Maria Valtorta en 1943

Maria Valtorta
sa vie, son œuvre.

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SA VIE EN PHOTOS.


Son père : Giuseppe Valtorta.


Sa mère : Iside Fioravanzi.



Maria Valtorta à 15 ans.



Jeune fille avec son chien Humphy.



Alitée à l'époque des visions.



Dans les années 50’.



Funérailles à Viareggio.



Tombeau à la Santissima Annunziata de Florence.

 


DOSSIERS CONNEXES












 

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Maria Valtorta, sa vie, son œuvre.

 


BIBLIOGRAPHIE


Autobiographie.



À la rencontre de Maria Valtorta.
Tome 1 : sa vie.



Tome 2 : son œuvre.



Tome 3 : sa spiritualité.




 

 Qui est Maria Valtorta     
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Maria Valtorta est une mystique chrétienne ayant bénéficié de 1943 à 1947 (et dans une moindre mesure jusqu'en 1953) de visions des scènes de l'Évangile réunies dans une œuvre monumentale : "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé" (parue sous le titre de Il Poema del Uomo-Dio).          

Cette œuvre de grande diffusion
[1] a été mise un temps à l'Index des livres prohibés par le Saint Office (1960), mais a aussi bénéficié de soutiens éminents au sein même de la hiérarchie catholique, dont celui de deux Papes. La polémique intervient à l'époque conciliaire au sein même de la Curie romaine. Elle a sans doute contribué ainsi à définir la position de l'Église catholique sur les révélations privées qui abondent particulièrement à cette époque.

 La vie de Maria Valtorta  
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Née à Caserta, au nord de Naples, le 14 mars 1897, Maria Valtorta est décédée à Viareggio, sur la côte toscane le 12 octobre 1961, à l'âge de 64 ans.       

C'est la fille unique de Giuseppe, un sous-officier de cavalerie, pour qui elle avait une grande et profonde affection et d'une enseignante de français, Iside Fioravanzi, une femme très autoritaire et acariâtre qui exigeait l'exclusivité de l'attention de sa fille. Ne supportant aucun soupirant de sa fille. Elle cassa, par deux fois, ses fiançailles.     

Maria Valtorta se déplace en divers endroits d'Italie, au gré de l'affectation du régiment de son père. Le 17 mars 1920
[2], tandis qu'elle chemine en compagnie de sa mère à Florence, elle est agressée par "un petit délinquant, fils d'un communiste et de notre modiste. Avec une barre de fer extraite du montant d'un lit, il arriva par derrière et cria : "À bas les riches et les militaires !" tout en m'assénant, de toute ses forces, un coup terrible»[3]. Après trois mois d'immobilisation, elle part, pendant deux ans, en convalescence dans sa famille maternelle à Reggio de Calabre.          

En 1924, la famille s'établit définitivement à Viareggio, en Toscane où Maria Valtorta s'engage dans l'Action catholique. En 1925,
elle s'offre à l'Amour miséricordieux et le 1er juillet 1931, s'offre au Seigneur comme victime expiatoire pour les péchés des hommes. Sa santé se détériore progressivement. À partir du 1er avril 1934, jour de Pâques, elle demeure définitivement clouée au lit. Elle y restera 27 ans.

C'est là que Maria Valtorta remplit 122 cahiers, soit près de
15.000 pages manuscrites, avec la description des visions et révélations qu'elle reçoit du Seigneur à partir de 1943 jusqu'en 1947, mais en mesure moindre jusqu'en 1953.        

Tout en gardant son lit et malgré ses grandes souffrances, elle écrivait de sa propre main et d'un seul jet, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, sans se sentir nullement dérangée par des interruptions occasionnelles, gardant toujours son aspect naturel. Les seuls livres qu'elle pouvait consulter étaient "la Bible et le Catéchisme de Pie X". (
Préface de l'éditeur)   

Durant cette période, elle est accompagnée par le Père Romualdo Migliorini, un Servite de Marie (o.s.m.)
[4] qui se fera le promoteur zélé, voire excessif, de l’œuvre[5].       

Les dernières années de sa vie sont douloureuses : à partir de 1956, Maria Valtorta se renferme dans une sorte d'isolement psychique après avoir tout offert à Dieu, jusqu'à sa propre intelligence. Emilio Pisani, son chroniqueur, interprète cette dernière immolation comme une réponse aux oppositions que son œuvre commence à rencontrer.

Comme toutes ses maladies, une dizaine, cette prostration demeure inexplicable par de nombreux aspects. Elle fut interprétée comme signe de folie par les opposants, mais des avis scientifiques plus fondés, prouvent qu’il n’en est rien.     

Elle s'éteint le 12 octobre 1961 à 10h35. Vingt mois auparavant, elle avait vu, l'œuvre mise à l'Index. Selon les directives de Jésus, sa publication devait être posthume
[6]. En guise de testament spirituel, Maria Valtorta laisse comme souvenir, la phrase suivante: "J'ai fini de souffrir, mais je continuerai à aimer".     

Le 2 juillet 1973, sa dépouille a été transférée
[7] de Viareggio à Florence dans une chapelle de la Santissima Annunziata. Sa tombe, dans une des chapelles, mentionne ses titres de Gloire :

Tertii ordinis servorum Sanctae Maria sodalis (Tertiaire de l’ordre des servites de Marie) – Hostia Deo grata (Hostie agrée par Dieu) – Divinarum rerum scriptrix (Écrivaine de choses divines, ou historienne de Dieu[8].)

Une première tentative d’introduire sa cause de béatification, soutenue par les Servites de Marie de Florence, n'a pas aboutie. L'archevêque de Toscane, après consultation des évêques a jugé qu'elle n'était pas opportune "du moins pour l'instant" (almeno per il momento)[9].         

Le 15 octobre 2011, la
messe du cinquantième anniversaire de sa mort, a été présidée à Florence par un ancien nonce apostolique, Mgr Pier Giacomo De Nicolò, archevêque titulaire de Martana.          

L’année suivante, pour la dernière année de son pontificat, le Pape
Benoît XVI béatifiait coup sur coup deux fervents promoteurs des œuvres de Maria Valtorta : Mère Maria Arias Espinosa, (1904 –1981), fondatrice des Missionnaires clarisses du Très saint Sacrement, puis le Père Gabriele Allegra (1907-1976), traducteur de la Bible en chinois.        

En 2019, sur l’initiative de la Fondazione erede di Maria Valtorta, Me Carlo Fusco, avocat de la Rote et postulateur pour la cause des saints, a reçu le mandat d’agir devant les autorités ecclésiastiques compétentes pour recueillir des témoignages sur la vie de Maria Valtorta et, à cette occasion, les preuves de l’exercice héroïque de sa pratique des vertus chrétiennes.        

Un prêtre du prestigieux  Vicariat de Rome a commencé le recueil des témoignages en ce sens. Ce Vicariat est le diocèse même du Pape.

 Son œuvre      
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En 1943, clouée au lit depuis 9 ans Maria Valtorta pense que sa fin est proche. Son confesseur, frappé par la grandeur d'âme de cette âme victimale, lui demande d'écrire sa vie. Elle s'exécute en moins de deux mois[10].

Au fil des pages, le dialogue avec Jésus se fait plus présent et plus intime. Brusquement le Jeudi-Saint,
elle reçoit la vision de Jésus sur la Croix et le sens de sa mission : Elle peut attirer d’autres regards vers la croix  "en acceptant de vivre, à cette fin, dans un désert aride, seule avec la croix". Elle accepte.        

Elle commence alors à recevoir les scènes de l'Évangile. Elles sont écrites sans suite apparente, d'une seule traite, sans ratures mais parfaitement cohérentes entre elles.   

L'ensemble de ses visions et dictées a été consigné dans 13 193 pages de cahiers d'écolier d'où est extraite son œuvre monumentale "L'Évangile tel qu'il m'a été révélé" : 10 volumes et 5.374 pages. Cette œuvre est close, le 28 avril 1947,
par une dictée du Christ. Sa rédaction aura duré quatre ans, presque jour pour jour. 

Visions et dictées se poursuivent cependant à un rythme moins soutenu jusqu'en 1953, puis cessent, du moins celles qui ont été consignées dans
les autres écrits de Maria Valtorta.        

Des
biblistes éminents se sont étonnés des connaissances rares dont Maria Valtorta fait preuve. Le P. G.M. Roschini, fondateur de l'université pontificale "Marianum", n'a pas hésité à écrire que la mariologie [11] qui se dégageait des œuvres de Maria Valtorta, surpassait la sienne.       

De son côté,
Jean-François Lavère dans la suite des travaux de Jean Aulagnier, a recensé près de 20.000 données de l'œuvre dans les domaines les plus variés (archéologie, géographie, botanique, zoologie, astronomie, sociologie, etc.) 99,6% d'entre elles ont été validées à divers degrés. Le pourcentage restant, 0,4%, est dû à l'appréciation humaine de la narratrice. Il a publié récemment ses travaux qui sont en perpétuelle évolution [12].

 Sa mission de porte-parole        
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Maria Valtorta précise ce qu'elle appelle son travail :

"écrire sous la dictée ou décrire ce qui se présente à moi. S'il s'agit de dictée et qu'elle se rapporte à un passage de la Bible, Jésus commence par me faire ouvrir le Livre au passage qu'Il veut expliquer. […] Si c'est la vision qui se présente, comme je l'ai dit, avec une image initiale qui est généralement le point culminant de la vision, et puis se déroule en suivant l'ordre […] je décris ce point, puis ce qui précède et ce qui suit".

Maria Valtorta évoque discrètement, dans certaines notes personnelles, les souffrances qu'elle endure. Mais Jésus, dans une dictée, est plus explicite et d'une portée plus générale :

"Si vous saviez quel esclavage c’est que d’être instrument de Dieu […] Cela entraîne sommeil, faim, souffrances, fatigues, envie de penser à autre chose, de lire des écrits qui ne soient pas des paroles de source surnaturelle, de parler et d’entendre des choses ordinaires, l’envie d’être et de vivre comme tout le monde, ne serait-ce qu’un seul jour : tout cela, la brûlure inexorable de la volonté de Dieu les empêche de l’avoir et de le réaliser. Sur tout cela, la hargne des hommes dépose son sel et son acide, comme si le maître de la galère mettait du sel et du vinaigre sur les brûlures de ses esclaves[13]".

Jésus décrit ainsi le sort, non seulement de Maria Valtorta, mais aussi de Marie d'Agréda ou d'Anne-Catherine Emmerich.         

Maria Valtorta a dû lutter contre
les tentations de Satan dont elle a triomphé.

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Fiche mise à jour le 29/05/2023.

 

 



[1] L’œuvre de Maria Valtorta a été publié, depuis 1956, à plus de 4 millions de volumes de par le monde et traduit en 27 langues.

[2] Trois jours après son 23ème anniversaire.

[3]  "Autobiographie", page 220.

[4] Cette congrégation est liée à Maria Valtorta, tant dans sa promotion que dans sa défense. Elle est par ailleurs gardienne de sa dépouille dans la chapelle de ''Santa Annunziata'' à Florence.

[5] "Les Cahiers de 1944" - Dictée du 24 septembre, page 565 : "Il faudrait méditer sur le fait qu’un zèle excessif peut tout gâcher, plus que ne pourrait le faire un peu de lenteur à agir. Ce qui est forcé finit par se briser. Or cette chose, sainte, utile, voulue par Dieu contre ton désir [...] ne doit pas être brisée. Mais ce ne doit pas être un torrent tourbillonnant et impétueux qui passe, soumet, submerge, dévaste, mais ne fait que passer. Ce doit être au contraire une onde légère qui coule doucement, un petit filet d’eau qui irrigue et nourrit les racines sans abîmer la moindre plante. Un filet, ai-je dit, livré avec beaucoup de prudence et de modération, avec bonté et sans exclusivisme, mais en s’accompagnant de dignité. Or il a été livré, au contraire, avec un excès de hâte, d’abondance, de rigidité, d’exclusivisme".

[6] "Les Cahiers de 1943" - Dictée du 23 août, page 256 : "Quand ta main sera immobile dans la paix en attendant sa résurrection dans la gloire, alors, et seulement alors, ton nom sera mentionné".

[7] Voir le reportage sur ce transfert.

[8] Rerum scriptor désigne l’historien. On ne sait si ce double sens, allusion claire à sa mission de narratrice de la vie de Jésus, est volontaire ou non de la part du Père Berti, auteur de l’épitaphe.

[9] Réponse aux Servites de Marie, de Mgr Ennio Antonelli, archevêque de Toscane en date du 2 octobre 1992.

[10] Ce récit a été publié sous le titre "Autobiographie".

[11] Branche de la théologie consacrée à la Vierge Marie.

[12] Jean-François Lavère, L'énigme Valtorta,  Éd. A Son Image, 2012. Chrétiens Magazine en a publié des extraits.

[13] Les cahiers de 1944, dictée du 24 septembre, page 565