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Maria Valtorta
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(*) «La penna di Dio». Don Massimo Cuofano (o.s.m.) 22/09/2003.
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>> Plan du Site >> Sommaire du dossier Maria Valtorta
Traduction automatique de cette fiche :
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Maria
Valtorta et l’ordre des Servites de Marie.
«Le porte-plume de Dieu»(*)
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Le portrait humain le plus approchant de la Vierge Marie.
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La Basilique de la Santissima Annunziata de
Florence où repose Maria Valtorta.
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La
Basilique de la Très-Sainte
Annonciation a été élevée à l’endroit où les sept saints fondateurs de l’Ordre des
Servites de Marie (o.s.m.) se retirèrent pour la première fois.
En 1233 sept riches marchands florentins, tous laïcs décidèrent de quitter la
ville en proie alors aux luttes fratricides entre Guelfes et Gibelins pour
vivre une vie religieuse. En 1250, ils fondent leur premier oratoire à
l’endroit actuel de la Basilique. Il est consacré le 25 mars, jour de
l’Annonciation dont la Basilique tirera ultérieurement son nom. Ce jour était
si important au Moyen-âge, qu’il marquait le début de la nouvelle année et
l’arrivée du printemps. Cette fête reste centrale pour les Servites de Marie
comme leur dénomination le laisse entrevoir.
Le lieu de sépulture de Maria Valtorta est donc l’épicentre d’un grand
mouvement spirituel et marial. Les Servites de Marie sont aujourd’hui 800
frères et sœurs, répartis sur les cinq continents. La rue des
Blancs-Manteaux, à Paris, gardent la mémoire de leur implantation.
On fête les sept saints fondateurs le 17 février.
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Habit des Servites (blancs-manteaux) au XVIIIe siècle.
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Elle devient tertiaire de l’Ordre des
Servites de Marie.
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Les
Servites de Marie sont à l’origine de la dévotion à Notre-Dame des Douleurs (Maria Addolorata). Le 25 mars 1239,
jour de l’Annonciation, la Vierge Marie leur apparaît entourée d’anges dont
l’un tient un vêtement noir. La Vierge leur demande de porter cet habit avec
un grand scapulaire en souvenir de la passion du Christ et des sept douleurs
de Marie.
Ce scapulaire donne lieu à des
confréries. Des indulgences y sont attachées. La récitation du rosaire des
sept douleurs lui est intimement liée.
C’est probablement à ce scapulaire que pense Maria Valtorta quand,
grabataire, elle évoque sa «prise d’habits de tertiaire dans le tiers-ordre
des servites de Marie» à la date du 25-31 mars 1944 dans son calendrier
spirituel.
Elle le fait sur l’initiative de son confesseur, le Père Migliorini, mais par
réelle vocation liée à sa dévotion à Notre-Dame des Douleurs.
Je vous dirai, mon Père, que j’ai été tout émue de la
bonté de Dieu par laquelle votre lettre m’est arrivée. C’est Jésus qui vous
l’a inspirée. Je désirais tant appartenir au tiers-ordre de Notre-Dame des
Douleurs ! Si je n’avais été une fervente de saint François d’Assise
depuis ma jeunesse, et si je n’avais pas connu beaucoup d’expériences
pénibles avec des prêtres servites de Marie lorsque j’ai décidé, en 1926,
d’entrer dans un tiers-ordre, je me serais tournée vers celui de Notre-Dame
des Douleurs (= Servites de Marie) ou vers celui du Carmel. Je voulais en
effet appartenir à Marie même quand... j’étais une bourrique, comme dit Jésus. Je
l’aimais mal puisque je la connaissais peu mais, instinctivement, j’allais
vers elle. Maintenant, depuis que je l’ai vu souffrir, je l’aime comme j’aime
son Fils: "de toutes mes forces", et mon désir d’appartenir à Notre-Dame des
Douleurs était devenu plus intense. Je me taisais, mais j’avais l’épine du
désir en travers de la gorge.
Merci à Jésus et à sa Mère qui vous l’ont dit, et merci à vous d’avoir
compris. C’est maintenant inutile. Depuis l’an dernier, je vous ai dit que
Notre-Dame des Douleurs a toujours agi avec puissance à mon égard. Elle a
voulu que je sois dirigée spirituellement par l’un de ses fils, elle a voulu pour son
autel un travail effectué pour d’autres autels, elle veut maintenant que
je meure sous son habit. Eh bien!
Espérons qu’elle voudra de la part de son Fils ce que je demande pour tous
(la paix) et ce que je demande pour moi: le salut de ma pauvre âme. Ainsi,
elle aura, elle aussi, sa Fernanda Lorenzoni.
On note que
sa vocation de Tertiaire de cet ordre fut contrariée par le contre-témoignage
de certains Servites en 1926. C’est l’époque où elle confie sa vie à la
Vierge Marie par son «esclavage en Marie selon le bienheureux Grignion de
Montfort». Un acte de consécration qu’elle prononce le 4 mai 1928.
Cela éclaire l’âme de Maria Valtorta d’un jour nouveau : on connaît son
lien très fort avec Jésus qu’elle scelle symboliquement le jeudi-saint de
1943 par la vision de la violette au pied de la Croix. Point de départ de ses
visions de la vie de Jésus. Mais sa corédemption s’étend
aussi à celle de Marie. C’est en effet onze mois après cette vision
fondatrice que la vision de la Vierge des Douleurs incite Maria Valtorta à
devenir Tertiaire des Servites de Marie, un ordre mendiant qui lui est
consacré.
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Transfert de sa sépulture de Viareggio à la
Basilique de Florence.
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Vicka de Medjugorje devant la tombe de Maria Valtorta.
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Après
l’autorisation civile et religieuse de transférer la sépulture de Maria
Valtorta à la Santissima Annunziata,
celle-ci est effectuée le lundi 2 juillet 1973. C’était alors la fête de la
Visitation. Le Père Roschini accompagna la dépouille de Viareggio à Florence,
toutes deux en Toscane. La cérémonie eut lieu dans la chapelle du Chapitre
dans le Grand-cloître, lieu où Maria Valtorta repose désormais.
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2 juillet 1973 : Le Père Roschini prononce l’homélie lors de la messe de
transfert.
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La tombe de Maria Valtorta
mentionne ses titres de Gloire :

«Tertii
ordinis servorum Sanctae Maria sodalis – Hostia Deo grata – Divinarum rerum scriptrix» (Membre du Tiers-ordre des Servites de Marie –
Hostie (= âme victime) agréable à Dieu – Historienne du divin.
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Bx
Allegra : Critique
de l’œuvre de Maria Valtorta.

Pro e contro (en italien).
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La reconnaissance de ses «vertus héroïques»
par les Servites de Marie.
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Maria
Valtorta est liée à l’Ordre des Servites de Marie dans sa vocation, comme
dans sa félicité.
Le Père Romualdo M. Migliorini (1884-1953),
fut son confesseur. C’est lui qui détecte sa grandeur d’âme et l’incite à
écrire son Autobiographie au terme
de laquelle commencent les visions et les dictées.
Le Père Corrado M. Berti
(1911-1980),
assura la promotion de l’œuvre dans tous ses méandres et en fit les
commentaires théologiques.
Le Père Gabriele M.
Roschini (1900-1977), eut un rôle tardif mais déterminant dans la
reconnaissance de l’œuvre.
Beaucoup d’autres Servites de Marie eurent, et ont encore, un rôle
non-négligeable :
Le Père Massimo Cuofano, diplômé de
l’université pontificale du Latran, écrivit une courte biographie dans Santi e Beati, l’encyclopédie en ligne
de Francesco Diani. Dans cette
biographie du 22 septembre 2003, il se concentre sur les vertus héroïques
de Maria Valtorta, mais il n’élude pas son opinion sur son œuvre dont il
vante «la beauté poétique et spirituelle extraordinaire». La source est
nommée : «Le Saint-Esprit prend complètement possession de son âme et
l'enrichit de cadeaux extraordinaires». Il n’hésite pas à surnommer Maria
Valtorta «le porte-plume de Dieu (la penna di Dio)» formule si
adéquate que nous l’avons repris en titre de cette fiche.
À l’occasion du cinquantenaire de la mort de Maria Valtorta, le Frère
Giuseppe M. Galassi, secrétaire pour la recherche historique de la Province
de Santa Annunziata, communique sur sa valeur mystique. Il
s’interroge : «Est-il juste de compter Maria Valtorta parmi les grandes
mystiques ? Et pouvons-nous la considérer comme une mystique ?» et
il répond : «C’est une mystique parce qu’elle en a possédé les deux
piliers : l’abandon à Dieu et l’humilité». Il compte Maria Valtorta au
rang de la douzaine de bienheureuses et de vénérables de son ordre.
Les Servites de Marie l’incluent dans les «Serviteurs de Dieu».
L’appellation n’est pas neutre car ce titre est donné aux personnes pour
laquelle une cause de béatification a été introduite en raison de leur vie de
sainteté.
Il s’en fallut de peu, en effet, que Maria Valtorta puisse être appelée
aujourd’hui «Vénérable».
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La cause de béatification.
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Les
servites de Marie, constatent l’afflux des pèlerins et les fruits spirituels.
En 2000,
près de trente ans après le transfert des restes de Maria Valtorta, les
Servites de la Ss Annunziata écrivent au supérieur provincial de l’Ordre. Ils
constatent un nombre croissant de pèlerins «de toutes les parties du monde»
se rendant sur la tombe de Maria Valtorta. Ils recueillent les témoignages de
personnes «qui se disent spirituellement édifiées, et quelques-unes
converties, à la lecture de ses œuvres». Ces pèlerins témoignent de leur
mécontentement et parfois de leur amertume de voir que ces œuvres, comme
Maria Valtorta, ne sont pas mieux reconnues.
Pour les Servites, les écrits de Maria Valtorta «constituent surtout un
commentaire mystique de la vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ, telle que
racontée dans les Évangiles. Ils sont cependant plus qu’un simple commentaire
spirituel, sans être une exégèse historique au sens strict du terme, ni un
complément à l’Évangile canonique, et encore moins un substitut total ou partiel».
Leur opinion est motivée principalement par les travaux du Bienheureux
Allegra (alors simplement Vénérable) et par les témoignages contenus dans Pro e contro, un livre où l’éditeur a
réuni les pièces, en faveur ou opposées, relatives à l’œuvre.
Ils
demandent unanimement l’ouverture du procès en béatification.
En
conséquence, les signataires, par 9 voix sur 9 exprimées à bulletin secret,
demandent l’ouverture du procès en béatification. Le dossier constitué est
envoyé à l'archevêque de Lucques, Mgr. Bruno Tommasi, dont dépend Viareggio,
lieu où vécut et mourut Maria Valtorta.
Le 20 avril 2001, l’archevêque reçoit cordialement la délégation officielle
des Servites. Tout semble bien parti.
Mais le 12 mai, Mgr Tommasi se démet du dossier : le Père Giovanni Nanni,
Vicaire en charge des béatifications de son diocèse ne pouvait suffire à la
tâche. Il était déjà mobilisé par la béatification de Mgr
Enrico Bartoletti (1916-1976). Cet évêque, qui présida la
conférence des évêques d’Italie, eut un rôle déterminant dans la mutation de
l’Église conciliaire auprès de Paul VI.
Introduit
sous des auspices favorables, le procès est finalement ajourné.
Le P. Nanni
avait émis un avis très favorable à la cause de Maria Valtorta. Pour lui
«au-delà de tout doute, il y a diverses raisons solides qui non seulement
légitiment, mais suggèrent de façon très opportune l'introduction de cette
cause» écrit-il dans une lettre du 8 mai 2001. Et il cite les témoignages des
personnes ayant connu Maria Valtorta de son vivant ou de celles qui ont lu
ses écrits. Il suggère donc de se dessaisir du dossier au profit de l’évêque
de Florence où est enterrée Maria Valtorta. Ce qui fut fait.
Mgr Ennio Antonelli, archevêque de Florence, répond le 3 octobre 2002 aux
Servites de Marie que les évêques toscans sollicités avaient donné un avis
négatif «du moins pour le moment».
Le Ciel a donc parlé : non, pas encore. Le climat autour de l’œuvre
n’était donc pas assez serein.
Anne-Catherine Emmerich attendit 184 ans sa béatification et Marie d’Ágreda
n’est toujours que Vénérable. Mais dans ces deux cas l’œuvre avait été
entachée par l’homme qui avait voulu «perfectionner la perfection». Là, rien
de tel : la source coule dans sa pureté originelle.
La sainteté de l’œuvre, aux fruits si abondants, ne va pas sans la sainteté
de celle qui la transmet. C’est le second titre de gloire de Maria Valtorta
(Hostie agréable à Dieu) qui justifie le troisième (Historienne de
Dieu) :
Comme je te l’avais demandé,
dit Jésus à Maria Valtorta, tu as mis par écrit tes
prières d’amour ainsi que les étapes que tu as déjà parcourues sur le chemin
de croix. Ceux-ci ont davantage de
valeur que toutes les visions et les dictées. Ces dernières sont pour toi une
"école" dont tu es l’écolière. Mais les premiers sont les
"examens" de ce que tu es. Or tu sais bien que l’on ne peut se
prétendre instruit à moins de le prouver par des examens. […]
En ce qui te concerne, les portes des profits célestes, la possession de
Dieu, te seront ouvertes, non pas parce que tu es "porte-parole",
mais parce que tu es victime volontaire: en effet, par la parole de l’âme,
par la parole de l’amour, tu as écrit "ces" paroles-ci et couché
sur le papier ce que ton âme faisait déjà. Cela seulement aura de la valeur pour te juger sur la terre et au
ciel. Cela seulement expliquera pourquoi j'ai fait de toi mon porte-parole:
parce que tu as montré de la bonne volonté et un fort amour.
«Que dire
de plus ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?» concluait saint Paul.
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Bulletin des Servites rapportant la cérémonie du cinquantenaire et citant un
texte de Maria Valtorta à propos de Noël (pages 6 et 7)
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Cérémonies du cinquantième anniversaire de
sa mort.
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Le
cinquantième anniversaire de la mort de Maria Valtorta intervint le 12
octobre 2011, sous le pontificat de Benoît XVI. Cette commémoration prit un
éclat particulier tant par le lieu où elle fut célébrée, la Santissima
Annunziata, que par la présidence d’un nonce apostolique et par l’hommage
appuyé des Servites.
Nous reproduisons ci-dessous le programme de ces deux jours pour lesquels un
groupe de pèlerins australiens, un des premiers groupes constitués sur
l’initiative de David Murray, avait fait spécialement le voyage.
Le Père Alessandro Maria Greco, prieur du couvent, centre son mot d’accueil
sur la popularité et les bienfaits des écrits de Maria Valtorta «qui
racontent la vie de Jésus».
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Compte-rendu des interventions. Les vidéos sont désactivées.
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LA COMMUNAUTÉ DES SERVITES DE MARIE (o.s.m) DE LA SANTA ANNUNZIATA DE
FLORENCE
ET
LA
FONDATION MARIA VALTORTA CEV
Commémorent

LE CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE
DE LA MORT DE MARIA VALTORTA.
(12 octobre 1961/2011)
Programme
Florence, le mercredi 12 octobre 2011.
Dans la Chapelle du Chapitre au
Grand cloître de Santissima² Annunziata, où se trouve la tombe de Maria
Valtorta.
11.00 – Messe
célébrée en langue anglaise par le R.P. Edgar Rueda (l.c.), accompagnateur du
groupe des pèlerins australiens.
15.30 – Messe de la communauté
valtortienne de Florence.
16.45 – Récitation du Rosaire,
retransmise par Radio Maria.
Florence, le samedi 15 octobre
2011.
Colloque dans le réfectoire du 13ème
siècle de Santa Annunziata (entrée par le 6, Via Cesare Battisti).
14.30 –
Ouverture du colloque – Accueil du Prieur du couvent.
14.45 – 1ère
intervention : Maria Valtorta, une
mystique de la famille des Servites de Marie, par le R.P. Giuseppe M. Galassi (o.s.m.) Secrétaire
pour la Recherche Historique de la Province de Santa Annunziata.
15.15 – 2ème
intervention : La Passion de N.S.
Jésus-Christ dans l'œuvre de Maria Valtorta, par le R.P. Don Carmelo
Mezzasalma, de la Communauté San Leolino (Panzano – Firenze).
15.45 – Débat animé par le Dr
Emilio Pisani.
17.00 – Messe concélébrée dans la
Basilique de Santa Annunziata, sous la présidence d'un Archevêque, Nonce
Apostolique (Mgr Pier Giacomo De Nicolò), suivie
de l'hommage sur la tombe de de Maria Valtorta.
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Prière pour demander à Dieu la
reconnaissance publique des vertus de Maria Valtorta.

O
Dieu, Miséricorde infinie et éternelle, qui en Maria Valtorta, ton humble
créature, a montré les merveilles de ton amour, glorifie ta fille qui a
accepté de s’unir à la Passion de ton Fils jusqu'à la consommation totale
dans un lit de douleur.
O Seigneur de bonté infinie que l'exemple de la vie de ta servante, son
témoignage héroïque de la persévérance au don total, convertisse le cœur des
pécheurs, allume l'amour chez les tièdes, et augmente la charité en tous.
O Seigneur qui avez uni au Christ, vrai Dieu et vrai homme, cette épouse
crucifiée, Maria Valtorta, fait que la sainte Église reconnaisse ses vertus
et sa mission et la donne à tous les fidèles comme un modèle à imiter et à
qui demander son intercession.
Per le Christ notre Seigneur. Amen.
Traduit de «Maria Valtorta Newsletter»,
n° 34 du 14 août 2017.
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Les clins d’œil de L’Esprit saint.
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Les Servites
de Marie eurent pour tâche d’accompagner Maria Valtorta, leur sœur. Ils
l’accomplirent du mieux qu’ils purent. Ils ont aussi pour tâche de défendre
et promouvoir elle et son œuvre. Ils ne défaillent pas.
Mais nous sommes soumis au temps de Dieu, Lui qui mène tout à de bonnes fins. «Quand les hommes aiment Dieu, dit en effet saint Paul,
lui-même collabore en tout pour leur bien, puisqu'ils sont appelés selon le
dessein de son amour» (Romains 8, 28-30).
Tout avance : on est très loin de ces obscurs censeurs qui tentèrent, il
y a presque 70 ans, de détruire l’œuvre. Loin de ces censeurs qui utilisèrent
le pouvoir au service de leurs pouvoirs. Le Ciel leur a arraché le fouet dont
ils se servaient. Il ne leur reste plus que le déni de réalité et les cris
sporadiques d’un nombre de plus en plus restreint.
Tout avance : l’œuvre et ses fruits spirituels ne cessent de s’étendre.
Certes, on voudrait plus et plus vite. C’est pour nous un chemin d’impatience
qui doit se convertir au chemin de confiance patiente que prit Maria
Valtorta.
Quelqu’un viendra qui fera tout aurait dit le Padre Pio parlant de la
reconnaissance de l’œuvre de Maria Valtorta. Il ou
elle viendra donc.
J'ai dicté à Maria Valtorta,
âme-victime, une œuvre merveilleuse dit Jésus à Don Michelini. De cette œuvre, Je suis l'auteur. Tu t'es
rendu compte toi-même des réactions rageuses de Satan». Et Il prophétisait
que cette œuvre connaîtrait «un grand succès dans l'Eglise régénérée.
Cela sera
donc.
L’Esprit confie un message pour Pie XII : cette œuvre sera la gloire de
ton pontificat. Si cette
prophétie paraît tarder, attends-là dit Dieu à Habacuc, car elle se
réalisera, mais
seulement au temps fixé.
Comme un clin d’œil, l’Esprit a inspiré à Don Cuofano sa formule de «porte-plume de Dieu».
Il a inspiré aussi le Père Berti, auteur de l’épitaphe de Maria Valtorta
quand par un jeu de mots, voulu ou non (voir la note n°11), il a inscrit pour
l’éternité son titre d’historienne de Dieu. Elle fut en effet la chroniqueuse
fidèle des faits de Dieu sur terre. Faits qui commencèrent avec son Incarnation
le jour de l’Annonciation, le jour de la Santissima Annunziata, par le Fiat
de Marie et culminèrent, aux jours de la Passion, où Marie, au pied de la
Croix, devenait Notre-Dame des sept douleurs.
Les trois titres de gloire n’en forment qu’un seul. Ils s’enchaînent en liens
de causalité comme nous venons de l’exposer. Centralement figure le don
victimal que Maria Valtorta fit d’elle-même, mais il est conséquence de sa
consécration à la Madona Addolorata
des Servites et cause du don de l’œuvre. Jésus lui avait prophétisé :
Dans un rayon d'étoile, de
ton Étoile du matin, tu seras absorbée, âme consacrée par la douleur, Maria consumée pour ton Dieu et pour les âmes;
que cela soit écrit sur ta tombe, ô petite martyre, cela et rien de plus
parmi tout ce qui te rappellera aux hommes ; tu seras absorbée vers le lieu
de l'éternelle Paix d'où tu rayonneras de lumière sur les hommes.

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Valtortiste91
Fiche mise
à jour le 17/02/2022.
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