La foi en la sainte Trinité.
Vision du Christ au sein de la Trinité par Hildegarde de Bingen.
Hildegarde Von Bingen : sa vie.
Ses visions.
La Vierge Marie Dessin de Maria Valtorta.
2ème vision.
"Marie,
toute glorieuse, "est contenue dans le Triangle divin jusqu’à hauteur
des hanches". Non pas que Marie soit plus grande que la représentation
de la sainte Unité et Trinité de Dieu. Cette dernière est bien plus grande,
bien plus splendide que Marie, pourtant resplendissante."
La Vierge de Tre-Fontane.
En découvrant l'image de la Vierge de Tre-Fontane,
Maria Valtorta est troublée : elle a les cheveux noirs et l'a toujours vue
blonde. La Vierge Marie la rassure : dans le contexte de l'apparition Bruno
Cornacchiola a vu des cheveux "sombres" qu'il retraduit par
noirs.
Elle confie à Maria Valtorta qu'elle ne se reconnaît pas dans ce portrait
d'elle. Pour cela les statues de Fatima ou de Lourdes sont plus
approchantes. Mais le visage le plus fidèle est celui de Notre-Dame de
l'Annonciation à Florence.
(Dictée du 28 décembre 1947, page 454).
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La Trinité est l’affirmation qu’il
n’y a qu’un seul Dieu en trois personnes.
Nous ne
confessons pas trois dieux, mais un seul Dieu en trois personnes :
"la Trinité consubstantielle" Les personnes divines ne se partagent pas
l’unique divinité mais chacune d’elles est Dieu tout entier.
La sainte Trinité est un fondement
de la foi chrétienne, révélé pleinement par Jésus-Christ. En effet, c’est
un mystère qui ne peut pas être connu que s'il n'est révélé d'en haut.
La Trinité est
un mystère de foi au sens strict, un des "mystères cachés en Dieu, qui
ne peuvent être connus s’ils ne sont révélés d’en haut.
Le concept de trinité existe en
dehors de la religion chrétienne, mais la même notion ne recouvre pas la
même réalité.
Certains mouvements chrétiens, comme d'autres religions, rejettent le
concept de Trinité et relèguent Jésus au rang des grands prophètes.
Mais le baptisé, en devenant enfant de Dieu, accède à son intimité.
Celle-ci peut être approchée par les descriptions inspirées que nous en ont
faites les mystiques, au rang desquelles, Maria Valtorta.
Elle en eut deux visions principales que Jésus lui commente.
La
première vision : Dieu est Lumière.
Haut de page.
Celle du 1er
juillet 1943 fut précédée d’une dictée de
Jésus :
Dieu
n'a pas de corps, lui dit-Il : Il est lumière... Notre Trinité est lumière. Une lumière illimitée. Source d'elle-même, vivant d’elle-même,
opérant en elle-même. L’univers n’est pas aussi grand qu’Elle est infinie. Son
essence remplit les Cieux, glisse sur la création, domine les antres
infernaux. Elle n’y pénètre pas - ce serait la fin de l’Enfer - mais les
écrase. Son rutilement est béatifique au Ciel, consolateur sur la Terre,
terrifiant en Enfer. Tout est
triple en Nous. Les formes, les effets, les pouvoirs.
« Dieu est lumière, d'une
lumière immense, majestueuse et paisible : un cercle infini qui embrasse toute la création, de l’instant
où il fut dit : Que la lumière soit. Il continuera
à embrasser ce qui en restera dans sa forme ultime avec ceux qui
seront, dans le Ciel, éternels avec lui.
À l’intérieur du cercle éternel du Père, il y a un deuxième cercle,
engendré par le Père, qui opère
différemment, mais non de façon contraire, car l’Essence est une. C’est
le Fils. Sa lumière, plus vibrante, ne donne pas seulement la vie aux
corps, mais donne aux âmes, à
travers son Sacrifice, la vie qu’elles avaient perdue.
À l’intérieur du deuxième cercle, produit par l'opération des deux premiers
cercles, il y en a un troisième. Sa lumière est encore plus vive et
vibrante. C’est l’Esprit Saint : Amour
que produisent les rapports du Père avec le Fils, intermédiaire entre les
Deux et conséquence des Deux, merveille des merveilles.
La Trinité est très souvent
représentée par un triangle, mais Maria Valtorta la contemple, dans cette
première vision, dans un cercle de lumière infinie, au-delà de la Création.
Hildegarde Von Bingen (1098-1179), récemment promue Docteure de l'Église, avait eu une
vision identique huit siècles auparavant. Elle écrivait dans le Scivias,
l'une de ses œuvres
:
Je vis
une splendide lumière et, dans elle, une forme humaine, couleur de saphir,
qui brûlait d'un feu brillant et suave. Cette splendide lumière pénétra
tout ce feu brillant, ce feu brillant s'infusa dans cette splendide
lumière. Ensemble, ils pénétrèrent toute cette forme humaine, ne faisant
qu'une seule lumière, par une même vertu et une même Puissance. J'entendis
cette lumière vivante qui me disait : … tu vois une splendide lumière qui
n'a pas d'origine, et à laquelle il ne peut rien manquer: Elle désigne le
Père et, dans elle, une forme humaine, sans aucune tache d'imperfection,
d'envie et d'iniquité, désigne le Fils, engendré par le Père, avant le
temps, selon la divinité ; mais ensuite, incarné dans le temps, selon
l'humanité, et venu dans le monde.
Elle brûle entièrement d'un feu brillant et suave, qui sans aucune atteinte
de nulle aride et ténébreuse mortalité, démontre le Saint-Esprit, dont le
même Fils unique de Dieu, conçu selon la chair et né d'une vierge dans le
temps, répandit dans le monde la lumière de la vraie clarté.
La lumière est donc tout à la
fois, nature et effet de Dieu. Lors de la Transfiguration de Jésus sur le
Thabor, les apôtres présents témoignent que son visage resplendissait
"comme le soleil" et que ses vêtements étaient devenus
"blancs comme la lumière".
Jean ouvre son Évangile par l'affirmation que Jésus est bien Lumière venue
dans le monde et qu'il est Dieu (Cf. Jean 1,1-9). Cela renvoie au
cri du psalmiste : "Le Seigneur est ma lumière et mon salut !"
(Cf. Psaume
26/27).
Le Fils est engendré par le Père et non pas créé précise le Credo. Son
existence est donc un éternel présent. "Une éternelle génération"
dit Marie d'Agréda dans sa vision de la Trinité.
En l'engendrant, le Père a tout donné à son Fils unique à l'exception de son
être de Père, affirmait le concile de Florence.
Ce que proclame Jésus au cours de la dernière Cène (Cf. Jean 17,10).
En EMV 487,
Jésus, justifie l'engendrement face aux pharisiens du Temple
qui croyait le connaître selon Jean 7,25-30
:
Les
anges, créatures spirituelles, ont été créés par Dieu comme l'homme, comme
les animaux, comme tout ce qui fut créé. Mais elles n'ont pas été
engendrées par Lui. Car Dieu engendre uniquement un autre Lui-même, car le
Parfait ne peut engendrer qu'un Parfait, un autre Être semblable à
Lui-même, pour ne pas avilir sa perfection par la génération d'une créature
inférieure à Lui-même.
Si donc Dieu ne peut engendrer les anges, ni non plus les élever à la
dignité d'être ses fils, quel sera le Fils auquel Il dit: "Tu es mon Fils.
Aujourd'hui Je t'ai engendré ?" Et de quelle nature sera-t-il si, en
l'engendrant, Il dit à ses anges en le montrant : "Et que l'adorent
tous les anges de Dieu".
La dictée du 1er
juillet 1943 à Maria Valtorta se poursuit par
le descriptif intime de la Sainte Trinité :
La
Pensée créa la Parole, et la Pensée et la Parole s’aiment. L’Amour est le
Paraclet. Il opère sur votre
esprit, sur votre âme, sur votre chair. Il consacre le temple de votre
personne, créée par le Père à l’image du Dieu Unique en Trois Personnes et
rachetée par le Fils. Par le Père, l’Esprit Saint en est l'onction.
Il est grâce pour bénéficier du sacrifice du Fils, savoir et lumière pour
comprendre la parole de Dieu. Sa lumière est plus circonscrite, non pas
parce qu’elle est plus limitée que les autres, mais parce que cette lumière est l’esprit de l’esprit de Dieu. Elle
est, par conséquent, très puissante dans sa condensation, comme dans
ses effets.
C’est pourquoi je dis : Quand viendra le Paraclet, il vous instruira (cf.
Jean 16, 13). Même moi, qui suis la Pensée du Père devenue Parole, je ne
peux vous faire comprendre autant que peut le faire l’Esprit Saint en un
seul éclair.
Saint Paul adressait cette supplique aux Corinthiens : "N'oubliez pas
que vous êtes le temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous … Le temple de Dieu est sacré et c'est ce que vous
êtes.
Nous sommes donc bien rendus sacrés
par l'onction de l'Esprit-Saint comme le rappelle Jésus à Maria Valtorta.
Il poursuit : « Si chaque genou doit se plier devant le Fils, chaque esprit doit s'incliner devant le
Paraclet, car l’Esprit-Saint donne vie à votre esprit. C’est l’Amour
qui a créé l’Univers, instruit les premiers serviteurs de Dieu, poussé le
Père à donner les commandements, illuminé les prophètes et, avec Marie,
conçu le Rédempteur, l'a mis sur la croix, soutenu les martyrs, dirigé
l’Église et opère les prodiges de la grâce.
« Insoutenable à la vue et à la nature humaine, son Feu blanc concentre en
lui-même le Père et le Fils. Il est le joyau incompréhensible de notre
éternelle beauté. Immobile dans l’abîme du Ciel, il attire à lui tous les
esprits de mon Église triomphante et aspire à lui ceux qui savent vivre de
l’esprit dans l’Église militante ».
Le credo de l'Église catholique stipule que l'Esprit-Saint procède, en même
temps, du Père et du Fils (filioque). Cette affirmation, introduite en 451
par le Concile de Chalcédoine fut cependant un motif de différend avec les
églises orientales.
Jésus est-il la moindre partie de la Trinité, surpassé par son Père et par
l'Esprit-Saint ? Il en est l'égal. Dans une dictée du 23 février 1946,
Jésus, seconde personne de la Trinité, se présente comme « le Verbe saint
qui concentre en lui la plénitude de Dieu, avec sa volonté, sa puissance,
sa connaissance, son amour et tous ses autres attributs; le Verbe saint qui
possède toute la sainte Trinité ». Trois siècles auparavant, avec son sens
de la formule, Marie d'Agréda écrivait dans sa vision
trinitaire : « Dans cette inséparable
trinité, il n'est rien qu'on puisse dire premier ni dernier, plus grand ni
moindre. Les trois personnes sont en elles-mêmes également éternelles et
éternellement égales ».
Peu de temps auparavant,
Azarias, son ange gardien, lui avait confié :
Jésus
est la synthèse de ce qu’est la Trinité et l’Unité de Dieu. Il est la
perfection des Trois résumée en une seule Personne. Abîme de perfection
devant laquelle se prosternent en adoration les armées célestes comme les
bienheureuses multitudes du Paradis. Un abîme de perfection qui a pu être -
et peut encore être - compris et accepté par ceux qui possèdent l’amour et par
eux seuls.
Seconde vision : La Vierge Marie au sein
de la sainte Trinité.
Haut de page.
Le 24 octobre 1947, Maria Valtorta
a une autre vision de la Trinité dans sa "forme incandescente du
triangle par laquelle elle se montre à nos sens humains".
Le triangle est en effet le signe le plus ancien de la Trinité. Saint
Augustin, au Ve siècle, s’en méfiait, car les manichéens vénéraient la
Trinité sous cette forme. Il reste peu répandu jusqu’au XVe siècle. Aux
XVIIe et XVIIIe siècles, il connaît une grande fortune. La signification de
ce symbole est précisée en inscrivant à l’intérieur le nom de Deus-Jéhovah en hébreu, ou en
plaçant un œil rappelant que Dieu voit tout. Il a été repris dans les
symboles de la Franc-maçonnerie qui lui donne une autre signification.
Dans sa seconde vision, Maria Valtorta voit la Vierge Marie se tenir au
centre de ce signe divin et resplendissant, sous son aspect glorifié le
plus éclatant.
La voix du Père éternel lui dit:
C’est
ainsi que Marie est en nous. Que les savants en théologie comprennent le
sens et le contenu de cette vision sur le pouvoir et la connaissance de
Marie, à qui tout l’Amour se donne, à qui toute la Sagesse se révèle et
devant qui toute la Puissance s’incline pour l’exaucer.
Maria Valtorta s'extasie sur la
beauté de la vision et s'interroge sur son sens :
Je
crois que le Très-Haut veut me montrer cette vision pour me faire
comprendre que Marie est grande, très grande, la seconde après Dieu qui est
le premier, mais sans être comme Dieu, qui est immense, infini.
Quelques jours plus tard,
elle reçoit de son ange gardien cette explication :
Le
Très-haut Seigneur a voulu te faire comprendre le sens des paroles de Marie
à Tre-Fontane (Trois-Fontaines).
Marie est enveloppée, - je pourrais même dire "contenue" - dans
la sainte Trinité en laquelle elle fut avant que le temps n’existe et dont
elle fut le Tabernacle. Elle a contenu en son sein le Père, le Fils et
l’Esprit Saint en contenant Jésus, en qui se trouve l’unité du Verbe, du
Père et de l’Esprit Saint. Puisqu’elle est ainsi l’amour du Dieu un et
trine, la Révélation est son trésor. Elle en est la Reine douce et aimée,
dispensatrice de la Sagesse, celle qui donne la Parole. Elle est l’Épouse
et la Mère de la Sagesse et de la Parole, la Source virginale qu’un Dieu
féconde et d’où proviennent les fleuves de l’Eau vive : Vie éternelle de
celui qui en boit.
Les Trois-Fontaines
(Tre-Fontane) sont le lieu supposé du martyr de
saint Paul dont la tête décapitée rebondit trois fois en donnant naissance
à trois sources. Le 12 avril 1947, soit quelques mois avant ces dictées, la
Vierge était apparue à Bruno Cornacchiola et à ses enfants. Elle lui évoque
son Assomption et confie :
Je
suis celle qui vit au cœur de la Trinité divine. Je suis la Vierge de la
Révélation (de l'Apocalypse). Tu me persécutes, arrête maintenant !.
Bruno Cornacchiola était devenu
Adventiste, hostile au Pape qu'il projetait d'assassiner.
Des prémonitions surprenantes.
Haut de page.
Plusieurs choses surprennent :
D'abord, l'allusion de la Vierge de Tre-Fontane à
son Assomption : Jésus venait de préciser à Maria Valtorta, dans sa dictée
du 23
octobre 1947, l'importance de cet Assomption.
Il lui confiait son souhait de voir reconnu ce dogme durant l'année sainte
à venir (1950). Il rajoutait : "Si l’on entend ce que je dis par
le moyen de l’Œuvre, tu communiqueras ces autres paroles à qui tu
sais". Mais la suite ne dévoile pas l'identité du destinataire ainsi
désigné.
Hasard du calendrier ? C'est à cette époque que le Pape commence à lire L'Évangile tel qu'il m'a été révélé dont
il encouragera la publication. Le 9 décembre 1949 Bruno Cornacchiola
rencontre personnellement Pie XII : lui a-t-il parlé de cette présentation
de la Vierge Marie qui n'est pas sans rappeler le "Je suis l'Immaculée
conception" de Lourdes ? Toujours est-il que le Dogme de l'Assomption
fut proclamé le 1er novembre 1950,
date à laquelle cessent les visions et dictées de Maria Valtorta si ce n'est
quelques manifestations sporadiques jusqu'en 1954. Il y a convergence des
faits à défaut d'influence.
Ensuite le lien fait par Azarias entre la vision de Marie dans la Trinité
et le message de Tre-Fontane. Ce message fut
secret jusqu'en 1949 et connu seulement de quelques ecclésiastiques. Maria
Valtorta n'en avait donc pas connaissance. Quand elle commente longuement,
deux mois plus tard,
un livret paru sur Tre-Fontane,
elle est totalement ignorante de cette partie du message.
Les deux évènements ne sont pas à dissocier si on croit la confidence de la
Vierge Marie à Maria Valtorta le 12 et 13 octobre 1947 :
Marie
m’invite à beaucoup prier le rosaire. Le rosaire est la meilleure défense
de la papauté, de l’Église, de la paix et de notre patrie. Elle dit que
c’est pour cette raison qu’elle est apparue à Rome (à Tre-Fontane)
et aussi pour secouer les incrédules, les indifférents, ceux qui sont
hostiles ou opposés au surnaturel, enfin ceux qui ne croient pas à l’Œuvre
(nom donné à la vie de Jésus qui vient d'être achevée), qui est
"gloire de son Fils et où se trouve le salut de beaucoup.
Dans l'article qu'il publie le 6
janvier 1960, l'Osservatore Romano
commente la mise à l'Index de la vie de Jésus de Maria Valtorta. Il avance
quatre objections dont deux se complètent. D'abord l'affirmation selon
laquelle "Marie peut-être appelée seconde-née du Père" en
reconnaissant que les précisions qui suivent évitent une "hérésie
authentique". Puis une vision poétique célébrant la Vierge Marie dans
le sein de le Trinité. Notion hermétique pour l'auteur.
Ce que nous venons d'évoquer ne semble pas "hermétique", tout au
contraire. Les descriptifs de Maria Valtorta ne sont d'ailleurs pas sans
rappeler l'acte de foi de Jean-Paul II dans son livre Ma vocation, don et mystère
: En effet, la foi en Marie procède de la Trinité même et de l'Incarnation
qu'elle réalisa par son consentement.
Paradoxalement, l'Osservatore Romano
saluait sans le vouloir la valeur théologique de l'ouvrage qu'il dénigrait.
Il ironise sur le fait qu’on trouve dans cette œuvre "des leçons de
théologie mariale marquées par une connaissance complète des toutes
dernières études de spécialistes en la matière". Il croyait sans doute
dénoncer une réécriture en sous-main des théologiens qui entouraient la
voyante, mais il n'en est rien. Non seulement Maria Valtorta a écrit cette
vie de Jésus elle-même et d'une seule traite, mais elle ne disposait
d'aucune formation religieuse ni de documentation lui permettant d'être à
la hauteur "des professeurs de théologie".
La caution apportée par les dictées de Maria Valtorta à la déclaration de Tre-Fontane
: "Je suis la Vierge de la Révélation (de l'Apocalypse)" n'est
pas anodine : le rôle capital de la Vierge Marie dans les derniers temps
forme un thème récurrent de l'œuvre de Maria Valtorta. Il traverse toute
son œuvre jusqu'à sa dernière : Les
Leçons sur l'épître de saint Paul aux romains.
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Dans "l'Évangile tel qu'il
m'a été révélé".
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de page
|
La Sainte Trinité en Marie : On peut
appeler Marie la puînée du Père, par la perfection qu'Elle reçut et sut conserver,
par sa dignité d'Epouse et de Mère de Dieu 1.1.
Présence de Dieu et des
anges auprès de Jésus 1.63
La Trinité : le Verbe connaît la Pensée, et la Pensée
connaît le Verbe et l'aime en se communiquant à Lui avec ses trésors pour
le faire participer à Lui-même. 3.20
Jean, au cours de sa retraite spirituelle,
a la révélation de Jésus comme deuxième personne de la sainte Trinité
3.25
Je vous enverrai le Feu, la Force qui
procède du fait que je suis engendré par le Père et qui lie le Père et le
Fils par un anneau indissoluble, en faisant d'Un, Trois : la Pensée, le Sang, l’Amour. Quand l'Esprit de Dieu,
mieux l'Esprit de l'Esprit de Dieu, la Perfection des Perfections divines,
viendra sur vous, vous ne serez plus ce que vous êtes. 5.51
Commentaires de Maria Valtorta sur la Trinité : …La
puissance du Père, c'est la génération du Fils, et l'acte d'engendrer et
d'être engendré crée le Feu, c'est-à-dire l'Esprit de l'Esprit de Dieu. La
Puissance se tourne vers la Sagesse qu'elle a engendrée, et celle-ci se
tourne vers la Puissance dans la joie d'être l'Un pour l'Autre et de se
connaître pour ce qu'ils sont… 7.169
Dieu
engendre uniquement un autre Lui-même, car le Parfait ne peut
engendrer qu'un Parfait, un autre Être semblable à Lui-même, pour ne pas
avilir sa perfection par la génération d'une créature inférieure à
Lui-même. 7.182
|
Dans les autres ouvrages de
Maria Valtorta.
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Cahiers de 1943
Voir le sommaire.
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Catéchèse
du 1er juillet : Notre
Trinité est lumière […] Tout est triple en Nous. Les formes, les effets, les pouvoirs. […]
Le Père donne une lumière immense, majestueuse et paisible. Un cercle infini qui embrasse toute la
création […] même si je vivais encore pendant
mille ans, je n’oublierais jamais la beauté de cette vision intellectuelle
…
Catéchèse du 25 décembre : "Je (l'Esprit-Saint) suis
Celui qui, pour apaiser le Père, inspirai l’idée de l’Incarnation et
descendis, feu créateur, me faire germe dans les entrailles immaculées de
Marie, et remontai fait Chair sur la Croix et de la Croix au Ciel pour
resserrer en un anneau d’amour la nouvelle alliance entre Dieu et
l’humanité, tout comme j’avais serré le Père et le Fils en une étreinte
d’amour, engendrant la Trinité"
Catéchèse
du 29 décembre : Puisque nous sommes
indissolubles dans notre Trinité, dans le Christ il y a le Père, le Fils et
le divin Esprit. Le Fils n’est que la Parole du Père qui a pris forme pour
être votre rédemption. Mais son anéantissement ne brise pas l’union des
Trois Personnes, car la perfection de Dieu ne connaît ni limites ni
séparations.
|
Cahiers de 1944
Voir le sommaire.
|
Catéchèse
du 10 janvier : Il n’y a pas d’autre Dieu que nous
: un et trine. Il n’y a pas
d’autre religion que la nôtre, vieille de plusieurs siècles. Il n’y a pas
d’autre avenir, sur la terre et au-delà, que ce qu’en disent les Livres sacrés. Tout le reste est mensonge destiné à être couvert de
honte par celui qui est Justice et Vérité […] Puis Maria Valtorta a la vision de la
Trinité au Paradis.
|
Cahiers de 1945 à 1950
Voir le sommaire.
|
À venir.
|
Livre d’Azarias
Voir le sommaire.
|
À venir.
|
Leçons sur l’épître de saint Paul aux romains
Voir le sommaire.
|
À venir.
|
Dans les textes fondamentaux
chrétiens.
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Dans la Bible
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|
Indication
des sources à venir.
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Dans le catéchisme de
l'Église catholique
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Indication
des sources à venir.
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Dans d'autres sources.
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Vision de la Trinité
La Cité mystique de Dieu : Livre
1, chapitre 3, § 27 et suivants.
§ 27.
Je vis par mon entendement de quelle manière le Très-Haut était en
lui-même, et j'eus une claire et véritable connaissance que c'est un Dieu
infini en sa substance et en ses attributs, qu'il est éternel, qu'il est
une souveraine trinité et un seul Dieu en trois personnes : trois, afin que
les opérations de se connaître, de se comprendre et de s'aimer soient
exercées; et un seulement, pour jouir du bien de l'unité éternelle. Il est
trinité de Père, de Fils, et de Saint-Esprit. Le Père n'est pas fait, ni
créé, ni engendré, et il ne le peut pas être ni avoir aucune origine. Je
connus que le Fils est du Père seul par une éternelle génération, qu'ils
sont égaux en l’éternité, et qu'il est engendré de la fécondité de
l'entendement du Père, et que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils
par amour. Dans cette inséparable trinité, il n'est rien qu'on puisse dire
premier ni dernier, plus grand ni moindre. Les trois personnes sont en
elles-mêmes également éternelles et éternellement égales; je connus que
c'est une unité d'essence en une trinité de personnes, un Dieu en cette
inséparable trinité, et trois personnes en l'unité d'une substance. Les
personnes ne se confondent pas pour être un Dieu, ni la substance ne se
sépare pas ou n'est pas divisée pour être en trois, personnes, qui étant
distinctes dans le Père, dans le Fils, et dans le Saint-Esprit, ne sont
qu'une même divinité; la gloire en est égale et la majesté, le pouvoir,
l'éternité, l'immensité, la sagesse, la sainteté et tous les attributs le
sont aussi. Et quoique les personnes dans lesquelles subsistent ces
perfections infinies soient trois, néanmoins il n'y a qu'un seul Dieu
véritable, qu'un Saint, qu'un Juste, qu'un Puissant, qu'un Éternel, et
qu'un Infini.
§ 28.
Je découvris aussi que cette divine Trinité se comprenait par un simple
regard, sans avoir besoin d'une nouvelle ni distincte connaissance; que le
Père fait autant que le Fils, et le Fils et le Saint-Esprit autant que le
Père; qu'ils s'aiment réciproquement par un même amour immense et éternel,
que cette unité entend, aime et opère également et indivisiblement; qu'elle
est une nature simple, incorporelle et indivisible, et un être du véritable
Dieu, dans lequel se trouvent en un degré suprême et infini toutes les
perfections unies et assemblées.
§ 29.
Je connus la nature de ces perfections du Très-Haut, je découvris qu'il est
beau sans laideur, grand sans quantité, bon sans qualité, éternel sans
succession de temps, fort sans faiblesse, vie sans mortalité, et véritable
sans fausseté; qu'il est présent en tout lieu, le remplissant sans
l'occuper et se trouvant en toutes choses sans extension; qu'il n'y a point
de contradiction dans sa bonté ni de défaut dans sa sagesse; qu'il est
incompréhensible en cette sagesse, terrible dans ses conseils, juste dans
ses jugements, très-secret dans ses pensées, véritable dans ses paroles,
saint dans ses œuvres et riche en ses trésors; que l'espace ne lui donne
pas plus d'étendue, ni le raccourci ne le rétrécit pas; que sa volonté
n'est point sujette au changement; qu'il n'y a en lui ni passé ni avenir;
que les choses tristes ne le peuvent point affliger; que l'origine ne lui a
donné aucun commencement, et que le temps ne lui donnera aucune fin. O
immensité éternelle ! Combien d'espace sans bornes ai- je découvert en vous
quelle infinité ne reconnais-je pas dans votre être infini ! La vue ne
saurait se lasser ni se borner contemplant cet objet sans fin. C'est un
être immuable, un être au-dessus de tout être, une sainteté très-parfaite
et une vérité très-infaillible; il est l'infini, la largeur et la longueur,
la hauteur et la profondeur, la gloire et la cause de cette même gloire, le
repos sans lassitude et la souveraine bonté. Enfin je vis toutes choses en
le voyant, et je ne saurais trouver le moyen de dire ce que je vis.
§ 30.
Je vis comme le Seigneur était avant que de créer aucune chose, et je
considérai avec admiration où il faisait sa demeure, car il est vrai
qu'alors il n'y avait point de ciel empyrée ni d'autres cieux inférieurs;
point de soleil, ni de lune, ni d'étoiles, ni aucun élément. Le Créateur
était seulement, sans qu'il y eût rien de créé. Tout était désert, sans
anges, sans hommes et sans animaux; et par cette vue je connus que l'on
doit nécessairement convenir que Dieu était en lui-même, et qu'il n'avait
besoin d'aucune créature, parce qu'il était autant infini en ses attributs
avant que de les créer qu'après les avoir tirées du néant; car il les eût
et les aura pendant toute son éternité comme dans un sujet indépendant et
incréé; aucune perfection ne pouvant manquer à sa divinité, parce qu'elle
les contient toutes, et elle est seule ce qu'elle est, tous les avantages
des créatures et tout ce qui a l'être se trouvant dans cet être infini
d'une façon inconcevable et très-éminente, comme des effets dans leur
cause.
§ 31.
Je connus que le Très-Haut était permanent en lui-même, lorsque les trois
divines personnes firent le décret (selon notre façon de concevoir) de
communiquer leurs perfections et d'en faire des largesses. Il faut
remarquer, pour mieux comprendre ceci, que Dieu connaît toutes choses par
un acte indivisible, très-simple et sans discours; qu'il n'en connaît point
une par la connaissance d'une autre qui l'ait précédée, comme nous, qui
raisonnons et discourons, ne les connaissant que par divers actes de notre
entendement; parce que la connaissance de Dieu les pénètre toutes ensemble
dans un moment, sans qu'il y ait dans son entendement infini ni première,
ni dernière, se trouvant toutes ramassées dans cette science divine et
incréée, comme elles le sont dans l'être de Dieu, où elles sont renfermées
et contenues comme dans leur premier principe.
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