Maria
Valtorta |
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cette fiche : Les visions et dictées de Maria Valtorta. |
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"Voir intérieurement signifie que l'âme est
effleurée par quelque chose de réel, qu'elle est rendue capable de voir le
non-sensible". "Parmi les plus instruits de mon peuple,
j’ai des disciples de prédilection pour qui le Maître devient plus qu’un
maître, un ami, qui leur ouvre les portes aux trésors des confidences et des révélations".
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La source des visions et dictées. D'avril 1943 à novembre 1950, Maria
Valtorta reçoit des visions et dictées quotidiennes consignées dans 15.000 pages
de cahiers. Sont-elles le fruit imaginaire d'une dévotion exacerbée ? Au
début de cette période prolifique, Maria Valtorta explique à son confesseur
la source de son inspiration[1].
Elle est très consciente de ce qui lui arrive : Il y a peu de temps, vous m’avez dit d’écrire de nouveau.
L’effort physique n’est rien comparé à l’effort moral que je dois accomplir
pour soulever les voiles au-delà desquels se cache le surnaturel. Pourquoi ?
Pour maintes raisons. Quand le Père Migliorini la presse
d’écrire ses perceptions passées, elle répond : Il me serait impossible de répéter maintenant ces paroles
avec exactitude et je ne les répéterai donc pas. Il ne doit y avoir rien de moi. Cette dernière réflexion fait penser
au cas de Marie d’Agréda,
la première mystique à recevoir la vision complète de la vie de Marie. Ses
réticences (que l’on retrouve autrement exprimées chez Maria Valtorta)
jointes à la malignité des hommes, firent que la narration de ses visions fut
réécrite 35 ans après les avoir reçues et après avoir brûlé la première
transcription. Ceci provoqua une détérioration importante de la partie
historique, mais non de la partie théologique. Que décrivent-elles ? Dans les visions, Maria Valtorta est
l'auteure du descriptif. Elle décrit ce qu'elle voit, entend ou ressent avec
ses propres mots, mais l'origine de la vision est inspirée. Jésus lui demande
de n'omettre aucun détail : il les juge importants. Ce sont ces détails qui
ont permis à Jean-François Lavère, et à d’autres, d'authentifier scientifiquement ces descriptifs.
Comment se manifestent-les visions et
dictées ? Maria Valtorta précise la nature de ses
visions. L'Église a pour habitude de classer les visions en trois catégories
: il est donc important de connaître la nature des manifestations. Comme je vous l’ai dit à maintes reprises[3], j’ai rêvé à Jésus, à Marie et aux saints. Cependant,
alors que Jésus était toujours “vivant”, la Vierge et les Saints étaient
comme des statues ou des tableaux. Je n’ai vu deux fois comme personne
vivante qu’un petit frère franciscain, qui était certainement saint mais ne
semblait être ni Saint François (d'Assise), ni Saint Antoine (de Padoue). Je
fis ce rêve il y a sept ans (en 1936). Ce franciscain qu'elle ne nomme pas
est peut-être saint Bernardin de Sienne, un grand saint Toscan du XVème
siècle, connu notamment pour avoir développé le culte du Saint Nom de Jésus et
le monogramme IHS (Jésus Sauveur des hommes). Il y a deux ans, dit-elle, (donc en 1941), je perçus pour
la première fois une "voix" sans son qui répondait aux questions
que je me pose en méditant sur telle ou telle chose. Elle s'accompagnait
d'une vision (mentale). Le mercredi de la Passion 1942, une phrase résonna
tout à coup dans mon oreille. Une impression si vive que je peux vraiment
dire “résonna” même si en réalité je n’entendis aucun son. C'est Jésus qui l'alerte sur la
perdition d'une de ses compagnes de l'Action catholique. J'aurais pu être perplexe quant à l’identité de la
personne définie, dit-elle. Mais quand Jésus parle, même si la phrase peut
paraître sibylline au plus grand nombre, elle s’accompagne d’une telle
lumière spéciale que l’âme, à qui la phrase est dite, comprend exactement à
qui le Christ fait allusion". Les visions de Maria Valtorta sont
donc l'une des trois formes de visions[5]
que rappelait le cardinal Josef Ratzinger dans sa catéchèse sur le 3ème
secret de Fatima le 26 juin 2000 : celle de la perception intérieure (visio imaginativa) : Voir intérieurement ne signifie pas qu'il s'agit de
fantaisies, dit-il… Cela signifie plutôt que l'âme est effleurée par quelque
chose de réel, qu'elle est rendue capable de voir le non-sensible, le
non-visible par les sens… Il s'agit de vrais "objets" qui touchent
l'âme, bien qu'ils n'appartiennent pas à notre monde sensible habituel… Cela
exige une vigilance intérieure du cœur qui, la plupart du temps, n'existe pas
en raison de la pression des fortes réalités externes… C'est la raison pour
laquelle ce sont précisément les enfants qui sont les destinataires
privilégiés de telles apparitions: l'âme est encore peu altérée, sa capacité
intérieure de perception est encore peu détériorée. Les instructions de Jésus. Le 23 août 1943, Jésus confie à
Maria Valtorta et au Père Migliorini, son confesseur, les instructions pour
leur mission : "Allez disséminer ma Parole. Allez-y avec discernement
et soin. Ne l’appliquez pas à tous de la même façon… Il y a des passages qui,
pour l’instant, ne doivent être qu’un doux entretien entre nous… D’autres
peuvent être dits et diffusés au plus grand nombre. Le 10 septembre 1943, Jésus précise
ses intentions à travers Maria Valtorta : "J’instruis mon peuple depuis vingt siècles. J’ai
commencé l’instruction par ma Parole et je l’ai continuée à travers la parole
de mes serviteurs bien-aimés. Mais parmi les plus instruits[6] de mon peuple, j’ai des disciples de prédilection pour qui le Maître devient plus
qu’un maître, un ami, et avec les richesses d’un roi, leur ouvre les portes
aux trésors des confidences et des
révélations. Je prends par la main ces bien-aimés et je les amène
avec moi dans le tréfonds des secrets et je les rends aptes à recevoir ma
Parole, que je donne avec une ampleur réservée à mes nouveaux Jeans (allusion
à l'apôtre bien-aimé). Mon petit Jean, poursuit-il en donnant ce surnom
affectueux à Maria Valtorta, je te confie ma Parole. Transmets-la aux maîtres
afin qu’ils s’en servent pour le bien des créatures. Elle vient du Pasteur
Unique, du bon Pasteur qui a écrit la vérité de sa Parole avec son
sang". Visions et dictées : des formes distinctes. Le 5 janvier 1944, débutent les
visions historiques de la vie de Jésus et de Marie. Elles commencent par la
vision de l'Assomption[7]
comme nous l'avons dit. Les visions se font plus intenses. "Ce matin, je ressens cette joie active qui en moi
est toujours le prélude à la parole de Jésus. J'ai une Joie passive quand je
jubile de sa Présence, sans qu'il m'appelle à le servir. J'ai une joie active
quand une impression indescriptible me dit : "Il t'appelle,
sers-Le"... Et puis, je passe au travail vrai, proprement dit : écrire
sous la dictée ou décrire ce qui se présente à moi. S'il s'agit de dictée et
qu'elle se rapporte à un passage de la Bible, Jésus commence par me faire
ouvrir le Livre au passage qu'Il veut expliquer... Si c'est la vision qui se
présente, elle commence par une image initiale qui est généralement le point
culminant de la vision, et puis se déroule en
suivant l'ordre. Quand la vision se développe dans l'ordre, je commence par
le début, quand elle commence par le point culminant, je décris ce point, et
puis ce qui précède et ce qui suit"[8]. Les dictées sont clairement
introduites par la phrase "Jésus dit" et les visions par "Je
vois, ou je revois" : on ne peut les confondre. "Je puis enfin écrire ce qui occupe ma vision
mentale et mon audition mentale depuis le début de l'aube de ce matin... Car,
je l'ai dit plusieurs fois et je le répète, quand je ne puis continuer ou
commencer le récit de ce que je vois, la scène s'arrête dès le début ou bien
au point où je suis interrompue, pour se dérouler ensuite de nouveau quand je
suis libre de la suivre. Je crois que Dieu veut cela pour éviter des
omissions ou des erreurs de détail, chose qui pourrait m'arriver si
j'écrivais quelque temps après avoir vu. J'affirme en conscience que ce que
j'écris, parce que je le vois ou je l'entends, je l'écris pendant que je le
vois ou l'entends"[9]. Bref, un synchronisme parfait entre
la vision et l'écriture. |
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[1] Les Cahiers de 1943, dictée du 13
mai.
[2] Sans doute de Satan.
[3] Ces allusions continues se réfèrent
à l’Autobiographie déjà écrite en réponse au souhait du père Migliorini
[4] Le 4 janvier 1932
[5] La visio sensibilis ou perception externe. Par
exemple la danse du soleil vue par une foule – La visio imaginativa ou perception interne. Le
sujet perçoit une réalité non-sensible invisible pour d'autres personnes. Par
exemple l'apparition de la Vierge – La visio intellectualis ou perception sublime des grands
mystiques.
[6] Instruits de la Parole de Jésus
et non ayant suivi de hautes études.
[7] Les visions et dictées durèrent
quotidiennement jusqu'en novembre 1950, date à laquelle le Pape Pie XII
proclame le Dogme de l'Assomption.
[8] L'Évangile tel qu'il m'a été révélé - Tome 2, chapitre 21, page 102.