Le samedi 7
octobre 1944.
388> 58.1 – Jésus parle et aussitôt le
repos m'envahit. Il me plonge dans une gaieté qui me met le cœur en joie :
"Regarde. Les épisodes d'aveugles te plaisent tant. Nous t'en donnons un
autre."
J’ai alors cette vision :
58.2 – Je vois un beau coucher de
soleil en été. Le soleil a embrasé tout l'occident et le lac de Génésareth
est un gigantesque miroir où se reflète le ciel illuminé. Les rues de
Capharnaüm commencent à peine d'être envahies par les gens : femmes qui
vont à la fontaine, hommes, pêcheurs qui préparent les filets et les
embarcations pour la pêche nocturne, enfants qui courent en jouant à travers
les rues, ânes chargés de paniers qui vont vers la campagne, peut-être pour
prendre des légumes.
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389> Jésus s'avance vers une sortie qui donne
sur une petite cour toute ombragée par une vigne et un figuier. Plus loin, un
sentier empierré qui borde le lac. Ce doit être la maison de Pierre (en
réalité, c’est la maison de la belle-mère de Pierre) car il est sur la rive avec André et prépare les paniers à poissons et
les filets, range les bancs et les cordages. Tout cela pour la pêche, en
somme, et André l'aide, allant et venant de la maison à la barque.
58.3 – Jésus interpelle son
apôtre : "La pêche sera-t-elle bonne ?"
"Le temps est favorable. L'eau est calme. Il va y avoir le clair de
lune. Les poissons remonteront du fond et mon filet les entraînera avec
lui."
"Nous allons seuls ?"
"Oh ! Maître, mais comment veux-tu faire avec tout ce dispositif de
filets pour être seuls ?"
"Je n'ai jamais pêché et j'attends que tu m'apprennes." Jésus
descend tout doucement vers le lac et s'arrête sur la rive de gros sable
caillouteux, près de la barque.
"Vois, Maître : on fait comme çà. Je sors à côté
de la barque de Jacques de Zébédée
et on va ainsi ensemble vers l'endroit favorable. Puis, on descend le filet.
Nous en tenons un bout, nous. Tu veux le tenir, tu m'as dit."
"Oui, si tu me dis ce que je dois faire."
"Oh ! il n'y a qu'à surveiller la descente. Que le filet descende
doucement et sans faire de nœuds. Doucement, parce que nous serons sur le
lieu de pêche et un mouvement trop brusque éloignerait les poissons, et sans
nœuds pour ne pas fermer le filet qui doit s'ouvrir comme une bourse, ou, si
tu préfères, une voile gonflée par le vent. Puis, une fois la descente
terminée, nous ramerons doucement, ou avancerons à la voile selon ce qu'il
faudra en faisant un demi-cercle sur le lac.
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390> Quand la vibration de la cheville de
sécurité nous indiquera que la pêche est bonne, nous nous dirigerons vers la
terre, et là, presque à la rive, mais pas trop tôt pour ne pas risquer que la
proie nous échappe, pas trop tard pour ne pas abîmer les poissons et le filet
sur les cailloux, nous hisserons le filet. C'est alors qu'il faut avoir l’œil
car les barques doivent tellement se rapprocher qu'on puisse prendre
l'extrémité du filet que passe l'autre barque mais ne pas nous heurter pour ne pas écraser le filet
plein de poissons.
58.4 – Fais attention, Maître, c’est
notre gagne-pain. Garde toujours un œil sur le filet pour qu'il ne s'ouvre
pas avec les secousses des poissons. Les poissons défendent leur liberté avec
de forts coups de queue et s'ils sont nombreux... Tu comprends... Ce sont de
petites bêtes, mais par dix, cent, mille, ils deviennent forts comme le Léviathan."
"C'est la même chose avec les fautes,
Pierre. Au fond, une, ce n'est pas irréparable. Mais si, après, on ne
s'arrête pas à cette "une" et si on les accumule, accumule,
accumule, il arrive enfin que la petite faute, peut-être une simple omission,
une simple faiblesse, devient toujours plus forte, se transforme en habitude
pour finir en vice capital. Parfois on commence par un regard de
concupiscence et on termine avec un adultère consommé. Parfois, c'est, en
paroles, un manque de charité à l'égard d'un parent et pour finir une violence
contre le prochain. Gare au début veiller pour que les fautes n'augmentent
pas leur poids avec leur nombre ! Elles deviennent dangereuses et toutes
puissantes comme le Serpent infernal lui-même et elles vous entraînent à
l'abîme de la Géhenne."
"Tu parles bien, Maître... Mais nous sommes si faibles !"
"Attention et prière pour être fort et avoir du secours, et ferme
volonté de ne pas pécher. Puis une grande confiance dans l'amoureuse justice
du Père."
"Tu dis qu'Il ne sera pas trop sévère pour le pauvre Simon ?"
"Pour le vieux Simon, Il pouvait encore être sévère. Mais pour mon
Pierre, l'homme nouveau, l'homme de son Christ... non Pierre, Lui t'aime et
t'aimera."
"Et moi ?"
"Toi aussi, André;
et avec toi, Jean
et Jacques, Philippe
et Nathanaël. Vous êtes mes
premiers choisis."
58.5 – "Il en viendra d'autres ?
Il y a ton cousin,
et en Judée..."
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391> "Oh ! beaucoup ! Mon
Royaume est ouvert à tout le genre humain, et en vérité je te dis que plus
abondante que la plus abondante de tes pêches sera la mienne, au cours de la nuit des siècles...
que chaque siècle est une nuit où le guide et la lumière n'est pas la pure lumière
d'Orion ni celle de la lune qui accompagne les navigateurs, mais la parole du
Christ et la Grâce qui de Lui viendra. Cette nuit connaîtra l'aurore d'un
jour sans couchant, d'une lumière dans laquelle tous les fidèles vivront,
d'un soleil qui revêtira les élus et les fera beaux, éternels, heureux comme
des dieux. Des dieux inférieurs au Père dont ils sont les fils et semblables à Moi... Vous ne pouvez maintenant
comprendre, mais en vérité, je vous dis que votre vie chrétienne vous
procurera la ressemblance avec votre Maître et ce seront les mêmes signes qui
vous feront resplendir dans le Ciel. Eh bien, j'aurai, malgré la haine de Satan et la faible volonté de l'homme, une
pêche plus abondante que la tienne."
"Mais, serons-nous seuls, tes apôtres ?"
"Jaloux, Pierre ? Non, ne le sois pas. D'autres viendront et dans
mon cœur, il y aura de l'amour pour tous. Ne sois pas avare, Pierre. Tu ne
sais pas encore ce qu'est Celui qui t'aime. As-tu jamais compté les
étoiles ? Et les pierres qui tapissent le fond du lac ? Non, tu ne
pourrais pas, mais encore moins pourrais-tu compter les palpitations d'amour
dont est capable mon cœur ... As-tu jamais pu faire le compte du nombre de
fois que la mer baise le rivage avec le baiser de son flot au cours de douze
lunes ? Non, tu ne pourrais pas, mais encore moins pourrais-tu compter
les vagues d'amour qui se déversent de ce cœur pour donner ses baisers aux
hommes. Sois sûr, Pierre, de mon amour."
Pierre prend la main de Jésus et l’embrasse. Il est fortement ému. André
regarde et n'ose pas, mais Jésus lui met la main dans les cheveux et dit :
"Toi aussi, je t'aime beaucoup. A l'heure de ton aurore, tu verras se
réfléchir sur la voûte du ciel, tu le verras sans devoir lever les yeux, ton
Jésus qui te sourira pour te dire : "Je t'aime, viens", et ton
entrée dans l'aurore te sera plus douce que l'entrée dans la chambre
nuptiale..."
58.6 – "Simon !
Simon ! André ! j'arrive...
Jean accourt, essoufflé.
Oh ! Maître, je t'ai fait attendre ?"
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392> Jean porte sur Jésus un regard
brûlant d’amour.
Pierre répond :
"Vraiment, je commençais à penser que tu ne viendrais plus... Prépare
vite ta barque. Et Jacques ? ..."
"Voilà, nous sommes en retard à cause d'un aveugle. Il croyait que Jésus
était dans notre maison, et il est venu. Mais nous lui avons dit :
"Il est ailleurs. Demain peut-être, il te guérira. Attends". Mais
il ne voulait pas attendre. Jacques disait : "Tu as tant attendu la
lumière, qu'est-ce que c'est que d'attendre une nuit ?". Mais il
n'entend pas de raison..."
"Jean, si tu étais aveugle, aurais-tu hâte de revoir ta
mère ?"
"Eh ! bien sûr !"
"Et alors ? Où est l'aveugle ?"
"Il arrive avec Jacques. Il s'est attaché à son manteau et ne le lâche
pas, mais il marche lentement, car la rive est couverte de pierres et lui
trébuche... Maître, me pardonnes-tu d'avoir été dur ?"
"Oui, mais, pour réparer, va aider l'aveugle et amène-le à Moi."
Jean s'éloigne en courant.
Pierre hoche légèrement la tête mais se tait. Il regarde le ciel qui devient
azuré après s'être assombri. Il regarde le lac, regarde les autres barques
déjà sorties pour la pêche et soupire.
"Simon !"
"Maître !"
"N'aie pas peur, tu auras une pêche abondante, même si tu sors le
dernier."
"Même cette fois ?"
"Toutes les fois que tu seras charitable, Dieu te favorisera d'une pêche
abondante."
58.7 – "Voici l'aveugle."
Le pauvret avance entre Jacques et Jean. Il a entre les mains un bâton, mais
ne s'en sert pas pour l'heure. Cela lui va mieux de se fier aux deux qui le
guident.
"Homme, voici le Maître. Il est devant toi."
L'aveugle s'agenouille : "Mon Seigneur, pitié !"
"Tu veux voir ? Lève-toi. Depuis quand es-tu aveugle ?"
Les quatre apôtres les entourent tous les deux.
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393> "Depuis sept ans, Seigneur.
Auparavant j'y voyais clair et je travaillais. J'étais artisan en Césarée Maritime.
Je gagnais bien. Le port, les nombreux commerçants avaient toujours besoin de
moi pour leurs travaux. Mais en battant le fer d’une ancre et tu peux
penser s'il était rouge pour se prêter au travail, il en partit un éclat qui
me brûla l’œil. Ils étaient déjà malades à cause de la chaleur de la forge.
Je perdis l’œil atteint et l'autre s'est éteint trois mois après. J'ai épuisé
mes économies, et maintenant, je vis de charité..."
"Tu es seul ?"
"J'ai une épouse et trois enfants très jeunes. Du dernier je ne connais
même pas le visage... et j'ai une mère âgée. Et même, maintenant, c'est elle
et ma femme qui gagnent un peu de pain. Avec cela et l'obole que j'apporte,
on ne meurt pas de faim. Si tu
me guérissais !... Je recommencerais à travailler. Je ne
demande qu'à travailler, en bon Israélite et à donner du pain à ceux que
j'aime."
"Et tu es venu me trouver. Qui te l'a dit ?"
"Un lépreux que tu as guéri, au pied du
Thabor,
quand tu revenais au lac après ce si beau discours."
"Qu'est-ce qu'il t'a dit ?"
"Que tu peux tout. Que tu es le salut des corps et des âmes. Que tu es
lumière pour les âmes et pour les corps parce que tu es la Lumière de Dieu.
Lui, le lépreux avait osé se mélanger à la foule au risque d'être lapidé,
tout enveloppé dans un manteau car il t'avait vu passer quand tu allais vers
la montagne, et ton visage lui avait mis l'espoir au cœur. Il m'a dit :
"J'ai vu en ce visage quelque chose qui m'a assuré : ‘Lui c'est le
salut. Va !’ et je suis allé". Ainsi il m'a répété ton discours et
m'a dit que tu l'avais guéri en le touchant sans dégoût avec ta main. Il
revenait d'auprès des prêtres après la purification. Je le connaissais car il
avait une boutique à Césarée. Je suis venu, demandant après Toi dans les
villes et les bourgades. Je t'ai trouvé... Aie pitié de moi !"
58.8 – "Viens ! La lumière
est encore trop vive pour qui sort de la nuit !"
"Tu me guéris, alors ?"
Jésus le conduit vers la maison de Pierre,
dans la lumière atténuée du petit jardin. Il le place en face de Lui mais de
façon que les yeux guéris ne voient pas d'abord le lac encore tout éclairé.
L'homme paraît un enfant très docile tant il se laisse faire sans rien
demander.
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394> "Père ! Ta lumière pour
celui-ci qui est ton fils !" Jésus a étendu les mains sur la tête
de l'homme agenouillé. Il reste ainsi un instant puis il se mouille
l’extrémité des doigts avec de la salive et effleure de sa main droite les yeux
ouverts mais sans vie.
Un instant. Puis l'homme remue les paupières, les frotte comme quelqu'un qui
sort du sommeil et a un brouillard devant les yeux.
"Que vois-tu ?"
"Oh ! oh ! oh ! Dieu Éternel ! Il me semble... il me
semble... Oh que je vois... Je vois ton habit... Il est rouge, n'est-ce
pas ? Et une main blanche... et une ceinture de laine... Oh ! bon
Jésus, je vois toujours mieux à mesure que mes yeux s'habituent... Voilà
l'herbe du sol... et ça c'est sûrement un puits, et là c'est une
vigne..."
"Lève-toi, ami."
L'homme se lève, pleurant et riant. Après un instant de lutte entre le
respect et le désir, il lève la tête et rencontre le regard de Jésus. Un
Jésus souriant d'une pitié toute tendresse. Ce doit être un inexprimable
charme de recouvrer la vue et de voir ce visage comme un premier soleil.
L'homme pousse un cri et tend les bras. C'est un acte instinctif. Mais il
s'arrête.
Mais, c'est Jésus qui lui ouvre les siens et attire à Lui l'homme de plus
petite taille. "Va à ta maison, maintenant et sois heureux et juste. Va,
avec ma paix."
"Maître ! Maître ! Seigneur ! Jésus ! Saint !
Béni ! La lumière... J'y vois... je vois tout... Voici le lac azuré et
le ciel serein et le soleil couchant et le premier quartier de la lune...
Mais le plus bel azur, le plus serein, je le vois dans ton œil. En Toi je
vois la beauté du soleil le plus vrai et la pure splendeur de la plus sainte
lune. Astre de ceux qui souffrent, Lumière des aveugles, Pitié vivante et
opérante !"
"Je suis la Lumière des esprits. Sois fils de la Lumière."
"Toujours, Jésus. A chaque battement de mes paupières sur ma pupille
rendue à la vie je renouvelle ce serment. Sois béni, Toi et le
Très-Haut !"
"Béni soit le Très-Haut, le Père ! Va !"
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395> Et l'homme s'en va, heureux,
tranquille
pendant que Jésus et les apôtres stupéfaits descendent dans les
deux barques et que commence la manœuvre du départ.
Et la vision se termine.
Le
texte suivant apparaît dans l’ancienne édition de 1985, mais a été retiré de
la nouvelle édition de 2017 car il n’est pas en rapport avec la scène
décrite. Il en est de même dans l’édition italienne de référence.
11 octobre.
Avant-hier et hier, silence et nuit. Mais pas de découragement. En effet, si
la bonté de Dieu a épargné mon corps épuisé et brisé par la souffrance que
lui donne la fatigue de l'écriture, Il m'a réconforté l'esprit avec son
invisible présence, toute pour moi, blanche et souriante. Et toute la
sérénité de ces yeux saints s'est déversée dans mon cœur.
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102> Oh ! mon trésor inconnu du
monde ! Même du monde qui m'est le plus proche : même de ceux qui
vivent avec moi et qui me voient simplement occupée à lire mes prières, ou à
faire de la dentelle, à manger un fruit ou à parler de choses ordinaires, et
ils ne savent pas que la "meilleure partie" de mon être ne fait
qu'adorer le Dieu que je vois et parler avec Lui et l'écouter. Parfois, je me
prends à sourire en pensant que ceux qui sont avec moi ne savent pas Qui est avec moi. Et alors aussi, il se trouve que
je souffre quand en présence du Saint, de l'Invisible, du Pur, de l'Adorable
on tient des conversations qui ne sont ni saintes, ni pures, ni charitables.
Les gens ne peuvent pas savoir et je ne puis pas parler... Mais quel choc
j'en reçois, et quelle vigilance j'exerce pour réparer avec des actes
d'amour, de foi, d'espérance, de pureté le choc que ressent mon Jésus de ces
conversations ! Ce choc doit être bien fort, puisqu'en moi, pauvre ver,
il cause déjà tant de peine, du fait que mon Jésus m'a communiqué un petit
quelque chose de sa façon de sentir et de penser.
Ce matin, je ressens cette joie active qui en moi est toujours le
prélude de sa parole. Je m'explique comme je peux. J'ai une Joie passive quand, comme hier et
avant-hier, je jubile de la Présence, sans qu'Elle m'appelle à le servir.
J'ai une joie active quand une
impression indescriptible me dit : "Servante de ton Jésus, Lui
t'appelle, sers-Le.
"Alors je passe de la sérénité à la joie de l'esprit, de la paix à une légèreté
qui me soulève. Si je pouvais me mouvoir, je crois que j'irais en haut et en
bas dans la maison, ou miteux à l'extérieur par l'exubérance de cette joie et
de cette force qui pénètre en moi. Comme je suis alors, je ne puis me libérer
qu'en chantant... Puis il entre en moi une douce langueur qui change mon
visage, langueur où je me fonds en une douceur qui n'est pas de cette terre.
Et puis, je passe au travail vrai, proprement dit : écrire sous la
dictée ou décrire ce qui se présente à moi. S'il s'agit de dictée et qui se
rapporte à un passage de la Bible, Jésus commence par me faire ouvrir le
Livre au passage qu'Il veut expliquer. Si au contraire la dictée se fait sans
références spéciales, alors Il ne me fait prendre en mains ni la Bible ni un
autre livre sacré. Si c'est la vision qui se présente, comme je l'ai dit,
avec une image initiale qui est généralement le point culminant de la vision,
et puis se déroule en suivant l'ordre, à peine elle se présente j'éprouve une
joie encore plus vive. Quand la vision se développe dans l'ordre, je commence
par le début, quand se présente pour commencer le point culminant, je décris
ce point, et puis, quand se montre ce qui précède je l'écris et puis ce qui
suit (il en fut ainsi de la vision du rabbin Gamaliel, au mois d'août, dans
les dix premiers jours du mois, je crois).
Jésus m'a dit de le répéter une fois de plus pour mieux mettre en lumière qui
Il est ou qui veut rester dans la
nuit sur mon cas. Et maintenant, Il me dit d'ouvrir la Bible. Alors,
aujourd’hui, c'est une dictée.
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