La Bible d’Eugenio Tintori, offerte par le P. Migliorini à Maria Valtorta.
Lire la Septante.
Lire la Vulgate.
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Qu’est-ce
que la Bible ?
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La
"Sainte
Bible" est
un ensemble de livres divinement inspirés. Ils correspondent à la phrase du Credo
"(Dieu) a parlé par les prophètes". Ils sont donc la "Parole
de Dieu".
On en compte 73 dans la tradition catholique et orthodoxe (46 + 27) un peu moins
dans la tradition protestante et anglicane. La différence résidant dans
l'adoption ou non des livres dit deutérocanoniques.
Les livres
constituant la Bible, furent collectivement désignés par le pluriel grec ta biblia, "les livres"; puis le bas-latin les a désignés sous le
terme de Biblia, "la Bible". La Bible est
donc tout à la fois plurielle et unique : une diversité de livres, une
diversité d’auteurs, une diversité de contenus, qui se complètent sans se
contredire, formant un ensemble cohérent et complet que l’on désigne par un
seul mot au singulier : La Bible. Il en est de même pour l’Évangile qui
désigne un ensemble de quatre œuvres distinctes.
Mais cette unité primitive de la "Parole de Dieu" a été fragmentée
par les hommes qui l’ont reçue.
La
fragmentation de la Bible dans le temps.
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La première partie de la Bible
est commune au judaïsme et au christianisme qui en est issu. C’est pourquoi
on appelle parfois les chrétiens, les "judéo-chrétiens".
Pour le christianisme la Bible avant Jésus est l’Ancien Testament, ce qui veut dire "Ancienne Alliance".
Le terme de Testament provient du
langage latin et ecclésiastique, dans lequel le mot testamentum, fut utilisé pour traduire le grec diathèkè, qui signifie tantôt "alliance", tantôt
"testament", ce que la Lettre
aux Hébreux illustre.
La seconde partie de la Bible, ou Nouveau
Testament, est propre au christianisme. Elle est composée de deux
ensembles : l’Évangile, ou vie
de Jésus et les écrits rapportant les faits et les enseignements des premiers
apôtres, jusqu’à la mort du dernier : Jean l’évangéliste. La Révélation publique, composée de tous
les livres de la Bible écrits jusque-là, est alors close, intangible et
immuable.
Ainsi la révélation de la Bible commence avec la Genèse ou don de la Création aux hommes, et se termine par l’Apocalypse ou retour de la Création
en Dieu. Avant, il n’y a que Dieu, après, il n’y a que l’Humanité unie à
Dieu. Aucun autre livre sacré ne couvre ainsi la totalité de l’Histoire du
monde, passé, présent et à venir.
Entre le début et la fin du monde, la Bible rapporte la sollicitude de Dieu
envers les hommes. Une sollicitude mille fois trahie et mille et une fois
offerte, jusqu’au sommet de l’Amour divin : l’Incarnation de Dieu venu
dans la nature humaine pour enlever la faute originelle qui interdisait le
retour de l’Humanité en Dieu (Rédemption).
La
fragmentation des sources de la Bible.
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La Bible, ainsi segmentée dans le temps, subie une deuxième
division propre au christianisme : le clivage entre livres révélés et
livres inspirés. Ce scindement trouve son origine dans l’historique des
textes.
L’Ancien Testament, partie issue du judaïsme, vient de deux sources :
- La version hébraïque, autrement appelée TaNaK par acronyme des livres qui
la composent,
- Et la version grecque, dite Septante.
Ces deux versions sont passées alternativement dans le christianisme.
La Septante (autrement écrite LXX), contemporaine du Christ, a donné lieu
très tôt a une traduction latine, dite "Vetus latina (vieille
latine)". Elle est jugée imparfaite au IVe siècle. Le pape Damase Ier
(366-384) charge Jérôme de Stridon (347-420), son secrétaire, d’une nouvelle
traduction.
Jérôme rejette la Septante pour s’inspirer de la Bible hébraïque qu’il estime
plus fiable parce que plus ancienne. Mais à la suite de la chute du Temple
(Ier siècle), le judaïsme a profondément remaniée certaines parties,
notamment la troisième : les onze livres des Écrits (Ketoubim).
Parallèlement, Jérôme traduit le Nouveau Testament à partir des textes grecs
existants. L’ensemble forme la Vulgate
versio (= texte communément employé) et devient le texte de référence ou canon des Écritures. Ce canon subira
dans le temps des modifications : les textes de la Septante que
rejettent Jérôme de Stridon, docteur de l’Église, étaient défendus par
Augustin d’Hippone (354-430), docteur de l’Église. De ce fait, au fil du
temps, les écrits écartés sont considérés comme partie intégrante de la
Parole de Dieu, puis apocryphes (entachés), inspirés (profitables à lire) et
enfin deutérocanoniques (admis sur le tard).
La Réforme et la Contre-Réforme prennent, sur le sujet,
des positions tranchées qui n’évolueront faiblement qu’au XXe siècle avec la
naissance de l’œcuménisme. Une traduction commune voit le jour, la TOB
(Traduction œcuménique de la Bible), mais elle est optionnelle et chacun suit
sa démarche propre. On le remarque dans la double notation des Psaumes que
l’on rencontre parfois : le numéro d’écart se réfère à l’une ou l’autre
des traditions.
Version
grecque, Septante.
"Vetus
latina".
St Augustin d’Hippone
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Version
hébraïque, TaNaK, revisitée.
"Vulgate
versio".
St Jérôme
de Stridon
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Réforme
et Contre-réforme.
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Traditions
catholique/orthodoxe
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Traditions
protestante/anglicane.
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Œcuménisme.
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La
Septante, source de nos Bibles.
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Le
paragraphe ci-dessous se réfère à la Bible Osty, Seuil, 1973, Les livres de la Bible, p.13.
La Bible grecque, ou Septante,
contient les Écritures saintes que lisaient les Juifs d'Alexandrie, en
Égypte, et leurs coreligionnaires dispersés dans le bassin méditerranéen. Ils
parlaient le grec. Elle aurait été élaborée dans l'île de Pharos à
Alexandrie, à la demande de Ptolémée II Philadelphe, par 70 (septante)
érudits. Son contenu est enrichi de nouveaux écrits par rapport à la Bible
Hébraïque. La division n’est pas la même : les livres inspirés étaient
groupés par ordre de matières : histoire, sagesse, prophétisme. C'est
l'origine de la répartition adoptée par la Vulgate latine.
La Septante a
été l'Ancien Testament des premiers siècles du christianisme. L'Église
d'Orient et l'Église d'Occident se trouvaient d'accord, à la fin du VIIe
siècle, pour ne reconnaître comme inspirés qu'un nombre limité d'ouvrages
qu'elles conservèrent dans le canon. Ceux qu'elles ont rejetés comme
"apocryphes " se trouvent mentionnés ci-dessous entre crochets [...]. La correspondance avec nos
Bibles actuelles est indiquée entre parenthèses (=).
1. Livres
législatifs et historiques :
- Genèse,
- Exode,
- Lévitique,
- Nombres,
- Deutéronome,
- Josué,
- Juges,
- Ruth,
- 1er et 2e livres des Règnes (=1 et 2 Samuel),
- 3e et 4e livres des Règnes(=1 et 2 Rois),
- 1er et 2e livres des Paralipomènes (=1 et 2 Chroniques),
- [1er livre d'Esdras = 3e livre d'Esdras, en appendice de la Vulgate],
- 2e livre d'Esdras (= Esdras),
- 3e livre d'Esdras (= Néhémie),
- Esther,
- Judith,
- Tobie,
- 1 er et 2e livres des Maccabées,
- [3e et 4e livres des Maccabées].
2 – Livres poétiques et
prophétiques :
- Psaumes,
- [Odes]
- Proverbes de Salomon,
- Ecclésiaste ou Qôhèlet,
- Cantique des cantiques,
- Job,
- Sagesse de Salomon (=Sagesse)
- Sagesse de Sirach (=Ecclésiastique ou Siracide),
- Psaumes de Salomon,
- Le Dodékaprophéton ou livre des
douze petits prophètes, dans l’ordre suivant : Osée, Amos, Michée, Joël,
Abdias, Jonas, Nahum, Habacuc, Sophonie, Aggée, Zacharie, Malachie,
- Isaïe,
- Jérémie,
- Baruch (= Baruch 1-5),
- Les lamentations de Jérémie (= Lamentations),
- La lettre de Jérémie (= Baruch 6),
- Ézéchiel,
- Suzanne (= Daniel 13),
- Daniel (= Daniel 1-12),
- Bel et le Dragon (= Daniel 14).
La
fragmentation des traductions.
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Quel que soient les traditions, la Bible
ne fait pas l’objet d’une seule traduction dans chaque langue commune, mais
de plusieurs constamment renouvelées. Les biblistes et les exégètes cherchent
à reproduire le sens original des textes. Cette multiplicité s’est accrue
dans l’époque contemporaine avec l’avènement de la recherche historique qui
croise les disciplines.
Cela est vrai aussi pour les textes sources. Ainsi l’Église catholique
a-t-elle publiée en 1979, la Nova
Vulgata latine. Cette publication, résultat
de plusieurs années de recherches, a été révisée en fonction de textes
anciens découverts depuis saint Jérôme, des éditions critiques modernes de l'hébreu,
de l'araméen et du grec, ainsi que le remaniement d'un certain nombre qui
semblaient avoir été mal compris ou obscurément traduits.
Cette amélioration ne se fait pas sans déperdition ou érosion du texte
original. Ainsi, dans Luc 6,1, là où primitivement on parlait du "sabbat
second-premier", la nouvelle Vulgate ne parle plus que "d’un
sabbat".
On sait pourtant, grâce aux travaux de Jean-François
Lavère, que les écrits de Maria Valtorta éclairent d’évidence les propos
primitifs de Luc : ils font référence à un calendrier
liturgique dont on avait perdu le sens, dès l’époque de saint Jérôme.
De même, Jésus cite et
commente des versets du livre de Tobie, que
la nouvelle vulgate a supprimés.
Ceci est une illustration, parmi beaucoup d’autres, que ces écrits inspirés
ne proclament pas un cinquième évangile, mais restaurent au contraire
l’Évangile éternel. Plus que cela d’ailleurs, car ils restaurent de même les
écrits de la Septante, Bible du temps de Jésus, source du Nouveau Testament
et référence des écrits de Maria Valtorta. Pourtant elle n’avait reçu se
première Bible qu’à 47 ans, au moment où elle écrit ses visions et dictées.
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Les Évangiles et le Nouveau Testament.
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Le Nouveau
Testament est composé de 27 livres dont quatre forment
"L’Évangile". Les autres écrits sont dits néotestamentaires. Le mot "évangile" veut dire bonne
nouvelle. Mais dès le IIe siècle, on a appliqué ce terme aux écrits où se
trouve consigné ce message.
Les 27 livres sont distribués en trois groupes :
1. les livres historiques, soit les quatre Évangiles et les Actes des Apôtres;
2. les livres didactiques, soit les quatorze épîtres de saint Paul et
les sept épîtres dites "catholiques";
3. un livre prophétique, l'Apocalypse de saint Jean.
Tous ces livres ont été écrits en grec courant, sans prétention littéraire,
portant la marque du parler sémitique de Jésus et des premiers prédicateurs
de l'Évangile, ainsi que celle de la tradition biblique.
Certains livres sont très courts comme la deuxième
lettre de saint Jean qui ne comporte
qu’un seul chapitre de 13 versets : c’est le plus petit de tous les
livres de la Bible.
Les Évangiles rapportent la vie
et les enseignements de Jésus.
Celui de Matthieu, Marc et Luc ont entre eux des
relations très étroites : même plan, même type et même succession de récits,
même vocabulaire, même manière de présenter l'enseignement de Jésus. On les
appelle synoptiques, parce
qu'ils offrent entre eux tant de ressemblances qu'on peut, en les disposant
sur trois colonnes parallèles, suivre d'un seul regard le développement de la
narration. D'autre part, chacun d'eux offre une somme suffisante de
particularités pour constituer vraiment une œuvre originale.
Les évangiles synoptiques ne sont que la mise par écrit de l'évangile oral. Celui-ci remonte aux premiers temps de
l'Église. Les Apôtres se sont mis alors à proclamer, dès le jour de la
Pentecôte, "ce qu'ils avaient vu et entendu" (Actes 4,20).
Les quatre Évangiles, sont composés de 373 péricopes. Une péricope est une
unité narrative qui rapporte un même épisode ou un même enseignement. C’est
cette division narrative que reprend la nouvelle traduction française de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé à
l’identique des éditions en d’autres langues.
Sur les 373 péricopes de l’Évangile, 111 sont propres à un seul évangéliste
(4 chez Marc, 30 chez Matthieu, 36 chez Luc, 41 chez Jean), les 262 autres
sont communes tantôt à trois, tantôt à deux évangélistes (parfois quatre,
notamment pour la Passion). Les deux Évangiles de l'enfance (Matthieu 1 – 2
et Luc 1 – 2) n'ont pas un seul épisode en commun : pas même la naissance de
Jésus que Matthieu ne raconte pas même en résumé. Il dit seulement, au passé
: "Jésus ayant été engendré à Bethléem, des mages vinrent"
(Matthieu 2,1). Il dit engendré, et non pas né .
Il y a donc une péricope sur trois environ, qui ne se trouve pas reprise par
les trois autres évangélistes, pourtant l’ensemble forme un tout cohérent.
Beaucoup d'exégètes partent de leurs "contradictions" : il n'y en a
aucune – ni historique, ni théologique - et remarquable est leur accord à ces
deux niveaux, ce qu'établissent précisément les travaux de Mgr Laurentin qui inspirèrent la vie de Jésus de Benoît XVI qui les cite 17 fois. Concordantia
discordantium (concordance des discordances : convergences des
oppositions apparentes) notait-on déjà au Moyen-âge, comme le rappelait Mgr
Laurentin dans l’étude comparative sur les vies révélées de la Vierge Marie.
Le récit de Maria Valtorta confirme qu’il n’y a aucune contradiction dans les
évangélistes qui s’y trouvent naturellement insèrés, et dans la totalité de
leurs 7.957 versets.
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La Bible
dans les écrits de Maria Valtorta.
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La concordance des écrits de Maria Valtorta
avec la Bible, ont été établies respectivement par :
- Emilio Pisani pour les Évangiles,
- David Amos pour l’Ancien
Testament.
Cependant, dans l’un et l’autre cas, il reste encore énormément à découvrir.
La
concordance de l’œuvre avec l’Évangile.
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Le Diatessaron ou "harmonie des
évangiles" est la fusion des quatre Évangiles en un seul. Il a été fait
pour la première fois par Tatien (vers 120 – après 173), un auteur syrien
proche des temps apostoliques.
Mgr René Laurentin (1917-2017), prélat de Benoît XVI, a publié en 2002 le Nouveau Diatessaron, les quatre évangiles
en un seul.
Ces ouvrages, et beaucoup d’autres, ont pour finalité de démontrer que les
quatre évangélistes racontent bien une seule et même chose : la vie de Jésus.
Ce thème a été repris de multiple fois par des romanciers ou des historiens,
dont Ernest Renan, mais il s’agissait de disserter à leur façon. Rien qui ne
serve vraiment la Bible et encore moins l’Église qui en est gardienne.
Les censeurs du Saint-Office ont voulu assimiler les visions inspirées de
Maria Valtorta à une œuvre romanesque. Tous les travaux réalisés depuis
démontrent le contraire.
Emilio Pisani, témoin historique de Maria Valtorta et de son œuvre, a établi
la parfaite concordance des quatre évangiles avec l’œuvre de Maria Valtorta,
confirmant ce que Jésus dit à la voyante en conclusion de l’œuvre (Voir l’Adieu à
l’œuvre =>).
On sait, grâce aux travaux réalisés,
que la fidélité à l’Évangile éternel n’est pas seulement dans la conformité,
parfois surprenante, des visions de Maria Valtorta aux textes canoniques,
mais qu’elle est aussi dans la compréhension des enseignements et des
paraboles.
À ce propos, la parution prochaine de Ce
que ne disent pas les Évangiles (Quello che i Vangeli non dicono)
d’Emilio Pisani devraient fournir de nouveaux exemples "des thèmes
évangéliques que le récit de Maria Valtorta permet de comprendre dans leur
plénitude".
La
concordance de l’œuvre avec l’Ancien Testament.
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David Amos a identifié, dans l’Évangile tel qu’il m’a été révélé, 3.000
références de l’Ancien Testament. Ses travaux ne sont pas encore édités mais
ils sont insérés progressivement en notes de bas de page.
Ces références prouvent indéniablement que la vie de Jésus de Maria Valtorta
se réfère à la Septante. Les appellations des livres sont parfaitement
conformes à cette version.
Le lecteur est surpris par la pertinence des citations ou des commentaires
des livres sacrés que Jésus fait : ces citations sont tout à la fois
fidèles au texte tel qu’on peut le lire aujourd’hui, mais en même temps
parfaitement compréhensible par le lecteur d’aujourd’hui comme elles devaient
l’être pour les auditeurs de l’époque pour qui ces textes fondaient la
culture populaire.
Il n’y a que pour les personnages et les lieux évoqués où l’on doit se
référer à des notes explicatives.
Une telle science et une telle pertinence ne peuvent être attribuées à Maria
Valtorta qui, comme nous l’avons dit, n’eut sa première Bible qu’à 47 ans et
dans une version ne lui permettant pas une telle exégèse.
Perspectives de recherches.
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Beaucoup de choses ont été découvertes,
mais la majorité reste encore à découvrir. Voici quelques pistes :
Les agraphas ou paroles de Jésus qui ne sont pas rapportées par les Évangiles
mais par d’autres textes du Nouveau Testament. Jean-François
Lavère a évoqué cette découverte dans ses deux tomes de l’Énigme Valtorta. Il y a encore un
espace pour la poursuite d’une étude.
De même, il a déchiffré quelques énigmes des temps apostoliques rapportés par
les écrits néotestamentaires. Il y a sûrement encore quelques
"perles" selon son expression favorite, à découvrir.
Les autres écrits (notamment la série des Cahiers)
de Maria Valtorta regorgent des citations et des catéchèses de l’Ancien Testament.
Que Maria Valtorta puisse commenter d’emblée Abdias ou Habacuq, des prophètes
ignorés de la grande masse des fidèles, même érudits, ouvre une piste qu’on
ne peut fermer.
Enfin, plus globalement, les connaissances propres au judaïsme sont telles qu’il
faudra un jour que les compétences en ce domaine se penchent sur ces écrits
inspirés.
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