Autobiographie.
L'évangile tel qu'il m'a été révélé (10 volumes).
Les Cahiers (3 tomes).
Les Carnets.
Le livre d'Azarias.
Leçons sur l'épître de saint Paul aux romains.
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En
1942, Maria Valtorta reçoit un nouveau confesseur : le Père Romualdo Migliorini.
Il est frappé par la grandeur d'âme de cette mystique clouée au lit depuis
neuf ans .
Il lui demande d'écrire l'histoire de sa vie ,
ce qu'elle fait dans un temps très bref : de février à avril 1943. Cette
narration a été publiée après sa mort
sous le titre Autobiographie.
À la fin de son récit, elle reçoit la vision de Jésus mourant sur la croix.
C'est le Jeudi-Saint, 22 avril 1943. Commence alors une série
ininterrompue de visions et dictées qui durent sept ans et demi,
jusqu'au mois de novembre 1950. Puis tout s'arrête si ce n'est quelques
dictées sporadiques jusqu'en 1954.
Maria Valtorta consigne visions et dictées sur des cahiers d'écolier fournis
par son confesseur, au fur et à mesure qu’elle les reçoit. Ce sont 122
cahiers au total, représentant 13.193 pages manuscrites écrites d'une seule
traite auxquelles se rajoutent sa correspondance et des feuillets volants,
notamment quelques notes qu’elle rajoute à la lecture des copies
dactylographiées par le Père Migliorini .
Il n'y a pas d'approche méthodique ou d'ordre chronologique dans ces dictées
et visions. Elles lui sont données selon l'occasion. Mais réunies par la
suite en plusieurs ouvrages, elles forment des ensembles d'une cohérence
surprenante.
À l’exception de son Autobiographie,
premier de ses ouvrages, l’ensemble de ces 13.193 pages de cahiers constitue
les écrits inspirés de Maria
Valtorta. L’auteur en est divin et Maria Valtorta, l’instrument, ou le porte-plume de Dieu comme la
surnommera, si adéquatement, un servite
de Marie.
Écrivaine prolixe, Maria Valtorta a aussi écrit des œuvres d’auteur :
d’abord son Autobiographie, puis une correspondance avec trois destinataires
principaux : Mgr Alfonso Carinci, le P. Migliorini et Mère Teresa Maria.
À cela s’ajoute des écrits épars et une œuvre personnelle détruite sur son
ordre dont on ne connait rien Cuore di une donna
(Cœur de femme). Cette destruction fut
opérée en 1978 par les époux Pisani, sans qu’ils en lisent le contenu. Jésus
avait demandé cette destruction afin que Maria Valtorta ne soit "seulement
connue comme écrivain pour l’Œuvre" .
La décision lui en coûte énormément.
Ceci constitue ses écrits non-inspirés.
Ils nous dévoilent Maria Valtorta dans toute son humanité et dans toute sa
puissante spiritualité.
Les écrits inspirés de Maria Valtorta.
Haut de page.
L’Évangile tel qu’il m’a été révélé.
Maria Valtorta reçoit principalement, mais non exclusivement, des scènes de la vie de Jésus il y a 2.000
ans. Ces visions ont été publiées principalement
sous les titres successifs de Poema del
Uomo-Dio (Poème de l'Homme-Dieu) puis (1996) de L'Evangelo come mi è stato rivelato (L'Évangile tel qu'il m'a été
révélé).
Primitivement, cette vie de Jésus a circulé sous forme de copies
dactylographiées par le Père Migliorini son confesseur : un travail
énorme. C’est dans cette forme, qu’en 1947, Pie XII en prend personnellement
connaissance. Il encourage sa publication. Un encouragement privé, mais sans
ambiguïté et largement attesté.
La vie de Jésus est publiée en 1956 dans une mauvaise édition en quatre
volumes et de façon anonyme.
Cette vie de Jésus a soulevé la polémique et fut mise un temps à l'Index des Livres prohibés pour
défaut d'imprimatur, comme nous le relatons par ailleurs.
Les Cahiers.
D'autres visions historiques ne
sont pas insérées dans la vie de Jésus, mais dans la série des Cahiers
en trois volumes. Ces visions concernent notamment le martyr des premiers chrétiens
comme : Agnès décapitée à Rome, Perpétue et Félicité livrées aux
taureaux près de Carthage, Pétronille et sa servante Phénicule achevée par
noyade dans le Tibre, Cécile suivant dans la mort son mari qu'elle avait
converti, Clet (ou Anaclet), le 3ème pape, livré aux fauves et, plus
récemment Flore et Marie martyrisées à Cordoue au IXème siècle, etc…
D'autres visions mystiques, plus
exceptionnelles, concernent le dévoilement du Paradis, de l'enfer ou des
évènements présents ou à venir.
D'autres enfin relatent les apparitions
de Jésus et de Marie, et celle plus rare et effrayante, de Satan qui ne peut
cependant s'approcher de Maria Valtorta.
Dans la série des Cahiers, des dictées se mêlent aux visions évoquées ci-dessus. Ces
dictées forment des enseignements pour notre temps : elles commentent notre
époque et son devenir. Elles incitent à la conversion par une catéchèse
patiente, progressive et multiforme.
Certaines dictées commentent des auteurs sacrés tels Isaïe, Ezéchiel ou
Sophonie, … mais aussi Sophonie, Habacuc, Abdias, …
moins connus du public. Fait surprenant, car Maria Valtorta n'a possédé sa
première Bible,
que lui donne son confesseur, qu'à 46 ans au moment où elle reçoit ses
visions. Elle ne la lit pas entièrement d’ailleurs mais s’y réfère
ultérieurement. Auparavant, elle ne disposait que des quatre évangiles
qu’elle acheta, et découvrit, à 28 ans. Elle les connaissait parfaitement.
Les Carnets.
Ils sont constitués de dictées éparses, mais son contenu, qui peut sembler hétéroclite
de prime abord, recèle des révélations majeures.
Le Livre d’Azarias.
D'autres dictées ont une valeur
théologique qui impressionne les lecteurs les plus avertis. Elles forment
des ensembles cohérents qui ont été extraits par l'éditeur de l'entrelacs des
cahiers autographes. Ce sont :
- Le
Livre d'Azarias : il comporte des
commentaires des 58 messes festives du missel de Saint Pie X en usage à
l'époque. Azarias, l'ange gardien de Maria Valtorta et parfois l'archange
Raphaël, commentent les textes liturgiques (à l'exclusion des
évangiles) : de l’introït à la
postcommunion.
Les Leçons sur l'épître de saint Paul aux
romains.
- Les Leçons sur l'épître de saint Paul aux romains
: L'Esprit-Saint lui-même commente cette épître capitale. Ces commentaires
sont d'une "bouleversante profondeur exégétique" selon Mgr René
Laurentin.
Les commentaires de l’Apocalypse.
Enfin les deux derniers cahiers autographes (n° 121 et 122) contiennent des commentaires
de l'Apocalypse. Ces commentaires inachevés n'ont pas
donnés lieu à une publication spécifique, mais sont inclus – sur 70 pages -
dans les Cahiers de
1945 à 1950.
À la différence des cahiers précédents, les dates de rédaction
ne sont indiquées que de façon sommaire (septembre à novembre 1950) sur le
frontispice des deux cahiers. En outre, le texte n’est pas introduit par
l’habituel "Jésus dit″.
L’Auteur ne se nomme pas et ne parle pas à la première personne comme dans les
"dictées″. Il reste un commentateur.
On a longtemps cru qu’il s’agissait de l’Esprit saint qui dicte, à la même
époque, Les leçons sur l'épître de
saint Paul aux romains mais Marie-Juliette Quignon fait remarquer que
l’auteur de ces commentaires sur l’Apocalypse parle de "nous" pour
désigner le genre humain. Adam et Ève sont ses ancêtres. Il parle des trois
Personnes de la Trinité à la 3eme personne.
Il est donc probable que l’auteur de ses commentaires n’est autre que Maria
Valtorta elle-même, arrivée à une telle union avec Dieu qu’on a pu prendre
ses commentaires inspirés comme dictés par l’Esprit saint, tant le niveau
spirituel en est étonnant. "Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ
qui vit en moi" ,
écrivait saint Paul. Il suffit de lire ces commentaires pour s’apercevoir que
Maria Valtorta accomplit pleinement cette union qu’avait réalisée avant elle
l’apôtre « qui devait beaucoup souffrir" .
Mais l’origine des commentaires sur l’Apocalypse ne fait pas de doute :
ils sont bien inspirés. Jésus le confirme en expliquant pourquoi il
interrompt cette inspiration :
Et
puisque, depuis cinq ans, on me cesse de me blesser par une action injuste
contre l’Œuvre (l’Évangile
tel qu’il m’a été révélé),
j’ai fermé le flot de la divine sagesse que je voulais déverser sur toi, ma
citerne d’amour et de grâce pour les âmes, en t’expliquant l’Apocalypse, les
autres épîtres pauliniennes comme celles de Pierre, Jacques et Jude : autrement
dit, toutes les lettres apostoliques .
À côté de quels
trésors sommes-nous passé ! À côté de quel trésor passent ceux qui
rejettent encore la lecture d’une œuvre qui fut la nourriture des
papes et des saints contemporains !
Synoptique des ouvrages inspirés de Maria
Valtorta dans ses 122 cahiers autographes.
Haut de page.
L’œuvre inspirée de Maria Valtorta a été
publiée progressivement.
Haut de page.
L'ensemble de l'œuvre de Maria
Valtorta a été publié sur soixante ans. D'autres dictées éparses et la
correspondance de Maria Valtorta sont encore inédites en français.
- L'Évangile tel qu'il m'a été révélé,
est extrait des visions reçues de janvier 1944 à avril 1947. Publié dès 1956,
cette vie de Jésus a provoqué la polémique, mais rencontre un succès
ininterrompu auprès d'un public varié. Pendant près de vingt ans, jusqu'en
1969, ce fut la seule œuvre publique de Maria Valtorta. Elle assure la
renommée de la voyante. Quand, dans ses dictées, Jésus parle de
"l'Œuvre" (avec une majuscule), ou du Don fait à notre époque, il
désigne pratiquement toujours cet ouvrage.
L’édition française a été traduite par Felix Sauvage, un lecteur passionné.
Elle parut en 1985. Mais en 2017 une nouvelle édition, entièrement retraduite
par Yves d’Horer et complétée conformément à
l’édition italienne de référence, l’a remplacée. Le présent site a entrepris
de substituer progressivement les textes de la nouvelle édition à ceux de
l’ancienne.
- L'Autobiographie est publiée en
1969, huit ans après la mort de la mystique. Selon les instructions de Jésus,
Maria Valtorta ne devait être connue qu'après sa mort. Cette autobiographie,
rappelons-le, avait été écrite en tout premier, de février à avril 1943.
- En 1972 deux autres ouvrages inspirés, Le Livre
d'Azarias et Les Leçons sur l'épître de saint Paul aux romains,
sont publiés coup sur coup. Ils sont détachés des 122 cahiers autographes de
Maria Valtorta par les éditeurs, légataires universels de la mystique.
Puis à partir de 1976, l'éditeur publie les dictées et visions restantes dans
trois ouvrages intitulés Cahiers de 1943, 1944 et 1945 à 1950.
Ces ouvrages sont loin d'être résiduels : ils couvrent 1.800 pages de visions
et dictées allant de la vision initiale du Jeudi-Saint 1943 aux commentaires
de l'Apocalypse.
Enfin, en 2006 les éditeurs publient en italien un reliquat de dictées
éparses sous le titre Quadernetti
et une grande partie de sa correspondance. Ils sont publiés en français, en
2017, sous le titre Les Carnets.
La correspondance de Maria Valtorta fut éditée que le tard. Ce n’est qu’en
2012 que le quatrième volume fut publié en italien. Il a donc fallu attendre
plus de 60 ans pour que la quasi-totalité de l'œuvre de Maria Valtorta soit
rendue publique.
L'ensemble représente 21 volumes dont 17 sont édités en français.
Plusieurs ouvrages de compilations
ont été extraits de l'œuvre de Maria Valtorta, ainsi que des ouvrages de commentaires ou d'exégèse.
Poids respectif des différents ouvrages
inspirés, en volume.
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Les autres écrits.
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Comme l’Autobiographie, la correspondance de Maria Valtorta nous éclaire
sur son âme. Elle concerne trois destinataires :
- Mgr Alfonso Carinci
(1862-1963) .
Il était secrétaire de la Congrégation pour les Rites sacrés en charge des
procès de béatification. Ce "Sacristain" personnel de Pie XII, prit
fait et cause pour Maria Valtorta et devint un de ses plus fidèles soutiens.
- Le Père Romualdo Migliorini (1884-1953) .
Préfet apostolique en Afrique du Sud. Il devint prieur du couvent San’Andrea de Viareggio en 1942. C’est là qu’il fut le
directeur spirituel de Maria Valtorta. Mais il commit malheureusement des
dommages à l’Œuvre en la diffusant de manière intempestive et en se
fourvoyant dans la conduite spirituelle de quelques cas douteux.
- Mère Teresa Maria (1900-1985) .
De son nom, Lidia Korompay. Cette carmélitaine
déchaussée, prieure du couvent de Camaiore proche
de Viareggio, fut la mère spirituelle de Maria Valtorta.
D’autres écrits épars restent probablement encore à éditer.
Lorenzo Ferri (1902-1975), un
peintre et sculpteur, rencontra Maria Valtorta en 1949. Il collabora avec
elle, soit directement, soit par correspondance, soit par les souvenirs qu’il
en garda, à l’illustration des visions reçues par la mystique. Le résultat de
cette collaboration a été publié en 2006 sous le titre Valtorta and Ferri.
Des témoins directs de la vie de Maria Valtorta, de leur côté, ont livrés
leurs souvenirs irremplaçables. Parmi eux :
- Marta Diciotti (1910-2001). elle fut, jour et nuit, l’aide et la confidente
de Maria Valtorta de 1935 à sa mort en 1961. Albo Centoni a recueilli ses souvenirs dans Una vita con
Maria Valtorta, Testimonianze di Marta Diciotti
{it}.
- Le même Albo Centoni a
recueilli de même les Ricordi di donne che conobbero Maria Valtorta {it}
à Viareggio.
Enfin, Emilio Pisani qui connut personnellement Maria Valtorta. Il fut avec
son épouse, Claudia Vecchiarelli, les fondateurs du
Centro editoriale valtortiano,
une société d’édition entièrement dédiée à Maria Valtorta : un fait
unique dans ce secteur économique.
Emilio Pisani, aujourd’hui président-fondateur de la Fondazione Maria Valtorta Cev onlus ,
a raconté la vie de son couple dédié au service de Maria Valtorta dans Lettera a Claudia {it}.
Ce livre en forme d’adieu émouvant, complète le recueil des évènements Pro e contro
Maria Valtorta {it} dont ils furent témoins et
acteurs. Ce livre à succès en est à sa 7ème réédition complétée.
Emilio Pisani est aussi l’auteur de Casa
Valtorta {it}, un fascicule dédié au domicile
de Viareggio où Maria Valtorta vécut la majeure partie de sa vie et où elle
mourut.
De même, il rédige deux fois par an, depuis 1972, le Bollettino Valtortiano {it} qui récolte les
informations rares et les témoignages sur la mystique. Emilio Pisani, témoin
principal de toute l’épopée Maria Valtorta, consacre désormais son temps au
devoir de mémoire, une fonction capitale.
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