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 Présentation
générale
Illustration ci-dessus tirée de www.santibeati.it
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Membre du Sanhédrin, de la
classe des gros propriétaires terriens. Il possède, entre autres, des terres
près d’Emmaüs de la plaine et une propriété à Rama au nord de Jérusalem, là
où habite les parents de Thomas l'apôtre. C’est un ami de Lazare et de Joseph
d’Arimathie.
Memebre de la haute société, il en a les
préventions : "Je ne critique pas la présence d'ignorants ni de
publicains parmi les disciples du Christ, mais je ne trouve pas convenable
qu'il y ait parmi les siens quelqu'un (Judas) qui ne sait pas s'il est pour
Lui ou contre, et qui est comme un caméléon qui prend la couleur et l'aspect
de ce qui l'entoure" (2.80).
C’est lui qui vient trouver Jésus de nuit (Jean 3, 1-21). Jésus lui répond :
‘’Oui, je te le déclare, c'est la vérité: personne ne peut entrer dans le
Royaume de Dieu s'il ne naît pas d'eau et de l'Esprit’’.
Il fait partie du groupe des "puissants" (avec Lazare, Chouza, Joseph d’Arimathie) que Jésus imagine pour
évangéliser la Judée des puissants (2.83 -
p.471). Lié à son collègue Joseph
d’Arimathie, il informe Jésus de ce qui se trame contre Lui (4.146) Sa
prudence ne cache pas non plus un certain courage (Jean 7, 50-53). Il défend,
comme Joseph d’Arimathie et Éléazar le synhédriste, la justice lors du procès
d’Éléazar le fils d’Anna, violeur et meurtrier (5.66)
Bon maître, il est généreux avec les indigents : "Cette année, il
nous a fait savoir que tout est pour nous, parce que c'est une année de grâce"
Jésus plus tard lui demande :"Quelle voix t'a dit que c'est une année de
grâce, et pas l'année qui vient, par exemple ?" - "...Je ne
sais pas... Je ne suis pas prophète. Mais je ne suis pas obtus et à mon
intelligence s'est unie une lumière du Ciel. Mon Maître... je voulais que les
pauvres jouissent des dons de Dieu, pendant que Dieu est encore parmi les
pauvres..." (6.96)
Caractère et
aspect
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Sa prudence, liée sans doute à
sa fonction laisse de plus en plus place à un courage certain. Au plus fort
de l'hostilité du Temple envers Jésus, on le voit prendre faits et causes
publiquement (et habilement) pour lui (7.186).
On le voit aussi évoluer tout au long des années de Vie Publique en quittant
ses préjugés sociaux et en s'ouvrant de plus en plus à la foi en Jésus.
Parcours
apostolique
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Témoin de la Passion, de la
Résurrection, de l'Ascension où il est placé à côté de Jésus : "Toi,
Lazare, mon ami. Toi, Joseph, et toi, Nicodème, pleins de pitié pour le
Christ quand cela pouvait être un grand danger" (10.23)
Il évangélise les alentours de Jérusalem, notamment Nobé
et Rama, avec le concours des autres apôtres et disciples (7.184).
C'est lui qui va, avec son ami Joseph d'Arimathie, demander le corps de
Jésus. Il fournit 50 kilos d'aromates (aloès et myrrhe) pour la sépulture (9.29 - 9.30) après
avoir marqué publiquement ses convictions en quittant le Sanhédrin lors du
procès de Jésus (9.22)
Son nom
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Nicodème (Naqdimôn
en hébreu) signifie "Victoire du peuple" en grec.
Où en parle-t-on
dans l'œuvre ?
Nicodème fait
partie des personnages fondamentaux, cités 50 fois et plus dans l'œuvre
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2.50
- 2.80
- 2.81
- 2.83
- 2.102 (p.607)
4.145
- 4.146
- 4.147
5.22
- 5.54
- 5.55
– 5.66
– 5.68
6.93 –
6.96
7.184 - 7.186
- 7.202 - 7.206
- 7.208
- 7.235
8.1
- 8.2
- 8.5
- 8.6 - 8.8 - 8.10
- 8.11 - 8.21
- 8.27
- 8.42 - 8.45
- 8.46
9.7
- 9.8
- 9.22 - 9.29 - 9.30 - 9.31
10.9 - 10.17 - 10.21 - 10.23 - 10.26 - 10.29 - 10.31
- 10.32 - 10.34 - 10.35
En savoir
plus sur ce personnage
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Extraits du « Dictionnaire des personnages de l’Évangile selon
Maria Valtorta (Mgr René Laurentin, François-Michel Debroise, Jean-François Lavère, Éditions Salvator, 2012).
Saint Nicodème est fêté le 3 août.
Dans l'Évangile de saint Jean, il est appelé « Docteur d'Israël »,
parfois traduit par "chargé d'enseigner". Dans Maria Valtorta, Joseph
d'Arimathie fait écho à ce titre en présentant Nicodème à Jésus, comme « chef
des juifs ».
On lui attribue un évangile apocryphe connu sous le nom d'Actes de Pilate. On
y raconte notamment la descente aux Enfers du Christ. Selon Mgr Gaume, cet évangile
a eu une grande influence au moyen-âge : on lui attribuait beaucoup de
crédit, non comme une œuvre canonique, mais comme un ouvrage édifiant.
Selon le Talmud de Babylone, Nicodème était l'une des trois personnes les
plus riches de Jérusalem : « Il aurait pu nourrir tout le peuple d'Israël
pendant dix jours.
Nicodème (Naqdimon en hébreu) était un surnom. Son
nom était Bonaï (ou Nakkaï)
ben Gorion et son illustre famille originaire de
Jéricho.
Selon Flavius Josèphe, Joseph ben Gurion, son fils,
fut choisi comme l'un des chefs de Jérusalem lors du siège de la ville par
les romains.
À Lucques en Toscane, dans la cathédrale Saint-Martin (Le Duomo),
on vénère la Sainte Face (Volto Santo); une relique
différente du voile de Véronique (Nique).
Cette relique se présente sous la forme d'un crucifix qui aurait été sculpté
de mémoire par Nicodème. La relique est vénérée depuis plus de 1.000 ans,
mais on pense que la représentation actuelle est une copie du XIème siècle.
Cette tradition fait écho à un détail rapporté par Maria Valtorta : Nicodème,
rompant avec les interdictions de l'Ancienne Alliance sur la représentation
humaine, fait réaliser une statue du Christ crucifié dans lequel il enferme
le suaire (voile du visage). Il réalise ainsi le premier crucifix de
l'histoire. À cette occasion, il donne à la Vierge Marie le linceul (drap
enveloppant le corps) qu'il avait recueilli avec Joseph d'Arimathie.
Nicodème, mourant, aurait été hébergé par Gamaliel
qui l'enterra à Kaphar-Gamala (Beit Jimal) avec Étienne, le premier martyr. Ses
reliques auraient été découvertes en 415.
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Fiche mise à jour le 12/08/2013
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