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L'œuvre de Maria Valtorta
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La famille.
La "Famille de
Dieu" et la famille humaine, la Sainte Famille, la famille sociale.
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Qu’est-ce que la famille ?
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Pour Maria
Valtorta, comme pour l’Église catholique, il y a trois notions de la
"famille" :
1 – La "Famille de Dieu" qui recouvre l’Église dans son sens
universel et dans laquelle sont appelés tous les hommes. Nous n’avons qu’un
seul Père : Dieu, Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous
(Éphésiens 4, 6). Cette famille
forme le "Royaume de Dieu".
2 – La Sainte Famille (Joseph, Marie et Jésus) qui fonde le modèle des
familles et les inspirent, notamment par la vie cachée de Nazareth.
3 – La famille sociale constituée d’un homme et d’une femme, unis en mariage,
et de leurs enfants. Cette cellule, constitutive de la société, s’impose à
l’autorité publique. C’est la référence normale, en fonction de laquelle
doivent être appréciées les diverses formes de parenté.
Dans toutes ces acceptations du terme, Jésus recommande, dans Maria Valtorta,
de s’inspirer de l’exemple de la Vierge Marie.
La "Famille de Dieu" et la famille humaine.
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Jésus instaure
dès le début de sa vie publique, la notion de famille au sein de ses
disciples (EMV 70, EMV 91). Il l’étend au monde entier (EMV 95, EMV 261), puis à
la communion des saints (EMV 289).
Dans ce cadre, il introduit l’usage de s’appeler "frères ou sœurs",
comme la Vierge Marie est appelée "Mère".
Ce que reprend, à sa manière, la constitution dogmatique Lumen gentium :
Dans l’unique famille de Dieu, "lorsque la charité mutuelle et la
louange unanime de la Très Sainte Trinité nous font communier les uns aux
autres, nous tous, fils de Dieu qui ne faisons dans le Christ qu’une seule
famille, nous répondons à la vocation profonde de l’Église".
Ce rassemblement est l’Église, qui est sur terre "le germe et le
commencement du Royaume de Dieu".
"Église" doit être comprise dans son sens universel – et non
institutionnel -, tel que défini justement dans cette constitution dogmatique
Lumen gentium.
La Sainte-Famille.
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Nazareth
est une leçon de vie familiale disait Paul VI dans son
discours du 5 janvier 1964.
La vie cachée de Jésus "nous enseigne ce qu’est la famille, sa communion
d’amour, son austère et simple beauté, son caractère sacré et inviolable ;
apprenons de Nazareth comment la formation qu’on y reçoit est douce et
irremplaçable ; apprenons quel est son rôle primordial sur le plan
social".
Ici, à cette école, on comprend la nécessité d’avoir une discipline
spirituelle, si l’on veut suivre l’enseignement de l’Évangile et devenir
disciples du Christ. Oh ! comme Nous voudrions redevenir enfant et Nous
remettre à cette humble et sublime école de Nazareth ! Comme Nous voudrions
près de Marie, recommencer à acquérir la vraie science de la vie et la
sagesse supérieure des vérités divines".
Leçon que l’on retrouve dans Maria Valtorta, mais Jésus l’actualise en notre
époque : ce modèle est particulièrement pour les familles chrétiennes de
ce moment particulier et douloureux (EMV 36.7).
La famille sociale.
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La famille
est la base de la vie sociale où se forge le devenir de l’homme (2007). Dans
Maria Valtorta, Jésus en détaille le fondement en opposition à la famille
moderne. Le constat est sans appel :
Où sont aujourd'hui les familles
dans lesquelles on fait aimer le travail aux jeunes enfants pour leur
apprendre à faire plaisir à leurs parents ? Les enfants, maintenant, sont des
despotes dans la maison. Ils grandissent durs, indifférents, grossiers envers
leurs parents. Ils les considèrent comme leurs domestiques, leurs esclaves.
Ils ne les aiment pas et en sont peu aimés. C'est qu'en faisant de vos fils
des violents coléreux, vous vous séparez d'eux avec un absentéisme honteux.
Ils sont les fils de tout le monde. Mais à vous ils ne vous appartiennent
pas, ô parents du XX° siècle. Ils sont beaucoup plus les fils de la nourrice,
de l'institutrice, ils appartiennent au collège, … EMV 37.4.
Ce noyau fondamental,
selon son mode de développement, est le germe de l’harmonie ou du
désaccord :
Pour n’être pas toujours de
mauvais frères, et des époux un jour adultères, il faut apprendre dès le
premier âge le respect envers la famille, organisme qui est le plus petit et
le plus grand du monde. Le plus petit par rapport à l’organisme d’une cité,
d’une région, d’une nation, d’un continent. Mais le plus grand parce que le
plus ancien; parce que établi par Dieu quand l’idée de patrie, de pays
n’existait pas encore, mais que déjà était vivant et actif le noyau familial,
source pour la race et pour les races, petit royaume où l’homme est roi, la
femme reine et les fils des sujets. Est-ce qu’un royaume peut durer si entre
ceux qui l’habitent il y a la division et l’inimitié ? Il ne peut pas
durer. Et en vérité une famille ne se maintient pas sans obéissance, respect,
économie, bonne volonté, amour du travail, affection. (Introduction au
commentaire de "Honore ton père et ta mère" - EMV 122.10).
L’Église
distingue la famille chrétienne qui constitue "l’église domestique"
(CEC § 2204), mais elle ne se limite pas à ce seul aspect. La famille,
cellule originelle de la vie sociale (CEC § 2207) doit être aidée et défendue
par les mesures sociales appropriées (CEC § 2209). C’est une obligation
politique (CEC § 2211) : La communauté politique a le devoir d’honorer la
famille, de l’assister, de lui assurer notamment :
– la liberté de fonder un foyer,
d’avoir des enfants et de les élever en accord avec ses propres convictions
morales et religieuses ;
– la protection de la stabilité du lien conjugal et de l’institution
familiale ;
– la liberté de professer sa foi, de la transmettre, d’élever ses enfants en
elle, avec les moyens et les institutions nécessaires ;
– le droit à la propriété privée, la liberté d’entreprendre, d’obtenir un
travail, un logement, le droit d’émigrer ;
– selon les institutions des pays, le droit aux soins médicaux, à l’assistance
pour les personnes âgées, aux allocations familiales ;
– la protection de la sécurité et de la salubrité, notamment à l’égard des
dangers comme la drogue, la pornographie, l’alcoolisme, etc.
– la liberté de former des associations avec d’autres familles et d’être
ainsi représentées auprès des autorités civiles.
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Dans "l'Évangile tel qu'il
m'a été révélé".
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La "Famille de Dieu" et la famille humaine.
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Je veux que vous
vous aimiez sans préférences, en vous aidant réciproquement, en vous faisant
l'un à l'autre bon visage […] Vous êtes comme les fils d'une famille sainte. Il y a en elle bien des caractères différents […] Si vous étiez
tous pareils, il y en aurait un qui s'imposerait par la force, et tous les
autres en seraient amoindris. Ainsi, au contraire, vous formez une union
parfaite, parce que vous vous complétez les uns les autres… EMV 70.
Voici frères. Je
veux que ce soit là le nom que vous vous donniez l'un l'autre et que vous
vous considériez comme tels. Vous êtes
comme une seule famille. Quand est-ce qu'une famille est prospère et que
le monde l'admire ? Quand on y trouve l'union et la concorde. Si un fils
devient l'ennemi de l'autre, si un frère nui à l'autre, est-ce que la
prospérité de cette famille ne peut jamais durer ? Non. C'est en vain que le
père de famille s'efforce de travailler, d'aplanir les difficultés, et de
s'imposer au monde. Ses efforts restent sans résultats, car les ressources
s'effritent, les difficultés augmentent, le monde se moque de cet état de
procès perpétuels qui émiettent les affections et les biens - qui, unis,
étaient puissants contre le monde – en un tas de petits, de mesquins intérêts
contraires, dont profitent les ennemis de la famille pour en accélérer
toujours davantage la ruine. EMV 91.
Mis en demeure de
choisir : Jésus ou la famille,
c'est Toi que j'ai choisi. Me voici, si du moins, tu me veux. EMV 95.
Le monde est
comparable à une grande famille
dont les membres exercent des métiers différents et tous nécessaires […] Les
professions sont toutes nécessaires, toutes saintes, si toutes font leur
travail avec honnêteté et justice. Comment peut-on y arriver, si Satan nous
tente de tant de côtés ? En pensant à Dieu qui voit tout, même les actions
les plus cachées et à sa Loi qui dit : "Aime ton prochain comme
toi-même, ne lui fais pas ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse. Ne dérobe
pas, en aucune manière". EMV 95.
(À des paysans)
Vous serez donc unis à d'autres paysans bons et pieux et vous formerez une
seule famille où vous pourrez
parler de Dieu et de son Verbe sans user de subterfuges pour le faire.
Soutenez-vous les uns les autres dans la foi. Aidez-vous réciproquement.
Soyez indulgents pour les défauts des autres. Soyez les uns les autres une
cause d'édification. C'est cela l'amour. EMV 261.
Nous serons une
seule famille même avec les
vivants. Les âmes ne sont pas séparées par la mort. Je parle des justes. Ils
forment une seule grande famille. EMV 289.
La Sainte-Famille.
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La Sainte Famille en Égypte. EMV 36.
(Catéchèse) Ce que
tu vois constitue la leçon pour toi comme pour tous. C’est une leçon
d’humilité, de résignation, de parfaite entente, proposée en exemple à toutes
les familles chrétiennes et particulièrement aux familles chrétiennes de ce moment particulier et douloureux. EMV 36.7.
(La mort de
Joseph) Ceux qui pensent que Marie n'a pas souffert pour les peines de son
cœur, sont dans l'erreur. Ma Mère a souffert. Sachez-le. Saintement, parce
que en Elle tout était saint, mais profondément […] Maintenant, elle se
sentait seule, comme un sarment que l'on a coupé du pied de vigne auquel est
associée sa vie […] Avant c'était l'unité où chaque membre de la famille s'appuyait sur les autres.
Maintenant, venait à manquer le mur principal, le premier des coups portés à
cette Famille, annonce de la très proche séparation d'avec le bien aimé
Jésus. EMV 42.8.
(Catéchèse) En
guise de conclusion à la vie cachée de Jésus. EMV 43.
Il n'est pas juste
que la famille où vit un saint,
soit exempte des inévitables malheurs de la vie. EMV 95.
La famille sociale.
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Où sont
aujourd'hui les familles dans
lesquelles on fait aimer le travail aux jeunes enfants pour leur apprendre à
faire plaisir à leurs parents ? Les enfants, maintenant, sont des despotes
dans la maison. Ils grandissent durs, indifférents, grossiers envers leurs
parents. Ils les considèrent comme leurs domestiques, leurs esclaves. Ils ne
les aiment pas et en sont peu aimés. C'est qu'en faisant de vos fils des
violents coléreux, vous vous séparez d'eux avec un absentéisme honteux.
Ils sont les fils de tout le monde. Mais à vous ils ne vous appartiennent
pas, ô parents du XX° siècle. Ils sont beaucoup plus les fils de la nourrice,
de l'institutrice, ils appartiennent au collège, … EMV 37.4.
Pour n’être
pas toujours de mauvais frères, et des époux un jour adultères, il faut
apprendre dès le premier âge le respect envers la famille, organisme qui est le plus petit et le plus grand du
monde. Le plus petit par rapport à l’organisme d’une cité, d’une région, d’une
nation, d’un continent. Mais le plus grand parce que le plus ancien; parce
que établi par Dieu quand l’idée de patrie, de pays n’existait pas encore,
mais que déjà était vivant et actif le noyau familial, source pour la race et
pour les races, petit royaume où l’homme est roi, la femme reine et les fils
des sujets. Est-ce qu’un royaume peut durer si entre ceux qui l’habitent il y
a la division et l’inimitié ? Il ne peut pas durer. Et en vérité une
famille ne se maintient pas sans obéissance, respect, économie, bonne
volonté, amour du travail, affection. (Introduction au commentaire de
"Honore ton père et ta mère" - EMV 122.10).
Les
malheurs généraux ou particuliers, comme les guerres ou les ruines dans une
ou deux familles, d'où
viennent-ils ? De l'égoïsme qui est manque d'amour. Et avec les ruines des
familles viennent aussi les ruines matérielles par un châtiment de Dieu, car
Dieu, tôt ou tard, frappe toujours celui qui vit sans amour. EMV 261.
Que sont
les guerres mondiales et les guerres
de famille, et celles des professions, sinon des injustices en action ? (Hors texte)
|
Dans les autres ouvrages de
Maria Valtorta.
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Autobiographie.
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À venir.
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Cahiers de
1943
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16 juin : Je vous ai enseigné à préférer la pureté et la continence
à la luxure, la sobriété à la débauche, la fidélité à la tromperie, le
travail à l’oisiveté, l’honnêteté à la fraude, le respect des autorités à la
rébellion, l’amour de la famille à
la dissipation, la miséricorde à la dureté, l’humilité à l’orgueil, la
justice à l’abus, la sincérité au mensonge, le respect de l’innocence au
scandale, la foi à l’incroyance, le sacrifice à la jouissance. Mais toutes
ces choses, moi, votre Dieu, je les ai faites avant vous.
30 juin : Je ne détruis
pas votre richesse affective. Je la prends de la terre pour la transplanter
au Ciel. Là seront reconstruits pour l’éternité les saints liens de famille, les amitiés pures, toutes ces formes
d’affection honnête et bénie que moi, Fils de Dieu fait homme, j’ai voulues pour moi-même et que je sais être très chères.
Mais si elles sont chères, très chères, elles
ne sont pas plus chères que Dieu et que la vie éternelle.
17 juillet : Je n’ai pas détruit les liens de famille. Je les ai sanctifiés. J’ai dit d’aimer la
parenté d’un amour surnaturel. Et y a-t-il un plus grand amour que d’avoir la
charité envers les âmes malades de notre sang ? Est-ce que celui qui
s’occuperait des intérêts de tous sauf des siens te semblerait normal ? Non :
tu dirais que c’est un fou. Il est également étranger à la justice que
quelqu’un pourvoie aux besoins spirituels de son prochain éloigné et ne mette
pas en première ligne son sang le plus proche.
Tu sais comment régler ta conduite. Ne te mets pas en peine si tu reçois de
l’ingratitude. Ce qu’elle (Iside, la mère de Maria Valtorta) ne te donne pas,
moi je te le donnerai. Intensifie ton sacrifice pour elle.”
24 septembre : Vous
subissez toutes les ruines qui vous accablent parce que vous n’êtes pas
humbles et vous n’êtes pas doux. Ni dans les familles, ni dans vos occupations et professions, ni dans le
cadre plus vaste des Nations. L’orgueil et la colère vous dominent et sont la
cause de tant de vos crimes.
25 septembre : Adultère et maudit est celui qui brise une
union, d’abord souhaitée, par un caprice de la chair ou intolérance morale.
Si elle ou lui disent que leur union est désormais pour eux un poids ou une
source de répugnance, je leur dis que Dieu a donné aux êtres humains
l’intelligence et la faculté de réfléchir pour qu’ils s’en servent, et
surtout dans des situations d’une aussi grave importance que la formation
d’une nouvelle famille …
1 octobre : En fait, je vous dis en vérité qu’entre celui
qui tue un corps dans un mouvement de colère et celui qui tue une âme ou une
réputation par une action lente et préméditée, et qu’entre celui qui vole un
sac à main et celui qui vole une personne à sa famille, ceux qui se rendent coupables envers l’esprit sont
beaucoup plus coupables que les autres. Et c’est la vérité.
14 octobre : Ils sont
capables de quitter maison et famille pour venir au Soleil de leur âme. Et je
ne fais pas allusion, Maria, à ceux qui entrent au monastère. Il y a des
êtres qui, tout en vivant au sein de
leur famille, la ‘quittent par amour pour moi’ plus que s’ils étaient
derrière la double grille d’un monastère. Tu en sais quelque chose et tu sais
combien de larmes il en coûte de ‘Me suivre’ contre la volonté hostile des
siens.
15 octobre : Oh ! Si le
monde s’efforçait d’imiter Marie ! Le mal, dans ses diverses manifestations
qui vont de la ruine des âmes à la ruine
des familles, et de la ruine des familles à la ruine des Nations et du
globe tout entier, tomberait vaincu pour toujours, car Marie tient le Mal
sous son talon virginal et, si Marie était votre Reine et vous étiez vraiment
ses enfants, sujets et imitateurs, le Mal ne pourrait plus vous nuire.
16 octobre : Moi seul
[…] connais les larmes et les révoltes de ces pauvres créatures qui n’ont
même pas eu ce minimum de famille
que constitue le souvenir des parents trépassés. Et mon amour recueille ces
larmes et ma miséricorde plaint les révoltes. La Justice n’est pas sévère
avec ces pauvres enfants engendrés pour les pleurs et la honte, mais elle va
juger avec un visage sévère, ceux qui les ont fait naître à un tel destin.
21 octobre : Que de vols vous commettez en dérobant une
place à un ami, une invention à un camarade ! Vous êtes voleurs, trois fois
voleurs en faisant cela. Vous l’êtes plus que si vous voliez un portefeuille
ou un bijou, car sans ces derniers on peut encore vivre, mais sans un emploi
rémunéré, on meurt, et avec celui à qui on a volé la place, sa famille meurt de faim.
29 octobre : N’était-ce
pas hier que vous jouissiez d’un honnête bien-être apporté par la paix et les
œuvres pacifiques, sources de pain et de travail ? N’était-ce pas hier, ô
vous qui vivez en cette heure terrible, que vous jouissiez du bonheur d’une famille non encore
démembrée et détruite, des enfants autour de la table du père, du mariage,
l’époux près de l’épouse, du père penché sur la tête de ses enfants comme un
maître et un ami ? Et maintenant ? Où est tout cela ?
5 novembre : Vous aimez
un enfant, un mari, un membre de votre
famille plus que Dieu. Vous perdez amour et respect à l’égard de Dieu
s’il vous le ravit. Vous aimez, vous vénérez même comme un dieu un pauvre
être humain qui s’autoproclame un ‘dieu’ et qui est boue trois fois plus que
vous […]. Vous péchez pour lui faire plaisir. Si je peux encore plaindre ceux
qui pèchent par l’amour déréglé d’un membre de leur famille, je ne pardonne
pas à ceux qui vendent leur conscience à un pouvoir contraire à Dieu.
28 novembre : La Famille était la première à être rachetée
par Dieu. Reconstruite telle que Dieu l’avait conçue : deux personnes qui
s’aiment saintement et qui saintement se retrouvent penchées sur le berceau
d’un nouveau-né, et dans le baiser qu’elles échangent au-dessus de ce
berceau, il n’y a aucune saveur de luxure, mais une gratitude mutuelle et la
mutuelle promesse de s’aimer d’un amour réciproque qui aide et réconforte.
5 décembre : Notre
famille (la Sainte Famille) ne
connut pas de défauts, dans aucun domaine et pour aucune raison. Nous nous
aimâmes, saintement soucieux d’une seule chose : du Fils.
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Cahiers
de 1944
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17 janvier : La famille, les enfants, un bien-être honnête, une patrie prospère
et tranquille, une bonne harmonie entre les frères et sœurs et entre les
nations: voilà ce que je qualifie de saint et que je bénis. Avec tout cela,
vous possédez également la santé, car une vie familiale vécue honnêtement
donne un corps sain; vous êtes aussi sereins, car un commerce ou une
profession accomplis honnêtement procurent la tranquillité de conscience;
enfin vous possédez la paix et la prospérité de la patrie et de votre ville
car, en vivant en bonne harmonie avec vos concitoyens et avec les peuples
voisins, vous évitez les rancœurs et les guerres.
26 février : Vous êtes des
assassins, ô hypocrites. Vous supprimez des vies ou des âmes. Car, sachez-le
bien, un collège a beau être bon ou une institutrice parfaite, ce ne seront
jamais la mère, le père, la famille.
Ces enfants, qui ont été ceux de tous hormis les vôtres, comment peuvent-ils
vous aimer de ce grand amour qui continue à rester uni au plus profond de
vous-mêmes comme s’ils avaient leurs racines en vous? Comment ces enfants
peuvent-ils vous comprendre si vous êtes des étrangers pour eux, et
réciproquement? Quelle société peut émaner de peuples dans lesquels la
première forme de société, la famille,
est aussi aride, morte, démembrée?
22 mars : Certaines familles ne sont pas de vraies familles, et sont à l’origine de grands
malheurs qui se propagent de l’intérieur de la cellule familiale pour
détruire les structures des nations et, par-là, menacent la paix mondiale: ce
sont ces familles dans lesquelles
ce n’est pas Dieu qui domine, mais la sensualité et l’intérêt, par conséquent
l’affiliation à Satan. Fondées sur la sensualité et l’intérêt, elles ne
s’élèvent pas vers ce qui est saint mais, comme des herbes malsaines nées
dans la boue, rampent toujours en direction de la terre.
20 mai : Ils le fuient aujourd’hui encore. "Que son
Sang retombe sur nous!" Oh! Oui, il retombera au dernier jour pour leur
demander raison de leur haine et, puisqu’ils n’ont pas voulu l’aimer, il
maudira. Alors moi, la Mère, ne devrais-je pas souffrir à la vue du grand
nombre de mes enfants qui ont mérité d’être maudits et retranchés pour
toujours de la famille spirituelle du
ciel, dont je suis la Mère et mon Jésus le Premier-Né et le Frère aîné?
14 juin : Demandez,
demandez, demandez. Pour tous. Pour les bons afin que Dieu les bénisse, pour les
mauvais afin que Dieu les convertisse. Répétez avec moi: "Père,
pardonne-leur." Demandez la santé, la
paix en famille, la paix dans le monde, la paix pour l’éternité.
21 juin : La personne
coupable de péché d’adultère n’est pas seulement celui qui pèche
matériellement, mais aussi celui qui crée les causes de la faute en mettant
une créature dans les conditions du péché.
Cela doit être dit non seulement aux maris qui quittent leur femme et aux
femmes qui se séparent de leur mari, mais aussi aux parents des deux parties
qui sèment la zizanie entre les conjoints par leur animosité ou leur égoïsme
personnels, ou encore à ces amis de la
famille menteurs qui, par leurs tromperies ou simplement en excitant une
brouille qui, sans cela, disparaîtrait, suscitent entre les deux époux des
illusions capables de rendre la vie commune insupportable.
27 juin : Mes âmes de
prédilection reçoivent le même commandement qu’Abraham: "Quitte ton pays
et ta parenté et va dans la terre que je te montrerai." Cela représente
à la fois une réalité et une métaphore. Une réalité, parce que celui qui se
consacre à moi devient réellement un étranger et un inconnu pour sa propre famille.
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Cahiers
de 1945 à 1950
Voir le sommaire.
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18 août 1945 : Qui peut juger que le
ciel, le sacerdoce du Christ ou le couvent est la prérogative de ceux qui
bénéficient d’une famille régulière ?
Un acte de naissance et toutes sortes de documents sont-ils donc nécessaires
pour accéder à la joie du ciel? La seule chose exigée pour y entrer, c’est la
sainteté. Rien de plus. Car les actes de naissance s’arrêtent à ce qui périt
et ne concernent pas l’âme. L’âme ne naît pas quand vous naissez sur la
terre. Sa naissance a lieu le jour où elle vient à Dieu pour obtenir sa paix
éternelle.
18 février 1947 : Cet ouvrage (L’Évangile tel qu’il m’a été
révélé), c’est moi. Non seulement c’est moi qui l’ai dicté et expliqué, mais
c’est moi qui le vis, qui me présente à vous tel que j’étais quand j'étais un
mortel, dans l’environnement qui m’entourait, dans le petit monde saint de ma famille, dans celui — plus large et plus
divers, en fonction des individus qui le composaient — de mes disciples, ou
encore dans celui, plus vaste, de toute la Palestine, ….
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Livre
d’Azarias
Voir le sommaire.
|
À venir.
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Leçons
sur l’épître de saint Paul aux romains
Voir le sommaire.
|
À venir.
|
Divers.
Voir le sommaire.
|
Commentaires de l’Apocalypse, page 590 : Que de familles connaissent souffrances,
situations pénibles, péchés! Quel domaine d’apostolat que ces premiers noyaux
de la société humaine où deux personnes s’aiment et vivent dans l’unité,
telles de petites églises dans lesquelles, comme des prêtres sans ordination,
ils accomplissent une tâche bien spécifique, ou plutôt deux tâches bien
spécifiques: continuer la création en procréant, collaborant ainsi avec Dieu
qui crée une âme pour toute personne procréée par l’homme et la femme, et
engendrer de nouveaux fils adoptifs à Dieu. Du moins devraient-ils le faire.
|
Dans les textes fondamentaux
chrétiens.
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|
Dans la Bible
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|
Indication des sources à venir.
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Dans
le catéchisme de l'Église catholique
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§ 1 : Dieu convoque tous les hommes que
le péché a dispersés dans l’unité de sa famille, l’Église.
§ 525
s : Jésus est
né dans une famille pauvre. § 533 : Nazareth
est une leçon de vie familiale. § 541 : Le Christ est au cœur du
rassemblement des hommes dans la "famille de Dieu". § 564 : À Nazareth, Jésus nous
donne l’exemple de la sainteté dans la vie quotidienne de la famille et du travail.
§ 759 : La "famille de Dieu" se constitue et se réalise
graduellement au long des étapes de l’histoire humaine. § 764 : Ils constituent la vraie
famille de Jésus. § 804 : dans le Christ, les hommes
constituent une seule famille et un seul Peuple de Dieu. § 959 : La charité
mutuelle et la louange unanime dans l’unique famille de Dieu.
§ 1652 s : La fécondité coopération
avec Dieu qui veut agrandir la famille divine. § 1655 : l’Église domestique. § 1882 : Certaines
sociétés, telles que la famille et la cité, correspondent plus immédiatement
à la nature de l’homme. Elles lui sont nécessaires. § 1908 : Le droit de fonder une famille. § 1938 : Les inégalités excessives entre
les peuples de la famille humaine. § 2201 : La famille dans le plan de Dieu. § 2204 : L’église
domestique. § 2207 : La
famille est la cellule originelle de la vie sociale. § 2209 : La famille doit être aidée et défendue. § 2211 : La
communauté politique a le devoir d’honorer la famille et de l’assister. § 2226 :
l’éducation à la foi. § 2232 : liens
entre la famille et le Royaume de Dieu. § 2363 : fidélité et fécondité. § 2373 : les
familles nombreuses. § 2390 : l’union libre et la famille. § 2685 : la
famille chrétienne est le premier lieu d’éducation à la prière. § 2831 :
solidarité avec la famille humaine. § 2850 : Nous prions pour la
délivrance de toute la famille humaine.
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Dans d'autres sources.
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À venir.
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Fiche mise à jour le 03/01/2023.
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