La seule vraie foi est celle en Jésus: fausseté des doctrines humaines
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Colossiens
chapitres 2 et 3.
70> Jésus dit :
"Prends en considération le fait que, plus que pour toi et pour beaucoup
d’autres comme toi, cette dictée fait partie du groupe des "sept
dictées". Quand on a commencé à saper un
système, il est bon de continuer à coups de bélier. Or cette forme de pensée est
un système dur comme l’acier. Il faut donc insister pour vaincre.
Une seule foi est la vraie: la mienne, telle
que je vous l’ai donnée. C’est une pierre précieuse divine dont la lumière
est vie. Il ne suffit pas de se rappeler cette foi de nom, comme un morceau
de marbre resté par hasard dans une pièce. Mais il faut se fonder sur elle
et la prendre comme faisant partie de vous-mêmes.
Les habits que vous portez sont-ils vie pour vous ? Deviennent-ils
peut-être votre chair et votre sang ? Non. Ces vêtements vous sont
utiles mais, si vous les enlevez pour en endosser d’autres, vous n’enlevez
rien d’intime. Au contraire, la nourriture que vous avalez devient votre
chair et votre sang, et vous ne pouvez plus l’ôter de vous. Elle fait partie
de vous, elle vous est essentielle car, sans sang et sans chair, vous ne
pourriez pas vivre tout comme, sans nourriture, vous n’auriez ni chair ni
sang.
Il en va de même de la foi. Elle ne doit pas
vous recouvrir à certains moments, comme un voile, pour vous permettre de
paraître plus beaux et de plaire à vos frères; il faut qu’elle soit une
partie intrinsèque de vous-mêmes, inséparable de vous, vitale. La foi ne
consiste pas seulement à espérer ce qu’on croit, elle est réalité de vie. Une
vie qui commence ici, dans cette chimère qu’est la vie humaine, pour
s’accomplir dans l’au-delà, dans la vie éternelle qui vous attend.
De nos jours, une grande hérésie
s’établit, une hérésie des plus sacrilèges.
Une nouvelle foi est proclamée par le fils de Satan, par l’un de ses fils,
un des plus grands, pourrais-je même dire. Il n’est pas le plus grand dans le
passé, (c’est Judas),
ni le plus grand de l’avenir, (ce sera l’Antéchrist), mais c’est l’un
de ceux qui vivent aujourd’hui pour le châtiment de l’homme : en effet,
ce dernier a adoré l’homme à la place de Dieu,
se donnant ainsi la mort par la main de l’homme alors que moi, Dieu, je lui
avais donné la Vie par ma mort - méditez sur cette différence !
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71> Ce
fils de Satan proclame donc une nouvelle foi, qui est une parodie tragique,
sacrilège et maudite de la foi en moi.
Un nouvel évangile est proclamé, une nouvelle église est fondée, un nouvel
autel est élevé, une nouvelle croix est dressée,
un nouveau sacrifice est célébré. Cet évangile, cette église, cet autel, ce
sacrifice sont ceux de l’homme, pas de Dieu.
Il n’y a qu’un Évangile : le mien.
Il n’y a qu’une Église : la mienne, l’Église catholique romaine.
Il n’y a qu’un Autel : celui qui est consacré par l’huile, l’eau et le
vin, et fondé sur les ossements d’un martyr et d’un saint de Dieu.
Il n’y a qu’une Croix : la mienne: celle à laquelle pend le corps du
Fils de Dieu, Jésus Christ, celle qui reproduit la figure du bois que j’ai
porté avec un infini amour et une immense fatigue jusqu’au sommet du
Calvaire. Il n’est pas d’autre croix. Il peut exister d’autres signes, des
hiéroglyphes semblables à ceux gravés dans les hypogées des pharaons
ou sur les stèles aztèques :
ce ne sont là que des signes d’hommes ou de Satan, mais pas des croix, pas
les symboles de tout un poème d’amour, de rédemption, de victoire sur toutes
les forces du Mal, quelles qu’elles soient.
De l’époque de Moïse à aujourd’hui, et d’aujourd’hui au moment du Jugement, une
sera la croix : celle qui ressemble à la mienne, celle qui
fut portée en premier par le "serpent",
ce symbole de vie éternelle, celle que j’ai portée et que je porterai
quand je viendrai en Juge et en Roi pour tous vous juger :
vous, mes bénis qui croyez en mon Signe et en mon Nom; et vous aussi, qui
êtes maudits, parodistes et sacrilèges, qui avez supprimé mon Signe et mon
Nom des temples, des états et des consciences pour y substituer votre symbole
satanique et votre nom de suppôts de Satan.
Il n’y a qu’un Sacrifice: celui qui réitère mystiquement le mien et, sous
l’aspect du pain et du vin, vous donne mon Corps et mon Sang immolés pour
vous. Il n’est pas d’autre corps et d’autre sang qui puissent remplacer la
grande Victime.
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72> Au
contraire, les corps et le sang que vous immolez ne célèbrent rien, ne
substituent rien, ne servent pas, non, au sacrifice. Car
vous êtes les féroces sacrificateurs de ceux qui sont pour vous des sujets à
votre disposition; en effet, vous les avez changés en corps de galériens
condamnés à ramer, marqués de votre signe comme s’ils étaient des animaux de
boucherie, rendus même incapables de penser puisque vous avez volé, interdit
et blessé leur souveraineté d’hommes sur les bêtes brutes, et puisque vous
avez changé des êtres intelligents en un immense troupeau d’êtres privés de
raison au-dessus desquels vous agitez le fouet et que vous menacez de
"mort" s’ils osent seulement vous juger intérieurement.
Mon sacrifice vous procure grâces et bénédictions. Mais le vôtre vous
obtient la condamnation et des malédictions éternelles. J’entends et je
vois les gémissements et les tortures des opprimés, dont vous saignez l’âme
et l’esprit encore plus que le corps. Pas un seul de vos sujets n’est
préservé de votre couteau qui les prive de la liberté, de la paix, de la
sérénité et de la foi pour en faire des imbéciles moraux, des apeurés, des désespérés,
des rebelles. J’entends et je vois les râles des assassinés et le sang qui
baigne "votre" autel. Pauvre sang que j’ai en infinie
miséricorde et auquel je pardonne même l’erreur, puisque l’homme s’en est
déjà puni lui‑même et puisque Dieu ne s’acharne pas là où l’expiation a
déjà eu lieu !
Mais je vous jure que ce sang et ces
gémissements feront votre tourment éternel. Vous
mangerez, vous régurgiterez, vous vomirez du sang; vous vous y noierez; vous
aurez l’âme assourdie jusqu’à la folie par ces râles et ces gémissements, et
vous serez obsédés par les millions de visages macabres qui vous crieront vos
millions de crimes et vous maudiront. Voilà ce que vous trouverez là où vous
attend votre père, le roi du mensonge et de la cruauté.
Par ailleurs, qui parmi vous est le pontife, le prêtre chargé de la
célébration du rite ? Vous êtes des bourreaux et non des prêtres. Votre
autel n’en est pas un, c’est un échafaud. Votre sacrifice n’en est pas un:
c’est un blasphème. Votre foi n’en est pas une : c’est un sacrilège.
Descendez, vous les maudits, avant que je ne vous foudroie par une mort
horrible. Mourez du moins comme ces bêtes brutes qui se retirent dans leur
tanière pour mourir, rassasiés de proies. N’attendez pas sur votre piédestal
de dieux infernaux que je vous livre à l’expiation, non pas à celle de
l’esprit, mais à celle de votre corps de fauves, et que je vous fasse mourir
à la risée des foules et sous les sévices de ceux qui les subissent
actuellement.
Il y a une limite. Je vous la rappelle. Et il n’y a pas de pitié pour ceux
qui singent Dieu et se rendent semblables à Lucifer.
Quant à vous, peuples, sachez être forts dans la Vérité et dans la Justice. Les
philosophies et doctrines humaines sont toutes contaminées par des scories. Celles
d’aujourd’hui débordent de venin. On ne plaisante pas avec les serpents
venimeux. L’heure vient où le serpent n’est plus sous le charme et vous
frappe de sa morsure fatale. Ne vous laissez pas empoisonner.
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73> Restez
unis à moi. C’est en moi que sont la justice, la paix et, l’amour. Ne
recherchez pas d’autres doctrines. Vivez l’Évangile. C’est ainsi que vous
serez heureux. Vivez de moi, en moi. Vous ne connaîtrez pas de grandes
joies corporelles; ce n’est pas moi qui vous les procure. Moi, je donne
les joies véritables, qui ne sont pas seulement jouissance charnelle mais
aussi spirituelle, des joies honnêtes, bénies, saintes, que j’accorde et que
je ratifie, celles auxquelles je n’ai pas refusé de prendre part.
La famille, les enfants, un bien-être
honnête, une patrie prospère et tranquille, une bonne harmonie entre les
frères et sœurs et entre les nations: voilà ce que je qualifie de saint et
que je bénis. Avec tout cela, vous possédez également la santé, car une
vie familiale vécue honnêtement donne un corps sain; vous êtes aussi
sereins, car un commerce ou une profession accomplis honnêtement procurent
la tranquillité de conscience; enfin vous possédez la paix et la prospérité
de la patrie et de votre ville car, en vivant en bonne harmonie avec
vos concitoyens et avec les peuples voisins, vous évitez les rancœurs et les
guerres.
Le venin de Satan fermente dans votre sang, je le sais bien, mes pauvres
enfants. Mais je me suis donné moi-même à vous comme antidote. Je vous ai
appris à graver sur vous, en vous, mon Signe qui vainc Satan.
Circoncisez votre esprit avec moi. C’est là
une circoncision bien plus élevée et plus parfaite ! Elle enlève de
votre chair les cellules dans lesquelles les germes de mort vont se nicher et
vous greffe la Vie que je suis. Elle vous dépouille de l’animalité et vous
revêt du Christ. Elle vous ensevelit en tant que fils d’Adam coupables — or,
vous êtes coupables du péché originel comme de vos fautes personnelles — dans
le baptême et la confession du Christ, et vous fait renaître enfants du Très
haut.
Ne vous séparez pas de moi. Oh ! Il est certain que je vous porterai au
Ciel si vous continuez à faire partie de moi. En outre, comme vous n’êtes pas
tous "Ciel" mais qu’il reste toujours en vous un peu de la fange de
la Terre, je vous promets que la bénédiction du Père ne vous fera pas défaut,
même sur cette boue: car le Père ne pourra que bénir son Fils, et ma Puissance
vous recouvrira tellement — si vous demeurez en moi et priez avec moi en
disant "Notre Père"
comme je vous l’ai enseigné — que le Père vous donnera à la fois le Royaume
des cieux, comme vous le demandez dans la première partie, et le pain
quotidien et le pardon de vos fautes, comme il est demandé dans la seconde.
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74> Si vous demeurez en moi comme des
enfants dans le sein de leur mère, notre Père ne pourra pas voir d’autre vêtement
que celui que vous portez : moi-même, votre Rédempteur, celui qui vous
engendre au ciel, et son Fils; et il fera pleuvoir ses grâces sur son Fils,
l’objet de toute sa complaisance pour lequel il a fait aussi, en plus de
toutes choses, le pardon et la gloire, pour la joie de son Fils qui veut que
vous soyez pardonnés et glorieux.
Votre mort, je l’ai détruite par la mienne.
Vos fautes, je les ai annulées par mon sang. Je les ai rachetées par
anticipation pour vous. J’ai tout rendu impuissant à vous nuire dans la vie
future en clouant à ma croix votre mal — de celui d’Adam à celui de chacun de
vous —. Je peux dire que j'ai consommé tout le venin du monde en suçant
l’éponge imprégnée de fiel et de vinaigre du Golgotha
et que je vous ai rendu ce mal en bien : en effet, par ma mort je l’ai
distillé et j’ai transformé la mixture de la mort en eau de Vie, jaillie de
mon côté transpercé.
Demeurez en moi avec pureté et force. Ne soyez pas hypocrites mais sincères
dans votre foi. Ce ne sont pas les pratiques extérieures qui constituent la
foi et l’amour. Celles-là, les sacrilèges les mettent aussi en œuvre et ils
s’en servent pour vous tromper et s’attirer des gloires humaines. Vous ne
devez pas être ainsi.
Souvenez-vous que, de même que je vous ai
régénérés à la vie de la grâce à laquelle vous étiez morts, je vous ai
ressuscités avec moi à la Vie éternelle. Aspirez donc à ce lieu de vie.
Recherchez tout ce qui peut vous servir pour y pénétrer, toutes les choses
spirituelles: la foi, l’espérance, la charité, les autres vertus qui font de
l’homme un enfant de Dieu.
Recherchez la science infaillible, celle que contient mon enseignement.
C’est elle qui vous rendra à même de vous diriger de telle sorte que le ciel
soit à vous.
Recherchez la gloire. Non pas la gloire dérisoire et souvent coupable de
la terre, que je condamne fréquemment; je juge toujours qu’elle n’est pas
la gloire véritable, mais uniquement une mission que Dieu vous donne pour que
vous en fassiez un moyen de parvenir à la gloire des cieux. La vraie
gloire s’obtient par un renversement des valeurs du monde.
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75> Le
monde dit : "Jouissez, accumulez, soyez orgueilleux, puissants,
sans cœur, haïssez pour vaincre, mentez pour triompher, soyez cruels pour
dominer." Mais moi je vous dis :
"Soyez modérés, continents, sans être avides de chair, d’or ou de
puissance, soyez sincères, honnêtes, humbles, aimants, patients, doux,
miséricordieux. Pardonnez à ceux qui vous offensent, aimez ceux qui vous
haïssent, aidez ceux qui sont moins heureux que vous. Aimez, aimez,
aimez."
En vérité, je vous assure que pas un seul acte d’amour ne restera sans
récompense, fût-il aussi minime qu’un soupir de compassion envers quelqu’un
qui souffre. Une récompense infinie au ciel et, déjà, une grande récompense
sur terre, que seul celui qui en fait l’expérience peut comprendre. La
récompense de la paix du Christ à tous mes bons enfants, de la limpidité de
la Parole aux "très bons" chez qui je viens trouver mon réconfort.
Mes chers enfants que j’aime d’un amour bien plus grand que toute la haine
qui circule comme un fluide infernal sur la Terre, aimez-moi à votre tour.
Quoi que vous fassiez ou disiez, que ce soit au nom de votre Jésus; par lui,
vous rendrez ainsi grâces à Dieu votre Père, et la grâce du Seigneur demeurera
sur vous comme une protection sur la terre et une auréole certaine pour le
ciel".
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