Dans
"l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
Commenté
par Jésus à la Belle-Eau : "Aie pitié
non pas à cause de mon respect, mais pour l'honneur de ta miséricorde
qui est infinie. Et à cause d'elle, efface mon péché. Il n'y a pas
d'eau qui puisse laver mon cœur si elle n’est pas puisée dans les eaux
profondes de ta sainte bonté. Lave-moi par elle de mon iniquité et
purifie-moi de ma souillure. Je ne nie pas mon péché et je reconnais
même ma faute et elle est toujours devant moi comme un témoin qui
m'accuse. J'ai offensé l'homme dans le prochain et en moi-même, mais je
regrette surtout d'avoir péché contre Toi. Et que cela te dise que je
reconnais que Tu es juste en tes paroles et que je crains ton jugement qui
triomphe de toute puissance humaine. Mais considère, ô Éternel, que je
suis né dans le péché et que pécheresse était celle qui m'a conçu,
et que aussi Tu m'as aimé au point d'en arriver à me dévoiler ta
sagesse et que Tu me l'as donnée, comme maîtresse pour comprendre les
mystères de tes plus sublimes vérités. Et si Tu as tant fait pour moi,
dois-je craindre de Toi ? Non, je ne crains pas. Asperge-moi avec
l'amertume de la douleur et je serai purifié. Lave-moi par les larmes et
je deviendrai comme la neige des montagnes. Fais-moi entendre ta voix, et ton
serviteur humilié exultera, parce que ta voix est joie et gaieté, même
si elle réprimande. Tourne ton visage vers mes péchés. Ton regard
effacera mon iniquité. Le cœur que Tu m'as donné a été profané par
Satan et par la faiblesse de mon humanité. Crée en moi un cœur nouveau
qui soit pur, et détruis ce qui est corruption dans les viscères de ton
serviteur, pour que règne uniquement en lui un esprit droit. Mais ne me
chasse pas de ta présence et ne m'enlève pas ton amitié parce que seul
le salut qui vient de Toi est joie pour mon âme, et ton esprit souverain
est le réconfort de celui qui est humilié. Fais que je devienne celui
qui va parmi les hommes en disant : 'Considérez comme le Seigneur
est bon. Allez sur ses routes et vous serez bénis comme je le suis, moi
avorton et qui redeviens fils de Dieu par la grâce qui renaît en moi'.
Et les impies se convertirons à Toi. Le sang et la chair se révoltent et
crient en moi. Libère-moi, ô Seigneur, salut de mon âme et je chanterai
tes louanges. Je ne savais pas mais maintenant j'ai compris. Ce n'est pas
un sacrifice de bélier que Tu veux, mais l'holocauste d'un cœur contrit.
Un cœur contrit et humilié
t'est plus agréable que les béliers et les moutons, parce que Tu nous as
créés pour Toi, et Tu veux que nous nous en souvenions et te rendions ce
qui est à Toi. Sois pour moi bienveillant dans ta grande bonté et
reconstruis ma Jérusalem qui est aussi la tienne : celle
d'un esprit purifié et pardonné sur lequel on puisse offrir le
sacrifice, l'oblation et l'holocauste pour le péché en action de grâce
et de louange. Et que chacun de mes nouveaux jours soit une hostie de
sainteté qui se consume sur ton autel pour monter avec le parfum de mon
amour jusqu'à Toi".
2.99
Dans
les autres ouvrages de Maria Valtorta
Indication
des sources à venir.
Dans
les textes fondamentaux chrétiens
Dans
la Bible : Psaume
de David après qu'il ait péché : Psaume 51
Dans
le catéchisme de l'Église catholique : Indication
des sources à venir.
Dans
d'autres sources
Aucune
autre source.
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