La colère dans l’œuvre de Maria
Valtorta.
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Le mot colère vient du grec kholê, la bile. On supposait qu’elle était causée par
l'échauffement de cette bile.
Dans l’œuvre de Maria Valtorta, le mot colère recouvre trois sens différents :
La
colère de Dieu, ou divine colère. Elle marque la limite atteinte par la
Miséricorde qui cède la place à la Justice. La Miséricorde est un rempart à
la Justice divine.
La
colère de l’homme, un des sept péchés capitaux, qui l’aveugle.
La
colère de Satan, autre façon de désigner sa rage.
La
colère de Dieu et la Miséricorde.
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Dieu se définit comme fondamentalement
tendre, miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour.
Exode
34,6-7 : Il passa
devant Moïse et proclama : «Le Seigneur, le Seigneur, Dieu tendre et miséricordieux,
lent à la colère, plein d’amour et de vérité, qui garde sa fidélité jusqu’à
la millième génération, supporte faute, transgression et péché, mais ne
laisse rien passer, car il punit la faute des pères sur les fils et les
petits-fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération.»
Psaume
102 (Hébreu 103), 8-11 :
Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour ; il
n'est pas pour toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches
; il n'agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos
offenses. Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le
craint.
Joël 2,12-13 :
Et maintenant – oracle du Seigneur – revenez à moi de tout votre cœur, dans
le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements,
et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux,
lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment.
Lent à la colère ne veut donc pas
dire qu’elle est exclue.
Dieu est amour dit saint Jean.
L’amour, qui s’incarne en Jésus-Christ, est pour tous. Il est sans limite,
mais se trouve exclu par la volonté de l’homme qui persiste dans son rejet.
Tout péché, tout blasphème, sera pardonné aux hommes,
mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné. Et si quelqu’un dit
une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si
quelqu’un parle contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné, ni en
ce monde ci, ni dans le monde à venir. (Matthieu
12,31-32).
Le rempart de la Miséricorde qui
s’achève où commence la Justice concerne tout homme, mais aussi l’Humanité.
Tous doivent affronter les fins dernières : éternité de délices ou
éternité de châtiments, selon le choix. L’enfer éternel est en effet le
fruit d’une décision et non pas d’une punition. Terme final que Sophonie 1,14-15
décrit comme le "jour de fureur" pour l’impénitence et qu’un
cantique célèbre rappelle :
Dies iræ,
dies illa,
Solvet sæclum in favílla,
Teste David cum Sibýlla !
Quantus tremor est futúrus,
quando judex est ventúrus,
cuncta stricte discussúrus
!
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Jour de colère, ce jour-là
Il réduira le monde en cendres,
David l’atteste, et la Sibylle.
Quelle terreur à venir,
quand le juge apparaîtra
pour tout strictement examiner !
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Les écrits de Maria Valtorta ont
une portée eschatologique certaine : ils inscrivent notre époque dans
la marche des siècles. C’est dans cet esprit qu’on doit les découvrir. Ils
sont à rapprocher, pour le thème de cette fiche, de cette prophétie de
Jésus confiée à sainte Faustine (1905-1938) :
Parle au monde de ma Miséricorde. Que l’humanité
entière apprenne à connaître mon insondable Miséricorde. C’est un signe
pour les derniers temps. Après viendra le jour de la Justice. Tant qu’il en
est temps, que les hommes aient recours à la source de ma Miséricorde.
Jean-Paul II, polonais comme sœur
Faustine, publia une encyclique sur la Miséricorde,
la deuxième de son pontificat, et instaura le dimanche de la Miséricorde
dans l’octave de Pâques.
Il convient aussi, pour bien comprendre les dictées de Jésus à Maria
Valtorta, de se souvenir de cette prédiction Maximilien Kolbe, polonais lui
aussi. Dans ses écrits spirituels
il avait écrit :
Les Temps Modernes sont dominés par Satan et le seront
encore plus dans l'avenir. Le combat contre l'Enfer ne peut être mené par
les hommes, même les plus intelligents. Seule L'Immaculée a reçu de Dieu la
Promesse de la Victoire sur le Démon.
La
colère de l’Homme.
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La colère est comptée au rang des
sept péchés capitaux, ainsi nommés car ils sont générateurs de péchés. Le
pape Grégoire le Grand attribue six "filles" à la colère : la querelle,
l’emportement de l’esprit, l'outrage, la clameur, l'indignation et le
blasphème.
Un péché capital se combat par la vertu qu’il contrarie. Pour saint Paul,
c’est l’amour (1 Corinthiens
13,5). Mais saint Jean Chrysostome
semble au contraire, légitimer la colère :
Celui qui ne se met pas en colère quand il y a une
cause pour le faire commet un péché. En effet la patience déraisonnable
sème les vices, entretient la négligence, et invite à mal faire non
seulement les méchants, mais les bons eux-mêmes.
Comment comprendre cette apparente
contradiction ? Jésus a-t-il péché quand il s’emporte contre les
marchands du Temple ?
Non, bien sûr : nous venons de voir les fondements de la "colère
de Dieu". La frontière entre la sainte (ou saine) colère et le péché
capital réside dans ce qui la transporte : soit l’amour de Dieu et du
frère, comme le dit saint Paul, soit l’amour immodeste de soi-même. L’orgueil
et la colère, qui rendent aveugle, peuvent parfois donner à l’emportement
répréhensible des allures de "sainte colère" qui ne sont que
violence et intolérance déguisées.
Saint Paul exprime ainsi la dualité entre le saint et le
répréhensible :
Car les tendances de la chair s’opposent à l’Esprit, et
les tendances de l’Esprit s’opposent à la chair. En effet, il y a là un
affrontement qui vous empêche de faire tout ce que vous voudriez. Mais si
vous vous laissez conduire par l’Esprit, vous n’êtes pas soumis à la Loi.
On sait bien à quelles actions mène la chair : inconduite, impureté,
débauche, idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements,
intrigues, divisions, sectarisme, envie, beuveries, orgies et autres choses
du même genre. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait : ceux qui
commettent de telles actions ne recevront pas en héritage le royaume de
Dieu (Galates 5,17-21).
Et il oppose, juste après, les vertus
qui combattent ces tendances.
Il réitère par ailleurs son exhortation à ne pas laisser "prise au
Diable", car c’est ainsi que Satan nous conduit au péché :
Si vous êtes en colère, ne tombez pas dans le péché ;
que le soleil ne se couche pas sur votre colère. Ne donnez pas prise au
diable […] Aucune parole mauvaise ne doit sortir de votre bouche ; mais,
s’il en est besoin, que ce soit une parole bonne et constructive,
profitable à ceux qui vous écoutent. N’attristez pas le Saint Esprit de
Dieu, qui vous a marqués de son sceau en vue du jour de votre délivrance.
Amertume, irritation, colère, éclats de voix ou insultes, tout cela doit
être éliminé de votre vie, ainsi que toute espèce de méchanceté. Soyez
entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux
autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ (Éphésiens
4,26-32).
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Dans
"l'Évangile tel qu'il m'a été révélé".
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Dans les autres ouvrages de
Maria Valtorta.
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Cahiers de 1943
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9
juin : Tu as même deviné l’origine de cette grande obscurité dans
la douleur qui, pour ton bien, t’envahit. Oui. Vivant en moi et pour moi,
tu déchaînes les colères de l’Ennemi, lequel, ne pouvant rien faire
d’autre, tente de t’effrayer en rendant ton avenir encore plus sombre qu’il
ne l’est déjà. Mais n’aie pas peur; je suis avec toi.
13
juin : (L’Esprit saint) est, pour ainsi dire, l’Apôtre éternel et
divin qui prêche infatigablement aux âmes la doctrine du Christ, qui l’éclaire
et vous l’explique. Mais s’il est mal accueilli, si les portes des cœurs se
ferment à son approche, s’il est reçu avec colère, il fait ce que je
dis à mes apôtres : il s’en va et sa paix retourne à lui alors que vous en
êtes privés.
24
juin : Je pourrais terroriser les pécheurs avec une vision
terrible dans laquelle j’apparaîtrais comme le Dieu en colère qui
juge et punit. Et quelquefois je l’ai fait pour conquérir des cœurs
particuliers que je voulais vraiment pour moi et que je ne pouvais gagner
que par ce moyen. Mais ce sont des cas rares. Je préfère attirer avec
l’Amour. Et celui qui a une liaison coupable avec le démon ne peut
ressentir l’Amour.
5
juillet : Quand le roi viendra, il ne reconnaîtra plus son beau jardin
à l’abandon; il arrachera avec colère les mauvaises herbes, écrasera
les animaux visqueux, cueillera les fleurs qui seront restées et les
apportera dans son palais, effaçant le jardin à jamais. Maintenant, écoute
bien l’explication. Le roi est Jésus Christ. Le jardin est son Église
militante. Le jardinier est mon Pierre, et ses aides sont les prêtres. Les
fleurs et les plantes sont les fidèles consacrés, les baptisés.
7
juillet : "Pain-nourriture" pour ceux dont la spiritualité
est embryonnaire au point que c’est déjà beaucoup s’ils savent demander à
Dieu la nourriture pour rassasier leur ventre. Il y a ceux qui ne la
demandent pas, mais la prennent avec violence, en pestant contre Dieu et
leur prochain. Dieu les regarde avec colère car ils piétinent le précepte
dont découlent les autres : "Aime ton Dieu de tout ton cœur, aime ton
prochain comme toi-même".
13
juillet : Mais la charité n’est jamais séparée de la souffrance,
puisque, étant chose sainte, elle déchaîne la colère de l’Ennemi.
4 août : Car vous avez une volonté et, si
vous ne le voulez pas, l’Ennemi ne le peut pas. C’est donc vous qui tuez
votre esprit. Et sur celui qui tue son esprit, en vérité, en vérité, je
vous dis que ma voix de Père renié par son enfant, de Roi dépossédé par son
sujet, tonnera avec une juste et terrible colère pour prononcer la
condamnation.
5
août :
Cette colère des nations est le prodrome de ma colère,
car il doit en être ainsi. Heure pénible pour vous, mes pauvres enfants, qui
la subissez, mais il est inévitable qu’elle vienne, car tout doit être
accompli, le bien et le mal, sur la terre avant que n’arrive mon heure à
moi. Alors je dirai : «Assez» et je viendrai en Juge et en Roi assumer le
royaume de la terre aussi et juger les mérites et les péchés des humains.
6
août :
Mon Sang, que mes ennemis et mes accusateurs ont appelé
avec colère sur eux-mêmes, n’a pas perdu sa double qualité de pardon
et de condamnation.
20
août :
Guerre, famine, épidémies, instruments d’homicide
militaire - lesquels sont pires que les bêtes féroces mentionnées par le
Bien-aimé - tremblements de terre, signes dans le ciel, éruptions des
viscères de la terre, appels miraculeux à des voies mystiques de petites
âmes mues par l’Amour, persécutions contre mes disciples, grandeurs d’âme
et bassesses du corps, rien ne manque des signes, d’où vous pouvez déduire
que le moment de ma colère et de ma justice est proche […] Paix, mes
élus ! Encore un peu de temps et je viendrai.
22
août :
Quand viendra le temps de la colère, l’humanité aura
atteint la perfection du vice.
24 septembre :
Vous subissez toutes les ruines qui vous accablent parce que vous n’êtes
pas humbles et vous n’êtes pas doux. Ni dans les familles, ni dans vos
occupations et professions, ni dans le cadre plus vaste des Nations.
L’orgueil et la colère vous dominent et sont la cause de tant de vos
crimes.
29 septembre :
Vous sortez de Dieu avec colère, enfants aveuglés par votre hargne,
et vous tombez dans l’étang de Satan. Vous êtes dans son étang jusqu’au cou
et vous ne voulez pas vous agripper à la Foi, amarre spirituelle que la
Bonté divine vous a jetée, à vous naufragés.
6 novembre :
Vous pouvez bien repousser les signes que je vous envoie du Ciel et rire
des avertissements célestes. Vous pouvez continuer à croire que tout vous
est permis. Au moment où vous vous y attendrez le moins, je vous révélerai
un signe devant lequel vous tomberez dans la terreur, et la colère
que vous lancez contre les désarmés retombera sur vous. Ce signe, c’est
moi. Lorsque j’apparaîtrai, non pas sur la terre, le temps n’est pas encore
venu, mais spirituellement aux enfants de la colère et au père de
l’extermination.
17
novembre:
Mais vous, vous qui maintenant êtes grands, que
ferez-vous lorsque se soulèvera contre vous, proportionnellement au mal que
vous aurez fait, la colère de Dieu et des opprimés ?
5 décembre :
Si vous ne m’écoutez pas, en toute justice je ne vous écouterai pas, et
vous ne m’aurez plus pour Dieu, Père et Sauveur. Vous connaîtrez alors la colère
du Seigneur, pleine et inexorable et, ayant refusé le pain de la Parole de
Dieu, vous mordrez la poussière et, comme des fauves sans nourriture, vous vous
déchirerez les uns les autres, mourant dans l’horreur pour connaître
ensuite une horreur encore plus terrible et éternelle.
15 décembre :
Mes bien-aimés qui vivez enfermés dans le cercle
de mes bras comme dans l’enceinte du tabernacle ancien, je vous donne mon
ordre en ces temps de la colère, venue non pour vous, mais pour les
péchés du monde.
29
décembre:
Et la parole du Seigneur t’est adressée en ces termes,
même si tu ne veux pas l’entendre, parce qu’elle te fait trembler le cœur
de frayeur et de pitié pour les jours qui vous sont réservés et pour tes
frères et sœurs qui, le jour de la terrible colère, ne m’auront pas
dans leur cœur pour les réconforter et ne verront que l’horreur de Satan,
et n’entendront que les blasphèmes de Satan, et ne connaîtront que le
désespoir de Satan.
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Cahiers de 1944
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15
janvier:
Puisque les maudits ont brûlé de tous les feux, sauf du
Feu de Dieu, le Feu de la colère de Dieu les brûle pour l’éternité.
Or au sein de ce feu se trouve aussi un froid glacé.
16
janvier:
C’est moi en effet qui ai vaincu la mort après l’avoir
créée, qui l’ai rendue bénédiction, et non pas malédiction, pour l’homme
qui meurt en moi puisque, la colère du Père étant annulée par le sang
répandu par ma croix, la mort n’est plus une séparation mais communion à
votre Père avec qui, moi, le Premier-né, je vous ai réconciliés en unissant
vos mains aux miennes, transpercées pour vous.
25
mars : La fin ressemblera au commencement. Le cercle se ferme par
le raccordement des deux moignons ténébreux l’un à l’autre. Le nouveau
déluge, autrement dit la colère de Dieu, adviendra sous une autre
forme. Mais ce sera toujours de la colère. Fidèle à ma parole, je
n’enverrai plus de déluge. Mais je laisserai les forces sataniques envoyer
le déluge de la cruauté satanique.
9
avril : L’unique chose que je puisse faire et que je fais, par
pitié pour les saints, rares comme fleurs au désert, qui prient encore,
prient vraiment, et ne font pas preuve d’habitude et d’hypocrisie, c’est de
retenir la colère du Père.
20
octobre : Quel amour! Quelle expérience ! quelle patience !
quelle douceur! Quelle charité, en un mot, ne faut-il pas pour guérir les
âmes, rendre saines les malades, délivrer les empoisonnées, donner une
forme à celles qui n’en ont plus ! Si l’on agit avec dureté,
intransigeance, impatience et non avec amour, on cause un mal plus grand en
provoquant endurcissement, colère, éloignement du médecin et de
l’éducateur, bref de celui qui élève l’âme et par conséquent du Bien.
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Cahiers de 1945 à 1950
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30
décembre 1945 : La colère de Dieu est terrible !!! Je l’ai entendue
une seule autre fois, dans cette ancienne dictée contre Mussolini et
Hitler, en janvier 1944 si je ne me trompe.
14
juillet 1946 : Bienheureux ceux qui savent pardonner en expiation
de toutes leurs duretés de cœur et de leurs fautes de colère.
30
décembre 1946 : Si la désobéissance à l’ordre de Dieu et ses
conséquences ont pu transmettre, à des innocents, le mal sous toutes ses
formes, de luxure, d’avidité, de colère, d’envie, d’orgueil et
d’avarice, si cette transmission s’est bientôt épanouie en fratricide
provoqué par l’orgueil, la colère, l’envie et l’avarice, quelle plus
profonde décadence et quelle plus forte domination de Satan ce second péché
n’aura-t-il pas provoqué ?
18
février 1947 : La colère satanique se
déchaîne toujours contre les proies qui échappent à sa faim et contre les
conquêtes de Dieu.
31
octobre 1947 : C’est moi qui te dis cela, le Seigneur éternel qui
défend les humbles, les petits, et qui, de colère, foule aux pieds
les orgueilleux et les durs de cœur.
31
décembre 1947 : Cette époque de colère et de ténèbres nous rend
si aveugles, sourds, stupides pour ce qui a trait à la Beauté, que nous
n’arrivons même plus à donner une pâle image de ce qu’est la Beauté
éternelle: Jésus, la Vierge, les saints... et nous fabriquons... des
monstres qui reflètent la dureté rigide de nos âmes mortes à l’Amour...
16
août 1949 :
Quand j’entends cette phrase hypocrite et absurde:
"Si c’est l’œuvre de Dieu, il s’en occupera et la fera triompher"
qui est un défi à la charité, à la sagesse, à la justice ainsi qu’un écran
pour cacher leur volonté contraire - si audacieusement, si orgueilleusement
et même si lâchement opposée à la mienne - ,je voudrais dans un sursaut de
sainte colère descendre sur terre et réitérer le geste par lequel
j’ai débarrassé le Temple de ses changeurs, voleurs et marchands.
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Livre d’Azarias
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Dimanche
de la sexagésime :
Pour le réconfort de vos douloureuses constatations d'impuissance à être
intouchables de Satan qui, dans sa colère, vous fait violence
précisément parce qu'il ne parvient pas à vous entraîner là où il le voudrait,
écoutez la réponse du Seigneur à l'apôtre découragé par les gifles du Mal :
"Ma grâce te suffit, parce que ma puissance donne toute sa mesure dans
la faiblesse."
4ème
dimanche après Pâques : Il faut répondre par la bonne volonté à la
volonté de Dieu, c'est-à-dire être "prompt à écouter, mais lent à
parler et lent à la colère". Lent à la colère parce que la colère
de l'homme n'accomplit pas la justice de Dieu.
4ème
dimanche après la Pentecôte : Souvenez-vous tous que si les prières
des justes et de la Pleine de grâce accélèreront de nombreuses années la
venue du christ, ce qui est une grande grâce, cette accélération des temps
de la fin du monde, dont les fautes sont innombrables, sera la disgrâce la
plus grande dont l'humanité aura à souffrir, parce que c'est la colère
du Seigneur qui frappera.
19ème
dimanche après la Pentecôte : C’est l’application de
l’enseignement de Paul : «Êtes-vous en colère ? Vous pouvez et devez
ne pas pécher». On ne peut empêcher le "moi" de souffrir pour une
offense reçue, mais il n’y a là aucun péché. En revanche, il y a péché
quand on rend offense pour offense en manquant à la charité.
Fête du Christ-Roi, 20ème dimanche après la Pentecôte :
Faites preuve également de prudence dans les mots. Combien de péchés se
font par la parole ! Paroles licencieuses, cancans, paroles de colère,
vaines paroles... Sachez veiller sur votre langue, pour en faire un organe
de louange à Dieu et d'édification de vos frères, et non un instrument pour
blesser ou faire du vacarme.
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Leçons sur l’épître de saint Paul aux romains
Voir le sommaire.
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Leçon n°3 :
Pas besoin de foudres pour que (la colère de Dieu) soit manifestée.
Pas besoin de cataclysmes, pas de déluges. Il suffit que Dieu vous
abandonne, et déjà vous vous donnez la mort, l'angoisse, le désespoir de
vous-mêmes. La colère de Dieu, la vraie, la colère immuable de Dieu,
plus que par des châtiments, elle se manifeste par le fait de vous
abandonner à vous-mêmes. Ce que vous appelez colère de Dieu,
c'est-à-dire les guerres, les atroces moyens de destruction, les
cataclysmes et les pestilences, ne sont pas vraiment colère sans retour, ou
colère absolue. Ce sont des reproches, des rappels de la part d'un Père
offensé, mais encore empressé à accorder le pardon et le secours à ses
enfants coupables.
Leçon n°6 : C'est
l'Amour qui vous le dit : "Ceux qui acceptent d'être des victimes
d'holocauste sont les légions d'archanges qui repoussent les légions
démoniaques. Ils maintiennent le monde en place en apaisant la colère
de Dieu. Ceux qui acceptent d'être hosties sont des imitateurs du Christ,
et des plus authentiques. Ceux qui se sacrifient engendrent des fils au
Seigneur leur Dieu".
Leçon n°17 :
Dans les siècles qui ont suivi le Christ, Marie est toujours paix et
miséricorde pour l'Humanité. Avec l'augmentation des péchés, avec
l'accroissement des nuages de la colère divine et des fumées
sataniques, Marie est toujours celle qui disperse les nuages, désarme les
foudres, et lance son pont mystique à l'humanité tombée dans l'abîme, pour
qu'elle remonte par une voie suave vers son Bien.
Leçon n°22 : Personne
n'était sans imperfections. Même Jean, qui était le séraphin des disciples
du Maître, n'était pas parfait. Il était porté à la colère, comme
son frère, et il s'est attiré le surnom de "fils du tonnerre" […]
Devant la très-sainte nudité du Roi des rois qui s'est dépouillé même de
son immortalité divine pour connaître la mort et sauver l'homme, Jean a
déposé pour toujours l'habit de la colère.
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Dans les textes fondamentaux
chrétiens.
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Dans la Bible
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|
À
venir.
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Dans le catéchisme de l'Église
catholique
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1765 : Les passions sont
nombreuses. La passion la plus fondamentale est l’amour provoqué par
l’attrait du bien. L’amour cause le désir du bien absent et l’espoir de
l’obtenir. Ce mouvement s’achève dans le plaisir et la joie du bien
possédé. L’appréhension du mal cause la haine, l’aversion et la crainte du
mal à venir. Ce mouvement s’achève dans la tristesse du mal présent ou la colère
qui s’y oppose.
1866 : Les vices peuvent
être rangés d’après les vertus qu’ils contrarient, ou encore rattachés aux
péchés capitaux que l’expérience chrétienne a distingués à la suite de
Saint Jean Cassien et de Saint Grégoire le Grand. Ils sont appelés capitaux
parce qu’ils sont générateurs d’autres péchés, d’autres vices. Ce sont
l’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère, l’impureté, la
gourmandise, la paresse ou acédie.
2259 : L’Écriture, dans le
récit du meurtre d’Abel par son frère Caïn (cf. Gn
4, 8-12), révèle, dès les débuts de l’histoire humaine, la présence dans
l’homme de la colère et de la convoitise, conséquences du péché
originel. L’homme est devenu l’ennemi de son semblable.
2262 : Dans le Sermon sur
la Montagne, le Seigneur rappelle le précepte : " Tu ne tueras pas
" (Mt 5, 21), il y ajoute la proscription de la colère, de la
haine et de la vengeance.
2302 : En rappelant le
précepte : "Tu ne tueras pas" (Mt 5, 21), notre Seigneur demande
la paix du cœur et dénonce l’immoralité de la colère meurtrière et
de la haine : La colère est un désir de vengeance. "Désirer la
vengeance pour le mal de celui qu’il faut punir est illicite" ; mais
il et louable d’imposer une réparation "pour la correction des vices
et le maintien de la justice" (S. Thomas d’Aquin, somme théologique
2-2, 158, 1, ad 3). Si la colère va jusqu’au désir délibéré de tuer
le prochain ou de le blesser grièvement, elle va gravement contre la
charité ; elle est péché mortel. Le Seigneur dit : "Quiconque se met
en colère contre son frère sera passible du jugement" (Mt 5,
22).
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Dans d'autres sources.
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Fiche mise à jour le 23/12/2017.
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