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528> Jésus dit :
« Quand j’entends cette phrase
hypocrite et absurde: "Si c’est l’œuvre de Dieu, il s’en occupera et la
fera triompher" qui est un défi à la charité, à la sagesse, à la justice
ainsi qu’un écran pour cacher leur volonté contraire - si audacieusement, si
orgueilleusement et même si lâchement opposée à la mienne - ,je voudrais dans
un sursaut de sainte colère descendre sur terre et réitérer le geste par
lequel j’ai débarrassé le Temple de ses changeurs, voleurs et marchands.
C’est ce que je devrais faire. Mais je suis la Miséricorde, et je le resterai
aussi longtemps que l’homme sera sur la terre. J’attends leur conversion
aussi longtemps qu’il leur reste un souffle. Mais ensuite, pour les obstinés
et pour ceux qui tentent le Seigneur - ils le savent en effet trop bon à leur
égard -, viendront le premier et le second jugement; ils connaîtront alors un
visage du Seigneur différent de celui contre qui ils lancent le crachat de
leur phrase provocante.
Que devrais-je faire pour m’occuper de l’Œuvre et la faire triompher ?
Je devrais faire intervenir le Dieu terrible du Sinaï, le Dieu des temps de
l’indignation et de la rigueur, et je devrais les foudroyer dans leur péché,
dans leurs péchés plutôt, car ceux qu’entraîne leur obstination contre ma
volonté sont nombreux. Quoi d’autre, si ce n’est cela ?
Par ton intermédiaire, j'ai donné toutes les preuves. Il n’y a en toi aucun
péché de rébellion, de simulation ou d’orgueil. Tu es une victime docile de
leur volonté. Parce qu’ils sont "l’Église", tu défends toi-même
leur volonté contre ceux qui voudraient la piétiner. En raison de ta
crucifixion, il est certain que tu ne peux scruter les livres des docteurs.
En raison de ton niveau culturel, il est certain que tu ne peux écrire ces
pages. Que demandent-ils d’autre, si cela ne leur suffit pas pour
reconnaître : « Oui. L’Esprit de Dieu est bien présent ici » ?
Il ne s’y trouve aucune erreur dogmatique; en vérité il n’y en a pas dans
l’Œuvre.
Si l’Esprit a donné des lumières (des lumières de grâce) pour rendre
pleinement lumineux ce que, en vingt siècles, telle ou telle école a
seulement éclairé d’un rayon sur tel point précis, qu’ils bénissent Dieu pour
sa grâce au lieu de prétendre : « Mais nous, nous disons autre
chose ».
Qui est la Sagesse ? Est-elle leur servante ou leur reine ?
Mais pour ne pas se dire rebelles par orgueil humain, pour dissimuler ces
plaies en eux, ils disent : « Cela regarde Dieu ».
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de page
529> Dieu a
agi et agit encore. Mais le prince du monde domine dans ce monde tandis que
le Roi des rois règne au ciel et, fidèle - lui, au moins, il est fidèle - au
libre arbitre qu’il a laissé à l’homme pour son épreuve, sa récompense ou
bien souvent sa condamnation; il ne fait pas violence à leur volonté. Il les
attend, et vite, au jugement.
Ils feraient bien de méditer la page de l’Évangile où, en tant que Maître des
maîtres, Sagesse, Parole et Vérité incarnées, je déclare que les péchés
contre l’Esprit Saint ne seront pas pardonnés.
(Cette œuvre vient de l’Esprit-Saint) Or, en
vérité, cette Œuvre est celle de l’Esprit de l’Esprit de Dieu, de l’amour du
Père et du Fils, de l’Esprit qui connaît toute vérité et vient la révéler aux
hommes pris dans le tourbillon actuel comme dans les anciens tourbillons,
afin qu’ils puissent se défendre contre les doctrines infernales. »
Cette dictée vient à la suite d’un écrit du Père Cordovani sur
la nécessité que les laïcs connaissent eux aussi la théologie et sur leur
demande d’obtenir une vraie et bonne théologie...
Il ajoute ensuite :
« Tu informeras tes et mes vrais amis
qu’ils ne doivent plus jamais dire cette phrase. Ils la disent sans penser à
mal. Mais cela me fait souffrir pareillement. Puisqu’ils veulent être fils de
la Vérité, qu’ils se taisent à ce sujet ou qu’ils disent la vérité :
« Jésus ne peut triompher grâce à l’Œuvre parce que les hommes ne le
veulent pas ».
La vérité doit être dite chez eux-mêmes et à leurs compagnons telle que je
l’ai annoncée, même lorsque j'avertissais les fils de la Torah (mes apôtres
et disciples), contre le levain et les fautes des maîtres de la Torah (les
scribes et les pharisiens, si ce n’est même les plus importants, comme Caïphe
et Anne).
Préviens-les tous, laïcs et prêtres (mon Père S.), afin qu’ils ne me causent
pas cette peine.
Quelle douleur ! Quelle souffrance ! Voir, moi qui suis Dieu, ma
volonté foulée aux pieds par les hommes et me voir incompris au point de
m’entendre dire : « C’est à lui de s’en occuper ! ».
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de page
530> Personne
ne réfléchit-il au fait que cette phrase « si c’est l’œuvre de Dieu,
c’est à lui de s’en occuper » est la preuve qu’ils doutent qu’elle soit
de Dieu, ce en quoi ils m’offensent ? Ne pensent-ils pas qu’ils
offensent la charité à mon égard en insinuant que Dieu devrait, pour les
convaincre, accomplir des œuvres extraordinaires en vue de faire triompher
celles qui sont déjà extraordinaires, et qu’ils en font autant à ton égard en
insinuant, ne serait-ce qu’inconsciemment, que tu as simulé ou que tu as eu
les Ténèbres pour maître ? Qu’ils ne le disent plus. Plus
jamais.
Voici longtemps que je voulais le dire. Je vois en effet ton cœur se couvrir
de blessures au fur et à mesure que cette phrase stupide est dite. Mais tu es
maintenant trop blessée, mon âme, pour me permettre de me taire davantage.
Mon âme, mon âme, mon âme ! Viens pleurer ici, pour pouvoir vivre
encore. Viens à moi, ici. Pleurons ensemble, car encore une fois je suis venu
« chez moi et je ne fus ni
accueilli ni reconnu », et
encore une fois "Jérusalem tue ses
prophètes entre le temple et l’autel…".
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