"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

© Fondation héritière de Maria Valtorta.

Se repérer

Consulter la Bible en ligne

Aller sur le forum partagé

Qui sommes-nous ?

 

 

 


CE TEXTE DE L’ANCIENNE VERSION,
EST DÉSORMAIS INTÉGRALEMENT INSÉRÉ
AU TOME 2, CHAPITRE 106.9/13.

 

 

Tome 9, chapitre 2.

601.
Instructions diverses :
"Il suffit de dire la vérité pour être haï".


Le dimanche 31 décembre 1944

10> Jésus dit :      

"Mon regard avait lu dans le cœur de Judas Iscariote. Personne ne doit penser que la Sagesse de Dieu n'a pas été capable de comprendre ce cœur. Mais, comme je l'ai dit à ma Mère, il le fallait.
 Malheur à Lui d'avoir été le traître ! Mais un traître il le fallait. Plein de duplicité, d'astuce, avide, luxurieux, voleur, et intelligent et cultivé plus que la masse des gens, il avait su s'imposer à tous. Audacieux, il m'aplanissait le chemin même s'il était difficile. Il aimait surtout sortir du rang et faire valoir sa place de confiance auprès de Moi. Sa serviabilité ne venait pas de la charité. Mais il était uniquement ce que vous appelleriez un "faiseur". Cela lui permettait de garder la bourse et d'approcher des femmes. Deux choses, qu'avec la troisième : sa charge humaine, il aimait effrénément.         

La Femme pure, humble, détachée des richesses terrestres, ne pouvait ne pas éprouver de dégoût pour ce serpent. Moi aussi, j'en éprouvais du dégoût. Moi seul, et le Père, et l'Esprit, nous savons quels efforts j'ai dû soutenir pour pouvoir le supporter près de Moi. Mais je te l'expliquerai une autre fois.         

Je n'ignorais pas non plus l'hostilité des prêtres, des pharisiens, scribes et sadducéens. C'étaient des renards rusés qui cherchaient à me pousser dans leur tanière pour me mettre en pièces. Ils avaient faim de mon Sang. Et ils cherchaient à me tendre partout des pièges pour s'emparer de Moi, pour avoir l'arme des accusations, pour me faire disparaître. Pendant trois ans, longue a été l'embûche et elle ne s'est apaisée que quand ils m'ont su mort. Ce soir-là, ils ont dormi heureux. La voix de leur accusateur était pour toujours éteinte. Ils le croyaient. Non, elle n'était pas encore éteinte. Elle ne le sera jamais et elle tonne, elle tonne et elle maudit leurs semblables d'aujourd'hui. Que de douleurs eut ma Mère à cause d'eux ! Et cette douleur Moi, je ne l'oublie pas.         

Haut de page        

11>
 Que la foule fût changeante, ce n'était pas chose nouvelle. C'est le fauve qui lèche la main du dompteur, s'il est armé de la cravache ou s'il lui offre un morceau de viande pour calmer sa faim. Mais il suffit que le dompteur tombe et ne puisse pas se servir de la cravache, ou bien n'ait plus de proie pour le rassasier, pour qu'il se jette sur lui et le mette en pièces. Il suffit de dire la vérité et d'être bon pour être haï par la foule après le premier moment d'enthousiasme. La vérité est reproche et avertissement. La bonté dépouille de la cravache et fait que ceux qui ne sont pas bons ne craignent plus. De là viennent les "crucifie-le" après que l'on a dit "hosanna". Ma vie de Maître est pleine de ces deux voix. Et la dernière a été "crucifie-le". L'hosanna est comme la respiration du chanteur afin d'avoir du souffle pour monter à l'aigu. Marie, le soir du Vendredi Saint, a entendu de nouveau en elle tous les hosannas mensongers, devenus des cris de mort pour son Enfant, et elle en est restée brisée. Cela aussi, je ne l'oublie pas.    

 L'humanité des apôtres ! Combien grande ! Je portais sur mes bras, pour les élever vers le Ciel, des blocs qu'attirait la terre. Même ceux qui ne se voyaient pas comme les ministres d'un roi terrestre, comme Judas l'Iscariote, ceux qui ne pensaient pas comme lui à monter, à l'occasion, à ma place sur le trône, étaient toujours cependant désireux de gloire. Un jour vint où même mon Jean et son frère désirèrent cette gloire qui vous éblouit comme un mirage même dans les choses célestes. Ce n'est pas l'aspiration sainte au Paradis que je veux que vous ayez, mais un désir humain que votre sainteté soit connue. Non seulement cela, maïs avidité de changeur, d'usurier pour lequel, en échange d'un peu d'amour donné à celui auquel je vous ai dit que vous devez donner tout vous-mêmes, prétendez avoir une place à sa droite dans le Ciel.    

Non, fils. Non. Auparavant il faut savoir boire tout le calice que j'ai bu. Tout : avec sa charité donnée en échange de la haine, avec sa chasteté contre les appels des sens, avec son héroïsme dans les épreuves, avec son holocauste pour l'amour de Dieu et des frères. Puis, quand tout est accompli du propre devoir, dire encore : "Nous sommes des serviteurs inutiles" et attendre que mon Père et le vôtre, vous accorde, grâce à sa bonté, une place dans son Royaume. Il faut se dépouiller, comme tu as vu qu'on me dépouillait dans le Prétoire, de tout ce qui est humain, en gardant seulement l'indispensable qui est respect envers le don de Dieu qu'est la vie, et envers les frères auxquels nous pouvons être utiles plutôt du Ciel que sur la Terre, et laisser que Dieu vous revête du vêtement immortel, purifié dans le Sang de l'Agneau.

 

12> Je t'ai montré les douleurs préparatoires de la Passion. Les autres, Je te les montrerai. Bien que ce soit toujours des douleurs, cela a été un repos pour ton âme de les contempler. Maintenant, cela suffit. Reste en paix."     

Haut de page