Maria
Valtorta |
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Sommaire du dossier Maria Valtorta. Traduction automatique de
cette fiche : Maria
Valtorta, sa vie, son œuvre. |
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Maria Valtorta est une mystique chrétienne ayant
bénéficié de 1943 à 1947 (et dans une moindre mesure jusqu'en 1953) de
visions des scènes de l'Évangile réunies dans une œuvre monumentale :
"l'Évangile tel qu'il m'a été révélé" (parue sous le titre de Il Poema del Uome-Dio).
Née à Caserta, au nord
de Naples, le 14 mars 1897, Maria Valtorta est décédée à Viareggio, sur la
côte toscane le 12 octobre 1961, à l'âge de 64 ans. Tertii ordinis
servorum Sanctae Maria sodalis (Tertiaire de l’ordre des servites de Marie) – Hostia Deo grata (Hostie agrée par Dieu) – Divinarum rerum scriptrix (Écrivaine de choses divines, ou historienne de
Dieu[8].) Une première tentative d’introduire sa cause de
béatification, soutenue par les Servites de Marie de Florence, n'a
pas aboutie.
L'archevêque de Toscane, après consultation des évêques a jugé qu'elle
n'était pas opportune "du moins
pour l'instant" (almeno per il momento)[9].
En 1943, clouée au lit depuis 9 ans Maria
Valtorta pense que sa fin est proche. Son confesseur, frappé par la grandeur
d'âme de cette âme victimale, lui demande d'écrire sa vie. Elle s'exécute en
moins de deux mois[10].
Maria Valtorta précise ce qu'elle appelle son
travail : "écrire sous la dictée ou
décrire ce qui se présente à moi. S'il s'agit de dictée et qu'elle se
rapporte à un passage de la Bible, Jésus commence par me faire ouvrir le
Livre au passage qu'Il veut expliquer. […] Si c'est la vision qui se
présente, comme je l'ai dit, avec une image initiale qui est généralement le
point culminant de la vision, et puis se déroule en suivant l'ordre […] je
décris ce point, puis ce qui précède et ce qui suit". Maria Valtorta évoque discrètement, dans
certaines notes personnelles, les souffrances qu'elle endure. Mais Jésus,
dans une dictée, est plus explicite et d'une portée plus générale : "Si vous saviez quel
esclavage c’est que d’être instrument de Dieu […] Cela entraîne sommeil,
faim, souffrances, fatigues, envie de penser à autre chose, de lire des
écrits qui ne soient pas des paroles de source surnaturelle, de parler et
d’entendre des choses ordinaires, l’envie d’être et de vivre comme tout le
monde, ne serait-ce qu’un seul jour : tout cela, la brûlure inexorable de la
volonté de Dieu les empêche de l’avoir et de le réaliser. Sur tout cela, la
hargne des hommes dépose son sel et son acide, comme si le maître de la
galère mettait du sel et du vinaigre sur les brûlures de ses esclaves[13]". Jésus décrit ainsi le sort, non seulement de
Maria Valtorta, mais aussi de Marie d'Agréda ou d'Anne-Catherine Emmerich. |
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[1] L’œuvre
de Maria Valtorta a été publié, depuis 1956, à plus de 4 millions de
volumes de par le monde et traduit en 27 langues.
[2] Trois
jours après son 23ème anniversaire.
[3] "Autobiographie", page 220.
[4] Cette
congrégation est liée à Maria Valtorta, tant dans sa promotion que dans sa
défense. Elle est par ailleurs gardienne de sa dépouille dans la chapelle de
''Santa Annunziata'' à Florence.
[5] "Les Cahiers de 1944" - Dictée
du 24 septembre, page 565 : "Il faudrait méditer sur le fait qu’un zèle
excessif peut tout gâcher, plus que ne pourrait le faire un peu de lenteur à agir.
Ce qui est forcé finit par se briser. Or cette chose, sainte, utile, voulue par
Dieu contre ton désir [...] ne doit pas être brisée. Mais ce ne doit pas être
un torrent tourbillonnant et impétueux qui passe, soumet, submerge, dévaste,
mais ne fait que passer. Ce doit être au contraire une onde légère qui coule
doucement, un petit filet d’eau qui irrigue et nourrit les racines sans abîmer
la moindre plante. Un filet, ai-je dit, livré avec beaucoup de prudence et de
modération, avec bonté et sans exclusivisme, mais en s’accompagnant de dignité.
Or il a été livré, au contraire, avec un excès de hâte, d’abondance, de
rigidité, d’exclusivisme".
[6]
"Les Cahiers de 1943" - Dictée du
23 août, page 256 : "Quand ta main sera immobile dans la paix en attendant sa résurrection
dans la gloire, alors, et seulement alors, ton nom sera mentionné".
[8] Rerum scriptor
désigne l’historien. On ne sait si ce double sens, allusion claire à sa mission
de narratrice de la vie de Jésus, est volontaire ou non de la part du Père
Berti, auteur de l’épitaphe.
[9] Réponse
aux Servites de Marie, de Mgr Ennio Antonelli, archevêque de Toscane en date du
2 octobre 1992.
[10] Ce récit
a été publié sous le titre "Autobiographie".
[11] Branche
de la théologie consacrée à la Vierge Marie.
[12]
Jean-François Lavère, L'énigme Valtorta, Éd. A Son Image, 2012. Chrétiens Magazine en a publié des extraits.
[13] Les
cahiers de 1944, dictée du 24 septembre, page 565