Redécouvrir le vrai sens de la prière et des pratiques religieuses. 
   
  Appel pressant à la conversion. 
   
   
   
    
  
   
    
   
    
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   19h   
   
  331>   Je
  dois dire d’abord que depuis hier je suis
  si bouleversée par la profanation du secret de Dieu en moi que j’en ai
  souffert même physiquement en subissant un collapsus cardiaque qui m’a
  tourmentée de 10h à 17h. Et j’ai souffert encore plus spirituellement.       
   
  332> Je comprends et j’excuse la
  curiosité mesquine de nombreuses âmes et je leur attribue toutes les
  circonstances atténuantes. Souvent, jugeant les autres selon leur mesure,
  elles leur font des louanges, etc., croyant que ça plaît à certaines
  personnes comme ça leur plaît à elles-mêmes. Mais si ces personnes sont déjà
  totalement travaillées par le bon Dieu, elles ont des réactions très
  différentes du commun. Et elles ne se réjouissent pas, mais au contraire,
  souffrent énormément d’entendre certaines louanges et de voir leur secret
  envahi.           
   
  Et j’ai souffert (et souffre encore). Tant souffert qu’il m’est venu la folle
  envie de ne plus rien écrire, résistant (et en souffrant, naturellement) à la
  chère Voix, si elle n’avait pas voulu me contenter en se taisant pour que je
  ne sois pas l’objet de la curiosité d’autrui. Mais... Jésus n’écoute jamais
  Maria en ce qui a trait à certaines choses. C’est lui qui commande, et ce
  qu’il veut, il le veut. Amen !    
   
    J’ouvre la Bible au hasard avec dans l’âme
  le propos mentionné plus haut de mettre fin à ma mission
  "d’écrivailleuse du bon Dieu". Et le livre s’ouvre au chapitre
  58 d’Isaïe; et Jésus parle ainsi, répondant à
  tous mes “mais” et mes “si”.     
   
   
  Jésus dit :   
   
    “Je
  veux, je veux absolument que tu sois celle qui crie les paroles du
  Seigneur ton Dieu,
  les paroles de mépris pour les péchés de mon peuple qui ne veut pas se
  convertir à moi, et les paroles d’amour qui se répandent de mon cœur, troublé
  par votre façon d’agir, comme de l’huile sur les flots agités, et apaisent la
  tempête de la Justice offensée pour vous attirer à moi, ô malheureux enfants
  qui mourez dans votre corps et dans votre âme si atrocement et si diaboliquement.        
   
  Je te l’ai dit un nombre infini de fois, je te l’ai fait comprendre sous
  forme de son ou de lumière : tu ne
  t’appartiens plus. Tu es une de mes cellules et tu dois obéir au Tout que je suis, ton Maître et Sauveur et
  Sauveur du monde entier. Avance donc, et
  ne te permets jamais de te soustraire à ma volonté. Je m’occuperai de te
  protéger. Toi, continue d’être mon petit Jean
  : c’est un grand réconfort pour moi de lui confier ma pensée et ma volonté.         
   
    Regarde, Maria. Ce peuple, devenu plus
  étranger et plus rebelle que mon vrai peuple - puisqu’il est mon peuple de
  nom seulement, mais en réalité il se bat sous d’autres drapeaux et obéit à
  d’autres lois, lesquels ne sont certainement pas le drapeau du Christ et la
  loi de Dieu - ce peuple me cherche. Mais comment me cherche-t-il ?     
   
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  333> Une fois, je l’ai comparé à un
  aveugle. Aujourd’hui, je le compare à un saoul. En effet, il est saoul pour s’être repu, jusqu’à l’abrutissement, de
  ses vices. Celui qui est ivre est incapable de comprendre et de
  s’orienter. Son esprit chancelle dans les brouillards du vin et cela le rend
  inférieur aux bêtes elles-mêmes.          
   
  Il me cherche ! Oh ! Peuple de fous et de parjures, qui avez miné l’intégrité
  de votre esprit par les fièvres de vos sens et de vos péchés, et qui avez
  trahi Dieu, ô peuple qui étais à moi, comment peux-tu me trouver si tu
  n’enlèves pas ta robe de souillure et si tu ne reviens pas avec ton esprit à
  ton Seigneur, mais réellement et
  non dans un culte hypocrite et sporadique, poussé non par l’amour mais par le
  besoin, par la peur, par l’intérêt, tous trois des mobiles terrestres, utiles
  seulement à cette partie de vous qui meurt et non à l’âme immortelle ?       
   
  Mais même si, dans votre injustice suffisante, vous vous croyez vivants dans
  la Justice, et vous vous louangez pour être fidèles à la loi de votre Dieu,
  et vous accusez Dieu de ne pas être bon parce qu’il vous punit pour des
  fautes que vous n’avez pas commises, même si vous faites tout cela, moi, la Vérité qui ne se trompe pas,
  je vous dis que celui qui est enseveli, non depuis quatre,
  mais dix fois quatre jours dans la puanteur d’un sépulcre, est plus vivant
  que vous qui avez l’âme rongée à sept et dix endroits par les gangrènes de
  vos péchés manifestes ou sournois. Et les sournois ne sont pas les moins
  graves; au contraire, ils sont souvent doublement coupables, car ils
  échappent à la loi humaine et trompent les autres dans leur jugement de ce
  que vous êtes.   
   
  Les autres : des êtres humains. Et non Dieu qui voit le grouillement de vers
  qui a remplacé en vous votre âme de lumière, cette âme que je vous ai donnée
  et que j’ai rachetée et qui m’est chère comme si elle était une partie de
  moi-même; en fait, mystiquement, elle
  l’est puisque vous êtes les membres de mon Corps mystique, et le plus petit
  d’entre vous sur terre est à mes yeux égal et même supérieur au plus grand,
  car je ne regarde pas les gloires boueuses de la terre mais votre vraie
  valeur, qui vient de ce que vous êtes par rapport aux lois éternelles.     
   
  Votre injuste réprimande monte à mon trône et, si le péché m’offense comme
  une souillure lancée à ma sublimité, votre reproche immérité et irrespectueux
  est comme une fumée qui m’importune et qui me force à m’éloigner toujours
  plus de vous pour la fuir.          
   
    Avez-vous prié ? Avez-vous fréquenté les
  églises ? Avez-vous jeûné ? Avez-vous évité de tuer et de voler ? Et alors ?
  Qu’avez-vous fait de plus que votre strict devoir ? Et comment l’avez-vous
  fait ?            
   
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  334> Comment avez-vous prié et pourquoi ?
  Mal, l’âme absente ou l’âme salie par la haine; et presque toujours pour vos
  intérêts personnels et donc égoïstes. Votre prière était donc dissociée de la
  charité. Comment voulez-vous avoir pu me l’offrir si vous n’avez pas le
  calice en or pour l’y mettre et l’élever vers mon trône ?           
   
  Avez-vous fréquenté l’église ? Comment et pourquoi ? Par habitude, par hypocrisie, pour les commérages. Que de
  commérages, même dans le saint temple de votre Dieu, devant moi qui suis
  anéanti dans le sacrement d’amour pour vous enseigner à quel dévouement vous
  devez parvenir pour être agréables à l’Éternel et utiles à vos frères et
  sœurs !   
   
  Avez-vous jeûné ? Hélas, vos jeûnes, quand vraiment vous en faites, sont si
  minces, non pour ce qui est de la quantité, mais de la spiritualité ! Vous vous refusez un morceau de pain et
  puis vous contentez votre gourmandise en vous accordant le superflu. Vos jeûnes sont faits sans volonté
  d’amour, mais seulement par peur de la punition divine. Mais ne savez-vous pas
  qu’il vaut mieux se priver d’un mot dur que d’un somptueux repas ?             
   
    Avez-vous évité de tuer et de voler ? Oh !
  Pas pour moi ! Par peur de vos prisons.
  Voilà pourquoi. Et cette peur ne vous retient pas toujours. Et puis,
  croyez-vous qu’il y ait une différence si grande, ô menteurs dans votre
  esprit, entre celui qui tue une autre âme en l’entraînant au mal ou qui tue
  une réputation, ou qui vole un poste, une femme à son mari, un mari à sa
  femme ou un enfant à ses parents, et celui qui donne un coup de couteau ou
  qui vole un sac à main ? En fait, je
  vous dis en vérité qu’entre celui qui tue un corps dans un mouvement de
  colère et celui qui tue une âme ou une réputation par une action lente et
  préméditée, et qu’entre celui qui vole un sac à main et celui qui vole une
  personne à sa famille, ceux qui se rendent coupables envers l’esprit sont
  beaucoup plus coupables que les autres. Et c’est la vérité.        
   
    Afin de vous aimer et de vous aider, ô
  misérables enfants qui vous faites vous-mêmes tout le mal dont vous mourez,
  je veux que vous vous imposiez un tout autre jeûne, une tout autre prière,
  une tout autre façon d’agir. Faites
  jeûner vos sens, ô créatures affamées de toute forme de sensualité; sachez prier avec vos œuvres davantage
  qu’avec vos lèvres; agissez comme je vous ai dit d’agir, moi et personne
  d’autre, car il n’y a qu’un seul Maître et c’est moi, l’Intelligence, la
  Justice, la Charité.          
   
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  335> Oh ! Comme tout changera alors pour
  vous ! Vous ne serez plus les bâtards, les étrangers, les rebelles de votre Seigneur,
  mais vous serez de nouveau mes enfants, vous serez de nouveau ma joie et je
  serai la vôtre. Comme il vous semblera loin alors le temps où vous erriez
  comme des brebis égarées que tous les passants frappent, où quiconque pouvait
  se permettre de rire de vous et de vous critiquer comme de fous qui vivent de
  l’aumône que leur obtient leur misère dont on se moque.           
   
    Revenez à votre Seigneur Dieu. L’heure est
  pleine. Pleine de toutes les façons. Il y a quatre calices pleins, deux
  divins et deux infernaux. Dans ces derniers, il y a des massacres pour la
  terre et la mort pour l’esprit. Dans les calices divins, il y a la Justice
  dans l’un et la Miséricorde dans l’autre. C’est à vous, qui attirez par vos actions les flots débordants des calices
  infernaux, de faire en sorte que l’autre calice de punition — la punition
  divine — ne se vide pas sur vous, mais que descende plutôt sur le monde qui
  se meurt, sur les humains qui se meurent, sur l’esprit qui se meurt, ma
  miséricorde. Elle est la Vie, mes chers enfants. Ne tardez plus à attirer ma
  pitié sur vous.     
   
  Venez à votre Sauveur. Vous
  trouverez dans mon cœur ouvert qui parle d’amour ce que vous avez dilapidé :
  l’amour. Si vous aimez, vous serez sauvés. Tout est facile pour celui qui
  aime et tout est pardonné à celui qui aime. Je suis le Christ qui a absous la
  pécheresse parce qu’elle aima beaucoup.
  Je suis le même et je ne change pas. Je suis là, penché sur vous, comme un
  père sur le lit de son enfant malade et un médecin sur un infirme, pour
  sauver de nouveau, pour vous sauver toujours.     
   
    Laissez-vous étreindre par votre Dieu,
  laissez-vous soigner par votre Médecin, laissez-vous sauver par votre
  Sauveur. Je ne demande que cela : que vous vous laissiez sauver par moi en
  venant à moi avec votre âme malade, mais pleine de bonne volonté. Mes mains
  qui ont guéri les lépreux, avant que le martyre ne les eût faites deux fois saintes,
  outre que par leur nature de mains divines, versent des trous glorieux des
  paumes l’eau qui purifie et le baume qui rend incorruptible.   
   
  Venez à moi. Je vous y exhorte en tant
  que Maître. Je vous en prie comme quelqu’un qui vous aime, car je vous
  aime d’un amour si grand que seulement au Ciel pourrez-vous en voir
  l’immensité sans en rester écrasés.   
   
  Et toi, petite fille de mon cœur, va en paix. Puisque tu as su m’aimer
  jusqu’au bout, je t’ai confié ma Parole si haute qu’aucune autre ne la surpasse.
  Elle est en toi comme une étoile enfermée dans ton esprit, et elle t’éclaire
  avec une lumière de paix et de vie. 
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