Le samedi 5 février 1944, 13h30
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42.8 -
Jésus
dit :
"À toutes les femmes que frappe une douleur torturante, j'enseigne à
imiter Marie
dans son veuvage en s'unissant à Jésus.
Ceux qui pensent que Marie n'a pas souffert pour les peines de son cœur, sont dans l'erreur. Ma Mère a souffert.
Sachez-le. Saintement, parce que en Elle tout était saint, mais profondément.
Ceux qui pensent que l'amour de Marie pour son époux était plutôt tiède, parce que c'était entre eux une union
d'esprits, sont pareillement dans l'erreur. Marie aimait intensément son
Joseph. Elle lui avait consacré trente ans d'une vie fidèle. Joseph avait été pour Elle : un père, un époux, un frère,
un ami, un protecteur.
Maintenant, elle se sentait seule, comme un sarment que l'on a coupé du pied de vigne auquel est associée sa vie. Sa maison était comme frappée par la foudre. Maintenant elle se
séparait. Avant c'était l'unité où chaque membre de la famille s'appuyait sur
les autres. Maintenant, venait à manquer le mur principal, le premier des
coups portés à cette Famille, annonce de la très proche séparation d'avec le
bien aimé Jésus.
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290> La volonté de l'Éternel qui l'avait voulue épouse et
Mère, lui imposait maintenant le veuvage et l'abandon de sa Créature. Marie
au milieu de ses larmes, dit un de ses sublimes "Oui. Oui, Seigneur,
qu'il en soit fait de moi selon ta parole".
Et, à cette heure, pour avoir la force, elle se serre contre Moi. Toujours elle s'est serrée contre Dieu aux heures les
plus graves de sa vie. Au Temple, appelée au mariage, à Nazareth, appelée à
la Maternité, à Nazareth encore, dans les larmes de son veuvage, à Nazareth
dans le supplice de la séparation d'avec son Fils, sur le Calvaire dans la
torture du spectacle de ma mort.
42.9 -
Retenez cette leçon, vous qui pleurez, vous qui mourez, vous qui vivez pour mourir. Tâchez de mériter les paroles que
j'ai dites à Joseph. Elles seront votre paix dans votre agonie. Retenez cette
leçon, vous qui mourez, pour mériter d'avoir Jésus près de vous pour vous
réconforter. Et même si vous ne l'avez pas mérité, osez également m'appeler
auprès de vous. Je viendrai. Les mains pleines de grâces et de réconfort, le
Cœur débordant de pardon et d'amour, sur les lèvres des paroles d'absolution
et d'encouragement.
La mort perd toute âpreté lorsqu'elle vous
prend entre mes bras. Croyez-le. Je ne puis supprimer la mort, mais je la
rends douce à qui meurt en se confiant à Moi.
Le Christ l'a dit, pour vous tous, sur sa Croix : "Seigneur, je Te remets mon esprit".
Il l'a dit en pensant, dans son agonie, à vos agonies, à vos terreurs, à vos
erreurs, à vos craintes, à vos désirs de pardon. Il l'a dit, le cœur déchiré,
avant que la lance ne le perce, d'un déchirement spirituel plutôt que
physique, pour que les agonies de ceux qui meurent en pensant à Lui soient
adoucies par le Seigneur et que l'esprit passe de la mort à la Vie, de la
douleur à la joie pour toujours.
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