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Plan du Site >> Dossier Maria Valtorta. Traduction automatique de cette fiche : La mariologie valtortienne. Qui est le
P. Roschini ? (nouvelle page). La mariologie
valtortienne selon le P. Roschini (cette page). Les révélations privées selon le P. Roschini (nouvelle
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VOIR AUSSI Qui est Anne-Catherine
Emmerich Les passages de
l'œuvre qui parlent de Maria Valtorta |
Le
Père Gabriele M. Roschini fut le fondateur de Marianum, l’université
pontificale mariale. Il en fut le président pendant 15 ans. Il y enseignait
la dogmatique mariale. Il enseignait aussi cette discipline à la faculté
pontificale du Latran. Nous avons remplacé Il poema dell'Uomo-Dio par son titre français actuel
L’Évangile tel qu’il m’a été révélé ; et l’abréviation Poema, par EMV. 1. Les
caractéristiques de la mariologie valtortienne. L'Osservatore
Romano du 6 janvier 1960 qui publiait une sévère censure de L’Évangile tel qu’il
m’a été révélé, reconnaissait loyalement[1] dans un bref article accompagnant l'avis de censure
qu'on trouve dans cette œuvre "des leçons de théologie mariale marquées
par une connaissance complète des toutes
dernières études des spécialistes actuels en la matière [...], des leçons de théologie écrites dans
les termes mêmes qu'emploierait un professeur de notre temps". 2. Une
mariologie nouvelle. Cette mariologie est nouvelle sous
plusieurs aspects, qui ne font qu'illuminer davantage et compléter l'ancienne
mariologie, la traditionnelle, en la renouvelant (toujours cependant
"dans le même sens et dans la même
pensée"[6]. Restaurer dans leur vérité les
figures du Fils de l'homme et de Marie, vrais enfants d'Adam par la chair et
le sang, mais d'un Adam innocent"[7] Il s'agit donc de restaurer, en plus
de la figure du Christ, celle de Marie. Cette restauration de la figure de
Marie répond aux lacunes évidentes que nous constatons dans les livres
canoniques[8] au sujet de la Sainte Vierge. Les évangiles avaient déjà fait de
moi une description suffisante qui allait au moins suffire au salut des
cœurs. La Sainte Vierge était peu connue; sa personne était évoquée en traits
incomplets qui laissaient trop de choses dans l'ombre. Voici que je l'ai
révélée. C'est moi qui te l'ai donnée cette histoire parfaite de ma Mère,
cet Ordre [de toutes choses] qui s'orne du nom de Marie... Car elle est la
gloire de l'Ordre... [9] Le but de cette connaissance plus
étendue de Marie est d'augmenter l'amour envers elle : Tu es une petite fille qui ne sait
pas grand-chose de sa Mère. Mais quand tu sauras beaucoup de choses et que tu
me connaîtras, non comme une étoile lointaine dont on ne voit qu’un rayon et
on ne connaît que le nom, non seulement comme une entité idéale et idéalisée,
mais comme une réalité vivante et aimante, avec mon cœur de Mère de Dieu et
de Maman de Jésus, de Femme qui comprend les souffrances de la femme, car les
plus atroces ne lui furent pas épargnées et elle n’a qu’à s’en souvenir pour
comprendre celles des autres, alors tu m’aimeras comme tu aimes mon Fils,
c’est-à-dire de tout ton être[10]. C'est pour cela que Maria Valtorta
comme écrivain n'a épargné ni labeur ni sacrifice : Je vais très
mal, [avouait-elle] et écrire me coûte
beaucoup. Je suis une loque, ensuite. Mais pour la faire connaître, pour
qu’elle soit plus aimée, je ne compte pas. Mes épaules me font-elles
souffrir? Mon cœur cède-t-il ? Ma tête me torture-t-elle? La fièvre
augmente-t-elle? Peu importe! Que Marie soit connue, toute belle et chère
comme je la vois par bonté de Dieu et par sa bonté à elle, et cela me suffit[11]. L'œuvre de Maria Valtorta, connue
sous le titre italien de Le poème de l’Homme-Dieu pourrait aussi
justement s'intituler Le poème de la Mère de Dieu, car, en plus de
restaurer et de compléter la figure évangélique du Christ, elle restaure et
complète celle de Marie. Dieu "la pensa, réunissant en Elle toutes les grâces. C'est la
Vierge, c'est l'Unique, c'est la Parfaite, c'est la Complète. Telle que
pensée [par Dieu], telle qu'engendrée, Elle
demeure: Telle Elle est couronnée et demeure éternellement. C'est la Vierge.
C'est l'abîme de l'intangibilité, de la pureté, de la grâce, qui se perd dans
l'Abîme d'où Elle est jaillie, en Dieu, Intangibilité, Pureté, Grâce absolues
au superlatif" (EMV –
Tome 1, chapitre 8, page 43). Enfin, la mariologie de Maria
Valtorta est nouvelle, parce qu'elle nous présente la Sainte Vierge
sous une forme nouvelle, avec des développements nouveaux [12] et des images nouvelles, séduisantes. vivier de forme circulaire dans
lequel les eaux se meuvent sans jamais aller vers l'embouchure [ ... ] Ainsi
Marie, eau très pure d'une fontaine scellée, sortit de la ferveur
incandescente de la Pensée éternelle, coula le long de rivages sereins,
apportant avec elle paix et pureté, et rentra en Dieu pour y accueillir Dieu
et engendrer le Fils de Dieu, puis vint au milieu des sables sauvages
apporter aux déserts des cœurs la Lumière, la Vérité, la Vie, et de nouveau,
sa mission étant accomplie, telle une eau aspirée par le soleil, elle fut
emportée dans le Sein mystique qui l'avait enfantée pour vous afin qu'elle y
enfante le Salut. C'est là qu'elle est : Fontaine inviolée de la pureté,
unique miroir digne de la Perfection qui oublie tout ce qui est une offense
en regardant l'Immaculée..." (op.
cit., p. 35-36). L'image évoquée ici est une sorte de
mouvement circulaire, de Dieu à Dieu. 3. Une mariologie vivante. Cette
mariologie ne contemple pas la Vierge dans la stratosphère glaciale de
l'abstrait, mais dans toute sa réalité concrète de femme (bien que
hors-série, une femme à la fois idéale et réelle), d'épouse virginale et
qui-fait-des-vierges, de mère pleine de tendresse, d'amour et de douleur. De
cette mariologie surgit une Vierge Marie vivante et agissante qui
pense, médite, parle, agit dans les situations les plus diverses de la vie;
une Vierge à l'esprit humain rempli de lumière divine, au cœur humain
débordant d'amour divin; une Vierge qui, où qu'elle aille, quoi qu'elle
fasse, répand sur son passage un parfum céleste: celui de ses vertus
éminentes, celui surtout de son exquise bonté, de sa miséricorde illimitée;
une femme en apparence comme toutes les autres, mais en réalité, un miracle
de beauté tant physique que morale; une femme qui marche sur la terre avec
l'esprit et le cœur toujours fixés au ciel. Une femme-prodige. Femme du
Paradis, encore que femme de la terre; perpétuel délice, soutien et réconfort
de son divin Fils et bien digne de lui. 4. Une mariologie éminemment biblique. En plus d'être neuve (sous plusieurs aspects) et vivante
(pour diverses raisons), la mariologie dans les écrits valtortiens est
aussi éminemment biblique. Il faut porter une
attention particulière aux passages prétendus anti-mariaux des quatre
évangiles. Ils aplanissent le chemin en vue d'un exposé systématique de la
doctrine mariale[15]. Il y en a quatre, à savoir : a) Le passage de saint Matthieu 12, 46-50. Marie dit [à la
voyante] : Il y a deux autres phrases dans les évangiles qui se
réfèrent à moi et que vous interprétez plus ou moins bien. Je te les
explique. b) Le
passage de saint Luc 11, 27-28. Il s'agit de la
réponse du Fils à la femme qui, pour exalter le Fils, exalte la Mère. Luc raconte que pendant que Jésus parlait,
une femme dit: 'Heureux le sein qui t'a porté et les mamelles que tu as
sucées'. Ce à quoi le fils répondit
: 'Bienheureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui
l'observent'. c) Le
passage de saint Luc 2, 33; 41-52. Il s'agit de
"l'étonnement" et de "l'incompréhension" de Marie et de
Joseph au sujet de Jésus. En parlant de la présentation au Temple, Luc écrit que
"le père et la mère restaient
étonnés des choses que l'on disait de l'enfant". Étonnement, mais
différent chez les deux conjoints. d) Le passage de saint Jean 2, 2-5. Il s'agit de la réponse de Jésus à sa Mère aux noces de
Cana[20] : "Femme, qu'y a-t-il entre toi et moi ?".
Dans le passage cité par Maria Valtorta, on lit: "Femme, qu'y a-t-il désormais
entre toi et moi ?" Il y a ajout de l'adverbe désormais. À ce
sujet la voyante écrit : "Jésus
m'explique le sens de la phrase : "Ce désormais, que plusieurs
traducteurs passent sous silence, est la clef de la phrase et lui donne son
vrai sens. On peut donc se
demander ce qu'il y a "d'antimarial" dans
les quatre textes rapportés ici... Dûment interprétés, ils sont une véritable
hymne de louange à Marie. Conclusion. En concluant, Jésus dit à Maria Valtorta : "Trouve
ton bonheur en ma Mère !" (26 décembre 1943). |
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[1] Diplomatie confraternelle qui honore
le P. Roschini. Il s’agit en fait d’une incohérence de propos qui ne part
certainement pas, de notre avis, d’une pensée amicale.
[2] EMV, Tome IX, chapitre 219, note 69.
Il s’agit d’une référence à une ancienne édition italienne que nous ne
possédons pas. Nous n’avons pas encore la correspondance.
[4] Tome 1,
chapitre 2.
[6] Cf. Gaudium et Spes, § 62, Harmonie
entre culture et christianisme : … Dès lors, tout en respectant les
méthodes et les règles propres aux sciences théologiques, ils sont invités à
chercher sans cesse la manière la plus apte de communiquer la doctrine aux hommes
de leur temps : car autre chose est le dépôt même ou les vérités de la foi,
autre chose la façon selon laquelle ces vérités sont exprimées à condition
toutefois d’en sauvegarder le sens et
la signification. Référence au discours d’ouverture du concile de saint
Jean XXXIII, AAS 54 (1962), p. 792.
[7] EMV, Tome
10, Chapitre 38, page 298.
[8] Livres canoniques : Le Nouveau Testament.
Voir à ce propos la déclaration liminaire de la Vierge Marie expliquant à Marie
d’Agréda pourquoi elle lui révélait sa vie terrestre (Marie d'Agréda, La Cité
mystique de Dieu, Téqui, 2006, Livre 6, Chapitre 28,
§ 1508, page 313).
[12] Ainsi, pour n'en donner qu'un exemple, au sujet du
célèbre parallèle classique Ève/Marie: on ne trouve
chez aucun des Pères et des écrivains ecclésiastiques, ni même chez tous les
Pères et les écrivains pris dans leur ensemble, un développement aussi
captivant, aussi ample, aussi complet de ce parallèle que dans les écrits de
Maria Valtorta. En tout cela, celle-ci est dans une entière indépendance à
l'égard de ces sources traditionnelles (elles lui sont complètement inconnues).
[13]
Nous ne disposons pas de cet index qui n'est d'ailleurs plus au catalogue du
Centro editoriale valtortiano.
Cependant, nous avons établi notre propre indexation des passages de l'Ancien
Testament. Index bien incomplet, car il est faut réellement une connaissance très poussée de l'Ancien
Testament pour identifier citations et références. En effet, Jésus, dans Maria
Valtorta, utilise un parler courant que les moteurs de recherches ne captent
pas immédiatement.
En ce qui
concerne la similitude entre les Évangiles et l'œuvre de Maria Valtorta, elle a
été établie par les travaux
d'Adèle Plamondon.
[14]
Nous avons été très surpris – notamment en établissant les fiches
thématiques sur des sujets controversés – de voir
que le Catéchisme de l'Église catholique, pourtant écrit 50 ans après l'œuvre de
Maria Valtorta, confirme les arguments théologiques avancés par Maria Valtorta.
[15]
Ces passages ont été étudiés par Mgr René Laurentin dans "Les vies "révélées" de la Vierge
Marie" (à paraître). Mgr R. Laurentin y compare les récits des grandes
voyantes ayant bénéficié des visions de la vie de Marie ou de Jésus : Marie
d'Agréda, Anne-Catherine Emmerich, Maria Valtorta et Consuelo à un degré
moindre. Le passage b ne se retrouve que dans A.C. Emmerich et M. Valtorta. Les
autres récits se retrouvent dans les quatre récits avec une concordance
remarquable sur le fond par delà les variantes de
détails.
[16] On trouve ailleurs dans l'œuvre cette autre parole de Jésus: «Je dis que je n'ai pas de plus proche parent que
celui qui fait la volonté de mon Père» (EMV, 11, 90).
[17] Ailleurs dans l'œuvre, un autre épisode fait écho à
celui-ci. Cf. EMV 269.
[18] I. Dans L’Évangile
tel qu’il m’a été révélé, ce même incident se produit après le discours de
Jésus à Gérasa. EMV 288.
[19] Voir aussi la Présentation de Jésus au Temple (EMV 32).