| AHaut de page.
 | Alléluia
  : "Louez Yah" (halelou yah). Louez Dieu ! Appel à la louange
  introduit dans le culte du Temple après l'exil. "Yah"
  est la contraction du Tétragramme ou nom ineffable
  de Dieu donné à Moïse.  
 Assidéens : (Hasidîm)
  Ardents défenseurs de la Loi de Moïse qui, au temps des Maccabées, luttèrent
  à leur côté. Les pharisiens
  se déclarent continuateurs de ce groupe. Jude le
  synhédriste, sympathisant de la cause
  de Jésus, s'affiche comme le dernier descendant de cette race.
 | 
 
  | BHaut de page.
 | Bat
  Kol (fille de voix) désigne la voix
  divine telle qu'elle se fit entendre du peuple sur le Sinaï. Cette voix a retenti
  par trois fois dans l'Évangile : lors du Baptême de Jésus (2.3
  - 2.4 - 5.12),
  de la Transfiguration (5.37)
  et de la Glorification précédant la Passion (9.17).     
 Bel Nidrash
  = voir Beth Midrash
 
 Bouc
  émissaire : 9.6
 
 Byssos (Byssus) : Lin très fin,
  proche de la gaze, employé souvent dans les voiles que portent les femmes
  élégantes (1.13 - 3.27
  - 3.52 - 3.57)
  mais aussi dans les vêtements riches, par exemple dans la parabole du riche
  et du pauvre Lazare (Luc 16,19)
  reprise en 3.52.
 | 
 
  | CDHaut de page.
 | Caroseth ou Harosset
  : Un des aliments traditionnels du repas pascal. C'est un gâteau dont
  l'aspect rappelle le mortier que les israélites devaient pétrir pour le
  Pharaon du temps de leur esclavage (10.20). Les
  autres aliments du rituel (Seder pascal)
  sont les herbes amères (maror), le matzo (matsa) ou pain sans levain selon le récit de l'Exode, le karpas ou
  légume simple trempé dans l'eau salée en souvenir de la douleur de
  l'esclavage, le zeroah (Z'roa) et
  un œuf dur (beitzah),
  symbole de deuil.            
 Corban = Qorban
 | 
 
  | EFHaut de page.
 | Encénie(s) – nom féminin issu du grec egkainia ou Kainos (nouveau).
  C'est la fête (Hanouka ou Chanukkah)
  que les Juifs célèbrent le 25 du neuvième mois (Kislev
  ou Casleu, soit novembre/décembre), en mémoire de
  la purification du Temple par Judas Macchabée, après qu'il eut été pillé et
  profané par Antiochus Épiphane. Cette restauration ou rénovation désignait
  non seulement celle que fit Judas Maccabée, mais l'Encénie
  s'applique aussi à la dédicace du Temple de Salomon et à celle que fit
  Zorobabel après le retour de captivité. Par la suite ce mot est passé dans
  l'Église sous le pape Félix (Félix I au IIIème siècle ou Félix III au Vème
  siècle ?) pour désigner la dédicace ou l'inauguration d'une église (2.99)        
 Ephod, Rationnal :
 
 Esséniens :
  Ils ne sont connus ni du Talmud, ni du Nouveau Testament. Seuls des auteurs
  antiques en font mention, tels Philon d'Alexandrie
  ou Flavius Josèphe qui les fréquenta.
 Leur connaissance a progressée avec la découverte des manuscrits de Qumram en
  1948 et les travaux du professeur Éléazar Sukenik.
  À cette époque l'œuvre de Maria Valtorta était déjà présentée à Pie XII. Elle
  y mentionne pourtant la présence d'une communauté essénienne dans la région
  de Qumram.
 Elle fait aussi preuve d'une connaissance approfondie de leurs croyances :
  certaines sont incompatibles avec l'enseignement de Jésus et donc avec son
  appartenance à ce mouvement. À Judas, qui le croyait réfugié
  auprès d'un maître essénien lors de ses quarante jours de jeûne, Jésus répond
  : "Pouvais-je aller chercher science et compréhension chez des gens qui
  nient l’immortalité de l’âme en niant la résurrection finale, qui nient le
  libre arbitre de l’homme en renvoyant dos à dos vertus et vices, actions
  saintes et actions mauvaises, réglées par une destinée qu’ils disent fatale
  et invincible ?". Un seul essénien devient disciple de Jésus : Élie.
  Il quitte sa communauté pour cela. (5.71).
 | 
 
  | GHaut de page.
 | Gazophylacium :
  mot d'origine gréco-persane qui désigne littéralement un contenant de
  richesses. C'est le nom donné au coffre ou au tronc où les hébreux déposaient
  leur offrande pour le Temple (Luc 21,1). On les déversait, par des bouches
  d'animaux sculptés sur un mur, dans le gazophylacium
  conservé dans une salle. Ce terme est employé dans la Vulgate "Recipiens autem, vidit eos qui mittebant munera sua in gazophylacium, divites" (Levant
  les yeux, il vit les riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor)
  (EMV 596.4)          
 Gentils : Ce terme vient du latin "Gentiles" utilisé par la Vulgate
  : qui appartiennent aux "gentes",
  aux nations. C'est la traduction du mot hébreu "goïm", pluriel de
  "Goï". En grec, "Ethnê".
  Gentils désigne donc tous ceux qui sont étrangers au peuple juif, peuple mis
  à part de façon unique par Dieu et pour Dieu (Deutéronome
  26,18-19). Même si toutes les nations
  sont destinées au Salut (nombreux passages d’Isaïe dont 42,6), ce terme a
  parfois un sens péjoratif.
 
 Goulal : "Oh
  ! on ne se venge pas sur un gulal !". Ce
  terme, employé pour désigner Lazare mourant (EMV 542)
  n'est pas explicité. Au plus proche du mot Goulal,
  on ne trouve que le goël (gâal)
  qui est historiquement le protecteur d'un clan dans la législation mosaïque.
  Par extension, cela peut s'appliquer à un défenseur qui agit au nom d'un
  autre incapable de le faire. Un autre rapprochement pourrait se faire avec la
  goule, ce vampire qui, selon les légendes orientales, dévore les cadavres
  dans les cimetières.
 
 Grand Prêtre
  : Voir liste des Grands Prêtres – La notice historique sur les habits du Grand Prêtre
  – Vision de Maria Valtorta lors de l'entrée de Marie au
  Temple
 | 
 
  | HIJHaut de page.
 | Hérodiens
  : Partisans de Hérode le grand puis de Hérode
  Antipas. Ils étaient plus soucieux de
  tirer profit de l'occupation romaine que de défendre les valeurs
  traditionnelles de leur patrie. Souvent sadducéens, ils n'hésiteront pas à
  s'allier aux pharisiens contre Jésus. 9.13        
 Hosanna : veut
  dire "sauve donc !", "donne le salut !"
 | 
 
  | KLHaut de page.
 | Léviathan : Monstre marin biblique. Assimilé parfois à un
  crocodile. (Isaïe, 27,1) (2.21 - 4.117
  – 8.5) | 
 
  | MHaut de page.
 | Mammon
  : Mammon est un terme araméen qui désigne les richesses, tout ce qui assure
  la sécurité matérielle et finalement une sorte de divinité qui
  personnifierait l'argent, et son culte idolâtre. Il est souvent employé dans
  les écrits rabbiniques. (voir la fiche)        
 Maran-Atà
  : Maranatha - Maran-Atha
  - Invocation solennelle. En araméen : "le Seigneur vient". C'est
  l'invocation retenue dans Maria Valtorta. Ces mots peuvent se lire aussi
  Marana Tha : "Seigneur, viens!". 6.130
  - 9.7
  - 10.24. L'équivalent
  aussi, semble-t-il, de "qu'il en soit ainsi" 7.170. Cf. première épître aux corinthiens 16,22 et Apocalypse
  22,20
 
 Midrash (midrach) : Ce mot s'applique
  à une exégèse et un lieu d'enseignement du Temple.
 - Une exégèse : méthode d'exégèse rabbinique de la Bible
  (voir ci-dessous)
 - et un lieu
  d'enseignement dit "Bel Nidrasch"
  : En fait le Beit Midrach
  ou Beth Midrash ou Bet Midrach
  (בית
  מדרש). C'est une salle d'étude de la Torah ou école rabbinique qui
  maintenant se trouve dans beaucoup de synagogues. On en
  fait remonter l'origine à la destruction du Temple.
  Cependant, dans l'œuvre de Maria Valtorta, il s'agit clairement d'un endroit
  du Temple réservé à l'enseignement, contemporain du Christ : "Nous voilà au Temple. Moi je vais au Bel
  Midrash, pour enseigner les foules" (2.30). Si
  l'on en croit le chapitre suivant, il serait situé "dans l'enceinte du Temple, après avoir franchi la première terrasse
  ou la première plate-forme, dans un endroit entouré de portiques et proche
  d'une grande cour, pavé de marbres de couleurs variées. L'endroit est très
  beau et fréquenté". Il est nécessaire de demander à un magistrat
  l'autorisation d'y enseigner. (2.31).
  Voir aussi 2.78 - 4.106
  - 7.187
 À noter qu'il s'agit d'un des
  nombreux cas où Maria Valtorta transcrit phonétiquement des termes
  spécialisés ou des noms propres. La source est en effet ce qu'elle entend (et
  voit) mais non ce qu'elle a appris (et lu). Bien plus, l'orthographe d'un
  même mot ou d'un même nom, peut varier d'un épisode
  à l'autre.
 | 
 
  | NHaut de page.
 | Naziréat
  (nazirat) - D’un mot hébreu qui signifie "séparer",
  "consacrer" ou "s’abstenir". Le naziréen (ou nazir) était une personne qui se séparait par vœu spécial
  des autres pour se consacrer à Dieu. Les règles qui s’appliquent au naziréen
  sont énumérées dans Nombres 6. Il, ou
  elle ne devait prendre ni vin, ni autre boisson excitante, ni vinaigre, ni
  raisins.  Il ne devait pas se couper les cheveux pendant toute la
  période de consécration. Les cheveux étaient considérés comme le siège de la
  vie et devaient être conservés dans leur état naturel. Il ne pouvait pas
  s’approcher des morts et, si cela lui arrivait, il devait accomplir des rites
  de purification élaborés et recommencer son vœu depuis le début. Lorsque le
  vœu était accompli, il devait faire des sacrifices particuliers et le prêtre
  le déliait du vœu. Bien que le vœu ait concerné d’ordinaire une période
  limitée, certains parents consacraient leur enfant pour la vie (par exemple Samuel). Le mot naziréen pouvait s’appliquer dans un sens plus
  large à des personnes consacrées à Dieu, puisque Samson prenait du vin. Il
  est difficile de trouver des exemples de naziréens temporaires avant l’Exil
  mais, par la suite, cela devint plus courant (le vœu naziréen de Paul dans Actes 18.18).
  Source BibleOnLine. | 
 
  | OPHaut de page.
 | Oncle
  et Tante : "Pour les chicaneurs, je dis que
  j'ai employé les termes "oncle" et "tante", qui
  n'existent pas dans les langues de Palestine, pour apporter des
  éclaircissements et mettre un point final à une question irrespectueuse sur
  ma condition de Fils Unique de Marie, et sur la Virginité de ma Mère, avant
  et après l'enfantement, sur la nature spirituelle et divine de l'union dont
  j'ai reçu la vie. Je le redis encore une fois, ma Mère ne connut pas d'autres
  unions et n'eut pas d'autres enfants. Chair Inviolée, que Moi-même je n'ai
  pas déchirée, fermée sur le mystère d'un sein-tabernacle, trône de la Trinité
  et du Verbe Incarné". (2.65)     
 Pâque et Pâques :
  Bien que les deux termes soient au singulier, le premier désigne la sortie
  d'Egypte et le second, écrit avec un s,
  commémore la Résurrection du Christ en plus de la libération des Hébreux de
  leur esclavage.
 
 Paranymphe :
  l'ami(e) de l'époux(se) qui le(la) conduit dans la
  maison nuptiale. Le paranymphe est l'ami confident,
  le parrain, le témoin, l'entremetteur dans les noces. Ce rôle fait encore
  partie des liturgies de mariage de certaines Églises orientales dans
  lesquelles une prière est spécialement faite sur eux après celles sur les
  époux. (2.70)
 
 Parascève (Préparation) désigne la veille du
  sabbat, le vendredi soir (Marc 15,42). Le sabbat, comme toutes les journées juives, s'étend
  du soir (vendredi) au soir suivant (samedi) aux environs de 18.00. (2.18 - 2.47
  - 3.55
  - 5.61
  - 5.62)
 
 Pharisiens :
  (Peroushîm) Continuateurs des Hasidîm ou assidéens. Peroushîm veut dire "séparés". Les pharisiens
  constituaient une grande partie des synhédristes,
  que ceux-ci soient dans la classe sacerdotale, les grands propriétaires ou
  les scribes.
 
 Publicains
  (Publicanus en latin)
  Ils sont le dernier rouage des collecteurs d'impôts, fonction achetée à
  l'Etat par des citoyens riches qui employaient ce réseau de collecteurs
  subalternes. Cette fonction d'origine romaine, s'étendit à tout l'empire.
  Leur fonction, leur alliance avec le pouvoir d'occupation, autant que leur
  pratiques d'extorsion les rendirent impopulaires. (2.62)
 | 
 
  | QRHaut de page.
 | Qorban
  (offrande) : argent ou service mis à part pour Dieu. Ils ne pouvaient plus
  servir alors à des buts séculiers ou même sociaux (7.219) | 
 
  | SHaut de page.
 | Seconde
  Pâque (ou Petite Pâque) - Si, le jour de la Pâque, quelqu'un
  se trouvait accidentellement impur (par exemple en ayant touché un mort) une
  disposition spéciale permettait à cette personne de recommencer validement la
  Pâque un mois après. (Cf. Nombres
  9,6-12)           Cette seconde Pâque donnait lieu à une notation liturgique, identique par
  exemple à celle qu’utilise l’Église catholique en parlant de "deuxième
  dimanche après Pâque".
 Jean-François
  Lavère a ainsi identifié la
  notation de "sabbat second-premier" mentionné en Luc 6, 1.
  qui rapporte l’épisode de Jésus, maître du
  sabbat (EMV 217).
 Cette notation est si incompréhensible que beaucoup de Bibles omettent ce
  passage, pourtant noté dans la Vulgate, et que d’autres le mentionnent sans l’expliquer.
 Déjà quand Jérôme de Stridon (347-420) traduit sa Vulgate, il interroge
  Grégoire de Naziance (329-390), théologien et Docteur de l’Église, qui lui
  avoue être incapable de lui fournir une réponse satisfaisante. À cette époque
  on ne savait donc plus la signification exacte de cette notation.
 Selon l’exégèse du texte de Maria Valtorta faite par Jean-François Lavère, il
  s’agit à l’évidence du premier sabbat après la seconde Pâque, fête qui tomba
  en désuétude dans le judaïsme après la chute du Temple.
 Cette précision restaure une notation voulut par Luc. Elle correspond tout à
  fait à l’approche de la Pentecôte, fête où l’on moissonnait
  traditionnellement le blé.
 
 Sadducéens : (Saddocites,
  sadocides) groupe politique et religieux formé des
  riches familles sacerdotales.
 Leur nom vient du prêtre Sadoq, placé par Salomon à la tête du clergé de
  Jérusalem.
 À l’époque de Jésus, les sadducéens étendent leur emprise sur le corps
  sacerdotal et sur les notables de la société.
 Selon Flavius Josèphe, "Ceux de cette secte sont en petit nombre mais
  elle est composée des personnes de la plus grande condition".
 Ils s’en tiennent à une lecture restrictive de la Torah et refusent toute
  interprétation. C’est ainsi qu’ils nient l’immortalité de l’âme, non
  mentionnée explicitement dans l’Écriture. En conséquence, il n’y a pas de
  châtiments ou de récompenses dans l’autre monde, pas de résurrection (EMV
  594). De même ils nient
  l’existence des anges et des esprits. Pour eux n’existe que la vie terrestre
  durant laquelle il convient de respecter les lois sacrées pour jouir d’un
  bonheur terrestre.
 Selon Maria Valtorta, Judas, qui fut fonctionnaire du Temple avant d’être
  disciple, partageait leurs croyances : il ne croyait ni à l’Enfer, ni à Satan.
 Au Sanhédrin, le collège des prêtres était très majoritairement
  sadducéen et hostile à Jésus. Cependant, cinq de ses membres, tous anciens
  Grands-Prêtres manifestèrent sympathie ou neutralité envers Jésus.
 
 Samaritains : Voir la fiche thématique.
 
 Saphorim
  : (Sopher - Sopherîm) les scribes. À l'origine le terme désignait
  ceux qui savaient lire et écrire et qui, comme tel enseignaient la Loi. Ils
  prirent de l'importance au temps de l'exil à Babylone. Le sens évolua jusqu'à
  désigner les personnes expertes de la Loi. Une des trois classes du Sanhédrin leur est d'ailleurs consacrée. Gamaliel, le
  grand Rabbi, était l'un d'eux : 7.183
  - 8.22 - 9.13
 
 Sciemanflorasc : Traduction phonétique du "Schem Hammephoras".
  Cette pratique magique consistait à invoquer le nom secret de Dieu : celui
  que prononçait le Grand Prêtre une fois par an dans le secret du Sanctuaire.
  En procédant ainsi les nécromanciens pensaient plier Dieu à leur volonté
  (Abbé Bullet, Histoire de l'établissement
  du Christianisme, réédition de 1825, page 140). De nos jours le schemhamphoras
  est devenu un article de magie, vendu comme talisman dans les boutiques
  spécialisées. Maria Valtorta écrit ce qu'elle entend, non ce qu'elle connaît
  : c'est une preuve en faveur de l'authenticité de ses visions. 7.199
 
 Shabaôt :
  veut dire "armées". Ce qualificatif est attribué à Dieu en
  désignant l'armée des Cieux. Il arrive aussi que ce qualificatif désigne le
  Dieu sui combat avec les bataillons d'Israël. Dans le contexte de l'œuvre de
  Maria Valtorta, le sens demeure obscur. 10.29
 
 Succube : Un succube est un démon femelle sensée abuser des hommes (le démon mâle est l'incube). Cependant,
  Maria Valtorta emploie le succube comme synonyme de "concubine" qui
  est d'ailleurs le sens étymologique latin (succuba).
  On pourrait le traduire par "suppôt", terme connoté, ou
  "esprit dévoué à". Il serait intéressant d'expertiser si ce sens
  correspondait aux usages de l'époque, ce que nous n'avons pas réussi à
  établir. 8.36
 | 
 
  | TSHaut de page.
 | Talmud
  : Le Talmud (enseignement, doctrine)
  est la source d’où les Juifs tirent leur législation. Il est composé
  de :     
 - la Halaka (הלכה
  - Halakha, Halocho,
  Halacha), interprétation
  juridique de l'Écriture. La Halaka contient les
  règles de conduite, les ordonnances et les préceptes légaux pour le culte et
  le droit (les Halâkoth). La Halaka
  est prononcée Halascia en 1.67 et halachah
  en 10.11.
 
 - la
  Haggada qui
  comporte l'ensemble des passages du Talmud consacrés aux interprétations
  éthiques et homilétiques (aux fins d’homélies, de prédication) de la Bible,
  ce en quoi elle se distingue de la Halaka,. La Haggada est prononcée
  Agada en 1.67 et
  hagadah en 10.11
 
 - La
  Midrach
  (Midrac), méthode d'exégèse
  rabbinique de la Bible qui, au-delà du sens littéral tend à rechercher dans
  les écrits bibliques une signification plus profonde. Les midrachim
  sont des exposés théologiques.
 
 Parmi les auteurs réputés de ces traditions midrashiques on peut citer Hillel,
  Schammaï (Schammei)
  et Gamaliel
  (3.58). La midrach est prononcé midrasc en 1.67 et
  midrashim (au féminim) en 10.11.
 
 Midrash désigne aussi la branche du savoir rabbinique qui a trait aux règles
  de la loi traditionnelle (écrite), par opposition à la Michna (tradition
  orale). Cette interprétation de la Loi mosaïque donna des prescriptions
  nouvelles, des règles de conduite qu’il fallait suivre sur le culte et le
  droit (les Halâkoth). Toutefois, par égard pour la
  Loi mosaïque, ces midrashim ne devaient être transmis de génération en
  génération qu’oralement, quoique leur autorité finît par égaler pratiquement
  celle de la Loi.
 
 Tsitsits : Cordons
  de couleur bleue ou violette, symbole du ciel, qui pendaient aux quatre coins
  du vêtement. Ils rappelaient au fidèle, les commandements de la Loi et le
  devoir d’obéissance. (Deutéronome
  22,12). Ils sont maintenant
  attachés au Talith (châle de prière) 7.197
 | 
 
  | UVWWXYZHaut de page.
 | Zélotes
  : Membres d’un parti de patriotes juifs nationalistes. Judas le Galiléen qui
  mena une révolte contre Rome en l’an 6 après J.C., créa ce parti à l’époque
  de Quirinius, afin de résister aux Romains. Il
  proclamait que le paiement de l’impôt à César était une trahison envers Dieu.
  Il dégénéra en un corps d’assassins, les sicaires. Le fanatisme des zélotes
  contribua à déclencher la guerre entre Juifs et Romains. (2.36) | 
 
  | 
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  - Nous contacterFiche mise à jour le 25/05/2020.
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