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Cet article recense
quelques spécimens de connaissances remarquables de la faune de Palestine contenues dans l'œuvre de Maria Valtorta.
Fauvette à tête noire.
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Les fauvettes sont des oiseaux très répandus et connus pour
leurs chants. On en recense près de quarante espèces dans le monde. Maria
Valtorta mentionne plusieurs fois une "Fauvette
à tête noire". On pourrait penser qu'il s'agit de l'espèce commune
appelée Sylvia atricapilla (ou Eurasian
blackcap), mais c'est plus probablement la "Fauvette
d'Arabie" (Arabian Warbler)
ou Sylvia leucomelaena présente en Palestine. Sa
tête noire est caractéristique.
Références Maria Valtorta : Tome 3,
chapitre 20 – Tome
6, chapitre 121 – Ib°, chapitre 125– Ib°, chapitre 147 – Tome 9,
chapitre 33
Lièvre ou lapin.
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Le lièvre (’arnèvèth en hébreu – lepus en latin) est un animal commun en Palestine. Moïse
l'a déclaré impur (Lévitique
11,6 – Deutéronome
14,7), bien qu'il rumine, car il n'a pas les pieds fendus. On le
rencontre effectivement à l’état sauvage dans quelques visions de Maria
Valtorta.
Parfois elle ne sait les distinguer du lapin sauvage dit lapin de garenne (lepus cuniculus)
(Tome 3, chapitre 25).
L'un et l'autre se ressemblent : le lièvre est cependant plus gros, ne
vit qu'à l'état sauvage et gîte dans les buissons. Au contraire, le lapin de
garenne vit dans des terriers. Il s'est domestiqué en lapin commun.
Dans le langage commun du peuple hébreu, le lapin est synonyme du peureux
qu’un rien effraie.
Références Maria Valtorta : Tome 2,
chapitre 44 – Tome2, chapitre
55 - Tome 3,
chapitre 25 - Tome 4,
chapitre 117 - Tome 6,
chapitre 102 - Tome 9,
chapitre 19 - Tome 9,
chapitre 24 - Tome 9,
chapitre 31 - Tome 9,
chapitre 33 - Tome 10,
chapitre 17.
Merle.
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Le merle que décrit Maria Valtorta dans ses visions ressemble
tout à la fois à un "gamin"
et "à un vieux notaire". Il
a un bec jaune et un chant flûté.
Il peut s'agir d'une des deux espèces présentes dans cette région : le merle noir
commun (Turdus merula), ou le merle à plastron
(Turdus torquatus). Tous les deux possèdent ces
caractéristiques. On peut entendre leur chant respectif aux rubriques "Ecoutez son chant" dans les pages
suivantes : merle noir et merle à plastron.
Références Maria Valtorta : Tome 2,
chapitre 38 - Tome 3,
chapitre 25 - Tome 4,
chapitre 133 - Tome 6,
chapitre 147 - Tome 8,
chapitre 41.
Onagre.
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L'Equus hemionus
onager, est une sous-espèce de
l'Hémione. Cet âne
sauvage vit dans les plaines désertiques et les terres salées. Maria
Valtorta en fait des citations pertinentes :
Aussi lorsque Jésus évoque son jeûne dans le désert de Judée, Il mentionne :
"J’avais pour serviteurs les onagres qui, la nuit, venaient dormir dans
leur tanière…" (Tome 2,
chapitre 44).
Jésus évoque encore ces ânes sauvages et intraitables un peu plus loin :
"... paisible, sans brusques départs et brusques arrêts. Ainsi font les
onagres sauvages, mais personne ne les utilise, à moins d'être fou, pour
cheminer en sécurité" (Tome 4,
chapitre 140). Cela correspond à la description du livre de Job qui les
présente comme des animaux "dont les liens ont été déliés" (Job 39,5).
De même, leur habitude de flairer l'air, que signale Jérémie
14,6 sert de juste comparaison à Jésus pour décrire les grands
d'Israël qui "semblent vraiment les ânes sauvages dont parle le
prophète. Habitués au désert de leur cœur … ils flairent dans le vent l'odeur
des mâles, qui dans notre cas, en raison de leurs passions, s’appellent
puissance, argent, sans compter la luxure proprement dite et ils suivent
cette odeur jusqu'au crime" (Tome
3, chapitre 74, page 452).
L'onagre sauvage vécu en Israël jusqu'au 18ème siècle. Un processus de
réintroduction des onagres sauvages en Israël a été engagé de nos jours.
Rouge-gorge.
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On retrouve ce passereau (Erithacus rubecula)
en Palestine. Son chant que l'on peut écouter sur ce lien ("écoutez son chant"),
correspond à la musicalité décrite par Maria Valtorta.
Références Maria Valtorta : Tome 2,
chapitre 38 - Tome 3,
chapitre 20 - Tome 3,
chapitre 25.
Tourterelle.
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Son nom en hébreu, "tor, tôr", imite son roucoulement. Ce pigeon sauvage,
abondant en Palestine, est cité 15 fois dans la Bible. Les variétés de
tourterelles, rencontrées le plus couramment, sont la tourterelle des bois (Streptopelia turtur),
variété migratrice, et la tourterelle turque (Streptopelia decaocta),
reconnaissable à un étroit demi-collier noir qui orne sa nuque.
C'est cette dernière variété dont parle manifestement Maria Valtorta quand
elle décrit : "Ces deux tourterelles, où et comment ont-elles pu se peindre ce collier d'onyx sur le voile de
leurs plumes grises ?" (Tome 3,
chapitre 20).
À l'imitation d'Abraham qui présenta, entre autres, une tourterelle en
offrande (Genèse
15,9, 10, 17, 18), la Loi mosaïque a promu l’utilisation de
tourterelles pour certains sacrifices ou certains rites de purification (Lévitique
1,14 – 5,7
- 12,6
– 14,22 –
etc… - Nombres
6,10). Après la naissance de Jésus, Marie offrit deux tourterelles
(ou jeunes pigeons) au Temple, selon Luc 2,24. (Source
: Thierry Vatin)
Cet usage est attesté par ailleurs : "Devant les portes (permettant
d'accéder à la cour des femmes) treize troncs appelés dans les Talmuds Schoupheroth
(trompettes), à cause du goulot étroit qui les surmontait, recevaient les
sommes offertes pour les divers services du Temple. Chacun avait sa
destination différente indiquée par une inscription en langue hébraïque. …le
troisième portait : "colombes et tourterelles" ; l'argent qu'on y
mettait servait à couvrir le prix à payer par celui qui avait à offrir deux
tourterelles ou deux colombes, l'une en holocauste, l'autre en sacrifice pour
le péché..." ("La Palestine au temps de Jésus-Christ" –
Livre 2, chapitre XI).
Dans l'épisode des marchands chassés du Temple, l'Évangile atteste de la
présence de ces vendeurs d'animaux sacrificiels (Jean 2,14).
Références Maria Valtorta : Tome 1, chapitre
5 – Ib°, chapitre 11 – Ib°, chapitre 13 - Ib° chapitre 53 – Ib°, chapitre 70 – Tome 2,
chapitre 16 – Ib°, chapitre
20 - Ib°, chapitre 30 – Ib°, chapitre 45 – Tome 3,
chapitre 20 – Tome
5, chapitre 22 – Ib°, chapitre
61 - Tome 7,
chapitre 207 - Tome
8, chapitre 15 – Tome
9, chapitre 1 - Tome
10, chapitre 16 – Ib°, chapitre
18.
Vipère de Palestine.
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La Vipera palaestinae
est une vipère très longue, jusqu'à 1 mètre, et assez grosse. Sa morsure peut
être mortelle. Elle est qualifiée d'une des "plus dangereux serpents du
Moyen-Orient", d'autant plus que son habitat peut-être proche des
habitations humaines.
C'est probablement elle qui pique dans une oliveraie Élisée, le petit-fils du Pharisien
Élie de Capharnaüm. Sa zone d'implantation principale correspond en effet à
la région où Maria Valtorta situe l'incident : le nord de la Palestine.
D'autres vipères
existent en Palestine, telle la vipère des sables
dans la vallée du Jourdain, l'échide carénée dans la région de Jéricho ou le céraste, vipère cornue des déserts du
sud de la Palestine.
Dans la Bible, la vipère est citée 9 fois.
Références Maria Valtorta : Tome 3,
chapitre 21.
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