"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

© Fondation héritière de Maria Valtorta.

Se repérer

Consulter la Bible en ligne

Aller sur le forum partagé

Qui sommes-nous ?



 5.356 - Verso Gadara. Le eresie di Giuda Iscariota le rinunce di Giovanni che vuole solo amare.

 3.355 - Going towards Gadara.

 4.356 - Hacia Gadara. Las herejías de Judas Iscariotey la renuncias de Juan, que quiere soólo amar.

 6.403 - Jesus auf dem Weg nach Gadara.


Dimanche 25 février 29
(25 Adar I 3789)
Gadara.


Vers l'index des thématiques
 Judas ne croit ni à l’Enfer ni à Satan

 Jean s’offre pour le salut de Judas

 Guérisons d’infirmes


Accueil >> Plan du Site >> Sommaire du Tome.

Ancienne édition : Tome 5, chapitre 46.
Nouvelle édition : Tome 5, chapitre 356.

356
En route pour Gadara. Les hérésies de Judas et les renoncements de Jean, qui veut seulement aimer.

Le lundi 10 décembre 1945.

447>  356.1 – Jésus est déjà dans la région de l'autre rive du Jourdain. Et, d'après ce que je comprends, cette ville que l'on voit en haut d'une colline c'est Gadara. Et c'est aussi la première ville qu'ils touchent après leur débarquement sur la rive sud-orientale du lac de Galilée, parce que c'est là qu'ils ont débarqué évitant de descendre à Hippos où ils avaient été précédés par les barques qui transportaient des personnes hostiles à Jésus. Je pense qu'ils ont donc débarqué juste en face de Tarichée, là où le Jourdain sort du lac.  

"Tu connais le chemin le plus court pour aller à Gadara, n'est-ce pas ? Tu t'en souviens ?" demande Jésus.     

"Et comment ! Quand nous serons aux sources chaudes au-dessus de Yarmoc
[1], nous n'aurons qu'à suivre la route" répond Pierre.  

"Et les sources
[2], où les trouves-tu ?" demande Thomas.    

"Oh ! il suffit d'avoir du nez pour les trouver. On les sent un mille avant d'y être !" dit Pierre, en fronçant le nez de dégoût.         

"Je ne savais pas que tu avais des douleurs..." observe
Judas Iscariote.  

"Des douleurs, moi ? Et quand donc ?"          

"Hé ! si tu connais si bien les sources chaudes au-dessus de Yarmoc, tu as dû y aller."      

"Je n’ai jamais eu besoin de sources, moi, pour me bien porter ! Les poisons des os sont sortis de moi avec les sueurs de mon honnête travail... et, du reste, ayant connu le travail plutôt que le plaisir, des poisons il en est entré très peu en moi..."  

"La remarque est pour moi, n'est-ce pas ? Bien sûr ! Je suis coupable de tout… !" dit Judas fâché.

"Mais qui t'a mordu ? Tu questionnes, moi je te réponds comme j'aurais répondu au Maître ou à un compagnon. Et je crois que personne d'entre eux, pas même
Matthieu qui... a été un jouisseur, ne se serait formalisé."      

"Eh bien, moi je me formalise !"          

"Je ne te savais pas aussi susceptible. Mais je te prie de m'excuser de l'insinuation que tu supposes. Pour l'amour du Maître, tu sais ? Du Maître qui est déjà si affligé par des étrangers et qui n'a pas besoin de l'être par nous autres. Regarde-le, au lieu de courir après tes impressions, et tu verras qu'il a besoin de paix et d'amour."      

Haut de page.       

448> Jésus ne parle pas. Il se contente de regarder Pierre et il lui sourit avec reconnaissance.   

 356.2 – Judas ne répond pas à l'occasion de la juste observation de Pierre. Il est renfermé et fâché. Il veut se montrer poli, mais le dépit, la mauvaise humeur, la désillusion qu'il a dans le cœur transpirent de son regard, de sa voix, de son visage, et jusque de sa démarche pleine de volonté de puissance. Il fait claquer ses semelles, les frappe avec colère contre le sol, comme pour donner libre cours à tout ce qui bout en son intérieur.       

Mais il s'efforce de paraître calme et de se montrer poli. Il n'y réussit pas, mais il essaye... Il demande à Pierre :

"Et alors, comment connais-tu cet endroit ? Peut-être tu y as été pour
ta femme ?"  

"Non, j'y suis passé quand, au mois d'Etamin
[3], nous sommes venus en Auranitide avec le Maître. J'ai accompagné la Mère et les femmes disciples jusqu'aux terres de Kouza. Et ainsi, en venant de Bozra, je suis passé par ici" répond Pierre sincèrement et prudemment. 

"Tu étais seul ?" demande ironiquement Judas.       

"Pourquoi ? Crois-tu que moi, je n'en vaille pas plusieurs, quand il s'agit d'être à la hauteur et de faire un travail de confiance, et en plus de le faire par amour ?"      

"Oh ! quel orgueil ! J'aurais voulu te voir !"   

"Tu aurais vu un homme sérieux qui accompagnait des femmes saintes."        

"Mais est-ce que tu étais vraiment seul ?" demande Judas qui se livre à une véritable enquête.

"J'étais avec les frères du Seigneur."   

"Ah ! voilà ! Les aveux commencent !"

"Et tu commences à me porter sur les nerfs ! Peut-on savoir ce que tu as ?"        

"C'est vrai. C'est honteux" dit le
Thaddée.     

"Et il est temps d'en finir" renchérit
Jacques de Zébédée.  

"Il ne t'est pas permis de te moquer de Simon" dit
Barthélemy sur un ton de reproche.   

Haut de page.       

448> "Et tu devrais te souvenir qu'il est notre Chef à tous" dit pour finir le Zélote.       

Jésus ne parle pas.          

"Oh ! moi, je ne me moque de personne, je n'ai rien. Mais cela m'amuse de le taquiner un peu..."          

"Ce n'est pas vrai ! Tu mens ! Tu poses des questions astucieuses parce que tu veux arriver à établir quelque chose. Celui qui est sournois croit tout le monde comme lui. Ici, il n'y a pas de secrets. Nous y étions tous, nous avons tous fait la même chose : ce qu'avait ordonné le Maître. Et il n'y a rien d'autre. Comprends-tu ?" dit Jude vraiment fâché.    

"Silence. Vous êtes comme des femmes qui se querellent. Vous avez tous tort et j'ai honte de vous" dit sévèrement Jésus.  

 356.3 – Il se fait un silence profond pendant qu'ils vont vers la ville sur la colline. Thomas rompt le silence en disant :  

"Quelle puanteur !"        

"Ce sont les sources. Ceci c'est le Yarmoc et ces constructions ce sont les Thermes des romains. Plus loin, il y a une belle route toute pavée qui va à Gadara. Les romains veulent voyager dans de bonnes conditions. Gadara est une belle ville !" dit Pierre.       

"Elle sera encore plus belle parce qu'ici nous ne trouverons pas certains... êtres, du moins, en grand nombre" bougonne Matthieu entre ses dents.

Ils passent le pont sur le fleuve en respirant les odeurs désagréables des eaux sulfureuses. Ils rasent les Thermes en passant entre les véhicules romains et prennent une belle route qui a des pavés très larges et qui conduit à la ville en haut de la colline, superbe dans son enceinte.          

Jean s'approche du Maître :      

"Est-ce vrai qu'à l'emplacement de ces eaux on a précipité autrefois un condamné dans les entrailles du sol ? Ma mère nous le disait, quand nous étions petits, pour nous faire comprendre que l'on ne doit pas pécher, sinon l'enfer s'ouvre sous les pieds de celui qui est maudit de Dieu, et l'engloutit. Et ensuite, pour le rappeler et comme avertissement, il reste des fissures par lesquelles sortent ces odeurs, cette chaleur et ces eaux infernales. J'aurais peur de m'y baigner..."

"Peur de quoi, mon enfant ? Tu n'en serais pas corrompu. Il est plus facile d'être corrompu par les hommes qui ont en eux l'enfer d'où émanent puanteurs et poisons. Mais ne se corrompent que ceux qui ont tendance à l'être d'eux-mêmes."    

Haut de page.       

450> "Pourrais-je en être corrompu, moi ?" 

"Non. Même si tu étais dans une troupe de démons, non."

"Pourquoi ? Qu'a-t-il de différent des autres, lui ?" demande tout de suite Judas de Kérioth.

"Il a qu'il est pur à tous points de vue, et que par conséquent il voit Dieu" répond Jésus.       

Et Judas rit malignement.        

Jean revient à sa question :      

"Alors ce ne sont pas des bouches de l'enfer ces sources ?"

"Non. Au contraire, ce sont de bonnes choses mises là par le Créateur pour ses enfants.
 L'enfer n'est pas renfermé dans la terre. Il est sur la terre, Jean. Dans le cœur des hommes. Et il se complète ailleurs."       

 356.4 – "Mais l'Enfer existe-t-il réellement ?" demande l'Iscariote.          

"Mais que dis-tu ?" demandent ses compagnons scandalisés.       

"Je dis : existe-t-il vraiment ? Moi, je n'y crois pas, et je ne suis pas le seul
[4]."        

"Païen !" crient-ils avec horreur.          

"Non. Israélite. Nous sommes nombreux en Israël à ne pas croire à cette blague."     

"Mais alors comment fais-tu pour croire au Paradis ?"       

"Et à la justice de Dieu ?"          

"Où mets-tu les pécheurs ?"     

"Comment expliques-tu Satan ?" crient-ils nombreux.       

"Je dis ce que je pense. On m'a reproché, tout à l'heure, d'être un menteur. Je vous montre que je suis sincère, même si vous en êtes scandalisés et si cela me rend odieux à vos yeux. Du reste je ne suis pas le seul en Israël, depuis qu’Israël a fait des progrès dans le domaine de la science par ses relations avec les hellénistes et les romains, qui sont de cet avis. Et le Maître, le seul dont je respecte le jugement, ne peut le reprocher ni à moi ni à Israël, Lui qui protège les grecs et les romains et en est ouvertement l'ami... Moi, je pars de ce concept philosophique : si tout est contrôlé par Dieu, tout ce qui est fait par nous est le fait de sa volonté, et par conséquent Il doit nous récompenser tous de la même façon puisque nous ne sommes que des automates mus par Lui. Nous sommes des êtres privés de volonté. Le Maître le dit aussi : "La Volonté du Très-Haut. La Volonté du Père". Voilà l'unique Volonté. Et elle est tellement infinie qu'elle écrase et anéantit la volonté limitée des créatures. Par conséquent aussi bien le Bien que le Mal, qu'il semble que nous faisons, c'est Dieu qui le fait, car c'est Lui qui l'impose.  

Haut de page.       

451> Par conséquent, Il ne nous punira pas du mal et ainsi Il exercera sa justice parce que nos fautes ne sont pas volontaires mais imposées par Celui qui veut que nous les fassions Pour qu'il y ait le Bien et le Mal sur la terre. Celui qui est méchant sert pour l'expiation de ceux qui le sont moins. Et il souffre par lui-même de ne pouvoir être considéré comme bon et c'est ainsi qu'il expie sa part de faute. Jésus l'a dit. L'enfer est sur la terre et dans le cœur des hommes. Satan, moi je ne le sens pas. Il n'existe pas. J'y croyais autrefois, mais depuis quelque temps, je suis sûr que tout cela c'est de la blague. Quand on en est persuadé, on arrive à la paix."   

Judas débite ces... théories avec un tel aplomb qu'il en coupe le souffle aux autres...     

 356.5 – Jésus se tait, et Judas le taquine :      

"N'ai-je pas raison, Maître ?"    

"Non."       

Et son "non" est tellement sec qu'il semble une explosion.

"Et pourtant moi... Satan, je ne le sens pas et je n'admets pas le libre arbitre, le Mal. Et tous les sadducéens sont avec moi, et avec moi il y en a beaucoup d'autres, d'Israël ou non. Non. Satan n'existe pas."  

Jésus le regarde, d'un regard qui est si complexe que l'on ne peut l'analyser. C'est le regard d'un Juge, d'un Médecin, de quelqu'un qui souffre, qui est stupéfait... c'est tout à la fois...  

Judas, désormais lancé, dit pour terminer :  

"C'est sans doute que je suis meilleur que les autres, plus parfait, que j'ai surmonté la terreur des hommes pour Satan."         

Et Jésus se tait. Et lui l'excite : 

"Mais parle ! Pourquoi n'en ai-je pas la terreur ?"   

Jésus se tait.         

"Tu ne réponds pas, Maître ? Pourquoi ? As-tu peur ?"      

"Non. Je suis la Charité. Et la Charité retient son jugement jusqu'à ce qu'elle soit obligée de le donner... Laisse-moi, et retire-toi" dit-il enfin parce que Judas essaye de l'embrasser, et il termine en un souffle, serré de force dans les bras du blasphémateur : "Tu m'inspires du dégoût ! Satan, tu ne le vois ni ne le sens car il n'est qu'un avec toi. Va-t’en démon !"  

Haut de page.       

452> Judas, effronté, le baise et rit, comme si le Maître lui avait dit en secret quelque louange. Il revient vers les autres qui se sont arrêtés abasourdis, et il leur dit :    

"Vous voyez ? J'ai su ouvrir le cœur du Maître et je le rends heureux parce que je Lui montre ma confiance et j'en reçois une instruction. Vous, au contraire !... Vous n'osez jamais parler. C'est que vous êtes des orgueilleux. Oh ! moi, j'apprendrai de Lui plus que tous. Et je pourrai parler..."   

 356.6 – Ils sont arrivés aux portes de la ville. Ils y entrent tous ensemble car Jésus les a attendus. Mais alors qu'ils franchissent l'entrée, Jésus commande :        

"Que mes frères et Simon aillent en avant rassembler les gens."  

"Pourquoi pas moi, Maître ? Tu ne me donnes plus de missions ? Elles ne sont plus nécessaires maintenant ? Tu m'en as donné deux de suite et qui ont duré des mois..."           

"Et tu t'en es plaint disant que je voulais t'éloigner. Maintenant tu te plains parce que je te garde auprès de Moi ?"

Judas ne sait que répondre et il se tait. Il va en avant avec Thomas, le Zélote, Jacques de Zébédée et André. Jésus s'arrête pour laisser passer Philippe, Barthélemy, Mathieu et Jean, comme s'il voulait rester seul. Ils le laissent faire.          

Mais le cœur affectueux de Jean, dont les yeux plusieurs fois ont eu des larmes qui y ont brillé pendant les discussions et les blasphèmes de Judas, peu après le fait se retourner à temps pour voir que Jésus, ne se sachant pas observé dans la ruelle solitaire et assombrie par les archivoltes successives qui la cachent, se porte les mains au front en un geste de douleur, se courbant comme quelqu'un qui souffre beaucoup. Le blond Jean quitte ses compagnons et il revient vers son Maître :          

"Qu'as-tu, mon Seigneur ? Tu souffres encore tant, comme quand nous t'avons retrouvé à Aczib ? Oh ! mon Seigneur !
[5]"       

"Ce n'est rien, Jean, rien ! Aide-moi par ton amour, et tais-toi avec les autres, et prie pour Judas."        

"Oui, Maître. Il est très malheureux, n'est-ce pas ? Il est dans les ténèbres, et il ne sait pas qu'il s'y trouve. Il croit avoir trouvé la paix... Est-ce la paix que la sienne ?"   

"Il est très malheureux" dit jésus accablé.      

"Ne sois pas ainsi accablé, Maître. Pense au grand nombre de pécheurs, endurcis dans le péché, qui sont redevenus bons. Ainsi fera Judas. Oh ! Tu le sauveras certainement ! Cette nuit je la passerai en prière pour lui.         

Haut de page.       

453>  Je dirai au Père de faire de moi quelqu'un qui sait seulement aimer, je ne veux plus que cela. Je songeais à donner ma vie pour Toi, ou à faire briller ta puissance à travers mes œuvres. Maintenant plus rien de cela. Je renonce à tout, je choisis la vie la plus humble et la plus commune et je demande au Père de donner tout ce que j'ai à Judas... pour le satisfaire... et pour qu'ainsi il se tourne vers la sainteté... Seigneur... je devrais te dire des choses... Je crois savoir pourquoi Judas est ainsi."         

"Viens cette nuit. Nous prierons ensemble et nous parlerons."     

"Et le Père m'écoutera ? Il acceptera mon sacrifice ?"         

"Le Père te bénira. Mais tu en souffriras..."   

"Oh ! non ! Il suffit que je te voie content... et que Judas... et que Judas..."        

"Oui, Jean.
 356.7 – Ils nous appellent. Courons."  

La ruelle fait place à une belle route. La route devient une artère ornée de portiques et de fontaines et elle est ornée de places plus belles l'une que l'autre. Elle croise une artère pareille et il y a sûrement au fond un amphithéâtre.
 Et des gens atteints de diverses infirmités sont déjà rassemblés dans un coin des portiques en attendant le Sauveur.     

Pierre vient à la rencontre de Jésus :   

"Ils ont conservé la foi en ce que nous avons dit de Toi, au mois d'Etamin. Ils sont venus tout de suite." 



"Et Moi, je vais tout de suite récompenser leur foi. Allons."          

Et dans le crépuscule déjà avancé qui teint les marbres de rouge, il va guérir ceux qui l'attendent avec foi.    

Haut de page.       

Fiche mise à jour le 19/11/23.

 



[1] Le Yarmouk. Voir la carte.         

[2] La ville de Gadara (aujourd’hui Umm Queis ou Umm Qais en Jordanie) comporte des sources thermales (Hamat Gader) très prisées par les romains. Les thermes furent construits par la Xème Legion (Legio Fretensis) dont une garnison y résidait. Les bains de Hamat Gader étaient alimentés par sept sources dont une source minérale chaude, aujourd'hui appelée source de l'enfer, Maayann haguehinom en hébreu. 

[3] Soit fin octobre. Cf. EMV 292.   

[4] Judas qui fut fonctionnaire du Temple avant d'être disciple, partageait les croyances des sadducéens, majoritaires dans la classe sacerdotale, la plus puissante. Les sadducéens ne croyaient ni à l'enfer, ni à Satan. Ils s’en tenaient à une lecture restrictive de la Torah et refusaient toute interprétation. C'est ainsi qu'ils niaient l'immortalité de l'âme, non mentionnée explicitement dans l'Écriture. Pour eux, il n'y avait ni châtiments, ni récompenses dans l'autre monde. De même ils niaient l'existence des anges et des esprits. Il n'existait que la vie terrestre durant laquelle il convenait de respecter les lois sacrées pour jouir d'un bonheur terrestre.  

[5] Les apôtres, de retour d’Antioche, découvrent un Jésus amaigri qui à souffert pour et à cause de Judas (EMV 325.4 et EMV 317.5).