L'œuvre de Maria Valtorta
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Catéchèse du mercredi 16 juin 1943.


La nécessité du sacrifice des âmes-victimes.

Pénitence, sacrifice et charité contre la corruption du péché.


 










VOIR AUSSI.



 

82> Jésus dit :    

 "Chaque époque a eu ses formes de piété.

L’Église est née dans l’agitation des vagues du monde. Les vierges et les personnes consacrées vivaient mêlées à la foule des païens, lui apportant le parfum du Christ qui les imprégnait, et elles ont conquis le monde pour le Christ.       

Puis vint le temps des austères ségrégations. S’ensevelir loin du monde était, selon les idées de l’époque, nécessaire à la perfection et à la rédemption continue des âmes. Des monastères, des ermitages, du fond des cellules murées, des torrents de sacrifices et de prières se répandirent sur la Terre, descendirent au Purgatoire, montèrent au Ciel.    

Plus tard furent fondés les couvents de vie active. Hôpitaux, asiles, écoles bénéficièrent de cette nouvelle manifestation de la religion chrétienne.        

Mais dans le monde païen d’aujourd’hui, d’un paganisme encore plus atroce parce que plus subtilement démoniaque, il faut de nouveau des âmes consacrées qui vivent dans le monde comme aux premiers temps de mon Église, afin d’y apporter mon parfum. Elles résument en elles-mêmes la vie active et la vie contemplative en une seule parole : ‘Victimes’.  

 Combien faudra-t-il de victimes à ce pauvre monde pour obtenir la pitié ! Si les humains m’écoutaient, je dirais à chacun d’entre eux mon commandement plein d’amour : ‘Sacrifice, pénitence, pour être sauves. Mais je n’ai que les victimes qui sachent m’imiter dans le sacrifice, la plus haute forme de l’amour’.         

N’ai-je pas dit : ‘Par ceci on saura si vous êtes mes disciples : si vous vous aimez les uns les autres
[1]... il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis’ [2] ?     

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83> Les victimes ont porté leur amour si haut qu’il prend une forme semblable au mien. Les victimes se donnent pour moi car je suis dans les âmes, et qui sauve une âme me sauve dans cette âme.    

Il n’y a donc pas de plus grand amour pour moi que de s’immoler pour moi, votre Ami, et pour les pauvres âmes pécheresses qui sont nos amis déchus. Je dis ‘nos’ amis parce que là où il y a une âme aimante, Dieu est aussi avec elle, et par conséquent nous sommes deux.

 Tu penses souvent avec regret à la vie claustrale. Mais pense, ma chère âme, que d’être victime te rend semblable aux cloîtrées les plus austères. La victime adore, la victime expie, la victime prie. La prière d’une victime est égale à celle d’une cloîtrée, avec en plus la difficulté d’avoir à vivre d’oraison au milieu des dissipations du monde.

Là aussi je suis ton exemple. Moi, Victime, j’ai su adorer, prier, expier tout en restant dans le monde. On peut être des âmes victimes d’une perfection dorée en restant dans la foule, et ne pas l’être sous le sceau d’une double grille. Encore une fois, c’est l’amour qui compte et non les formes extérieures.         

 Comment fait-on pour être victime ? En vivant avec une seule préoccupation : celle de me consoler en rachetant les autres. On rachète les autres par le sacrifice. Moi, on me console par l’amour et en allumant l’amour dans les cœurs éteints. La vie des victimes consiste en l’acceptation perpétuelle de ne plus appartenir à soi-même, en un épanchement continu, en un feu incessant. 

Mais à quiconque sait vivre de cette façon sera accordée l’invisible présence dont tu jouis toi-même. Parce que je suis là où sont mes apôtres et mes martyrs. Et les victimes sont des martyrs et des apôtres."          



Jésus dit encore :           

 "Pour préserver les corps de la corruption de la mort, on utilise depuis les temps les plus anciens des aromates qui arrêtent la putréfaction et conservent les dépouilles. Mais vous, humains qui spirituellement tombez en lambeaux, qui êtes rongés par la corruption de toute une société pourrie jusqu’à la moelle; pauvres humains pour qui je suis mort en vain, pourquoi n’utilisez-vous pas les aromates qui arrêteraient votre putréfaction ? 

Je vous les ai enseignés. Je vous les ai enseignés avec la vie, avec la parole, avec la mort. Dans mon Évangile, ils sont la norme pour vivre sains dans la chair et dans l’âme, dans la pensée et dans l’action. Et cet Évangile, je l’ai vécu dans mes trente-trois ans de vie.          

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84> Vous ne pouvez pas me dire, comme vous pouvez le dire de vos faux prophètes : ‘Tu as prêché une chose, mais tu en as fait une autre’. Non. Jésus fut un Maître, non seulement par sa parole, mais par ses œuvres.        

Je vous ai enseigné à préférer la pureté et la continence à la luxure, la sobriété à la débauche, la fidélité à la tromperie, le travail à l’oisiveté, l’honnêteté à la fraude, le respect des autorités à la rébellion, l’amour de la famille à la dissipation, la miséricorde à la dureté, l’humilité à l’orgueil, la justice à l’abus, la sincérité au mensonge, le respect de l’innocence au scandale, la foi à l’incroyance, le sacrifice à la jouissance. Mais toutes ces choses, moi, votre Dieu, je les ai faites avant vous.           

Vous avez tout piétiné et vous avez dansé, comme des sots, sur les maximes divines sur lesquelles reposait votre bien en cette vie et dans l’autre. 

 Vous avez augmenté le savoir dans tous les domaines, excepté dans le seul domaine nécessaire : la connaissance de mon Évangile. Vous vous êtes rassasiés de toutes les nourritures, excepté de la seule nourriture nécessaire : ma Parole. Vous avez cru vous élever jusqu’au niveau de surhomme. Vous n’avez réussi qu’à devenir des super animaux. Seule ma Loi crée le surhomme car, elle vous déifie et vous rend éternels. Tout le reste ne vous élève pas, il ne fait que vous rendre fous.     

Marthe me dit : ‘Maître, il est dans son sépulcre depuis quatre jours et il sent déjà mauvais’
[3] . Mais vous, depuis combien de siècles y êtes-vous ? Vous vous enfoncez toujours davantage dans le sépulcre et dans la putréfaction de la mort. Même ma voix ne réussit pas à vous secouer, ni même mes pleurs. 

Mais comment pouvez-vous être contents, avilis comme vous l’êtes ? Vous possédiez le Ciel, vous étiez les héritiers de Dieu. Et maintenant, qu’êtes-vous ? Une foule de lépreux et de possédés des démons qui vous torturent, vous tuent, vous font délirer, vous traî­nent dans le feu avant que vous ne soyez morts. Vous avez le feu de l’enfer dans l’esprit et dans le cœur. Et moi j’y avais mis le feu très suave de la charité !           

 Les aromates pour vous sauver de la putréfaction totale sont la pénitence, le sacrifice et la charité. Mais voudrez-vous les utiliser ? Non. Vous ne regardez pas le Maître crucifié qui, par son sacrifice, vous a donné une nouvelle âme, capable de vie éternelle, qui vous a purifiés, par son sang et ses larmes, de la lèpre du péché.   

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85> Vous ne le regardez pas Il vous parle de bonté, d’amour, de sacrifice. Vous, vous voulez être méchants, vous voulez haïr, vous voulez jouir.           

Contre la grande Victime et contre les petites victimes qui cherchent à vous insuffler une vie nouvelle, vous levez un poing menaçant et vous lancez votre blasphème moqueur.     

Prenez garde, humains obstinés ! La patience de Dieu est immense, mais ce n’est pas à vous de la tenter outre, car j’ai dit : "Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu
[4]"…"



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Fiche mise à jour le 03/04/2018.

 



[1] Cf. Jean 13, 35.

[2] Cf. .Jean 15, 13.

[3] Cf. Jean 11, 39.

[4] Cf. Matthieu 4, 7.