L'œuvre de Maria Valtorta
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Texte original


Ceux que Dieu embrasse, les humbles auxquels il révèle ses mystères, et les simulateurs, disciples de Satan.

Trois croix : trois âmes victimes.

 













 Daniel 2, 27-28.

Jésus dit : 

15> "Daniel, inspiré par Dieu, énonce une vérité désormais trop oubliée[1].     

 Le mystère du futur et cet autre mystère, plus grand, qu’est l'au-delà ne peuvent être connus sous la forme et avec l’étendue voulues par Dieu, excepté par ceux à qui Dieu veut les faire connaître. Directement, sans intermédiaire, sans support, sans apparat, sans personne pour aider.  

 Pour l’Esprit, il n’est ni limitations ni obstacles, ni frontières, ni insuffisances, ni besoins. Il est puissant, libre, instantané. Il apporte la lumière et l’intelligence. Même quelqu’un d’inculte ou un handicapé mental, s’il est envahi par l’Esprit Saint, devient savant, non pas de votre pauvre science humaine mais de la sublime science de Dieu.     

J’ai dit : "Je te loue, Père, (...) d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits
[2]". En disant "Père" je disais aussi "Esprit", parce que le Père ne fait qu’un avec l’Esprit et que je suis avec eux; par conséquent, qui bénit l’un bénit les trois et qui est aimé de l’un est dans les bras des trois, puisqu’il n’y a pas trois Dieux mais un seul Dieu à la nature triniforme et à l’unité unique.          

Le Père est grand, le Fils est grand, l’Esprit est grand. Le Père est saint, le Fils est saint, l’Esprit est saint. Le Père est puissant, le Fils est puissant, l’Esprit est puissant. En égale mesure.          

Le Père vient dans son unité qui nous engendre. Le Fils vient avec son origine qui sauve. L’Esprit vient avec la flamme septiforme qui sanctifie. Ils viennent en s’aimant et en aimant, et, d’un humble, d’un petit, ils font un œil qui pénètre le mystère de Dieu, une bouche qui prononce les paroles de Dieu.          

 Ceux que Dieu embrasse ne sont pas ces hommes envahis par l’erreur qui ont la réputation d’être des mages et des devins. Ce ne sont pas non plus ceux qui tentent, par des manifestations d’histrions, de simuler la présence de Dieu en eux pour fasciner les naïfs sans foi véritable. Ce ne sont pas ceux qui tirent profit de leur satanisme. Ceux-là sont maudits, et puissent-ils l’être toujours plus !      

Ceux que Dieu embrasse sont ceux qui mènent la vie chaste, humble et aimante d’un serviteur de Dieu. Ceux qui ont fui les applaudissements et ont horreur d’être connus. Ceux qui, perdus dans ce gouffre de lumière qu’est Dieu, le cœur nourri de foi et l’esprit de charité, se tiennent comme des bouches mystiques devant mon Moi, et absorbent de moi la vérité et la connaissance. Sans forcer le mystère, sans en faire commerce, sans se montrer autoritaires, ils accueillent ce que je leur donne avec simplicité, amour et honnêteté.     

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16>  Ce ne sont pas des profanateurs, ils ne se permettraient jamais de susciter en aucune manière l’atmosphère favorable à créer le climat que, (au contraire de moi qui n’ai besoin ni de climat ni d’atmosphère), le satanisme de ces derniers réclame pour recevoir l’émanation du Malin.    

Ceux-ci sont en effet des simulateurs de Dieu et de ses saints, pires que des simulateurs, des caricaturistes de Dieu et de ses saints - dont ils donnent une représentation sacrilège. Ce sont les fils, les sujets, les ministres de Satan, ses attrape-nigaud. Il n’y a pas une seule parole de vérité dans leur bouche, pas la moindre lumière dans leur cœur. Le Mensonge les entraîne, eux et ceux qui croient en eux, au plus profond de l’abîme qu’ils recherchent. Il ne peut en être autrement, car le Malin lui-même ne peut connaître parfaitement la pensée de Dieu; et même ce qu’il en connaît, il ne le dit pas, puisqu’il est toujours le Serpent qui chante des chansons mensongères pour apporter la ruine là où sa jalousie voit qu’il peut y avoir encore une demeure pour le Seigneur.

 Comment pouvez-vous croire à ces fantômes, fumée de la bouche de Satan, qui se montrent à vous pour simuler ce que Dieu seul peut vous envoyer pour vous guider spirituellement ? Et ne pensez-vous pas que, s’il est vrai que Dieu peut accueillir votre désir de le sentir être un Père aimant — plus que la majorité des hommes ne le désire —, il est également vrai que personne, je dis bien personne, pas même un saint, peut s’imposer à Dieu et lui dire: " Viens. Je te l’ordonne. "?    

Je viens quand, où et comme je veux, à l’heure et dans les circonstances que je veux. Je vous parle comme je le veux. Entre, d’une part, la simplicité véritable qui est mon signe et l’humilité simple qui est le signe de mes serviteurs, et d’autre part la chorégraphie mensongère et l’orgueil avide des autres faux possesseurs de la vérité, il y a une encore plus grande différence qu’entre le soleil et une nuit sans étoiles, un plus vaste abîme que celui qui existe entre les rivages des océans dont vous ne pouvez mesurer la profondeur à certains endroits. De ce côté-ci se trouve Dieu et sa vérité. De l’autre, Satan et son erreur. De ce côté, ma main s’étend pour bénir les humbles fleurs qui accueillent ma lumière en me bénissant et en s’en jugeant indignes. De l’autre, ma main s’étend pour maudire, car ce sont les fleurs venimeuses d’étangs putrides entourées de serpents au venin éternellement mortel.  

Pour ton compte, je dis: "Voilà ma parole. Accueille-la pour ta paix."  

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17>  Les trois croix sont le signe des trois victimes de cette cité [3]. L’une porte déjà le fruit mûr qu’il faut cueillir sur l’arbre saint pour être placé dans la Cité de Dieu. La paix est venue pour elle et, comme le Christ après son martyre, elle est descendue de la croix pour être semence de vie bienheureuse. Salue ton âme sœur.  

Les deux autres croix sont celles de deux autres victimes. L’une est la tienne. Elle s’élève encore vers le ciel parce que ta mission doit durer encore un peu. Le mont est nu et sa triple couronne, triste. Mais vois comme elle est proche du Ciel, et tout le ciel qui l’entoure. Vois comme le monde est lointain. Vous êtes déjà entre l’autel et le ciel, mes chères victimes, et les anges se tiennent tout autour de vous pour recueillir votre esprit quand vous consommerez votre ultime souffrance.



Cette vision ne cessera de s’approcher de toi, car je brûle de te faire vivre ma Passion. Mais ne crains rien. Telle une branche délicate qui se courbe, la croix te déposera après l’épreuve, tout comme elle a déposé ta sœur, et le ciel s'ouvrira à toi.     

Va en paix".          

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Fiche mise à jour le 20/11/2019

 



[1] "Le mystère dont le roi s’enquiert, ni sages, ni exorcistes, ni magiciens, ni devins ne peuvent l’exposer au roi. Mais il y a un Dieu dans le ciel qui révèle les mystères"

[2] Matthieu 11, 25-27 - Luc 10, 21-22

[3] À ce sujet, on nous a remis le texte suivant, attribué au P. Migliorini : "Viareggio, le 5 janvier 1944. Depuis que j’assistais Antonia, j’avais intéressé le ‘porte-parole’ [Maria Valtorta] sur son cas. Elle ne cessait de prier, d’autant plus que, étant toutes les deux des victimes offertes à Dieu pour obtenir la miséricorde du Seigneur pour beaucoup et en particulier pour notre Italie, elles se sentaient comme des âmes sœurs sans se connaître. À partir du 3 de ce mois, le ‘porte-parole’ voyait comme dans le lointain un Calvaire où s’élevaient trois croix. Deux d’entre elles étaient droites et bien plantées, mais celle du milieu semblait fortement inclinée, prête à tomber. Cette vision est restée secrète jusqu’à ce que, hier, le Sauveur révèle que la croix du centre était Antonia, qui est désormais tombée." Il s’agit d’Antonia Dal Bo, née à Côme en 1907 et décédée à Viareggio le 4 janvier 1944. Pendant les neuf derniers mois de sa vie, elle fut gravement malade et s’offrit à Dieu pour le salut de l’Italie. Son agonie, durant les trois jours qui précédèrent sa mort, connut des manifestations qui troublèrent ses parents. Par l’intermédiaire du P. Migliorini, ceux-ci reçurent le réconfort de l’épigraphe écrite par Maria Valtorta, puis faite imprimer sur les images-souvenirs : "Après que la charité l’eut prise, elle s’offrit elle-même comme une fleur sur l’autel, en hostie pour les malheurs de la nation. Elle connut la nuit du Christ à Gethsémani et l’amertume de la neuvième heure sur la croix. Mais, avant même la résurrection en Jésus qui est la Vie, il lui fut dévoilé ce qu’est la béatitude des élus et c’est en possession de l’Amour qu’elle rendit l’esprit, son esprit sanctifié par son héroïsme, les yeux tournés vers Marie, l’Étoile de son matin éternel."     
Il est, de nouveau, fait allusion à ce cas dans la catéchèse du
14 janvier 1944.