Présentation générale
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Cet
officier arrive en Palestine avec sa centurie peu de temps avant la Passion (8.10).
C'est un soldat aguerri, au flegme ironique. Comme la plupart des soldats
d'occupation romaine, il méprise les juifs autant qu'ils sont détestés par
eux.
C'est lui qui conduit Jésus au Calvaire par la "voie douloureuse".
Il se montre humain autant qu'il le peut. Il réquisitionne Simon de Cyrène quand Jésus défaille sous le poids de la croix. Par humanité, il donne le coup de grâce à Jésus, mais il le fait à l'insu de la Vierge Marie,
avec une lance "à la manière des cavaliers romains". Jésus est déjà
mort (9.29).
C'est un de ses lanciers, et non lui, qui, au moment du tremblement de terre,
confesse publiquement la divinité de Jésus. Au matin de Pâques, Longin et ce décurion,
ressentent, chacun de leur côté, un appel à la conversion.
Longin s'interroge : doit-il demander de guérir ou de croire. Il choisit la
foi. Une voix intérieure lui dit alors "Viens à Moi". Dans le même
temps, il se sent pousser à croire et constate sa guérison (10.13).
Il se rend alors au Cénacle, auprès de la Vierge Marie et lui apporte le fer de
la lance, exauçant son souhait de conserver les reliques de la Passion (9.34). Puis accompagne Claudia Procula à Césarée Maritime où elle se réfugie avec le
groupe de romaines, toutes sur le chemin de la conversion (10.16).
Dans une dictée à Maria Valtorta, Jésus commente : Longin le juste
"devint ainsi un héros du Christ" (9.23).
Son nom
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Longinus : origine inconnue.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
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Longin
fait partie des personnages principaux, cités plus de 10 fois dans l'œuvre.
Tome 2 : 2.74.
Tome 8 : 8.10.
Tome 9 : 9.22
- 9.23
- 9.28
- 9.29 - 9.34.
Tome 10 : 10.12
- 10.13
- 10.14
- 10.16 -
10.17
- 10.26.
En savoir plus sur ce
personnage
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Extraits
du Dictionnaire des personnages de l’Évangile, selon Maria
Valtorta (Mgr René Laurentin, François-Michel Debroise, Jean-François Lavère,
Éditions Salvator, 2012).
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Saint Longin est fêté le 15 mars.
Claudia Procula, dans ses lettres à une certaine Fulvia Hersila,
mentionne : "Tu sais que je rencontrai le centurion qui avait présidé à
l’exécution de Jésus, un vétéran des guerres contre les Parthes et les
Germains… ". Ces lettres, publiées en 1886 dans La semaine religieuse de Carcassonne ont cependant une origine
confuse.
Le nom de Longin apparaît dans l’Évangile
de Nicodème ou Actes de Pilate, un apocryphe du IVème siècle. Au VIème siècle,
une enluminure des Évangiles de Rabula nomme Loginos le soldat qui perce le flanc du Christ. Au
VIIIème siècle, Longinus apparaît sur la fresque de
Sainte-Marie Antique (Rome) commanditée par le Pape Zacharie.
Selon Eginhard, un lettré de la cour de Charlemagne, Longin rapporta à
Mantoue (Lombardie) de la terre du Calvaire imprégnée du sang du Christ,
ainsi que l'éponge dont il étancha la soif de Jésus. En 804, relate-t-il dans
ses annales, ces faits furent miraculeusement révélés lors d'une apparition
de saint André à un moine. Cela fonde le culte en usage à la Basilique
Saint-André de Mantoue. En 1053, le pape Léon IX vint y honorer les
précieuses reliques et en confirmer l’authenticité.
Adon de Vienne (vers 850) mentionne dans son Martyrologe, que Longin, au pied
de la Croix, aurait été guéri non seulement d'une cécité spirituelle mais
encore d'une malvoyance. Ce que reprend, au XIIIème siècle, Jacques de
Voragine dans sa Légende Dorée.
Il passa vingt-huit ans à Césarée de Cappadoce (Turquie). Il y mourut martyr.
Version que retient l'Église orthodoxe qui fête saint Longin le 16 octobre.
Selon César Baronius (1538-1607) son corps repose à
Rome, dans l'église Saint-Augustin.
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Fiche mise à jour le 07/09/2014
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