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Plan du Site >> Sommaire du dossier Maria Valtorta Traduction
automatique de cette fiche : 2. La révélation privée de Maria Valtorta. 1.
Les révélations privées et l’Église. 2.
La révélation privée de Maria Valtorta. |
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Dans son exhortation post-synodale (Verbum Domini) du 30 septembre 2010, Benoît XVI
va au-delà de la formule lapidaire qui ostracisait les révélations privées.
Dire ce qu’elles ne sont pas est une chose, dire ce qu’elles sont en est une
autre et c’est dans cette deuxième proposition que se trouve le discernement.
C’est ce que fait le pape dans la deuxième partie du §14 de son
exhortation : Le critère pour établir la
vérité d’une révélation privée est son orientation vers le Christ
lui-même. Quand celle-ci nous éloigne de Lui, à ce moment-là elle ne vient
certainement pas de l’Esprit Saint, qui nous conduit à l’Évangile et non hors
de lui. La révélation privée est une aide pour la foi, et elle se montre crédible
précisément parce qu’elle renvoie à l’unique révélation publique. Il reprend
là les termes de son commentaire théologique publié dix
ans auparavant. Cette pensée est donc une constante. Sept caractéristiques pour juger de son authenticité. Benoît XVI, dans son exhortation post-synodale,
rappelle l’affirmation de la constitution dogmatique sur la Révélation
divine (Dei Verbum) de Paul VI [1] : Jésus Christ
est "le médiateur et la plénitude de toute la Révélation". "Ainsi Dieu, qui a parlé jadis, ne cesse de
converser avec l’Épouse de son Fils bien-aimé, et l’Esprit Saint, par qui
la voix vivante de l’Évangile retentit dans l’Église et, par l’Église,
dans le monde, introduit les croyants dans la vérité tout entière et fait que
la parole du Christ réside en eux avec toute sa richesse[2]". On ne pouvait mieux choisir cette constitution
dogmatique car le lecteur des visions de Maria Valtorta découvre qu’elles
démontrent, plusieurs années avant ces textes, l’extrême pertinence et la
cohérence de ces affirmations.
4 - Fidélité
éprouvée de l’auteure à l’Église. On m'a appris que le pape
est infaillible dans le jugement de la foi et de la morale, qu’il est le chef
suprême de l'Église et le père commun de tous les catholiques. On m'a appris
que les évêques les plus excellents reçoivent la plénitude de la prêtrise, et
donc des lumières du Saint-Esprit, et donc que leur jugement est éclairé par
Dieu. C’est ce que mes professeurs de religion m’ont enseigné avec le
catéchisme, et c’est ce que j’ai toujours cru et que je crois. Cette lettre fut lue à Pie XII qui souligna la
rectitude de l’âme de son auteure. "L’ouvrage livré aux hommes par l’intermédiaire
[de Maria Valtorta] n’est pas un livre canonique. Néanmoins, c’est un livre
inspiré que je vous accorde pour vous aider à comprendre certains passages
des livres canoniques, et en particulier ce que fut mon temps de Maître,
enfin pour que vous me connaissiez, moi qui suis la Parole, par mes paroles[13]." On retrouve ici la définition du CEC § 67 : "[Le rôle des révélations privées] n’est pas
"d’améliorer" ou de "compléter" la Révélation définitive
du Christ, mais d'aider à en vivre plus pleinement à une certaine époque de
l'histoire". Et l’article rajoute : "Guidé par le Magistère de l’Église, le sens
des fidèles sait discerner et accueillir ce qui dans ces
révélations constitue un appel authentique du Christ (ou de ses saints) à
l’Église." Légitimement, l’auteur du Bref avertissement
a craint que les lecteurs de Maria Valtorta ne s’égarent dans une recherche
individuelle de sens, comme une reprise de l’antique interdiction qui fit
mettre la Bible elle-même à l’Index : les fidèles ne devaient pas en
posséder une et l’Ancien Testament était largement absent de la Liturgie.
Mais, comme cet article l’indique, les lecteurs de Maria Valtorta sont
"guidés" par huit théologiens d’autorité (dont trois papes), par 12
saints ou fondateurs de mouvements d’Église, par l’Évangile qu’ils
(re)découvrent en quasi-totalité, par la référence à 87% de la Bible, par la
référence constante au Catéchisme qui résume tout, par la tradition
exégétique, historique ou scientifique, selon l’occasion… et par leur directeur
de conscience quand ils en ont un. Les lecteurs de Maria Valtorta ont donc
plus que des guides, ils cheminent, dans ce pèlerinage dans le temps à la
suite de Jésus, entre des rails de sécurité avec un terre-plein central. En résumé, sept caractéristiques fondent la
véracité de l’Œuvre : Degré de reconnaissance : attendre et voir. On a une tendance naturelle à croire que sa
propre conviction est jugement d’Église puisqu’on cherche, et on trouve ici
et là, des opinions qui nous rejoignent : "L’Œuvre de Maria
Valtorta est reconnue, la preuve … Non, elle est condamnée, la preuve…". 1. Aujourd’hui plus
qu’autrefois, la nouvelle de ces apparitions se répand rapidement parmi les
fidèles par les moyens d’information (mass media). De plus, la facilité des
déplacements favorise la fréquence des pèlerinages. Aussi l’Autorité
ecclésiastique doit-elle sans tarder se prononcer en la matière. Si l’Œuvre
de Maria Valtorta reçut un accueil favorable de la part de Pie XII et de son
entourage, elle eut aussi à subir un tir de barrage la conduisant à être mise
à l’Index des livres interdits peu après la mort du Souverain
Pontife. Ces deux courants, assez habituels en matière de révélations
privées, eurent des suites qui la conduisirent à la mise en
observation : ni les actions opposées, ni les actions favorables n’ayant
encore abouties. "À cette œuvre [de
Maria Valtorta], source de sérieuse et solide culture, est réservé un grand
succès dans l'Eglise régénérée[17]." Contre… dont sept fausses idées reçues. Les
oppositions rencontrées par l’Œuvre principale de Maria Valtorta, L’Évangile
tel qu’il m’a été révélé, sont une bénédiction. En effet, ces
oppositions, qu’elles s’exercent sur le plan théologique ou sur celui des
données matérielles, ont toujours provoqué un débat (parfois très animé)
conduisant à l’approfondissement des points soulevés et révélé ainsi les
pépites contenues dans cette œuvre inspirée. "Mais parce que l’amour
parfait bannit la crainte (1 Jean, 4,18), la protection de la foi sera mieux
assurée par un office chargé de promouvoir la doctrine, qui donnera de
nouvelles forces aux hérauts de l’Évangile, tout en corrigeant les erreurs
et en ramenant avec douceur dans la bonne voie ceux qui s’en sont
écartés. Par ailleurs, le progrès de la culture humaine, dont l’importance
pour la religion ne doit pas être négligée, veut que les fidèles suivent plus
pleinement et avec plus d’amour les directives de l’Église s’ils voient bien la
raison d’être des définitions et des lois, autant du moins que cela est
possible en matière de foi et de mœurs[20]." Jean-Paul
II, en promulguant le Catéchisme de l’Église catholique, qui contient
"un exposé de la foi de l’Église et de la doctrine catholique, attestées
ou éclairées par l’Écriture sainte, la Tradition apostolique et le Magistère
ecclésiastique", précisait son orientation : "Le Pape Jean XXIII
avait assigné comme tâche principale de mieux garder et de mieux expliquer le
dépôt précieux de la doctrine chrétienne, afin de le rendre plus
accessible aux fidèles du Christ et à tous les hommes de bonne volonté.
Pour cela, le Concile ne devait pas d’abord condamner les erreurs de
l’époque, mais il devait avant tout s’attacher à montrer sereinement la force
et la beauté de la doctrine de la foi.[21]" C’est à
l’aide de ce double éclairage qu’on peut se rappeler les faits suivants,
développés par ailleurs sur ce site : Pour : la caution des 8 théologiens d’autorité. La
conformité de l’Œuvre de Maria Valtorta à la Révélation publique, fut la
première chose que l’on vérifia. Les théologiens d’autorité l’étudièrent en
partie ou en totalité. En tous cas, suffisamment pour émettre un avis public
les engageant. "Il n’y a rien dedans qui soit contraire à
l’Évangile. Cette Œuvre contribue plutôt à une meilleure compréhension de son
sens […] Les paroles de Notre Seigneur n’y sont en rien contraires à Son
Esprit[36]". Et il renchérit en louant ce don du Ciel (il remercie
le Seigneur de nous l’avoir donnée) obtenu au prix de souffrances et
cautionne la conformité doctrinale de l’Œuvre ("doctrinalement et
spirituellement si élevée") tout en jugeant superflues certaines
descriptions. "Je considère comme absolument impossible
que la femme qui en est l’auteur, une femme de culture inférieure à la
moyenne, ait pu écrire une telle quantité de pages à la plume sans avoir subi
l’influence d’un pouvoir préternaturel. Mgr Michele
Fontevecchia (ainsi que son successeur) aurait
accordé l’Imprimatur à l’Œuvre si le Saint‑Office ne
l’en avait empêché. Cela fait un demi-siècle que
je m'occupe de mariologie : par l'étude, l'enseignement, la prédication et
l'écriture. J'ai dû lire pour cela d'innombrables écrits mariaux, de toute
sorte : une vraie Bibliothèque mariale. Mais je me sens obligé d'avouer candidement
que la mariologie qui se dégage des écrits publiés et inédits de Maria
Valtorta a été pour moi une vraie découverte. Aucun autre écrit marial,
pas même la somme de tous ceux que j'ai lus et étudiés, n'avait été en mesure
de me donner sur Marie, chef-d'œuvre de Dieu, une idée aussi claire, aussi
vive, aussi complète, aussi lumineuse et aussi fascinante, à la fois simple
et sublime, que les écrits de Maria Valtorta. Cela
corrobore ce que disaient, pour s’en moquer, les censeurs du Saint-Office, 14
ans auparavant : "[La Sainte Vierge] est présente partout, toujours
prête à donner des leçons d’une théologie mariale mise à jour selon les plus
récentes études des spécialistes actuels en la matière." 8 – L’Abbé René Laurentin (1917-2017). Prélat de Benoît
XVI (qui le cite plusieurs fois dans un de ses ouvrages) il était théologien
et exégète français, spécialiste notamment des apparitions mariales. Il fut
consulteur à la commission théologique préparatoire puis expert au concile
Vatican II. Membre de l’Académie théologique pontificale Marianum
entre autres, il a coécrit trois ouvrages sur le cas Maria Valtorta). À la
fin du premier, il écrivait : "Maria
Valtorta émerge et se recommande à bien des titres […] Sa vie de longue
souffrance, vécue dans un abandon total à Dieu, témoigne de sa sainteté. Elle
ne s'éloigne en rien de l'Evangile, ne le contredit nulle part, n'y ajoute
pas des enseignements étrangers et reste conforme à l'esprit de l'Evangile.
Par ailleurs, elle est celle qui ajoute aux épisodes racontés par l'évangile
bien d'autres épisodes ignorés, même s'ils s'inscrivent aisément en marge de
l'évangile sans contradiction ni rupture. Cela plaide aussi en sa faveur […]
Elle a recueilli les plus larges ralliements au sommet dont celui de Pie XII
qui l'a protégé discrètement du Saint-Office […] Reste que le récit de Maria
Valtorta n'est pas un 5ème évangile[40]."
Pour : la caution des 12 saints et fondateurs de mouvements
d’Église. La caution
des saints (et/ou fondateurs de mouvements d’Église) est importante en ce
qu’elle provient de personnes dont la vie témoigne de la fidélité à l’Église
et à l’Évangile. Outre le 1
- Vénérable Pie XII et 2 - Saint Paul VI, que nous avons vus,
on trouve : Je note aussi que certains
des discours du Seigneur - dont les principaux sujets sont tout juste évoqués
dans les Évangiles - sont développés dans cette œuvre (de Maria Valtorta)
avec un naturel, avec un fil de pensée si logique, si spontané, si intrinsèquement
lié au temps, au lieu, aux circonstances, que je n’ai pas trouvés chez les
exégètes les plus célèbres[44]. Et plus
loin, il constate : Je ne trouve aucune autre
œuvre chez les éminents spécialistes des écritures, qui complète et clarifie
les Évangiles canoniques aussi naturellement, spontanément, et avec
autant de vivacité que ne le fait le Poème de Maria Valtorta. Dans les
Évangiles, il est en permanence fait mention de foules, de miracles, et nous
avons quelques grands traits des discours du Seigneur. Dans le Poème de
l’Homme-Dieu, en revanche, les foules bougent, crient, agissent ; les
miracles, pourrait-on dire, se voient ; les discours du Seigneur, même les
plus ardus dans leur concision, deviennent d’une clarté solaire. 8 - Bienheureux
Luigi Novarese (1914-1984). Mgr Luigi Novarese entra à la Secrétairerie d’État
du Vatican, de 1942 à 1970. C’est là qu’il entendit parler de l’Œuvre de
Maria Valtorta par son ami, Mgr Alfonso Carinci (voir ci-dessus). Il
avait fondé le Centro Volontari della Soffrenza (Centre des
volontaires de la souffrance) auquel Maria Valtorta adhéra et à qui il rendit
visite. "Je n’ai trouvé aucune
incorrection théologique dans l’Œuvre sur l’Evangile intitulée “Paroles de
vie éternelle[46]” ; il s’agit d’une
expérience du plus grand intérêt. C’est là mon opinion. Florence, le
12/2/1952". 10 – La
servante de Dieu Luigina Sinapi. (1916-1978).
Comme Maria Valtorta, elle était laïque, tertiaire franciscaine et tertiaire
des Servites de Marie. Le 22 mai 2009, au terme d’une enquête de 5 ans, le
Vicariat de Rome (Chancellerie diocésaine de Rome, diocèse du pape) a remis
sa "Positio" (= le rapport final) à la
Congrégation pour les Causes des Saints pour initier sa cause en
béatification. "Puisqu’il est clair
que les livres de Maria Valtorta non seulement ne constituent pas un danger
pour votre foi, mais la renforcent plutôt, et que, dans cette lecture, votre
conscience est sereine aussi à cause du réconfort des témoignages faisant autorité
que vous avez cités, il me semble que vous pouvez continuer votre lecture
sans céder aux doutes ou aux scrupules ou, encore moins, aux désaccords
que certains savants expriment sur l’œuvre de Maria Valtorta." Dix ans
auparavant (1986), il avait commenté assez vertement un livre bêtement
hostile à Maria Valtorta et concluait[48] : "Nous pensons cependant
qu'il faudra encore du temps pour porter un jugement définitif, juste et
serein, sur l'ensemble des œuvres de Valtorta, même si nous y remarquons,
avec perplexité et insatisfaction, l'essence de la pure adhésion à la
Révélation écrite, de cette simplicité de la parole, de cette maîtrise des
sentiments et de l'imagination, qui est la gloire et le signe du vrai
mysticisme catholique." 12 - Sœur
Maria Veronica Algranati, dont nous avons parlé
plus haut. Connue comme "Mamie Suzanne" (Nonna
Susanna), elle était, entre autres, rédactrice d’une rubrique dans la revue
“Vita Femminile". Dans ce cadre elle eut, sur
les demandes explicites de Padre Pio, à diffuser des extraits de l’Œuvre de
Maria Valtorta et à les lire pour elle-même. La sœur Maria Veronica arguant
qu’elle n’avait pas le temps de lire les 10 volumes, le Padre lui répondit :
"Vous les lirez et vous m’écouterez".
Pour : La caution des fruits. Nous avons
cité ce constat qui résume à lui seul les fruits spirituels qu’elle
produit : "beaucoup témoignent avoir trouvé la foi au fil de la
lecture de Valtorta[49]". Retours
à Dieu, conversions, aide à l’évangélisation, vocations sacerdotales,
engagements … témoignent des fruits indéniables de ce don du Ciel car toutes
grâces viennent de lui. L’ampleur de ce mouvement est telle qu’elle a attiré
l’attention des autorités ecclésiales françaises qui s’inquiétaient d’un
éventuel mélange des genres. Si vous voulez en savoir
plus et vous faire une idée de ce que l'Évangile ne dit pas forcément, du
milieu dans lequel Jésus a vécu, des paysages, de son époque, des dialogues,
pour mieux comprendre Jésus et son temps, vous pouvez lire Maria Valtorta. Déjà, le 15
octobre 2011, sous le pontificat de Benoît XVI, Mgr Pier Giacomo De Nicolò, ancien archevêque de Martana
(Ombrie) et Nonce apostolique, avait très clairement parlé de Maria Valtorta
et de son Œuvre lors de l’homélie qu’il prononça, à la Basilique de la Santissima Annunziata de
Florence, lors du 50° anniversaire de sa mort : Chers fidèles et amis. Comment Maria Valtorta reçoit ses visions et ses révélations. Les visions
et révélations de Maria Valtorta sont obtenues par la perception intérieure (visio imaginativa),
l’une des trois formes de perception surnaturelle rappelées par le cardinal
Ratzinger dans son commentaire théologique[51]. Cette
vision fait appel aux "sens internes". L'âme est rendue capable de
voir le non-sensible, le non-visible par les sens, mais les objets sont
réels, bien qu'ils n'appartiennent pas à notre monde sensible habituel. "Quand Dieu me prend
pour que je sois son porte-parole, mon intelligence est amplifiée et élevée à
une puissance bien supérieure à celle accordée aux hommes. Et je "vois",
"j'entends", je "comprends" selon l’esprit [52]." Cette extension
des cinq sens, à l’initiative de Dieu, se réalise dans l’esprit, l’une
des trois composantes de l’homme (corps/âme/esprit) qu’elle développe à la
suite de St Paul[53]. Si le
corps de sépare de l’âme, c’est la mort, mais si l’esprit se détache de l’âme
dans laquelle il réside ("l’esprit est l’âme de l’âme"), c’est
l’extase[54].
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[1]
Dei Verbum §2,
18 novembre 1965.
[3]
Une péricope désigne un extrait formant une unité littéraire ou une pensée
cohérente. Sur 373 péricopes, 111 sont propres à un seul Évangile, les 262
autres étant communes tantôt à trois, tantôt à deux évangélistes (parfois
quatre, notamment pour la Passion). Les deux Évangiles de l'enfance (Matthieu 1
– 2 et Luc 1 – 2) n'ont pas un seul épisode en commun.
[4] Edmea Dusio, Indice biblico dell’opera “Il poema
dell’ Uomo-Dio”, éd. Pisani,
1970, Repris par G.M. Roschini, La Vierge Marie dans l’œuvre de Maria
Valtorta, page 31.
LA BIBLE comporte 1 334 chapitres dans la version en usage chez les
catholiques et les orthodoxes, et un peu moins dans la tradition protestante ou
anglicane. Le Nouveau Testament, à lui seul, comprend 260 chapitres dans tous
les cas.
[5] La lecture typologique caractérise l’approche
chrétienne de la Bible. Elle consiste à voir dans l’ancien Testament (Bible
avant Jésus) l’annonce du Nouveau Testament (Bible avec Jésus). Il n’y a pas d’histoire
séparée. C’est pourquoi les chrétiens sont parfois appelés Judéo-chrétiens.
Jésus, dans l’Évangile se réfère à l’Ancienne loi qu’il est venu accomplir et
non changer. Dans l’Œuvre de Maria Valtorta de multiples épisodes montrent
comment Jésus annonce son Évangile à partir des textes de l’Ancien Testament
que les judéens et galiléens connaissaient parfaitement puisqu’elle faisait
partie de l’enseignement.
À noter qu’à la différence de l’Œuvre de Maria Valtorta, aucune vie de Jésus du
commerce n’a cette approche. Elles s’échafaudent à partir d’une base très
restreinte de la Révélation publique.
[6] CEC §128-129 :
"L’Église […] a éclairé l’unité du plan divin dans les deux Testaments
grâce à la typologie. Celle-ci discerne dans les œuvres de Dieu dans
l’Ancienne Alliance des préfigurations de ce que Dieu a accompli dans la
plénitude des temps, en la personne de son Fils incarné".
[8] Ibid. | Dei Verbum 21.
[9] "La raison la plus profonde du
don de cette œuvre, c’est qu’en ces temps où le modernisme, condamné par mon St
Vicaire Pie X, se corrompt pour donner naissance à des doctrines toujours plus
nuisibles, la sainte Église, représentée par mon Vicaire, ait des ressources de
plus pour combattre ceux qui nient : le caractère surnaturel des dogmes ; la
divinité du Christ ; la Vérité du Christ, Dieu et Homme, réel et parfait comme
elle nous a été transmise aussi bien par la foi que par son histoire (Évangile,
Actes des Apôtres, Lettres apostoliques, tradition) ; la doctrine de Paul et de
Jean et des conciles de Nicée, Éphèse et Chalcédoine, comme ma vraie doctrine
enseignée verbalement par Moi ; ma science illimitée parce que divine et
parfaite ; l’origine divine des dogmes, des Sacrements de l’Église Une, Sainte,
Catholique, Apostolique ; l’universalité et la continuité, jusqu’à la fin des
siècles, de l’Évangile donné par Moi et pour tous les hommes ; la nature
parfaite, dès le début, de ma doctrine qui ne s’est pas formée comme elle est à
travers des transformations successives, mais est telle qu’elle a été donnée :
Doctrine du Christ, du temps de la Grâce, du Royaume des Cieux et du Royaume de
Dieu en vous, divine, parfaite, immuable, Bonne Nouvelle pour tous ceux qui ont
soif de Dieu." (EMV 562).
[10]
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" dit une maxime
attribuée à Antoine Lavoisier.
[11]
Cardinal Giacomo Lercaro, (1891-1976) : " Ce qui
l'a affligé au plus profond, jusqu'à le faire agoniser comme le Sauveur au
jardin des oliviers, n'a pas été tant le fait qu'il souffrait pour l'Église […]
que le fait qu'il souffrait par l'Église […]
Il a senti l'amertume des procédures arbitraires, des mesures très
dures, injurieuses, méchantes, sans réagir, sans réclamer..."
Commémoration de Padre Pio de Pietrelcina, cathédrale
de Bologne, 8 décembre 1968, cité par Luigi Peroni, Padre
Pio, le saint François du XXe siècle, Éd. Saint-Augustin, 1999, p. 175/176.
[12]
Lettere a Mons. Carinci {italien}, 9 janvier
1949. En cours de traduction en français.
[13]
Dictée du 28 janvier 1947, extraite des
"Cahiers de 1945 à 1950", page 317.
[14]
"Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des
disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre." |"Il y a encore
beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ; et s’il fallait écrire chacune
d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres
que l’on écrirait."
[15] Il en est ainsi des versets supprimés
dans la Nova Vulgata de 1979 (référence
officielle de l’Église catholique) et de la mention "sabbat
second-premier" disparue de Luc 6,1.
Les visions de Maria Valtorta permettent de la comprendre bien qu’elle ne
l’explique pas (en effet, Jésus, à l’époque, n’avait pas besoin d’expliquer ce
que tout le monde savait).
[16] Normes procédurales pour le
discernement des apparitions et des révélations présumées - Origine et caractère de ces
normes.
[17] Don Michelini,
Confidences de Jésus à ses prêtres et à ses fidèles, éd. du Parvis, page
285.
[18] Cf. par exemple : Jean 3,17 | Jean 12,47.
[19] Le 8 novembre 1963 le cardinal Josef Frings, archevêque de Cologne (dont le théologien était le
Père Josef Ratzinger) déclara en pleine assemblée conciliaire, sous un tonnerre
d’applaudissements : "La procédure du Saint-Office ne répond plus à notre
temps. Elle est pour beaucoup un objet de scandale."
[20]. Paul VI, motu
proprio Integrae Servandae
du 7 décembre 1965.
[21] Jean-Paul II, Constitution apostolique Fidei Depositum, du 11
octobre 1992.
[22] L’ouvrage de Maria Valtorta fut
censuré au titre de l’article 1385, paragraphe 1, § 2 du Code de droit
canonique de 1917, en vigueur au temps de Maria Valtorta. Il stipulait qu’aucun
livre touchant à un sujet religieux ne peut être édité sans imprimatur.
[23] 19 mars, la Congrégation pour la
Doctrine de la Foi publie la nouvelle réglementation "concernant la vigilance des pasteurs de l'Église au
regard des livres".
[24] Déjà cité : Cf. Le commentaire
théologique du cardinal J. Ratzinger (Benoît XVI) citant la codification du
cardinal Lambertini (Benoît XIV).
[25] Don Guillaume Chevallier L’inspiration chez Maria Valtorta
, Charitas n°14, p. 94, mars 2021.
[26]
Déjà cité : Verbum Domini §14 : "Une révélation privée
peut introduire de nouvelles expressions, faire émerger de nouvelles formes de
piété ou en approfondir d’anciennes. Elle peut avoir un certain caractère
prophétique."
[27] Notamment en Asie. Voir à ce propos,
l’article spécifique Ecclesia in Asia.
[28] 26 février 1948. Etaient présents les
PP. Berti et Migliorini et Cecchin, leur supérieur.
[29] Colloque 1970 à Rome, Attestation
sur l’honneur 1978, Revue dominicaine Vita cristiana (Rivista di ascetica e mistica)
1980.
[30] Les trois témoins oculaires, Mgr Carinci,
un proche de Pie XII qui échangea une correspondance avec Maria Valtorta, Luigina Sinapi, familière de Pie
XII qui rencontra le Saint-Office à la demande de Jésus, plusieurs prélats de
par le monde qui la tienne pour acquise.
[31] Benoît XV, encyclique Spiritus Paraclitus
sur le 15° centenaire de la mort de St Jérôme, 15 septembre 1920. Sa méthode
(exposée notamment dans La Méthode historique (1903), passera dans
l’enseignement officiel de l’Église notamment dans l’encyclique du pape Pie XII
Divino
Afflante Spiritu en
1943 et dans Dei Verbum en 1965, déjà citée. À noter
que ce genre littéraire dans lequel s’inscrit l’Œuvre de Maria Valtorta, a été
rendu licite juste avant que ne commencent les premières visions.
[32] L’autre collaborateur, très proche de Marcel
Clément, n’a pas voulu témoigner publiquement mais nous a confirmé
l’authenticité des faits. C’est cette personne qui fut à l’origine de notre
découverte de Maria Valtorta.
[33] Emilio Pisani, Pro e contro Maria Valtorta {italien},
5ème édition, CEV, 2008, pp. 280/281. Ce
livre est en cours de traduction en français.
[34] Mgr Danylak est à Rome à cette époque
(2002) et le rapprochement entre la correspondance du cardinal Ratzinger et le
changement d’opinion sur l’Œuvre de Maria Valtorta, n’a été rendu public que
vers les années 2010.
[35] Le 11 avril 1948 dans la suite de
l’audience papale encourageant la publication de l’Œuvre et le 29 juin 1952 où
il célèbrera la messe dans sa chambre.
[36] Déjà cité : Pisani, Pro
e contro Maria Valtorta, pp. 68-74.
[37] Père Corrado Berti, conférence donnée
à Rome le jeudi 29 janvier 1970 et reproduite dans le premier numéro du bollettino valtortiano de mai
1970.
[38] La
civiltà cattolica, carnet 4013. 2 septembre
2017.
[39] Mgr
Ugo Lattanzi, Déclaration, Rome, le 18 janvier
1952.
[40] Chrétiens Magazine, n°218 du 15
mars 2009, numéro spécial Maria Valtorta, page 7. Cet article reformule ce
qu’il en dit dans La Vie de Marie d’après les révélations des mystiques,
Presses de la Renaissance, 2011, pages 37 à 46.
[41] Dans les années 1996/1999. Le Père Yannik Bonnet est devenu prêtre sur le tard, lors de son
veuvage. Élève de Sciences-Po et ancien Directeur des relations humaines d’un
grand groupe industriel français, il est père de sept enfants. Il doit sa
vocation à la découverte de Maria Valtorta et s’en est entretenu avec le
cardinal. Il a de même rencontré par trois fois le Saint-Père.
[42] 19 mai 2017 : Interview par Maxime
Dalle sur Radio Notre-Dame (émission "Ecclésia") (aller à 1’50’’).
[44] Journal du
Bienheureux G. Allegra, Mardi
et Mercredi saints 1968.
[45] Ibid, le
25/26 août 1968.
[46] Titre sous lequel circulèrent les
écrits de Maria Valtorta connus aujourd’hui comme "L’Évangile tel qu’il
m’a été révélé". C’est sous ce premier titre que l’Œuvre avait obtenu, en
1948, l’imprimatur de Mgr Costantino Barneschi.
[47] Littéralement: “allora tentarono farle violenza
carnale”. Témoignages convergents de Maître Camillo Corsanego
(1891-1963) Doyen des conseillers consistoriaux (Vatican), un des pères
fondateurs de la Démocratie chrétienne italienne et de Lorenzo Ferri, sculpteur
en concours pour la nouvelle Porte sainte du Vatican.
[48] Civiltà cattolica, octobre 1986, Segnalazioni,
p.99.
[49] Déjà cité : Don Guillaume
Chevallier L’inspiration chez Maria Valtorta
, Charitas n°14, p. 94, mars 2021.
[50] Extraits de l’homélie recueillie par
la Fondation héritière de Maria Valtorta et publiée sur son site. Mgr De Nicolò,
est décédé le 3 avril 2021 (Samedi saint) à l’âge de 92 ans. Ses funérailles ont
eu lieu le 6 avril à St Pierre de Rome sous la présidence du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Vatican. Sa rubrique
nécrologique est parue dans l’Osservatore romano du6 avril 2021. Deux de ses
frères furent évêques comme lui, dont Mariano mort un Samedi saint lui aussi,
un an auparavant.
[51] Déjà cité : Cardinal J. Ratzinger
: Commentaire théologique sur le 3ème secret de Fatima, 29
juin 2000 (déjà cité) - La structure
anthropologique des révélations privées.
[52] Les Cahiers de 1945 à 1950, 15
avril 1945, p. 52. Ceci est à rapprocher de ce que dit l’apôtre Jean dans
l’Apocalypse 1,9-11 : "Moi, Jean, votre frère, […] Je fus saisi en
esprit (spiritu), le jour du Seigneur, et j’entendis
derrière moi une voix forte, pareille au son d’une trompette. Elle disait : «
Ce que tu vois, écris-le dans un livre."
[53] Saint Paul prie pour que notre
"être tout entier, l’esprit, l’âme et le corps" soit gardé
sans reproche à l’Avènement du Seigneur (1
Thessaloniciens 5,23). L’Église
enseigne que cette distinction n’introduit pas une dualité dans l’âme.
"Esprit" signifie que l’homme est ordonné dès sa création à sa fin
surnaturelle, et que son âme est capable d’être surélevée gratuitement à la
communion avec Dieu (CEC § 367).
[54] La Tripartition de l’Homme est abordée
dans plusieurs écrits de Maria Valtorta. Parmi eux : "Dans le corps
il y a l’âme et dans l’âme il y a l’esprit" (Autobiographie, p.352). On la
retrouve aussi dans la Dormition de Marie "Il y a une différence entre la
séparation de l’âme d’avec le corps pour une vraie mort, et la séparation
momentanée de l’esprit d’avec le corps et l’âme qui le vivifie, par extase ou
ravissement contemplatif." (EMV 651.17).