Le mercredi 14 mars 1945.
373> 130.1 - "Que
de monde !..." s'exclame Matthieu.
Et Pierre répond :
"Regarde ! Il y a même des Galiléens... Aïe ! Aïe !
Allons le dire au Maître. Ce sont trois honorables
brigands !"
"Ils viennent pour moi, peut-être. Ils me poursuivent même ici..."
"Non, Matthieu. Le requin ne mange pas le menu fretin. C'est l'homme
qu'il veut. Une noble proie. C'est seulement s'il ne le trouve pas qu'il
happe un gros poisson. Mais, moi, toi, les autre nous sommes du menu
fretin... proie sans importance."
"Pour le Maître, tu dis ?" demande Matthieu.
"Et pour qui alors ? Tu ne vois pas comme ils regardent de tous
côtés ? On dirait des fauves qui flairent les traces de la
gazelle."
"Je vais le Lui dire..."
"Attends ! Disons-le aux fils d'Alphée. Lui est trop bon. C'est de
la Bonté gâchée quand elle tombe dans ces gueules."
"Tu as raison."
Les deux se rendent au fleuve et appellent Jacques et Jude, "Venez. Il y a des types... du gibier de potence.
Ils viennent sûrement pour importuner le Maître."
"Allons. Lui, où est-il ?"
"Encore dans la cuisine. Faisons vite, car s'il s'en aperçoit, ne veut
pas."
"Oui, et il a tort."
"Moi aussi, je suis de cet avis."
Ils retournent sur l'aire. Le groupe, indiqué comme "galiléen"
parle avec dédain aux autres gens. Jude d'Alphée s'approche comme par hasard.
Et il entend :
"...paroles qui doivent s'appuyer sur des faits."
"Et Lui les accomplit. Hier encore il a guéri un Romain
possédé !" réplique un robuste homme du peuple.
"Horreur ! Guérir un païen ! Scandale ! Tu entends, Élie ?"
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374> "Toutes les fautes en Lui : amitiés avec les
publicains et le prostituées, relations avec les païens et..."
"Et endurance des médisants. Celle-là aussi est une faute. À mes yeux,
la plus grave. Mais puisque Lui ne sait pas, ne veut pas se défendre
Lui-même, parlez avec moi. Je suis son frère aîné, et celui-ci un frère
encore plus âgé. Parlez."
"Mais, pourquoi prends-tu la mouche ? Tu crois que nous parlions
mal du Messie ? Mais non ! Nous sommes venus de si loin attirés par
sa renommée. Nous le disions même à ces gens-là..."
"Menteur ! Tu me dégoûtes tellement que je te tourne le dos."
Et Jude d'Alphée, sentant peut-être en péril sa charité envers les ennemis,
s'en va.
"Est-ce que ce n'est pas vrai ? Dites-le, vous tous..."
Mais "vous tous ", c'est à dire les autres avec qui parlaient ces
Galiléens, gardent le silence. Ils ne veulent pas mentir et n'osent pas
contredire. Alors ils restent silencieux.
"Nous ne savons pas même comment il est Lui." dit le galiléen Élie.
"Tu ne l'as pas insulté dans ma maison, n'est-ce pas ? demande Matthieu ironiquement.
Est-ce que la maladie t'a fait perdre la mémoire ?"
Le "galiléen" prend son manteau et s'en va avec les autres.
"Lâche" lui crie Pierre par derrière.
130.2 - "Ils
voulaient nous dire de Lui des choses infernales... explique
un homme. Mais nous, nous avons vu les faits. Et
nous savons par contre, ce qu'ils sont eux : des pharisiens. À qui croire,
alors ? Au Bon qui est vraiment bon, ou aux méchants qui se prétendent
bons et qui ne sont qu'un fléau ? Je sais que depuis que je vais vers
Lui, je ne me reconnais plus, tellement je suis changé. J'étais violent, dur
pour ma femme et mes enfants, sans respect pour le voisin, et maintenant...
Tout le monde le dit dans le pays ! "Azarias n'est plus ce qu'il
était", Et alors ? A-t-on jamais entendu dire qu'un démon rende
bons les gens ? Pour quoi travaille-t-il alors ? Pour notre
sainteté ? Oh ! C'est vraiment un bizarre satanisé s'il travaille pour
le Seigneur !"
"Tu parles bien, homme. Et que Dieu te
protège, car tu sais bien comprendre, bien voir, bien agir. Continue comme ça
et tu seras un vrai disciple du Messie bénit, une joie pour Lui qui veut
votre bien et qui supporte tout pour vous y amener. Ne vous scandalisez que
du vrai mal.
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375> Mais, quand vous voyez que c'est au
nom de Dieu qu'il agit, ne vous scandalisez pas et ne croyez pas ceux qui
voudraient vous faire croire au scandale, même s'il s'agit de choses
nouvelles. Voici
le temps nouveau. C'est comme une fleur qui va
naître après que, pendant des siècles, la racine a travaillé : et ce
temps est venu. S'il n'avait pas été précédé par des siècles d'attente, nous
n'aurions pas pu comprendre sa Parole. Mais des siècles d'obéissance à la Loi
du Sinaï nous a donné le minimum de préparation pour nous permettre dans ce
temps nouveau, fleur divine que la Bonté nous a accordé de voir, d'en aspirer
tous les parfums et tous les sucs pour nous purifier, nous fortifier, et nous
parfumer de sainteté comme un autel. Puisque c'est le
temps nouveau, il a de nouvelles méthodes qui ne sont pas opposées à la Loi, mais
toutes pénétrées de miséricorde et de charité, parce que Lui est la
Miséricorde et l'Amour descendus du Ciel."
Jacques
d'Alphée salue et rentre à la maison.
130.3 - "Comme
tu parles bien, toi ! dit Pierre frappé d'admiration. Moi, je ne sais
jamais quoi dire. Je dis seulement : "Soyez bons Aimez-Le,
écoutez-Le, croyez en Lui". Je ne sais vraiment pas comment il peut être
content de moi !"
"Et pourtant il l'est." répond Jacques d'Alphée.
"Le dis-tu sincèrement ou bien par bienveillance ?"
"En vérité il en est ainsi. Il me le disait encore hier."
"Oui ?! Alors aujourd'hui je suis plus content du jour où on m'a
amené mon épouse. Mais toi... où as-tu appris à si bien parler ?"
"Sur les genoux de sa Mère
et à ses côtés. Quelles leçons Quelles paroles ! Il n'y a que Lui qui
puisse parler encore mieux qu'Elle. Mais, ce qui Lui manque en puissance,
Elle te l'ajoute en douceur... et ça pénètre... Ses leçons ! As-tu
jamais vu un linge dont un coin a touché une huile parfumée ? Tout
doucement il absorbe non seulement l'huile mais le parfum et même si l'huile
vient à disparaître, il reste toujours le parfum pour dire : "J'ai
été ici". Il en est ainsi d'Elle. En nous aussi, étoffes grossières puis
lavées par l'existence, Elle a pénétré par sa sagesse et sa grâce, et son parfum
demeure en nous."
"Pourquoi ne La fait-il pas venir ? Il disait qu'il allait le
faire ! On deviendrait meilleur, moins têtus... moi du moins. Et même
ces gens... Ils deviendraient meilleurs, même ces aspics qui viennent de
temps à autre..."
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376> "Tu le crois ? Moi non.
Nous deviendrions meilleurs et les humbles aussi le deviendraient. Mais les
puissants et les méchants !... Oh ! Simon de Jonas ! Ne prête
jamais aux autres tes sentiments honnêtes ! Tu en serais déçu... Le
voici. Ne Lui disons rien..."
130.4 - Jésus
sort de la cuisine, tenant par la main un petit garçon qui trottine à ses
côtés, en mordillant une croûte de pain huilée. Jésus règle le long pas de sa
démarche sur les petites jambes de son ami.
"Une conquête ! dit-il joyeux. Cet homme de quatre ans qui
s'appelle Asraël
m'a dit qu'il veut être un disciple et qu'il veut apprendre à prêcher, à
guérir les enfants malades, faire venir du raisin sur les sarments en
décembre, et puis il veut gravir une montagne et dire à tout le monde :
"Venez, c'est le Messie !" N'est-ce pas, Asraël ?"
Et le bambin rit, dit que oui, oui et, entre temps, grignote sa croûte.
"Toi, tu sais à peine manger ! lui dit Thomas pour le taquiner. Tu ne sais pas
même dire qui est le Messie."
"C'est Jésus de Nazareth."
"Et qu'est-ce que ça veut dire "Messie" ?"
"Ça veut dire... ça veut dire : l'Homme qui a été envoyé pour qu'on
soit bon et rendre bon tout le monde."
"Et comment faire pour devenir bon ? Toi qui es un gamin, comment
feras-tu ?"
"Je l'aimerai et je ferai tout, et Lui fera tout parce que je l'aime.
Fais, toi aussi, et tu deviendras bon."
"Et la leçon t'est donnée, Thomas. Voilà le commandement : "Aime-Moi
et tu feras tout, car Je t'aimerai si tu m'aimes, et l'amour fera tout en
toi". L'Esprit Saint a parlé. Viens, Asraël. Allons prêcher."
Il est si joyeux, Jésus, quand il a un enfant que je voudrais Lui amener tous
les enfants et le faire connaître par eux tous. Il y en a tant qui ne
le connaissent même pas de nom !
Il va passer devant la femme voilée et, avant de la
croiser, il dit à l'enfant :
"Dis à cette femme : "La paix soit avec toi"
"Pourquoi ?"
"Parce qu'elle a un "bobo" comme toi quand tu tombes. Et elle
pleure. Mais si tu lui dis ainsi, ça va la guérir."
"La paix soit avec toi, femme. Ne pleure pas. Le Messie me l'a dit. Si
tu l'aimes bien, Lui t'aime bien et te guérit." c'est ce que dit Asraël
pendant que Jésus l'entraîne avec Lui, sans s'arrêter.
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377> Il y a vraiment en Asraël l'étoffe
d'un missionnaire. Même s'il est parfois un peu... intempestif dans ses
prédications et s'il en dit plus de ce qu'on lui a demandé de dire.
130.5 - "La
paix à vous tous.
"Tu ne diras pas de faux
témoignages" est-il dit .
Qu'est-ce qu'il y a de plus dégoûtant qu'un menteur ? Ne peut-on pas
dire qu'il unit la cruauté à l'impureté ? Oui, qu'on le peut. Le
menteur, je parle de celui qui ment en matière grave, est cruel. Il tue la
réputation avec sa langue. Il n'est donc pas différent de l'assassin. Je dis
même : il est pire qu'un assassin. Ce dernier ne tue que le corps. Le
menteur tue aussi le bon renom, le souvenir d'un homme. Il est donc deux fois
assassin. C'est l'assassin impuni car il ne répand pas le sang, mais il
blesse l'honneur à la fois de celui qu'il calomnie et de sa famille toute
entière.
Et je ne m'arrête même pas au cas de celui qui, en Prêtant serment, envoie un
autre à la mort. Sur celui-là sont déjà accumulés les charbons de la Géhenne.
Mais je parle seulement de celui qui, par un mensonge, fait des insinuations
et persuade d'autres personnes au détriment d'un innocent. Pourquoi le
fait-il ? Ou par haine sans raison, ou bien par le désir d'avoir ce
qu'un autre possède, ou bien par peur.
Par haine.
Il est mené par la haine, celui-là seul qui est l'ami de Satan. Celui qui est
bon ne hait jamais, pour aucun motif. Même si on le méprise, si on lui fait
du tort, il pardonne. Il ne hait jamais. La haine, c'est le témoignage qu'une âme
perdue donne à elle-même, et c'est le plus beau témoignage qui puisse être
donné à l'innocent. Car la haine, c'est la révolte du mal contre le bien. On
ne pardonne pas à celui qui est bon.
Par avidité.
"Celui-ci a ce que je n'ai pas. Je veux l'avoir. Ce n'est qu'en le
faisant mépriser que je puis avoir sa place. Et je le fais. Je mens ?
Qu'importe ! Je vole ? Qu'importe ! Je puis arriver à ruiner
toute une famille ? Qu'importe !" Parmi toutes les questions
que le menteur rusé se pose, il oublie, il veut oublier, une question, celle-ci :
"Et si on me démasquait ?" Cette question, il ne se la pose
pas parce que, emporté par l'orgueil et l'avidité, c'est comme s'il avait les
yeux fermés. Il ne voit pas le danger. Il est encore comme un homme ivre. Il
est enivré par le vin de Satan, et ne réfléchit pas que Dieu est plus fort
que Satan et se charge de venger ceux que l'on calomnie. Le menteur s'est
donné au Mensonge et il se fie stupidement à sa protection.
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378> Par peur. Bien souvent
quelqu'un calomnie
pour s'excuser lui-même. C'est la forme la plus commune du mensonge. On a
fait le mal. On craint que notre action soit découverte et reconnue. Alors,
usant et abusant de l'estime que l'on a encore près des autres, voilà qu'on
dénature le fait et que ce qu'on a fait, on le met sur le compte d'un autre
dont on craint seulement l'honnêteté. On agit encore ainsi parce qu'un autre,
parfois a été, sans le vouloir, témoin de l'une de nos mauvaises actions, et
alors on veut se mettre à l'abri de son témoignage. On l'accuse pour le
rendre odieux, afin que s'il parle, personne ne le croie.
130.6 - Mais
agissez bien ! Agissez bien ! Et vous n'aurez jamais besoin de
mentir. Ne réfléchissez-vous pas, quand vous mentez, au joug pesant que vous
vous mettez sur les épaules ? Il est fait de l'assujettissement au
démon, de la peur perpétuelle d'un démenti et de la nécessité de se rappeler
le mensonge, avec les faits et les détails qui l'entouraient, même après des
années, sans tomber dans une contradiction. Un travail de
galérien. Et encore s'il servait au Ciel ! Mais il ne sert qu'à préparer
une place dans l'enfer !
Soyez francs. Comme elle est belle la bouche de l'homme qui ne connaît pas le
mensonge ! Il sera pauvre ? Il sera fruste ? Il sera
inconnu ? Il l'est même ? Oui. Mais c'est toujours un roi parce
qu'il est sincère. Et la sincérité est quelque chose de royal plus que l'or
et qu'un diadème, et il élève au-dessus des foules plus qu'un trône, et il a
une cour de gens honnêtes plus nombreuse que celle d'un monarque. Le
voisinage de l'homme sincère procure la sécurité et le réconfort. L'amitié
d'un homme qui n'est pas sincère procure des ennuis et même son seul
voisinage donne une impression de malaise. Celui qui ment réfléchit-il qu'il
est toujours tenu en suspicion puisque le mensonge a vite fait de se
manifester pour mille raisons ? Comment pouvoir accepter désormais ce
qu'il dit ? Même s'il dit la vérité, et qu'on ne demande pas mieux que
de le croire, au fond, il restera toujours un doute: "Va-t-il encore
mentir maintenant ?" Vous allez dire : "Mais où est
en cela le faux témoignage ?" Tout mensonge est un faux témoignage.
Il n'y a pas que le faux témoignage légal.
Soyez simples comme est simple Dieu et un petit enfant. Soyez véridiques à
tous les moments de votre vie. Vous voulez qu'on vous considère comme
bons ? Soyez-le, en vérité. Même si un médisant voulait dire du mal de
vous, il y aurait cent bons pour dire: "Non, ce n'est pas vrai. Il est
bon. Ses œuvres
parlent pour lui".
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379/380> Dans un livre sapientiel il est dit : "L'homme inique s'avance avec la perversité sur les
lèvres ...
en son cœur pervers, il prépare de mauvais desseins et en tout temps il sème
la discorde ...
Il y a six choses que le Seigneur hait, et la septième Il l'a en horreur :
les yeux altiers, la langue menteuse, les mains qui versent le sang innocent ,
le cœur qui médite des desseins iniques, les pieds empressés à courir au mal ,
le faux témoin qui profère des mensonges et celui qui sème la discorde parmi
les frères ...
La ruine s'approche du méchant pour les péchés de la langue... Celui qui ment
est un témoin frauduleux. Les lèvres véridiques ne changent jamais, mais
celui qui use d'un langage frauduleux, son témoignage est changeant. Les
paroles du murmurateur semblent simples, mais elles pénètrent dans les
viscères. L'ennemi se reconnaît à sa façon de parler quand il couve la
trahison. Quand il parle à voix basse, ne t'y fie pas car il porte en son
cœur les sept méchancetés.
Sous des dehors engageants il cache sa haine, mais sa malice sera mise au
jour... Celui qui creuse une fosse y tombera et la pierre tombera sur celui
qui la fait rouler .
Vieux comme le monde est le péché de mensonge et la pensée du sage s'en tient
à ce qu'il a décidé, de même que le jugement de Dieu à l'égard du menteur. Je
vous dis : ayez toujours un seul langage. Que le "oui" soit toujours
"oui" et le "non" toujours "non"
[9] même en face des puissants et des
tyrans. Et vous en aurez un grand mérite pour le Ciel. Je vous dis :
ayez la spontanéité de l'enfant qui va d'instinct vers celui dont il ressent
la bonté, sans chercher autre chose que la
bonté, et qui dit ce que sa bonté elle-même lui fait penser sans calculer
s'il en dit de trop et il peut en avoir du blâme.
Allez en paix, et que la Vérité devienne votre amie."
130.7 - Le
petit Asraël qui est toujours resté assis aux pieds de Jésus, la tête levée
comme un petit oiseau qui écoute la voix de son père, a un mouvement tout de
douceur: il frotte de son petit visage les genoux de Jésus, et il dit :
"Moi et Toi nous sommes amis parce que tu es bon et que je t'aime.
Maintenant, je le dis-moi aussi."
Et il force sa voix pour se faire entendre dans toute la vaste pièce et il
parle, en faisant des gestes comme il a vu faire à Jésus :
"Écoutez tous. Je sais où vont les personnes qui ne disent pas de
mensonges et qui aiment bien Jésus de Nazareth. Ils montent par l'échelle de
Jacob et vont en haut, en haut, en haut... en même temps que les anges,
ensuite là ils s'arrêtent quand ils trouvent le Seigneur."
Et il rit, heureux, en montrant toutes ses dents.
Jésus le caresse et descend parmi les gens. Il rapporte le petit à sa
mère :
"Merci, femme de m'avoir donné ton enfant."
"Il t'a donné des ennuis..."
"Non, il m'a donné de l'amour. C'est un petit du Seigneur et que le
Seigneur soit toujours avec lui et avec toi. Adieu."
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