"L'Évangile
tel qu'il m'a été révélé" |
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1.2 - Gioacchino e Anna fanno voto al Signore.
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Plan du site >> Sommaire du Tome. Ancienne
édition : Tome 1, chapitre 2. 2 2.1 :
Anne devant son métier. 2.2 : Une voisine lui confie son enfant. Cela la
remplie de joie. 2.3 : Arrivée de Joachim qui se réjouit lui-aussi.
L’amour mutuel des époux sans enfant. 2.4 : Espoir d’une naissance miraculeuse d’un
enfant consacré à Dieu. 2.5 : Le cycle de la naissance de la Vierge Marie
commence. |
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Vision du mercredi 22
août 1944 14> 2.1 - Je vois l’intérieur d’une
maison. Une femme d’un certain âge est assise devant un métier à tisser. À
voir ses cheveux qui étaient sûrement noirs autrefois mais sont devenus
grisonnants, et son visage sans rides mais déjà marqué par cette gravité qui
vient avec les années, je dirais qu’elle peut avoir de cinquante à
cinquante-cinq ans tout au plus[1]. Je ne
sais pourquoi, ses yeux noirs, profonds, me rappellent ceux de Jean-Baptiste[5]. Mais ce regard a beau être aussi noble que celui d’une reine,
il est également plein de douceur. C’est comme si un voile d’azur s’étendait
sur l’éclat d’un regard d’aigle. Il est doux et un peu triste, comme si elle
pensait à des choses perdues et regrettées. Son teint est mat, mais sans
plus. La bouche, un peu large mais bien dessinée, a une expression austère
mais sans dureté. Son nez est long et fin, légèrement courbé en bas, c’est un
nez aquilin qui s’harmonise avec ses yeux. Elle est robuste sans être grosse,
bien proportionnée et, me semble-t-il, grande, d’après ce que je peux en
juger à sa façon d’être assise. |
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«Ma fille, écris donc sur moi. Ce sera une consolation pour ta
peine. [14]» |
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[1] En marge de l'édition originale, Maria Valtorta précise que
cette estimation personnelle est faite d'après sa propre mère et qu'elle peut faire
erreur. Son estimation est toutefois conforme à la Tradition. Selon Marie d'Agréda, Anne avait 45 ans (La
Cité mystique de Dieu, Livre 1, Chapitre 15, § 209, page 518)
[2] Les descriptions de la maison et du jardin de Nazareth,
contenues dans ce chapitre, s'avèrent d'une cohérence remarquable. Voir par
exemple EMV 5.1
; EMV 12.8 ; EMV 14.3,
puis tout au long de l'œuvre.
[3] Elle vient de Judée.
[4] Dessin de Lorenzo Ferri
réalisé d’après les descriptions de Maria Valtorta.
[5] Anne est la tante d’Élisabeth, celle
qui sera la mère du Baptiste.
[6] C'est Alphée de Sara, neveu d'Alphée et de Marie de Cléophas (voir EMV 12.2). Il doit être né vers -26 (voir EMV 12.6). Sarah, sa mère, est probablement la sœur de Marie de Cléophas.
[7] Cette amphore sera conservée par la Vierge Marie en
souvenir de sa mère (voir EMV 16.1 et EMV 156.3).
[8] L'œuvre évoque plusieurs fois les raisins (comme ci-dessus)
et les pommes de la maison de Nazareth. Voir, par exemple, EMV 14.1. La maturité de ces fruits et la proximité de la fête
évoquent la mi-septembre
[9] En hébreu le mot jam
(mer) désignait toute étendue d'eau, de même que le mot grec thalassa. Dans
l'œuvre, les personnages évoquent plutôt "la mer de Galilée" quand Maria Valtorta décrit souvent le lac de Tibériade ou le lac de Génésareth. Cf. Marie en EMV 22.9; Jésus en EMV 171.1 ; EMV 185.5 ; EMV 292.1 ; Pierre
en EMV 183.3 ; EMV 219.1, etc. Les indices d'authenticité de la vision se placent
parfois dans des éléments vraiment anodins.
[10] Voir le calendrier des
fêtes.
[11] Cf. Genèse
17,15-16. Sara (mère
d’Isaac) : cf. Genèse 17, 15-21 ; 18, 10-15 ; 21, 1-3 ; Anne d’Elqana (mère du prophète Samuel) : 1 Samuel 1; 2, 1-10. La
maternité leur fut accordée à toutes deux malgré leur âge ou leur stérilité. On
en trouvera d’autres mentions en : EMV 104.4 ; EMV 138.4 ; EMV 300.2 ; EMV 346.4 ; EMV 473.8 ; EMV 486.4 ; EMV 561.15 ; EMV 569.4.
[12] Dom Calmet indique que Saint
Grégoire de Nysse (citant le protévangile de
Jacques) précise "que le père de
cette sainte Vierge était un Israélite d'une piété insigne, qui avait une femme
stérile, laquelle, à cause de sa stérilité, ne pouvant avoir part aux
prérogatives des femmes qui avaient eu des enfants, demanda à Dieu qu'il lui
plût bénir son mariage, et en même temps lui voua le fruit qu'elle mettrait au
monde. Dieu lui accorda la Vierge Marie, qui fut élevée au temple, jusqu'au
temps qu'on la donna à Joseph pour être le gardien de sa virginité".
[13] Vous, est adressé à son directeur spirituel, le Père
Romualdo M. Migliorini, de l’ordre des Servites de Marie ; elle s’adresse
souvent à lui. Parfois, un de ses désirs est satisfait (comme en EMV 44.7 ou en EMV 45.10), ou un
épisode lui est dédié (EMV 58.1), un
enseignement s’adresse à lui (EMV 180.5 et EMV 234.10), ou encore une confidence lui est faite (EMV 185.1 et EMV 212.3). C’est
lui qui porte la communion à l’écrivain (EMV 108.3).