"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

© Fondation héritière de Maria Valtorta.

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 8.505 - Nel Tempio, una grazia ottenuta con la preghiera incessante e la parabola del giudice e della vedova.          

 4.503 - The Parable of the Unscrupulous Judge.        

 4.505 - En el Templo, una gracia obtenida con la oración incesante y la parábola del juez y la viuda.

 9.559. Das Gleichnis vom ungerechten Richter.

 Évangile ::
- Luc 18,1-8.




La veuve et le juge inique.



    La montée au Temple. Reconstitution de l'université de CalifornieReconstitution du Temple de Jérusalem par l'université de Californie.


Mardi 9 octobre 29
(15 Tishri 3790)
Jérusalem, au Temple.


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 Ce ne sont pas des disciples.

 Le divorce miraculeusement arrêté à la prière des parents.

 Ce n'est pas Dieu qui vous donne cette douleur, mais l'homme.

 Votre prière persévérante n'est-elle pas un vouloir saint opposé à la volonté mauvaise de l'homme ?

 Parabole de la veuve et du juge inique.

 Le Fils de l'Homme, quand Il reviendra, trouvera-t-il la foi ?


 

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Ancienne édition : Tome 7, chapitre 202
Nouvelle édition : Tome 8, chapitre 505.

505
Au Temple, une grâce obtenue par la prière inlassable : la parabole du juge et de la veuve.

Le vendredi 27 septembre 1946

45>  505.1 – Jésus est de nouveau à Jérusalem : une Jérusalem hivernale, venteuse et grise. Marziam est encore avec Jésus et de même Isaac. Ils se dirigent tout en parlant vers le Temple.         

Avec les douze, parlant avec
le Zélote plus qu'avec les autres, et avec Thomas, se trouvent Joseph et Nicodème. Mais ensuite ils se séparent et s'en vont en avant pour saluer Jésus sans s'arrêter.

"Ils ne veulent pas faire remarquer leur amitié avec le Maître. C'est dangereux !" siffle
l'Iscariote à l'oreille d’André.      

"Je crois qu'ils le font par une juste appréciation, pas par lâcheté" dit André pour les défendre.

 "Du reste ils ne sont pas disciples et ils peuvent le faire. Ils ne l'ont jamais été" dit le Zélote. 

"Non ? ! Il me semblait..."         

"
Lazare non plus n'est pas disciple, ni..."        

"Mais si tu exclus et exclus, qui reste-t-il ?"  

"Qui ? Ceux qui ont la mission de disciples." 

"Et eux, alors, que sont-ils ?"   

"Des amis. Pas plus que des amis. Est-ce que, par hasard, ils quittent leurs maisons, leurs affaires pour suivre Jésus ?"  

"Non. Mais ils l'écoutent avec plaisir et Lui donnent de l'aide et..."          

"Si c'est pour cela ! Même les gentils le font, alors. Tu vois que chez
Nikê, nous en avons trouvé qui avaient pensé à Lui. Et ces femmes ne sont certainement pas des disciples."

"Ne t'échauffe pas ! Je parlais ainsi seulement pour parler. Tiens-tu tant à ce que tes amis ne soient pas disciples ? Tu devrais vouloir le contraire, me semble-t-il."         

"Je ne m'échauffe pas, et je ne veux rien, pas même que tu leur fasses du mal en disant qu'ils sont ses disciples."      

"Mais à qui veux-tu que je le dise ? Je suis toujours avec vous..." 

Simon le Zélote le regarde si sévèrement que le sourire se fige sur les lèvres de Judas et il lui semble opportun de changer de sujet de conversation et il demande : 

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46> "Que voulaient-ils aujourd'hui, les deux, pour parler ainsi avec vous ?"        

"Ils ont trouvé une maison pour Nikê, du côté des jardins, près de la Porte. Joseph connaissait le propriétaire, et il savait qu'il aurait vendu à un prix avantageux. Nous le ferons savoir à Nikê."
[1]  

"Quel désir de jeter l'argent !"  

"Il est à elle. Elle peut en faire ce qu'elle veut. Elle veut rester près du Maître. Elle obéit en cela à la volonté de son époux et à son cœur[2]."         

"Il n'y a que
ma mère qui est au loin..." soupire Jacques d'Alphée.           

"Et la
mienne" dit l'autre Jacques.      

"Mais pour peu de temps. As-tu entendu ce qu'a dit
Jésus à Isaac et à Jean et Matthias ? "Quand vous reviendrez à la nouvelle lune de Scebat, venez avec les femmes disciples, en plus de ma Mère."         

"Je ne sais pas pourquoi il ne veut pas que
Marziam revienne avec elles. Il lui a dit : "Tu viendras quand je t'appellerai".     

"Peut-être pour que
Porphyrée ne reste pas sans aide... Si personne ne pêche, là-bas on ne mange pas. Si on n'y va pas, Marziam doit y aller. Ce n'est pas assez certainement du figuier, du rucher, de quelques oliviers et des deux brebis pour entretenir une femme, la vêtir, la nourrir..." observe André.

 505.2 – Jésus, arrêté contre le mur d'enceinte du Temple, les regarde venir. Il a avec Lui Pierre, Marziam et Jude d'Alphée. Des pauvres se lèvent de leurs grabats de pierre, placés sur le chemin qui vient vers le Temple — celui qui va de Sion vers le Moriah, non celui qui va d’Ophel au Temple[3] — et ils vont en se lamentant vers Jésus pour Lui demander l'obole. Aucun ne demande la guérison. Jésus commande à Judas de leur donner de l'argent, puis il entre dans le Temple.   

Il n'y a pas foule. Après la grande affluence des fêtes, il n'y a plus de pèlerins. Seuls ceux qui pour des affaires importantes sont obligés de venir à Jérusalem, ou ceux qui habitent dans la ville elle-même, montent au Temple. Aussi les cours et les portiques, sans être déserts, sont beaucoup moins fréquentés et semblent plus vastes et plus sacrés, en étant moins bruyants.      

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47> Les changeurs aussi, et les marchands de colombes et autres animaux, sont moins nombreux, adossés aux murs du côté du soleil, un soleil blafard qui se fraie un chemin à travers les nuages gris.  

Après avoir prié dans la Cour des Israélites, Jésus revient sur ses pas et il s'adosse à une colonne pour observer... observé Lui-même.          

 505.3 – Il voit revenir, certainement de la Cour des Hébreux, un homme et une femme qui, sans pleurer ouvertement, montrent un visage plus douloureux que des larmes. L'homme essaie de réconforter la femme mais on voit que lui aussi est très affligé.       

Jésus se détache de la colonne et va à leur rencontre.         

"De quoi souffrez-vous ?" demande-t-il avec pitié.   

L'homme le regarde, étonné de cet intérêt qui, peut-être, lui semble indélicat. Mais l'œil de Jésus est si doux qu'il en est désarmé. Pourtant, avant de parler de sa douleur, il demande :       

"Comment donc un rabbi s'intéresse-t-il aux souffrances d'un simple fidèle ?"        

"C'est que le rabbi est ton frère, Ô homme. Ton frère dans le Seigneur, et il t'aime comme le dit le commandement."       

"Ton frère ! Je suis un
pauvre cultivateur de la plaine de Saron, vers Dora. Toi, tu es un rabbi."    

"La souffrance est pour les rabbis comme pour tout le monde. Je sais ce qu'est la souffrance et je voudrais te consoler."        

La femme écarte un instant son voile pour regarder Jésus et elle murmure à son mari :  

"Dis-le-lui. Peut-être il pourra nous aider..." 

 505.4 – "Rabbi, nous avions une fille, nous l'avons. Pour le moment, nous l'avons encore... Et nous l'avons mariée honorablement à un jeune homme, qu'un ami commun nous... garantissait bon mari. Ils sont mariés depuis six ans et ils ont eu deux enfants de leur mariage. Deux... car après l'amour a cessé... au point que maintenant... l'époux veut le divorce. Notre fille pleure et se consume, et c'est pour cela que nous t'avons dit que nous l'avions encore : car d'ici peu, elle mourra de chagrin. Nous avons tout essayé pour persuader l'homme, et nous avons tant prié le Très-Haut... Mais aucun des deux ne nous a écouté... Nous sommes venus ici en pèlerinage pour cela, et nous y sommes restés toute une lune. Tous les jours au Temple, moi à ma place, elle à la sienne... Ce matin un serviteur de ma fille nous a apporté la nouvelle que l'époux est allé à Césarée pour lui envoyer de là le libelle de divorce. Et c'est la réponse qu'ont eue nos prières..."        

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48> "Ne parle pas ainsi, Jacques, supplie la femme à voix basse et elle dit pour finir : Le Rabbi nous maudira comme blasphémateurs... et Dieu nous punira. C'est notre douleur, elle vient de Dieu... Et s'il nous a frappés, c'est signe que nous l'avons mérité" achève-t-elle dans un sanglot.

 "Non, femme. Moi, je ne vous maudis pas, et Dieu ne vous punira pas. Ainsi que je vous le dis, ce n'est pas Dieu qui vous donne cette douleur, mais l'homme. Dieu la permet pour vous éprouver et pour éprouver le mari de votre fille. Ne perdez pas la foi et le Seigneur vous exaucera."     

"C'est trop tard. Désormais notre fille est répudiée et déshonorée et elle va mourir..." dit l'homme.  

"Il n'est jamais trop tard pour le Très-Haut. En un instant et à cause de la persévérance d'une prière. Il peut changer le cours des événements. De la coupe aux lèvres, il y a encore du temps pour la mort d'insinuer son poignard et pour empêcher de boire celui qui approchait la coupe de ses lèvres, et cela par l'intervention de Dieu. Moi, je vous le dis. Retournez aux places où vous priez, et persévérez aujourd'hui, demain et après-demain encore, et si vous saurez avoir foi, vous verrez le miracle."        

"Rabbi, tu veux nous réconforter... mais en ce moment... Ce n'est plus possible, et tu le sais, d'annuler le libelle une fois qu'il a été remis à la femme répudiée" insiste l'homme.  

"Aie foi, te dis-je. Il est vrai qu'on ne peut l'annuler. Mais sais-tu si ta fille l'a reçu ?"       

"De Dora à Césarée, il n'y a pas un long chemin. Pendant que le serviteur arrivait ici,
Jacob est certainement revenu à la maison et il a chassé Marie."        

 "Le trajet n'est pas long, mais es-tu certain qu'il l'ait accompli ? Une volonté supérieure à celle de l'homme ne peut-elle pas avoir arrêté un homme si Josué, avec l'aide de Dieu, a arrêté le soleil[4] ? Votre prière persévérante et confiante, faite dans une bonne intention n'est-elle pas un vouloir saint opposé à la volonté mauvaise de l'homme ?

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49> Et Dieu, puisque vous demandez une chose bonne à Lui, votre Père, ne vous aidera-Il pas pour arrêter la marche d'un fou ? Ne vous aura-t-il pas déjà aidé ? Et si même l'homme s'obstinait encore à aller, le pourrait-il, si vous vous obstinez à demander au Père une chose juste ? Je vous le dis : allez et priez aujourd'hui, demain et après-demain et vous verrez le miracle.[5]"

"Oh ! allons, Jacques ! Le Rabbi sait. S'il dit de prier, c'est signe qu'il sait que la chose est juste. Aie foi, mon époux. Je sens une grande paix, une forte espérance qui se lève là où j'avais tant de douleur. Que Dieu te récompense, ô Rabbi, Toi qui es bon, et qu'il t'écoute. Prie pour nous Toi aussi. Viens, Jacques, viens"        

Et elle réussit à persuader son mari qui la suit après avoir salué Jésus du salut habituel des hébreux :    

"La paix soit avec Toi" auquel Jésus répond par la même formule.          

"Pourquoi ne lui as-tu pas dit qui tu es ? Ils auraient prié avec plus de paix" disent les apôtres, et
Philippe ajoute : 

"Je vais le lui dire."         

Mais
Jésus le retient en disant :

"Je ne veux pas. Il aurait en fait prié avec paix, mais avec moins de valeur, mais avec moins de mérite. Ainsi leur foi est parfaite et sera récompensée."   

"Réellement ?"    

"Et voulez-vous que je mente en trompant deux malheureux ?"   

 505.5 – Il regarde les gens qui se sont rassemblés, une centaine de personnes, et il dit :     

"Écoutez cette
parabole qui vous dira la valeur de la prière constante.    

Vous savez ce que dit le Deutéronome, en parlant des
juges et des magistrats[6]. Ils doivent être justes et miséricordieux en écoutant avec équanimité ceux qui ont recours à eux, en pensant toujours de juger comme si le cas qu'ils doivent juger était leur cas personnel, sans tenir compte des cadeaux ou des menaces, sans égards pour les amis coupables et sans dureté à l'égard de ceux qui sont en mauvais termes avec les amis du juge. Mais si les paroles de la Loi sont justes, les hommes ne le sont pas autant et ils ne savent pas obéir à la Loi.        

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50> On voit ainsi que la justice humaine est souvent imparfaite, car rares sont les juges qui savent se garder purs de la corruption, miséricordieux et patients envers les pauvres comme envers les riches, envers les veuves et les orphelins, comme ils le sont envers ceux qui ne le sont pas.     

 Il y avait dans une ville un juge très indigne de sa charge qu'il avait obtenue au moyen d'une parenté puissante. Il était outre mesure inégal dans ses jugements, car il était toujours porté à donner raison aux riches et aux puissants, ou à ceux qui étaient recommandés par des riches ou des puissants, ou bien à l'égard de ceux qui l'achetaient en lui faisant de grands cadeaux. Il ne craignait pas Dieu et il se riait des plaintes des pauvres et de ceux qui étaient faibles parce qu'ils étaient seuls et sans de puissants défenseurs. Quand il ne voulait pas écouter quelqu'un qui avait des raisons évidentes de l'emporter sur un riche et auquel il ne pouvait donner tort d'aucune manière, il le faisait chasser de sa présence en le menaçant de le jeter en prison. Et la plupart subissaient ses violences en se retirant vaincus et résignés à leur défaite avant que le procès ne fût ouvert.       

Mais dans cette ville, il y avait aussi une veuve chargée d'enfants. Elle devait recevoir une forte somme d'un homme puissant pour des travaux exécutés par son mari défunt pour le riche puissant. Elle, poussée par le besoin et l'amour maternel, avait essayé de se faire donner par le riche la somme qui lui aurait permis de rassasier ses enfants et de les vêtir pour le prochain hiver. Mais après que se furent révélées vaines toutes les pressions et les supplications adressées au riche, elle eut recours au juge.  

Le juge était un ami du riche qui lui avait dit : "Si tu me donnes raison, le tiers de la somme est pour toi". Aussi, il fut sourd aux paroles de la veuve qui le priait : "Rends-moi justice contre mon adversaire. Tu vois que j'en ai besoin. Tout le monde peut dire que j'ai droit à cette somme". Il se montra sourd et la fit chasser par ses commis.       

Mais la femme revient une, deux, dix fois, le matin, à sexte, à none, le soir, inlassable. Et elle le suivait sur la route en criant : "Rends-moi justice. Mes enfants ont faim et froid. Je n'ai pas d'argent pour acheter de la farine et des vêtements". Elle se faisait trouver sur le seuil de la maison du juge quand il y revenait pour s'asseoir à table avec ses enfants.       

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51/52> Et le cri de la veuve : "Rends-moi justice contre mon adversaire car mes enfants et moi, nous avons faim et froid" pénétrait jusqu'à l'intérieur de la maison, dans la salle à manger, dans la chambre à coucher pendant la nuit, insistant comme le cri d'une huppe : "Fais-moi justice, si tu ne veux pas que Dieu te frappe ! Fais-moi justice. Rappelle-toi que la veuve et les orphelins sont sacrés pour Dieu et malheur à celui qui les piétine ! Rends-moi justice, si tu ne veux pas souffrir un jour ce que nous souffrons. Notre faim, notre froid, tu les trouveras dans l'autre vie si tu ne rends pas justice ! Malheureux que tu es !"        

Le juge ne craignait pas Dieu et ne craignait pas le prochain. Mais à force d'être harcelé, de se voir devenu un objet de risée de la part de toute la ville à cause des poursuites de la veuve et aussi un objet de blâme, il en fut fatigué. Aussi un jour, il se dit en lui-même : "Bien que je ne craigne pas Dieu ni les menaces de la femme, ni ce qu'en pensent les habitants, cependant, pour en finir avec tant d'ennuis, je donnerai audience à la veuve et lui rendrai justice, en obligeant le riche à payer. Il me suffit qu'elle ne me poursuive plus et ne soit plus autour de moi". Et ayant appelé son riche ami, il lui dit : "Mon ami, il ne m'est plus possible de te satisfaire. Fais ton devoir et paie, car je ne supporte plus d'être harcelé à cause de toi. J'ai parlé". Et le riche dut débourser la somme conformément à la justice.        

 505.6 – C'est la parabole. Maintenant, à vous de l'appliquer.         

Vous avez entendu les paroles d'un homme inique : "Pour en finir avec tant d'ennuis, je donnerai audience à la femme". Et c'était un homme inique. Mais Dieu, le Père très bon, pourrait-Il être inférieur au juge mauvais ? Ne rendra-t-il pas justice à ses enfants qui savent l'invoquer jour et nuit ? Et leur fera-t-il attendre si longtemps la grâce jusqu'à ce que leur âme accablée cesse de prier ? Je vous le dis : Il leur rendra promptement justice pour que leur âme ne perde pas la foi. Mais il faut pourtant aussi
savoir prier sans se lasser après les premières prières, et savoir demander des choses bonnes. Et aussi se confier à Dieu en disant : "Pourtant que soit fait ce que ta Sagesse voit pour nous de plus utile".        

Ayez foi. Sachez prier avec foi dans la prière et avec foi en Dieu votre Père. Et Lui vous rendra justice contre ceux qui vous oppriment, que ce soit des hommes ou des démons, des maladies ou d'autres malheurs. La prière persévérante ouvre le Ciel et la foi, sauve l'âme, quelle que soit la façon dont la prière est écoutée et exaucée. Allons !"



 Et il se dirige vers la sortie. Il est presque hors de l'enceinte quand, levant la tête pour observer le peu de gens qui le suivent et les nombreux indifférents ou hostiles qui le regardent de loin, il s'écrie tristement : "Mais quand le Fils de l'homme reviendra, trouvera-t-il peut-être encore de la foi sur la Terre ?" et en soupirant, il s'enveloppe plus étroitement dans son manteau pour s'acheminer à grands pas vers le faubourg d'Ophel. 

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Fiche mise à jour le 08/03/2024.

 



[1] La Porte des jardins est à l'ouest de la ville non loin du Golgotha et du palais de Kouza.          

[2] La volonté de son époux : rappelée en EMV373.4.        

[3] Du sud-ouest et non du sud. Le Moriah est la partie où est construite le Temple. Sion désigne soit l'éperon rocheux au sud d'Ophel, ce n'est pas le cas ici, soit le mont où est le Cénacle. C'est le cas ici.    

[4] "a arrêté le soleil", comme cela est relaté en Josué 10, 12-14 et en Siracide 46, 4. Nous le notons ici et en EMV 600.20.        
D’autres faits concernant Josué sont rapportés en : EMV 159.2 (l’assemblée de Sichem et l’alliance qui en a été la conséquence) | en EMV 215.2 | EMV 514.11 et en EMV 560.5 (contre les rois cananéens) | EMV 361.12 | EMV 387.7 et en EMV 642.9 (le passage du Jourdain) | 560.5 (la prise de Jéricho et d’Aï).    

[5] Voir, à propos de cet enseignement, Romains 5,3-5 : "La détresse, nous le savons, produit la persévérance ; la persévérance produit la vertu éprouvée ; la vertu éprouvée produit l’espérance ; et l’espérance ne déçoit pas".

[6] Deutéronome 16,18-20.