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Habitants ou natifs
Descriptifs Cartes,
plans et photos Plan de Jérusalem Schéma de la ville Album photo Monographies Le
Temple reconstitué Notices complémentaires Le
Gethsémani
La
forteresse Antonia Descriptions des hauts-lieux Le
Temple, description en 1.53 Le Cénacle
: 9.18 et 9.19 La
Maison d'Anna et celle de Pilate (9.22) Notes diverses "Jérusalem
appartenait en grande partie à Lazare" (8.8)
La ville comportait plus de 500
synagogues (8.12) Il revient
vers les murs, à la Porte d'Ephraïm ou Stercoraire, ou du Fumier, car
plusieurs fois j'ai entendu indiquer ces deux portes voisines avec ces trois
noms, peut-être parce que l'une s'ouvre sur le chemin de Jéricho qui est au
fond, chemin qui mène à Ephraïm, et l'autre parce qu'elle est proche de la
vallée de Hinnom où l'on brûle les ordures de la
ville, et elles se ressemblent tant que je les confonds. (9.11) Faits marquants Présentation
de Marie (1.9) Présentation
de Jean-Baptiste (1.40) Présentation
de Jésus (1.53) Jésus
devant les docteurs (1.68) L'entrée
triomphale (dimanche des rameaux) (9.9) La
dernière Cène (Eucharistie) (9.19) Son nom : םירושלי (Jérusalem)
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
En savoir plus sur ce lieu David le fondateur Quand Israël pénétra en Canaan,
la cité s’appelait Yébous et était occupée par les Yébousiens, une tribu sémite indigène. David, natif de
Bethléem, s’empara de la forteresse, peut-être en faisant passer ses hommes
par le tunnel de la source (2Sa 5,6). Il améliora les fortifications, bâtit
un palais et installa l’arche de l’alliance dans la cité, en faisant ainsi sa
capitale. C’est à ce moment-là qu’apparut le nom de "Sion", donné à
l’origine à la forteresse ou à son emplacement mais devenu ensuite celui de la
ville entière Salomon le bâtisseur et ses
successeurs C'est avec Salomon (vers
970-931 avant J.-C.), fils et successeur de David que Jérusalem se couvre de
monuments et devient une capitale royale qui cherche à rivaliser avec les
grandes cités de l'Orient. Selon les livres bibliques, la plus grande gloire
de Salomon fut la construction du Temple. Pour une si vaste entreprise, il
fit appel à son voisin et allié, le roi de Tyr Hiram Ier, qui lui fournit le
bois des cèdres du Liban et la pierre. C’est à Joppé,
port distant de cinquante kilomètres de Jérusalem, qu’arrivait
ces matières premières. Esdras et Néhémie restaurent le
Culte Esdras, scribe exilé à
Babylone, fut chargé par le roi Artaxerxès de se
rendre à Jérusalem. Esdras détenait une lettre du roi, ordonnant aux
autorités de livrer l’argent et les vivres nécessaires au service du Temple.
Il reçut la permission de conduire en Palestine un nouveau groupe d’exilés
juifs fort de 1700 hommes. Ce groupe se réunit à Ahawa
au nord de Babylone avant de partir pour Jérusalem qu’ils atteignirent 4 mois
plus tard. Esdras remit aux responsables de la maison de Dieu les ustensiles
qu’il avait reçus pour elle; il fut profondément affligé de découvrir que des
Juifs de Palestine et même des prêtres avaient, contrairement à la loi de
Moïse, épousé des femmes païennes : il réussit à persuader la plupart
d’entre eux de se séparer de ces étrangères. Treize ans plus tard, lorsque le
gouverneur Néhémie fut revenu à Jérusalem et eut restauré ses murailles,
Esdras présida à la lecture de la loi de Moïse au peuple. "Ils lisaient
dans le livre de la loi de Dieu, de manière distincte et en donnant des
explications, afin que chacun comprenne ce qui était lu. Toute l’assemblée se
mit à pleurer en entendant cette lecture. C’est pourquoi Néhémie le
gouverneur, Esdras le prêtre et les lévites qui expliquaient le texte, leur
dirent : Ce jour est consacré au Seigneur votre Dieu ! Ce n’est pas
le moment de vous affliger et de pleurer. Esdras ajouta : Rentrez chez
vous, prenez un bon repas, buvez d’excellentes boissons, et partagez avec
ceux qui n’ont rien de prêt, car ce jour est consacré à notre Seigneur. Ne
soyez pas dans la tristesse ! La joie qui vient du Seigneur vous donnera
la force !" (Néhémie 8,8-13) Judas Maccabée
le libérateur chasse l’Horreur et l’Abomination En 167 avant J.-C., Antiochos
IV Épiphane met la ville à sac, construit face au Temple une citadelle,
l'Acra, et installe dans le Temple un autel à Zeus. Devant une telle abomination,
Judas Maccabée soulève les Juifs et s'empare du
Temple (164 avant J.-C.) et de la ville basse, où il se retranche. Ce n'est
qu'en 141 avant J.-C. que Simon Maccabée se rend
maître de l'Acra et que la cité redevient capitale de la nouvelle dynastie asmonéenne.
Un nouveau palais est érigé, un pont est construit
reliant le Temple à la ville haute, les murailles sont renforcées et
étendues. La ville connaît alors un siècle de prospérité et d'indépendance,
jusqu'à sa prise par Pompée en 63 avant J.-C.
Hérode le grand, le dernier
bâtisseur Hérode (37-4 avant J.-C.)
inaugure une politique d'urbanisation qui fait de lui l'égal de Salomon. Il
reconstruit somptueusement le Temple et en étend l'esplanade, qu'il enferme
dans une enceinte, élève la forteresse Antonia, ainsi nommée en l'honneur de
Marc Antoine, il construit encore un Sénat, un théâtre et un amphithéâtre et
fait enfermer dans une seconde muraille le haut Tyropœon,
où étaient installés les commerces. La destruction du Temple (Guerre VI, 8-10) "L'empereur, jugeant
irréalisable de réduire la Ville Haute sans fortifications en terre, du fait de
l'escarpement du site, répartit les tâches parmi ses forces le 20e jour du
mois d’Ab (juillet-août). L'acheminement du bois de charpente fut cependant
laborieux, tous les environs de la ville jusqu'à une distance d'environ 200
mètres ayant été ravagés, comme je l'ai dit précédemment. Les terrassements
étant terminés au bout de dix-huit jours de travail, le septième jour du mois
de Eloul (août-septembre),
les Romains apportèrent leurs machines. Certains rebelles, désespérant de
pouvoir sauver la ville, abandonnèrent les remparts de la citadelle, d'autres
se glissèrent furtivement dans les tunnels. Affluant dans les ruelles, l'épée
à la main, ils (les Romains) massacrèrent sans distinction tous ceux qu'ils
rencontrèrent, et incendièrent les maisons avec tous ceux qui s'y étaient
réfugiés. Souvent, en pénétrant dans les maisons pour les piller, ils
trouvaient des familles entières mortes et les pièces remplies des victimes
de la famine... Ils transperçaient tous ceux qui se trouvaient sur leur
chemin, encombraient les rues avec les corps et inondèrent toute la ville de
sang, au point que plusieurs incendies s'éteignirent dans ce flot sanglant.
Vers le soir, les massacres cessèrent mais la nuit tombée, le feu
l'emportait, et l'aube du huitième jour du mois d’Eloul
se leva sur Jérusalem en flamme - une ville qui avait souffert tant de
maux... Les Romains mirent alors le feu dans les quartiers périphériques de
la ville et abattirent les murailles. Ainsi fut prise Jérusalem, le huitième
jour du mois d’Eloul (20 septembre 70), en la
deuxième année du règne de Vespasien. |
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