vallée profonde par une descente très rapide sur laquelle, comme dit Pierre, seul le bouc se sent à l'aise, la troupe se repose et prend son repas près d'une source au débit abondant.  

D'autres personnes sont dispersées dans les prés et les bosquets et prennent leur repas comme Jésus et les siens. C'est un endroit où l'on s'arrête parce qu'il est à l'abri des vents, avec des prés agréables et de l'eau. Il y a des pèlerins qui vont vers Jérusalem, des voyageurs qui se rendent peut-être au Jourdain, des marchands d'agneaux destinés au Temple, des bergers avec leurs troupeaux. Certains font le voyage sur des montures, la plupart à pied.           

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503>  223.2 – Voilà qu'arrive même une caravane nuptiale toute en fête. L'or brille sous les voiles dont s'enveloppe l'épouse qui sort de l'enfance, accompagnée de deux matrones toutes scintillantes de bracelets et de colliers et d'un homme, peut-être le paranymphe[1], sans compter deux serviteurs. Ils sont arrivés sur des ânes couverts de bouffettes et de grelots et se retirent dans un coin pour manger comme s'ils avaient peur qu'un regard des gens viole la petite épouse. Le paranymphe, ou peut-être un parent, monte la garde, l'air menaçant, pendant que les femmes mangent. Ils sont, en fait, l'objet d'une curiosité très vive, et sous prétexte de demander du sel, un couteau, une goutte de vinaigre, il y a toujours quelqu'un qui va trouver l'un ou l'autre pour savoir si l'épouse est connue et où elle va et tant de belles choses du même genre...        

Il y a quelqu'un, en effet, qui sait d'où elle vient et où elle va et qui est bien content de raconter tout ce qu'il sait, excité par un autre qui le fait parler en lui versant un vin généreux. Par moments on étale jusqu'aux plus secrets détails des deux familles, du trousseau que l'épouse emporte dans ses coffres, des richesses qui l'attendent dans la maison de l'époux, et ainsi de suite. On arrive ainsi à savoir que l'épouse est la fille d'un riche marchand de Joppé et qu'elle va épouser le fils d'un riche marchand de Jérusalem, et que l'époux l'a précédée pour décorer la maison nuptiale, vu l'imminence de son arrivée et que celui qui l'accompagne, l'ami de l'époux est, lui aussi, fils d'un marchand,
Abraham, qui travaille les diamants et les perles, alors que l'époux est orfèvre et le père de l'épouse marchand de laine, toile, tapis, rideaux...   

 223.3 – Comme le bavard est tout proche du groupe apostolique, Thomas l'entend et lui demande :

"Mais ce n'est pas
Nathanaël de Lévi, l'époux ?"       

"C'est justement lui. Tu le connais ?"  

"Je connais bien le père avec qui j'ai fait des affaires, un peu moins Nathanaël. C'est un riche mariage !"

"Et l'épouse est heureuse ! Elle est couverte d'or. Abraham, parent de la mère de l'épouse et père de l'ami de l'époux, s'en est fait un point d'honneur, et de même l'époux et son père. On dit que dans ces coffres, il y a la valeur de plusieurs talents d'or."
[2]

"Bigre !" s'exclame
Pierre en sifflotant.          

Et il ajoute :          

"Je vais voir de près si la principale marchandise correspond au reste." 

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504> Il se lève avec Thomas et ils s'en vont faire un petit tour, autour du groupe nuptial et ils regardent attentivement les trois femmes, amas d'étoffes et de voiles d'où émergent les mains et les poignets couverts de joyaux et d'où filtrent des scintillements aux oreilles et au cou, et ils dévisagent le paranymphe fanfaron qui semble repousser des corsaires partis à l'assaut de la jeune fille tant il fait le bravache.    

Il regarde aussi de travers les deux apôtres. Mais Thomas le prie de saluer Nathanaël de Lévi au nom de Thomas dit Didyme. Et la paix est faite, si bien faite que, pendant qu'ils bavardent, la petite épouse trouve le moyen de se faire admirer en se levant de façon que tombent le manteau et le voile et qu'elle apparaisse dans toute sa grâce physique et vestimentaire et dans sa richesse d'idole. Elle peut avoir quinze ans au maximum, et des yeux malicieux ! Elle fait la belle, malgré la désapprobation des matrones. Elle défait ses tresses et les réajuste avec des épingles précieuses, elle serre sa ceinture ornée de pierreries, délace, ôte ses chaussures et les remet bien serrées par des boucles en or et, entre temps, trouve le moyen de montrer ses magnifiques cheveux noirs, ses belles mains et ses bras gracieux, sa taille fine, sa poitrine et ses hanches bien formées, son petit pied parfait et tous ses colliers qui tintent et qui brillent aux dernières lueurs du jour et aux flammes du premier feu de bois.        

 223.4 – Pierre et Thomas reviennent. Thomas dit :  

"C'est une belle enfant."

"C'est une parfaite coquette. Elle sera... mais ton ami Nathanaël saura bien vite qu'il y a quelqu'un qui lui tient chaud le lit pendant que lui tient chaud l'or pour le travailler, et son ami est un parfait imbécile. Il a bien confié la petite épouse !" achève Pierre en s'asseyant parmi ses compagnons.      

"À moi, il ne m'a pas plu cet homme qui faisait parler l'autre imbécile, bougonne
Barthélemy. Quand il a su tout ce qu'il voulait savoir, il est parti du côté de la montagne... C'est une mauvaise place que celle-là. Et c'est un temps idéal pour les coups de mains des brigands. Nuits de lune. Chaleur épuisante. Arbres couverts de feuilles. Hum ! cet endroit ne me plaît pas. Il valait mieux poursuivre la route."      

"Et cet imbécile qui a parlé de tant de richesses ! Et cet autre qui joue au héros et au gardien devant les ombres et qui ne voit pas les corps réels !... Eh bien, je veillerai sur les feux. Qui vient avec moi ?" dit Pierre.        

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505> "Moi, Simon, répond le Zélote. Je résiste bien au sommeil".

Plusieurs, surtout des voyageurs isolés, se sont levés et sont partis par petits groupes. Il reste des bergers avec leurs troupeaux, la troupe nuptiale et celle des apôtres et trois marchands d'agneaux qui dorment déjà. La petite épouse aussi dort avec les matrones, sous une tente montée par les serviteurs. Les apôtres se cherchent une place, Jésus s'isole pour prier. Les bergers font un grand feu au milieu de l'emplacement où ils se trouvent. Pierre et Simon en font un autre sur le sentier escarpé par lequel s'est éclipsé l'homme qui a donné des soupçons à Barthélemy.     

 223.5 – Les heures passent, et ceux qui ne ronflent pas somnolent. Jésus prie. Le silence est total. Elle semble se taire elle aussi la fontaine qui resplendit sous les rayons de la lune déjà haute dans le ciel et qui éclaire parfaitement le campement alors que les pentes restent à l'ombre sous les feuillages épais.        

Un gros chien de berger gronde. Un berger lève la tête. Le chien se redresse, et son poil se hérisse sur son échine. Il reste en arrêt et écoute. Il tremble même quand se fait plus fort le sourd grondement qui trahit son émotion. Simon aussi lève la tête et secoue Pierre qui somnole. Un bruissement presque imperceptible vient du bois.     

"Allons trouver le Maître et amenons-le avec nous" disent les deux.       

Et en même temps le berger éveille ses compagnons. Ils sont tous à l'écoute, sans faire de bruit. Jésus aussi s'est levé, avant même qu'on l'appelle et il va vers les deux apôtres. Ils se réunissent près de leurs compagnons, et donc près des bergers dont le chien donne des signes de plus en plus manifestes d'agitation.

"Appelez ceux qui dorment, tous. Dites-leur qu'ils viennent ici sans bruit, et spécialement les femmes et les serviteurs avec les coffres. Dites-leur que peut-être il y a des brigands, mais pas aux femmes. À tous les hommes."        

Les apôtres se dispersent pour obéir au Maître qui dit aux bergers :        

"Alimentez fortement le feu, qu'il donne une flamme très vive."  

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506> Les bergers obéissent, et comme ils paraissent agités, Jésus leur dit :        

"Ne craignez pas. On ne vous enlèvera pas un flocon de laine."     

Les marchands surviennent et ils murmurent :        

"Oh ! nos bénéfices !"     

Et ils ajoutent une litanie de reproches à l'adresse des gouvernants romains et juifs "qui ne débarrassent pas le monde des voleurs".         

"Ne craignez pas. Vous ne perdrez pas une seule pièce de monnaie" dit Jésus pour les réconforter.      

Les femmes arrivent, en pleurs, effrayées, car le courageux paranymphe, tout tremblant et apeuré les effraye en disant :     

"C'est la mort ! La mort par main des brigands !"     

"Ne craignez pas. On ne vous effleurera pas, même d'un regard" dit Jésus pour les réconforter, et il les conduit au milieu du petit peuple d'hommes et d'animaux effrayés.        

Les ânes braient, le chien hurle, les brebis bêlent, les femmes sanglotent, les hommes poussent des imprécations et défaillent plus que les femmes. C'est une cacophonie produite par l'épouvante. Jésus est calme comme si de rien n'était. Au milieu de ce bruit, on n'entend plus le bruissement dans le bois. Mais, que dans le bois il y ait des brigands qui s'approchent, c'est ce qu'indiquent des branches que l'on brise ou des pierres qui dévalent.     

"Silence !" impose Jésus et il le dit de telle façon que le silence se fait.    

 223.6 – Jésus quitte sa place et va vers le bois à la limite du campement. Il tourne le dos au bois et commence à parler.  

"La faim maudite de l'or entraîne les hommes dans des sentiments abjects. C'est par l'or que l'homme se dévoile plus que par toute autre chose. Regardez combien de maux sème ce métal, par son fascinant et inutile éclat. Je crois que l'air de l'Enfer a la même couleur tant il possède une nature infernale depuis que l'homme est pécheur.         

Le Créateur l'avait laissé à l'intérieur de cet énorme lapis-lazuli qu'est la terre, créée par sa volonté, pour qu'il fût utile à l'homme avec ses sels et servît à la décoration des temples. Mais Satan, en baisant les yeux d'Ève et en mordant le moi de l'homme, donna une saveur malfaisante au métal innocent. Et depuis on tue et on pèche pour l'or. Pour lui la femme devient coquette et se laisse entraîner au péché de la chair. 

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507> Par lui l'homme devient voleur, usurpateur, homicide, dur à l'égard de son prochain et à l'égard de son âme qu'il dépouille de son véritable héritage pour se donner une chose éphémère, à l'égard de son âme à laquelle il dérobe son trésor éternel pour lui donner quelques écailles brillantes qu'il devra quitter à sa mort.

 223.7 – O vous, qui à cause de l'or, péchez plus ou moins légèrement, plus ou moins gravement et plus vous péchez et plus vous riez de ce que vous ont enseigné vos mères et vos maîtres, à savoir qu'il existe une récompense et un châtiment pour ce qu'on a fait durant l'existence. Vous ne réfléchissez donc pas qu'à cause de ce péché, vous perdrez la protection de Dieu, la vie éternelle, la joie, et aurez des remords, des malédictions plein le cœur, la peur pour compagne, la peur des châtiments des hommes qui n'est rien en comparaison de la peur que vous devriez avoir et que vous n'avez pas, de la peur sainte des punitions de Dieu ? Vous ne réfléchissez pas que vous pouvez avoir une fin terrible à cause de vos méfaits, s'ils sont joints au crime, et une fin encore plus redoutable parce qu'éternelle, si les fautes que vous avez commises par amour de l'or, n'ont pas provoqué l'effusion de sang mais ont méprisé la loi d'amour et du respect dû au prochain en refusant par avarice des secours à ceux qui ont faim, en volant des situations, de l'argent, en trompant sur le poids, par avidité ?     

Non. Vous n'y pensez pas. Vous dites : "Ce sont des idées folles ! Je les ai écrasées sous le poids de mon or. Et elles ne vivent plus". Ce ne sont pas des idées folles. C'est la vérité. Ne dites pas : "Une fois que je suis mort, tout est fini". Non. Tout commence. L'autre vie n'est pas un abîme sans pensée et sans souvenir de ce que l'on a vécu, ni non plus sans aspiration vers Dieu, telle que vous l'imaginez. Ce sera une pause dans l'attente de la libération par le Rédempteur. L'autre vie est une attente bienheureuse pour les justes, une attente patiente pour ceux qui ont à expier, une attente affreuse pour les damnés. Pour les premiers dans les Limbes, pour les seconds au Purgatoire, pour les derniers en Enfer. Et alors que pour les premiers l'attente cessera avec l'entrée aux Cieux à la suite du Rédempteur, pour les seconds après cette heure, l'attente sera réconfortée par l'espérance, pour les troisièmes elle assombrira la terrible certitude de leur malédiction éternelle.      

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508> Pensez-y, vous qui péchez.  Il n'est jamais trop tard pour se repentir. Changez par un vrai repentir le verdict qu'on est en train d'écrire aux Cieux pour vous. Que le schéol[3] soit pour vous non pas l'enfer, mais une attente pénitente, cela au moins, grâce à votre volonté. Non pas l'obscurité, mais un crépuscule. Non pas déchirement, mais nostalgie. Non pas désespoir, mais espérance. 

 223.8 – Allez. Ne cherchez pas à lutter avec Dieu. Lui est le Fort et le Bon. Ne méprisez pas le nom de vos parents. Écoutez le gémissement de cette fontaine, un gémissement semblable à celui qui brise le cœur de vos mères en vous sachant assassins. Écoutez la plainte du vent dans cette gorge. Elle semble menacer et maudire. Comme vous maudit votre père pour la vie que vous menez. Écoutez comment le remords crie en vos cœurs. Pourquoi voulez-vous souffrir, alors que vous pourriez jouir d'une tranquille satisfaction avec le peu qui suffit sur la terre et le tout que vous aurez au Ciel ? Donnez la paix à votre esprit ! Donnez la paix aux hommes qui craignent, qui doivent tout craindre de vous comme des fauves ! Donnez-vous la paix à vous-mêmes, pauvres malheureux ! Levez vos regards vers le Ciel, débarrassez votre bouche de la nourriture empoisonnée, purifiez vos mains qui ruissellent du sang de vos frères, purifiez votre cœur.        

J'ai foi en vous. C'est pour cela que je vous parle. Car, si le monde entier vous hait et vous craint, Moi je ne vous hais ni ne vous crains. Mais je vous tends seulement les mains pour vous dire : "Levez-vous. Venez. Redevenez doux parmi les hommes, hommes parmi les hommes". Je vous crains si peu, que maintenant je dis à tous ceux-ci : "Retournez vous reposer, sans rancœur pour les pauvres frères. Priez pour eux. Moi je reste à les regarder d'un regard d'amour et je vous jure qu'il n'arrivera plus rien. Car l'amour désarme les violents et rassasie ceux qui sont avides. Que soit béni l'Amour, vraie force du monde. Force inconnue et puissante. Force qui est Dieu"



Et se tournant vers tous ceux qui campent :  

"Allez, allez, ne craignez pas. Il n'y a plus là de malfaiteurs, mais des hommes effrayés et des hommes qui pleurent. Celui qui pleure ne fait pas de mal. Dieu veuille qu'ils restent comme ils sont maintenant. Ce serait leur rédemption."
[4]        

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Fiche mise à jour le 04/02/2024.

 



[1] Paranymphe : étymologiquement : auprès – fiancé(e) - Terme de l'antiquité grecque désignant la personne qui va chercher la fiancée et l'amène au marié.      

[2] Cela correspondrait à plusieurs centaines de millier d’euros. Voir la note sur la monnaie.  

[3] SCHÉOL, SHÉOL : Ce mot se retrouve en d’autres passages (par exemple en EMV 357.11). C’était le nom qu’on donnait au royaume des morts (aussi appelé Hadès, enfers, limbes, sein d’Abraham). Les justes s’y trouvaient de même que les pécheurs, puisque tous étaient privés de la vision de Dieu. C’était donc des limbes, c’est-à-dire un lieu indéfini, provisoire, “d’attente” :        
- attente bienheureuse pour les justes (que le Rédempteur allait introduire dans le paradis éternel),      
- attente patiente pour ceux qui doivent encore souffrir (qui ont besoin de purification dans le purgatoire, lui aussi transitoire, et dont nous traitons dans deux notes : en
EMV 272.4 et EMV 444.2),         
- attente horrible pour les damnés (destinés à l’enfer éternel).  
La définition du sein d’Abraham est bien adaptée à la condition d’attente bienheureuse des justes d’Israël. En harmonie avec la doctrine catholique, l’œuvre de Maria Valtorta affirme que Jésus, avant de ressusciter, est descendu aux enfers, précisément pour délivrer ces “justes” du peuple élu qui l’avaient précédé comme chrétiens potentiels, c’est-à-dire qui croyaient en la venue du Christ et l’espéraient.    

PARADIS – PURGATOIRE – LIMBES – ENFER : De plus, l’œuvre affirme que, en ce qui concerne tous les autres “justes” (les non-chrétiens de bonne volonté, ou du moins dénués de mauvaise volonté), l’attente dans les limbes durera jusqu’à la fin du monde, quand même ces “justes” obtiendront la béatitude éternelle. Car, comme il est dit en
EMV 444.6, des quatre demeures des défunts (limbes, purgatoire, enfer, paradis) seules deux subsisteront : le paradis et l’enfer.        
Il est encore fait mention des Royaumes de l’au-delà en :
EMV 191.6 | EMV 239.6/7 | EMV 272.4 | EMV 300.4 | EMV 356.4 | EMV 377.4 | EMV 385.6 | EMV 406.10 | EMV 424.2 | EMV 456.5 | EMV 491.3 | EMV 534.4 | EMV 550.4 | EMV 575.13 | EMV 596.50 | EMV 618.4 | EMV 630.7 | EMV 634.7.  

[4] L'un d'eux est Dismas, le bon larron.