L'œuvre de Maria Valtorta
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Gamaliel.

Le grand docteur d’Israël, sanhédriste, scribe et disciple tardif.

 

 Présentation générale.     
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Une des grandes figures du Judaïsme. C’est le petit-fils de Hillel lui-même figure éminente. Gamaliel jouit d'une grande renommée dans le peuple comme en témoigne le Talmud et les Actes des apôtres[1]. Parmi ses disciples, on trouve Étienne (le futur martyr), Hermas et Saül (le futur apôtre Paul), Joseph dit Barnabé son compagnon, Philippe de Canata, le jeune homme riche.      

Le père de Gamaliel, comme son fils, portent le même nom :
Siméon. Mais ce dernier qui siège au Sanhédrin, comme Gamaliel, n’a pas le charisme de ses ascendants.    

Gamaliel réside habituellement à Gamala de Judée (
EMV 570). Ce lieu, identifié à Kefar Gamala (Jammāla), est aujourd'hui localisé à 11 km à l'ouest de Ramallah, au nord de Jérusalem.

 

 Caractère et aspect
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"Les paupières presque abaissées sur des yeux sévères et, quand il les lève, ses yeux très foncés, profonds et pleins de pensée se découvrent, dans toute leur sévère beauté, de chaque côté d'un nez allongé et fin et sous le front un peu dégarni d'un homme âgé, haut, marqué de trois rides parallèles et où une grosse veine bleuâtre dessine un V au milieu de la tempe droite." (EMV 160).           

"Pharisien et docteur jusqu'à la moelle des os, mais aussi honnête et juste". "Yeux profonds sombres et sévères" (
EMV 114).   

Gamaliel grand, à l’aspect noble, beau, aux traits fortement sémitiques, un front haut, des yeux très noirs, intelligents, pénétrants, longs et très enfoncés sous les sourcils épais et droits, aux côtés d’un nez droit, long et fin qui rappelle un peu celui de Jésus. La couleur de la peau, aussi, la bouche aux lèvres fines, rappellent celles du Christ. Seulement les moustaches et la barbe de Gamaliel, autrefois très noires, sont maintenant grisonnantes et plus longues (
EMV 645).     

Souvent vêtu de blanc.

 Parcours.       
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Il fait partie des docteurs qui se fascinent pour le jeune Jésus lors de son examen au Temple à l'âge de douze ans révolus (Bar Mitzva). À cette occasion Jésus lui prédit un signe qu’il attendra désormais : "au son de ma voix, les pierres trembleront…" (EMV 41)    

Retrouvant Jésus adulte et ne faisant pas le lien avec l'enfant qui l'avait fasciné, il demeure sceptique mais pas hostile : "Ce ne seront pas les miracles d'un homme de Dieu qui m'enlèveront l'aiguillon que je porte au cœur de ces trois questions qui restent sans réponse : Le Messie est-il vivant ? Était-ce celui-là ? Est-ce celui-ci ?" (
EMV 114). "Je suis pour Toi un ami, Jésus. Je ne te crois pas inférieur à moi, mais plus grand" (EMV 160). Il n’arrive à se décider pour la conversion qu’au pied de la croix.          

Cette attitude ambiguë n'est pas dénuée de gestes à l'encontre de Jésus : il le renseigne indirectement sur les complots tramés contre Lui. Esprit droit, il est scandalisé lorsqu’au procès pour viol d’Eléazar le fils d’Anna, celui-ci est disculpé alors que son accusateur, parent de la victime, est condamné (
EMV 376) : "Que vienne vite le nouveau Samson pour faire périr les philistins corrompus".          

Son indépendance d'esprit se manifeste lors de la séance houleuse du Sanhédrin qui suit la résurrection de Lazare : "Moi-même je le reconnais pour le plus grand Rabbi d'Israël. Et je m'honore d'être... détrôné par Lui." dit-il publiquement de Jésus (
EMV 549). La polémique se poursuivant, Gamaliel confesse même, un bref instant, sa divinité : "Il est Celui qui est." Mais avoue : "Tant qu'a duré la lumière du Très-Haut, je l'ai vu tel", car son esprit s'obscurcit à nouveau sans partager la haine du Sanhédrin (EMV 549).          

Au procès de Jésus, il se lève scandalisé : "Il n'est pas permis de procéder comme nous procédons, et j'en ferai une accusation publique." (
EMV 603). Mais c'est "allongé par terre, au pied de la Croix" (EMV 645.9), quand la terre aura tremblé au dernier soupir de Jésus, qu'il se précipite pour reconnaître le Messie (EMV 609). Bouleversé, vieilli, il se terre dans sa maison et remet en cause tous les fondements de sa science (EMV 632). Dès lors sa conversion est en route : il fréquente la maison de Nicodème "il cherche maintenant, avec angoisse, la vérité, la lumière, le pardon, la vie" (EMV 644).  

Lors du procès d'Étienne, il répond à Saül fanatisé qui lui demande s'il n'est pas disciple du "malfaiteur" Jésus : "Je ne le suis pas encore. Mais si Lui était ce qu’il disait, et en vérité beaucoup de choses tendent à prouver qu’il l’était, je prie Dieu de le devenir." (
EMV 645). Ce n'est pourtant qu'une dizaine d'années plus tard que, devenu aveugle, il ira trouver Jean et la Vierge Marie au Gethsémani pour recevoir définitivement, non la vue des yeux, mais la vue de l'esprit (EMV 647).

Selon des sources historiques, il meurt cinq ans plus tard. Soit à l'âge de 75 ans environ.

 

 Son nom.        
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Gamaliel signifierait "Récompense de Dieu"

 Où en parle-t-on dans l'œuvre ?          
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Gamaliel fait partie des personnages principaux cités plus de 10 fois dans l'œuvre.

 Tome 1 : 1.67 - 1.68.   
 Tome 2 : 2.50 - 2.81 - 2.83.  
 Tome 3 : 3.20 - 4.87.  
 Tome 4 : 4.135 - 4.139 - 4.145 - 4.146.        
 Tome 5 : 5.27 - 5.28 - 5.44.   
 Tome 6 : 5.54 - 5.55 - 5.66.    
 Tome7 : 7.156 - 7.164 - 7.166 - 7.169 - 7.1727.1737.181 - 7.182.     
 Tome 8 : 8.6 - 8.8 - 8.10.      
 Tome 9 : 8.21 - 8.31 - 8.37 - 8.42 -9.7 - 9.11 - 9.15 - 9.17.           
 Tome 10 : 9.22 - 9.29 - 10.16 - 10.18/11 - 10.29 - 10.30 - 10.31 - 10.33.

 En savoir plus sur ce personnage.     
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Extraits du Dictionnaire des personnages de l’Évangile, selon Maria Valtorta (Mgr René Laurentin, François-Michel Debroise, Jean-François Lavère, Éditions Salvator, 2012).        

Saint Gamaliel est fêté le 3 août par l'Église catholique.  

Selon le Talmud, il aurait épousé la fille d'un prêtre, Simon ben Nathanaël de qui il aurait eu deux fils : Siméon et Abibas
[2]. Il devint président du Sanhédrin (Nassi) à la mort de Schammaï. 

Les Actes des apôtres rapportent son intervention en faveur de Pierre et de Jean lors de leur procès
[3]. Selon Clément I[4] il resta au Sanhédrin pour aider les premiers chrétiens : il s'était converti en secret avec son fils Simon. Selon St Jean Chrysostome, il se serait converti avant St Paul[5]. Selon Photius, il aurait été baptisé par St Pierre et St Jean, ainsi que son fils Abibas et Nicodème[6].         

Il serait mort en 52
[7].     

Le Talmud dit de lui : «C’est la gloire de la Torah qui disparaît avec le rabbin Gamaliel
[8]».        

On lui attribue un apocryphe, l'évangile de Gamaliel, un texte copte du Vème siècle inspiré d'un autre apocryphe, Les actes de Pilate.   

Selon une vision qu'aurait eue le prêtre Lucien en 415
[9], Gamaliel aurait fait ensevelir Étienne dans un tombeau où lui-même voulait être enterré avec sa famille, près de Kaphar Gamala[10].

 

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Fiche mise à jour le
27/06/2017

 



[1] Actes 5,34-39.

[2] Tosef., 'Ab. Zarah, III. 10.

[3] Actes 5,34-39.

[4] Recognitiones 1, 65.

[5] Homélie IV sur les Actes des apôtres.

[6] Photius citant Eustratios.

[7] Talmud et Mgrs A. et J. Lemann "Valeur de l'assemblée qui prononça la peine de mort contre Jésus-Christ" (1877).

[8] Sotah 15, 18.

[9] Sources Encyclopedia Catholica et Encyclopedia Judaïca.

[10] Selon A. STRUS, Kefar Gamala serait identifié à Beit Jimal à 26 km au sud-ouest de Jérusalem "Beit-Gemal può essere il luogo di sepoltura di Santo Stefano?", Revue Salesianum 1992. Selon la Jexish Virtual Library, Kefar Gamala serait identifié à Jammāla, un lieu-dit à 11 km à l'ouest de Ramallah, au nord de Jérusalem.