"L'Évangile
tel qu'il m'a été révélé" |
|
||
Accueil >> Plan du site >> Sommaire du Tome. Traduction automatique de
cette fiche : Commentaires du chapitre 1. |
|||
La malencontreuse charge des censeurs. Ce chapitre introductif, d’une grande profondeur
théologique, fut attaqué, en son temps, par le P. Girolamo Berutti, rédacteur
probable de l’article de l’Osservatore
romano commentant la mise à l’Index. Au volume 1, page 63, on
lit sous ce titre : "Marie peut-être appelée seconde-née du Père",
affirmation répétée en tête de la page suivante. Les précisions, tout en
évitant une hérésie authentique, n’enlèvent pas l’impression fondée qu’on
veut construire une nouvelle mariologie qui dépasse facilement les bornes de
la conformité théologique. Quelques lignes plus haut, cet auteur reconnaît pourtant la
valeur de la mariologie exposée dans l’œuvre : La très sainte Vierge a la
faconde d’une propagandiste moderne ; elle est présente partout, toujours
prête à donner des leçons d’une théologie mariale mise à jour selon les plus
récentes études des spécialistes actuels en la matière. Mise à part ces éléments qui relèvent de la simple
cohérence intellectuelle, il convient de s’arrêter sur le fond. La première née du Père. Dans
une note manuscrite, qui n’était pas dans la première édition, Maria Valtorta
précise : Elle est seconde en perfection naturelle
et surnaturelle, après celui qui est à la fois Fils de Dieu et son Fils à
elle, qui est infini, comme Dieu, en toute perfection. Qui
dirait le contraire ? Les êtres spirituels sont créés à
l’image et à la ressemblance de Dieu, alors d’elle (la Vierge Marie) on peut
dire qu’elle est Fille de Dieu[1]". Si
les censeurs trouvent que l’œuvre de Maria Valtorta ne "brille pas par
son orthodoxie", force est de constater que leur article ne brille pas
par sa culture la plus élémentaire. Rachetée de façon éminente en
considération des mérites de son Fils, unie à lui par un lien étroit et
indissoluble, elle reçoit cette immense charge et dignité d’être la Mère du
Fils de Dieu, et, par conséquent, la fille de prédilection du Père et le
sanctuaire du Saint-Esprit, don exceptionnel de grâce qui la met bien loin
au-dessus de toutes les créatures dans le ciel et sur la terre. Mais elle se
trouve aussi réunie, comme descendante d’Adam, à l’ensemble de l’humanité qui
a besoin de salut. On
ne peut qu’être frappé par la similitude de cette affirmation avec la note
manuscrite de Maria Valtorta. Pourtant 20 années séparent les deux textes. |
|||
Haut de page
- Nous contacter |
|||
[1] Conférence du 9 avril 1938,
citée dans Entretiens spirituels inédits,
l’Immaculée révèle l’Esprit saint, Letheilleux,
2004, page 51.
[2] Constitution dogmatique Lumen Gentium § 53 : La Sainte
Vierge et l’Église