Peut-on invoquer impunément les
morts ?
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La communion des saints, qui unit
les vivants et les morts du Purgatoire et du Paradis, est une réalité. Le
Pape François rappelait cette vérité dans une de ses audiences :
… dans
la perspective chrétienne, la distinction ne se fait plus entre qui est
déjà mort et qui ne l’est pas encore, mais entre qui est dans le Christ et
qui ne l’est pas ! Cela est l’élément déterminant, vraiment décisif pour
notre salut et pour notre bonheur .
Cette communion n’entraîne pas cependant
la légitimation du spiritisme qui fait appel à l’esprit de ces défunts et à
d’autres forces qui ne viennent pas du ciel.
Maria Valtorta en témoigne dans son Autobiographie.
Ce fut même l’une des expériences où elle affronta, et triompha de Satan.
Elle était installée à Viareggio où sa famille s’était retirée après la
retraite anticipée de son père. Un riche médecin loue pour les trois mois
d’été une partie de la maison familiale. Les locataires habituels avaient
fait défaut cette année-là. Le médecin demande l’autorisation qu’un jeune
homme, qui viendrait le voir occasionnellement, donne des consultations. Le
1er juillet 1930, le jeune Moustapha arrive : c’est un jeune homme de bel
aspect et de bonne moralité. Il s’installe dans le salon du rez-de-chaussée
devenu par la suite, la chambre de Maria Valtorta. Il demande à ce qu’on y
laisse le crucifix. Il est discret, calme, courtois et silencieux.
Mais le jour suivant, Maria Valtorta se sent mal, d’un mal qui n’était pas
que physique. L’air devient vicié et irrespirable, même dans la cour. Sa
mère ne sent rien.
Rentrer dans la maison devient difficile et encore plus de grimper à
l’étage où se trouve Moustapha et le médecin : deux mains invisibles, très
grandes et très fortes, semblent repousser Maria Valtorta.
Elle comprend alors, sans rien voir, que les consultations qui se
déroulaient étaient du spiritisme.
Mère et fille se liguent pour sommer le locataire de cesser ces pratiques.
Ce qu’il fait pour un court laps de temps.
Avec la suffocation qui reprend, Maria Valtorta comprend que les pratiques
détestées recommencent. Son étouffement ne cesse qu’à l’invocation du
Crucifix. L’exorcisme faillit tuer le jeune homme, alors en transe à
l’étage supérieur.
Il finit par partir et le médecin abandonna par la suite ses pratiques
occultes. Durant cet été, Maria Valtorta avait vaincu le démon. Elle le
retrouvera sur son chemin.
Elle dut notamment lutter et souffrir pour sauver l’âme de son cousin
Giuseppe Belfanti, adonné au spiritisme et
sombrant dans l’incroyance.
Le Catéchisme de l’Église catholique, dans la suite de l’Écriture, condamne
toutes ces pratiques qui tentent de s’arroger les attributs de Dieu et qui,
finalement, se révoltent contre Lui, comme le fit Lucifer.
Toutes les formes de divination sont à rejeter :
recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques
supposées à tort "dévoiler" l’avenir. La consultation des
horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et
des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une
volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les
hommes en même temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées.
Elles sont en contradiction avec l’honneur et le respect, mêlé de crainte
aimante, que nous devons à Dieu seul (CEC § 2116).
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La
nécromancie dans
"l'Évangile tel qu'il m'a été révélé".
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Dans les autres ouvrages de
Maria Valtorta.
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Cahiers de 1943
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À venir.
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Cahiers de 1944
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Catéchèse
du 4 janvier : Ceux qui tentent, par des
manifestations d’histrions, de simuler la présence de Dieu en eux pour
fasciner les naïfs sans foi véritable. Ceux qui tirent profit de leur
satanisme. Ceux-là sont maudits, et puissent-ils l’être toujours plus ! …
Ceux-ci sont en effet des simulateurs de Dieu et de ses saints, pire que
des simulateurs, des caricaturistes de Dieu et de ses saints - dont ils
donnent une représentation sacrilège. Ce sont les fils, les sujets, les
ministres de Satan, ses attrape-nigaud. Il n’y a pas une seule parole de
vérité dans leur bouche, pas la moindre lumière dans leur cœur. Le Mensonge
les entraîne, eux et ceux qui croient en eux, au plus profond de l’abîme
qu’ils recherchent. Il ne peut en être autrement, car le Malin lui-même ne
peut connaître parfaitement la pensée de Dieu; et même ce qu’il en connaît,
il ne le dit pas, puisqu’il est toujours le Serpent qui chante des chansons
mensongères pour apporter la ruine là où sa jalousie voit qu’il peut y
avoir encore une demeure pour le Seigneur.
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Cahiers de 1945 à 1950
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À venir.
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Livre d’Azarias
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À venir.
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Leçons sur l’épître de saint Paul aux romains
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À venir.
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Dans les textes fondamentaux
chrétiens.
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Dans
la Bible
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Saül demande à une nécromancienne d'Endor
de faire apparaître le prophète Samuel - 1 Samuel 28, 11
Le roi Ochozias, blessé, envoie consulter
Belzébuth à Acron (Ekron).
Élie avertit, arrête les messagers et prédit que la blessure sera mortelle
"Pourquoi as-tu envoyé des messagers pour consulter Belzébuth, dieu d'Accaron, comme s'il n'y avait pas en Israël un Dieu que
l'on puisse consulter ? À cause de cela, tu ne descendras pas du lit sur
lequel tu es monté et certainement tu mourras dans ton péché" 2 Rois 1, 2-17)
Vous ne pratiquerez pas la divination,
vous n'observerez pas les songes" Deutéronome
18, 10-11 Si quelqu'un s'adresse aux mages et aux
devins, et fornique avec eux, Je retournerai contre lui ma face et
l'exterminerai du milieu de son peuple Lévitique 20,6.
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Dans le catéchisme de l'Église
catholique
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Divination et magie.
§ 2115 : Dieu peut révéler l’avenir à ses
prophètes ou à d’autres saints. Cependant l’attitude chrétienne juste
consiste à s’en remettre avec confiance entre les mains de la Providence
pour ce qui concerne le futur et à abandonner toute curiosité malsaine à ce
propos. L’imprévoyance peut constituer un manque de responsabilité.
§ 2116 : Toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à
Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à
tort "dévoiler" l’avenir. La consultation des horoscopes,
l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts,
les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de
puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes en même
temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en
contradiction avec l’honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que
nous devons à Dieu seul.
§ 2117 : Toutes les pratiques de magie ou de sorcellerie par
lesquelles on prétend domestiquer les puissances occultes pour les mettre à
son service et obtenir un pouvoir surnaturel sur le prochain, – fût-ce pour
lui procurer la santé -, sont gravement contraires à la vertu de religion.
Ces pratiques sont plus condamnables encore quand elles s’accompagnent
d’une intention de nuire à autrui ou qu’elles recourent ou non à
l’intervention des démons. Le port des amulettes est lui aussi répréhensible.
Le spiritisme implique souvent des pratiques divinatoires ou magiques.
Aussi l’Église avertit-elle les fidèles de s’en garder. Le recours aux
médecines dites traditionnelles ne légitime ni l’invocation des puissances
mauvaises, ni l’exploitation de la crédulité d’autrui.
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Dans d'autres sources.
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Fiche mise à jour le 08/03/2019.
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