La primogéniture humaine et divine du Christ.
Cheminement spirituel de l’humain après la chute.
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230> Jésus dit :
“Je suis le ‘Premier-né d’entre les morts ’
selon l’ordre humain et l’ordre divin.
Premier-né selon l’ordre humain parce que je suis, du côté de ma Mère, fils d’Adam,
le premier engendré, de la lignée d’Adam, qui naquis comme auraient dû naître
tous les enfants de ceux qui furent créés par mon Père.
N’écarquille pas les yeux. Marie est née sans tache par la volonté de Dieu et
sa préservation a été justement voulue pour préparer ma venue. Mais sans une
volonté spéciale, Marie, qui était née d’un homme et d’une femme unis
selon la loi de la nature, n’aurait pas été différente de toutes les
autres créatures issues de la racine contaminée d’Adam. Elle aurait été
une grande ‘juste’ comme beaucoup d’autres hommes et femmes de l’antiquité,
mais rien de plus. La Grâce, Vie de l’âme, aurait été tuée en Elle par le
péché originel.
C’est moi qui ai vaincu la mort et la Mort. Moi qui ai rappelé à la Vie
les morts des Limbes. Ils dormaient. Tels que Lazare, dont la résurrection
voile celle-ci, plus vraie. Je les ai appelés. Et ils sont ressuscités
.
Moi, qui suis né d’une femme fille d’Adam, mais sans tache originelle,
c’est-à-dire comme auraient dû être tous les enfants d’Adam, je suis donc,
dans l’ordre naturel, le premier-né d’Adam, né vivant au milieu de
ceux qu’Adam a engendrés morts.
Je suis le ‘Premier-né’ selon l’ordre
divin parce que je suis le Fils du Père, Engendré et non créé par lui.
Engendrer veut dire produire une vie. Créer veut dire former. Je peux créer
une nouvelle fleur. L’artiste peut créer une nouvelle œuvre. Mais seuls un
père et une mère peuvent engendrer une vie.
Je suis donc le ‘Premier-né’ car né de Dieu, je suis à la tête de tous ceux
qui sont nés (selon la grâce) de Dieu.
Lorsqu’à ma Mort j’ai secoué violemment les portes de l’au-delà et j’en ai
tiré ceux qui dormaient pour les ressusciter, j’ai aussi ouvert les écluses
des lacs mystiques dans les eaux desquels se nettoie le signe qui tue, meurt
la mort de l’esprit, la vraie mort, et naît la vie de l’esprit, la vraie Vie.
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231> Enfin,
je suis le ‘Premier-né’ parmi les morts, car ma Chair entra la première dans
le Ciel où entreront, à la dernière résurrection, les chairs des saints dont
les esprits attendent dans la Lumière la glorification de leur moi complet,
comme il est juste que ce soit, puisqu’ils se sanctifièrent en dominant leur
chair et en la martyrisant pour la mener à la victoire; comme il est juste
que ce soit parce que les disciples sont semblables au maître, par la volonté
aimante du maître, et moi, votre Maître, je suis entré dans la Gloire avec ma
chair qui fut martyrisée pour la gloire de Dieu.
Plus tard, je te parlerai des résurrections, que vous voyez toujours en
termes humains, alors qu’il faut les voir avec une vision spirituelle.
Le fait d’être le premier-né dans l’ordre divin et dans l’ordre humain me
donne donc des droits souverains, puisque c’est toujours le premier-né d’un
roi qui hérite de la couronne. Et y a-t-il un roi qui soit plus roi que mon
Père ?
Roi éternel dont le règne n’a ni
commencement ni fin, et contre lequel aucun ennemi n’a de pouvoir. Roi
unique sans rivaux, lequel m’élève en m’engendrant à la même souveraineté
que lui, car je suis Un avec le Père, consubstantiel à lui, inséparable de
lui, partie vivante, active, parfaite de lui. Roi saint, saint, saint d’une
telle perfection qu’elle est inimaginable à l’esprit humain. La sainteté
glorieuse de mon Père resplendit dans le Ciel, sur la terre et sur les
abîmes, se répand sur les montagnes, investit d’elle-même tout ce qui est;
nous adorons sa sainteté parce qu’elle nous engendre et que nous procédons
d’elle.
Gloire, gloire, gloire au Père, Maria, gloire toujours car tout bien vient de
lui et le premier bien, c’est moi, ton sauveur.
Mon royaume n’est pas de cette terre, selon
ce que signifie régner sur terre. Mais il est Royaume de la terre. Car
je régnerai sur la terre. Mon Royaume sera manifeste et réel, non
seulement spirituel comme maintenant et pour un petit nombre. L’heure viendra
où je serai le seul vrai roi de cette terre que j’ai achetée avec mon Sang et
dont j’ai été fait Roi par le Père, avec tous les pouvoirs sur elle. Quand
viendrai-je ? Qu’est-ce que l’heure face à l’éternité ? Et que t’importera
l’heure quand tu seras dans l’éternité ?
Je viendrai. Je n‘aurai pas une nouvelle chair puisque la mienne est déjà
parfaite. J’évangéliserai, non pas comme je le fis autrefois, mais avec une
force nouvelle, parce qu’alors les bons ne seront pas humainement bons comme
l’étaient les disciples lors de ma première venue, mais ils seront
spirituellement bons, et les méchants seront spirituellement méchants,
sataniquement mauvais, parfaitement mauvais. La forme sera donc conforme aux
circonstances, car si j’utilisais la forme d’il y a vingt siècles, elle
serait dépassée pour ceux qui sont parfaits dans le bien, et ce serait
offrir aux sataniques le moyen de porter une offense qu’il n’est pas permis
de porter au Verbe glorifié.
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232> Comme un filet aux mailles fines, je
traînerai derrière ma Lumière ceux qui auront atteint la subtilité
spirituelle, mais ceux que l’union de la chair avec Satan rend lourds, les
morts de l’esprit que la pourriture de l’âme tient enfoncés dans la boue,
n’entreront pas dans ma Lumière et finiront de se corrompre dans l’union avec
le Mal et les Ténèbres.
Pour le moment, je prépare les temps futurs
en employant en particulier la Parole qui descend des cieux pour donner la
lumière aux âmes prêtes à la recevoir. Je fais de vous les radiotéléphonistes
occupés à écouter attentivement l’enseignement qui est parfait et que j’avais
déjà donné et que je ne change pas, car il n’y a qu’Une Vérité, enseignement
qui a été oublié ou dénaturé, trop oublié et trop dénaturé parce que cela
arrangeait de l’oublier et de le dénaturer.
Je le fais car j’ai pitié de l’Humanité qui se meurt sans le pain de
l’esprit. Ainsi que je me suis donné comme Pain de votre âme, je vous offre
maintenant ma Parole comme pain de votre esprit. Et je répète :
"Bienheureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et l’observent ".
Le soir.
Jésus dit :
"J’ai dit que ma nouvelle venue
aura une forme et une force nouvelles, conformes aux circonstances, et je
t’ai expliqué comment seront les humains d’alors. Le temps de l’esprit
doit venir.
L’être humain est parti de ténèbres
profondes et d’un énorme poids de fange, après avoir perdu la Lumière divine de
sa propre volonté, obéissant à la séduction de l’Ennemi dont la vraie
nature se dissimule dans le fruit qui enseigne le Bien et le Mal ,
c’est-à-dire qu’il a dévoilé aux humains ce que Dieu avait caché, pour leur
bien, à la matière, à l’esprit, au cœur. Vous seriez restés comme cela, purs,
pacifiques, honnêtes, pieux si vous n’aviez pas mordu dans la triple concupiscence ,
laquelle est douce à la bouche, mais plus amère à l’esprit que le mélange de
fiel et de vinaigre qui me fut offert sur la croix !
Tombé de sa demeure paradisiaque sur terre, écrasé par la révélation de sa
chair profanée par la luxure, tourmenté par le remords d’avoir provoqué la
colère du Dieu créateur, l’humain n’était plus qu’un pauvre être animal en
qui se débattaient et fermentaient toutes les forces inférieures.
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233> J’ai
déjà attiré
ton attention sur la différence entre les préceptes
donnés à Moïse et les miens, préceptes qui étaient nécessaires, dans leur
choquante crudité, pour freiner les tendances de l’être humain, morceau de
chair qu’animait à peine un mouvement psychique insufflé par une âme blessée
à mort et assommée dans un coma spirituel. Le souvenir de la Lumière perdue,
qui vivait au fond de l’âme, poussait les pas vers la lumière. Cheminement
très pénible, car la matière pèse plus que l’esprit et entraîne vers le bas.
De temps en temps, la bonté de l’Éternel donnait à l’humanité des ‘phares’
pour la traversée orageuse vers la vraie Lumière. Les patriarches et les
prophètes : voilà les phares de l’humanité en quête du port de Lumière.
Puis vint Celui que Jean, le bien-aimé, appelle "la vraie Lumière qui
illumine chaque être humain ".
Je suis venu, Lumière du monde
et Verbe du Père ,
et je vous ai rapporté la paix
avec le Père, l’étreinte qui fait de vous de nouveau les enfants du Très-Haut
.
C’est moi qui ai rallumé la vie languissante de votre esprit.
C’est moi qui vous ai enseigné la nécessité de naître dans l’esprit
.
C’est moi qui ai recueilli en ma Personne toute la Lumière, la Sagesse,
l’Amour de la Triade et qui vous les ai apportés.
C’est moi qui, par mon sacrifice, ai renoué la chaîne, là où elle s’était
brisée, vous reliant de nouveau au Père et à l’Esprit de Vérité.
C’est moi qui, prenant mon échafaud pour levier, ai soulevé votre esprit qui
gisait dans la boue et lui ai donné une puissante impulsion pour qu’il puisse
procéder vers la Lumière de Dieu, vers moi-même qui vous attends au Ciel.
Mais peu en ce monde et au cours des siècles en ont profité car le monde a
toujours préféré les ténèbres à la Lumière. Par ma mort atroce, je vous ai
obtenu la venue de l’Esprit parfait ;
mais dans les siècles, l’humanité l’a repoussé toujours davantage, comme elle
m’a repoussé, moi, comme elle a repoussé le Père.
Comme dans une liqueur qu’on épure, ce qui
est lourd tombe au fond et la partie pure flotte au-dessus, ainsi il en fut
de l’humanité au cours des siècles. Ceux qui ont voulu rester de chair et
de sang ont sombré toujours plus bas, tandis que ceux qui, aristocratie
de mon troupeau, ont voulu vivre dans l’esprit sont devenus de plus en
plus spirituels. Entre les deux, au milieu, les tièdes sans nom. Ce sont
les deux mouvements opposés de la masse.
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234> Une partie, malheureusement la plus
vaste, absorbe Satan de plus en plus et s’abaisse au-dessous du niveau des
brutes. L’autre partie, exiguë celle-là, absorbe le Christ de plus en plus,
se nourrissant de sa Parole, qui ne s’est pas tue depuis vingt siècles, et
devient toujours plus apte à comprendre l’Esprit.
Lorsque j’emploie des moyens extraordinaires, c’est pour accélérer, puisque
le temps presse, la pleine leçon de la Parole et la pleine formation
spirituelle des vrais disciples, des vrais sujets du Roi Jésus Christ. Non
roi des juifs, comme le dit et l’écrit ironiquement un homme faible qui se
croyait fort de son pauvre pouvoir ,
mais roi du monde avant le jugement du monde.
En avançant vers l’heure dernière, l’être
humain doit parvenir à la spiritualité. Mais comprends-moi. Dieu est esprit,
Satan est esprit. Le premier est Esprit de perfection, le second est esprit
de péché. Chacun dans la masse, scindée en deux par sa propre volonté,
que Dieu respecte, suit la partie choisie. Les enfants du Très-Haut et mes
frères choisissent le côté de Dieu et, par amour pour nous, spiritualisent la
chair; les serviteurs de Satan et enfants de la Bête choisissent le côté de
Lucifer et, dans un esclavage qu’ils ont eux-mêmes voulu, ils étouffent
l’esprit sous la luxure, font de leur esprit une chair et un sang corrompus
et répugnants.
Quand je régnerai sur et dans les esprits
parvenus à cette maturation qui est maintenant le propre de quelques
individus et qui le sera alors de toute la masse des vrais chrétiens ,
je ne m’adresserai qu’à cette partie-là, la perfectionnant de la dernière
instruction par une nouvelle évangélisation, point différente dans le sens,
qui ne peut changer, mais dans la force qu’ils pourront alors comprendre,
alors qu’aujourd’hui ils ne le pourraient pas. La preuve en est que je dois
choisir des créatures spéciales, dignes d’une si
grande faveur grâce à leur propre effort ou rendues dignes par un miracle
d’amour.
Il y a vingt siècles, j’ai parlé à tous. Quand le temps viendra, je ne
parlerai qu’à ces créatures-là, convaincu que je suis de l’inutilité de
parler aux autres. Ainsi commencera la sélection des élus et des réprouvés.
Toi, pauvre Maria, tu fais partie de ces âmes rendues dignes par ma volonté.
Tu n’as qu’une bonne chose : ta bonne volonté d’aimer. Mais c’est tout ce qu’il me faut. Sur
elle, je peux poser ma chaire de Maître pour faire de la petite âme un
piédestal, pour dire, redire et redire encore les paroles d’amour et
d’invitation à l’Amour, qui guide et sauve.
Je viendrai avec ma Chair glorifiée
.
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235> J’ai piqué ta curiosité en disant cela.
Tu ne serais pas femme si tu n’étais pas curieuse. Mais je dis ce qu’il me
semble utile de dire pour votre bien, et non ce qui serait pâture à votre
vaine curiosité. S’il m’est cher d’être le Maître, je sais choisir dans la
Vérité ces vérités qu’il vous est utile de connaître et c’est tout.
Contente-toi donc de savoir qu’il est juste qu’au royaume de l’esprit, dont
les sujets auront spiritualisé la chair, le Roi soit Celui qui habilla son
Esprit parfait de chair pour racheter et sanctifier toute chair, et qui
sanctifia la sienne d’une double sainteté, car il était chair innocente,
parfaitement innocente, et chair immolée dans le sacrifice d’amour.
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