|
Accueil
> Dossier Maria Valtorta. Traduction automatique de
cette fiche : D’où venaient les connaissances de Maria Valtorta ? |
||
|
Un cas unique, qui pose question. Comment un auteur, une femme de bonne
instruction, mais sans connaissances particulières, peut-elle se risquer sur
le terrain le plus scruté du monde : la vie de Jésus, et faire un
parcours sans erreurs, même de détail ? Une théologie "mise à jour selon les
plus récentes études des spécialistes actuels en la matière". Nous savons que les scrutateurs du
Saint-Office ne trouvant aucunes erreurs théologiques patentes[3], crurent que l’œuvre de Maria Valtorta avait été écrite
en sous-main par quelques théologiens de renom dont ils se moquent en
brocardant : Jésus […] prêt à faire des exposés
de théologie dans les termes mêmes
qu’emploierait un professeur de nos jours. Voilà donc Maria Valtorta qui
n’assistaient qu’aux "messes basses" sans sermons et n’avait eu sa
première Bible qu’à 46 ans, promue "professeur". Et pas n’importe
lequel ! En effet, Les scrutateurs du Saint-Office, passant outre à
l’avis privé du pape Pie XII[4], poursuivent : La Très sainte Vierge, quant à elle
est « toujours prête à donner des leçons d’une théologie mariale mise à jour selon les plus récentes études des spécialistes
actuels en la matière. Son œuvre révèle donc d’une
théologie de pointe dans un domaine lui-même pointu ! Ce qui fut
confirmé plus tard par un mariologue[5] de renom, le Père Roschini
lui-même membre du Saint-Office. Cela fait un demi-siècle que je
m'occupe de mariologie : par l'étude, l'enseignement, la prédication et
l'écriture. […] Mais je me sens obligé d'avouer candidement que la mariologie
qui se dégage des écrits publiés et inédits de Maria Valtorta a été pour moi
une vraie découverte. Aucun autre écrit marial, pas même la somme de tous
ceux que j'ai lus et étudiés, n'avait été en mesure de me donner sur Marie, chef-d'œuvre
de Dieu, une idée aussi claire, aussi vive, aussi complète, aussi lumineuse
et aussi fascinante, à la fois simple et sublime, que les écrits de Maria
Valtorta. Un tel compliment venant du
fondateur de Marianum, l’université
pontificale mariale est une véritable reconnaissance que le Bienheureux Paul
VI salua dans une lettre que la Secrétairerie d’État fit parvenir au P. Roschini
en remerciement du livre qu’il avait envoyé au saint Père : Appréciant votre piété et votre
zèle, dont cette publication est la preuve évidente, et le précieux résultat, le Saint-Père vous
remercie chaleureusement pour votre nouveau témoignage de pieux hommage et
exprime l'espoir que vos efforts recueillent
des fruits spirituels abondants. Le P. Roschini n’était pas le seul
théologien de renom à soutenir Maria Valtorta, elle comptait aussi, dans les
soutiens déclarés, Mgr Ugo Lattanzi, consultant au Saint-Office et doyen de la
Faculté de théologie de Latran, la plus romaine et la plus autorisée des
facultés. Je ne puis permettre que l’on traite
ce travail [la vie monumentale de Jésus] comme une plaisanterie et qu’elle
reste à l’état de manuscrit. Nous avons affaire à un monde obtus et mauvais,
jusque dans les milieux ecclésiastiques, à un monde qui ne se soucie guère de
relire ces écrits pour pouvoir y reconnaître ma présence et les approuver,
mais qui porte toute son attention à éplucher l’ouvrage dans le seul dessein
d’y trouver un mot qui puisse passer pour une erreur théologique ou
simplement historique, que ce soit dû à l’écriture incertaine de l’auteure ou
à une erreur du copiste. C’est la pure vérité. J’agis donc en sorte que leur
animosité soit déçue. Il en fut ainsi à l’époque, il en
est encore de même à la nôtre où ceux qui s’essayent à détracter l’œuvre de
Maria Valtorta, ne peuvent le faire qu’en dissimulant les éléments exposés
ci-dessus et en passant sous silence le soutien, divers mais explicite, de
quatre papes à la révélation privée qu’elle a reçu[7]. C’est à cette occultation que s’adonnent par exemple
quelques rédacteurs d’une
encyclopédie en ligne en
parfaite rupture avec leurs déontologie affichée et avec leurs homologues
d’autres langues. Ceux qui liront, comprendront. Une exégète confirmée. Mais les connaissances de Maria
Valtorta ne s’arrêtent pas là : elle démontre aussi une aptitude
surprenante à l’exégèse, c’est-à-dire aux commentaires des textes sacrés. Et
pas n’importe lesquels : ceux de
la Septante (LXX), la Bible qui avait court
chez les contemporains du Christ et que Jésus lui-même commentait. J'ai lu plusieurs fascicules de
l'ouvrage écrit par Maria Valtorta, en m'attachant plus particulièrement aux
domaines exégétique, historique, archéologique et topographique. Pour ce qui
est de son exégèse, je n'ai pas trouvé d'erreurs importantes dans les fascicules
que j'ai examinés. En outre, j'ai été très impressionné par le fait que ses
descriptions archéologiques et topographiques sont faites avec une exactitude
remarquable. Voici donc l’imprimatur donné par
une autorité digne de confiance. Au quel de ses élèves le cardinal Augustin
Bea aurait-il donné un tel satisfecit ? Une bibliste reconnue par ses pairs. Car ce n’est pas seulement dans la
théologie et l’exégèse que Maria Valtorta s’illustrent, mais aussi dans ce
qui impressionnait le Recteur de l’Institut biblique pontifical :
l’archéologie et la topographie, autrement dit la connaissance de lieux où
elle n’avait jamais été. Je peux déclarer, dans une
conscience sereine, qu'en lisant la description faite dans l'Œuvre (de Maria
Valtorta) de l'un des voyages de N.S.J.C. au-delà du Jourdain à Gerasa, j'ai
parfaitement reconnu, avec une mémoire vive qui me revenait à l'esprit, le
chemin de Notre-Seigneur, et je reconnus la description faite avec une telle
précision que seuls ceux qui pouvaient
le voir ou l'avaient vu, avaient la possibilité de se le représenter ! Cette connaissance n’est aucunement
livresque : le Père François-Paul Dreyfus (1918-1999), un dominicain de
l’école biblique et archéologique française de Jérusalem, écrit : J’ai été très impressionné de
trouver dans l’œuvre de Maria Valtorta le nom d’au moins six ou sept villes
qui n’apparaissent ni dans l’Ancien ni dans le nouveau Testaments. Ces noms
ne sont connus que par quelques rares
spécialistes et grâce à des sources non bibliques. Maria Valtorta est-elle une des
rares spécialistes explorant des sources non-bibliques ? Jusqu’à quel point les paroles du
Seigneur, rapportées par M. Valtorta, sont-elles authentiques ? Voici : je ne
parviens pas à me persuader que la voyante ait inventé ou ajouté quelque
chose d’elle-même : non, elle reproduit ce qu’elle entend et tel qu’elle
l’entend", avant de conclure : "Je retiens que l'œuvre (de
Maria Valtorta) requiert une origine
supra naturelle. Je pense que c'est le produit d'un ou plusieurs
charismes et qu'il devrait être étudié à la lumière de la doctrine des
charismes, tout en faisant usage aussi des contributions des récentes études
de psychologie et des sciences affinées […] je me permets d'affirmer qu'étant
donné que le principal critère de discernement des esprits est le mot du
Seigneur : "À leurs fruits vous les reconnaîtrez…" (Matthieu 3,20),
et l’œuvre de Maria Valtorta produisant de bons fruits dans un nombre
toujours croissant de lecteurs, je pense que cela vient de l'Esprit de Jésus. Des recherches contemporaines qui confirment
scientifiquement Maria Valtorta. Le souhait d’études
plus approfondies du Bienheureux G.
Allegra s’est réalisé dans les années qui suivirent : des scientifiques,
tel Jean Aulagnier ont commencé à étudier l’œuvre dans le détail, examinant la
cohérence et la validité des informations qu’elle contenait. Les richesses
scientifiques sont en effet imperceptibles à l’œil, car Maria Valtorta n’en
fait pas un étalage comme le firent des esprits encyclopédiques de notre
histoire. Il faut lire et relire, scruter, le texte qui autrement coule de
source. Il reste tant à découvrir. Ces petites perles que Maria Valtorta
ne pouvait inventer, sont monnaies courantes et Jean-François Lavère me
communique parfois les plus importantes avec la joie fébrile qui devait être
celle de la drachme retrouvée[10]. Il en fut ainsi de sa reconstitution du visage du Christ. François-Michel Debroise |
||
|
Haut de page – Nous
contacter |
||
[2] Le Père Migliorini son
confesseur, enthousiasmé par le récit des visions, se fit le promoteur à Rome
de l’œuvre à peine achevée. Il akkait ainsi contre
l’avis de Maria Valtorta et contre les instructions de Jésus qui réprouve cette
initiative.
[3] Ils finirent par ne condamner
l’œuvre qu’au titre du défaut d’imprimatur (article 1385, 1 n.2, du code de
droit canonique de 1917) une mesure disciplinaire qui n’a plus court
aujourd’hui pour des œuvres de cette sorte (AAS 67 du 19 mars 1945).
[4] Ils mentionnent explicitement
dans les commentaires
de l’Osservatore romano qu’ils passent outre. Le pape Pie XII était mort
récemment : "malgré les personnalités illustres (dont l'incontestable
bonne foi a été surprise) qui ont apporté leur appui à la publication, le
Saint-Office a cru nécessaire de la mettre dans l'Index des Livres
prohibés". Cette attitude outrancière et irrespectueuse fut corrigée
ensuite par le Saint-Office.
[5] La mariologie regroupe les
études relatives à la Vierge Marie.
[6] Maria Valtorta, Cahiers, CEV, 2004, 21 janvier 1946. Ce
texte explicite précède les faits exposés : il les annonce donc et n’en
sont pas un commentaire a posteriori.
[7] Pie XII
qui encouragea la publication,
Paul VI qui appuya ses exégètes, Jean-Paul II qui lisait l’œuvre et Benoît XVI
qui a béatifié deux promoteurs reconnus de l’œuvre.
[8] Marie d’Agréda, Anne-Catherine
Emmerich, Maria Valtorta.
[9] L’énigme Valtorta, tome 1.
[10] Luc 15, 9.