Que
deviennent les animaux après leur mort ?
Maria Valtorta et son petit chien Humphry, dans les années 20.
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«Les
animaux sont des créatures de Dieu. Celui-ci les entoure de sa sollicitude
providentielle. Par leur simple existence, ils le bénissent et lui rendent
gloire.
Aussi les hommes leur doivent-ils bienveillance» dit le Catéchisme de l’Église
catholique.
Le vide affectif laissé par les animaux
familiers.
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Les
animaux, particulièrement les animaux domestiques et de compagnie, jouent
parfois un rôle affectif important auprès des personnes qui sont
dépouillées de la tendresse humaine ou qui vivent l’affection animale
intensément.
Leur disparition confronte ces personnes à la douleur de la séparation.
Maria Valtorta, grabataire et privée de l’amour paternel et maternel
a dû affronter cette douleur. Elle
s’insurge devant cette réalité. Mais elle
termine par un acte de confiance qui lui apporte une consolation durable.
Dieu ne peut s’opposer à la mort des animaux, pas plus qu’à la nôtre. C’est
la conséquence du péché originel. Mais Il console les hommes, qui se
tournent vers Lui, de l’épreuve qu’ils traversent.
Tout cela pose la question du sort réservé aux animaux après leur mort et
celle de les revoir ou non, un jour.
Le 26 novembre 2014, le pape François commentait :
L’objectif ultime et merveilleux qui est le Royaume des
cieux. Quand nous nous tournons vers cet horizon, nous nous
apercevons que notre imagination s’arrête, se révélant à peine capable de
pressentir la splendeur du mystère qui domine nos sens. Et plusieurs questions se posent spontanément à nous :
quand aura lieu ce passage final ? Comment sera la nouvelle dimension dans
laquelle l’Église entrera ? Que deviendra alors l’humanité ? Et la création qui nous entoure ?
Le
Pape rappelait les termes de Gaudium et spes :
Nous ignorons le temps de l’achèvement de la terre et de
l’humanité, nous ne connaissons pas le mode de transformation du
cosmos ». Dans le même temps, poursuit le Pape, l’Écriture Sainte nous
enseigne que l’accomplissement de ce dessein merveilleux ne peut pas ne pas concerner tout ce qui
nous entoure et qui est sorti de la pensée et du cœur de Dieu. L’apôtre
Paul l’affirme de manière explicite, quand il dit que «elle aussi [la création] sera
libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la
liberté, la gloire des enfants de Dieu».
Certains
y ont vu l’affirmation implicite que les animaux, notamment nos animaux
familiers, se retrouveraient au Paradis. Le pape François rejoindrait ainsi
une affirmation fortuite du Bienheureux Paul VI : «Un jour, nous
reverrons nos animaux dans l’éternité du Christ», avait-il répondu à un
enfant pour le consoler de la mort de son chien. Ce qu’il devait confirmer
par la suite dans l’une de ses catéchèses : «Les animaux sont la partie la
plus petite de la catéchèse divine. Mais un jour, nous les reverrons dans
le mystère du Christ».
Saint Jean-Paul II, pour sa part, affirmait, lors de son audience générale
du 10 janvier 1990,
que «les animaux aussi ont une respiration, un souffle vital et qu'ils
l'ont reçu de Dieu».
Mais Benoît XVI, suivant la tradition dominante de l’Église,
rappelait que les animaux n’ayant pas d’âme immortelle, contrairement à
l’homme, n’ont pas de part à l’éternité.
Nous nous trouvons donc devant des affirmations apparemment
contradictoires. Mais le Ciel n’inspire jamais des réponses
irréconciliables où les unes seraient vraies et les autres fausses. Au
contraire, il inspire des parties d’un problème qui, rassemblées, font
apparaître une réponse.
C’est ce que nous allons tenter de voir au travers des écrits de Maria
Valtorta, qui commentent justement la lettre de saint Paul aux romains cité
par le pape François. Nous pourrons ainsi comparer ses affirmations aux
différents textes du Magistère, de l’Écriture, ainsi que de quelques
théologiens contemporains.
Les animaux ne vivent pas au-delà de
leur mort, mais ….
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Maria
Valtorta confirme l’opinion dominante de l’Église rappelée par Benoît
XVI :
L'âme vivante des créatures inférieures dont parle la
Genèse n'est pas une âme telle que celle de l'homme, commente
Jésus. C'est la vie, simplement la vie, c'est-à-dire : être sensible
aux choses actuelles, tant matérielles qu'affectives. Quand un animal est
mort, il est insensible car avec la mort, pour lui, c'est la vraie fin. Il n'y a pas d'avenir pour lui.
Ce
que lui confirme Azarias dans ses commentaires :
Vous (les hommes pervertis) deviendriez alors
semblables aux animaux qui ne sont que chair et qui, une fois leur
respiration arrêtée, ne sont plus
rien dans l'éternité.
Les
réponses de Maria Valtorta sont claires et sembleraient contredire les
propos des trois papes, mais si on le remarque bien, aucuns d’eux n’ouvrent
«la porte du Paradis aux animaux» directement après leur mort.
- Paul VI parle de les retrouver
dans le mystère du Christ. Quel
est ce mystère ?
- Jean-Paul II les inclus dans le souffle
créateur initial de Dieu.
- Le pape François, les englobe dans la Création
qui sera libérée de son esclavage à la fin des temps.
Il ne peut donc s’agir d’une survie telle que la nôtre. Après la mort,
notre corps retourne à la poussière d’où il fut sorti, mais notre âme
traverse son Purgatoire pour rejoindre au terme de cette période, le
Paradis où, dans la félicité, elle attend de recevoir son corps glorieux
pour l’éternité de délices. Un corps glorieux qui ressemble à notre corps
mortel si l’on en croit le Christ ressuscité,
mais un corps délivré de l’esclavage de la mort et de ses conséquences.
Ainsi donc, si les papes ci-dessus décrivent vraiment des animaux en
Paradis, il s’agit de la Création nouvelle
et ultime.
Dans l’ultime Création, il y aura effectivement
des plantes et des animaux.
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Dans
les Leçons sur l’épître de saint Paul
aux romains, l’Esprit-saint commente
justement pour Maria Valtorta, ce passage qui a fait penser que le Pape François
avait ouvert le Paradis aux animaux :
Le monde a été peuplé au commencement, dit l’Esprit
saint, de créatures douées de raison et de créatures non douées de raison
... Au-dessus de ces espèces il y avait deux créatures qui formaient comme
un couple royal. En effet, elles étaient douées de raison et d'une âme
spirituelle et immortelle, bien différente de celle qui au verset 30 du 1er
chapitre de la Genèse est appelée "âme vivante", et qui n'est que souffle, raison pour laquelle dans
le Livre (La Bible) on dit au sujet de ces créatures qu'elles "avaient
l'âme dans les narines". Toutes les choses créées étaient bonnes, d'après le
jugement du Créateur lui-même, qui est Bonté absolue et parfaite.
Il
s’agit bien du souffle créateur dont parle Jean-Paul II, souffle qui unit
toute la Création même si celle-ci est clairement hiérarchisée. « Dieu
présent en toute création »
dit le Psaume de la Création que nous chantons dans la nuit de Pâques.
Jésus confirme à Maria Valtorta :
(Je) suis en tout ce qui est, puisque tout porte le sceau de l’amour et
que je suis l’Amour. Mon Être s’étend sur tout l’univers; ma Lumière baigne
les astres, les planètes, les mers, les vallées, les plantes, les animaux.
Rien
n’est donc exclu du destin d’amour qu’est la Création. La Genèse décrit
d’ailleurs cette paix de l’origine qui règne entre les créatures dont
aucunes ne s’entre-dévorent.
C'est comme cela
que le monde redeviendra, reprend
l’Esprit-saint à Maria Valtorta, lorsque "la science du
Seigneur", c'est-à-dire le royaume de l'esprit, aura vraiment rempli
la Terre une nouvelle fois, comme
il est prophétisé par Isaïe.
Entre
temps, Adam a péché, et par sa faute la Terre a été maudite. La
désobéissance d’Adam a entraîné, dans le désordre, les créatures
inférieures devenues insubordonnées et s’adonnant à la violence réciproque.
Ce désordre va durer jusqu'au Jour du Seigneur,
jusqu'au retour de son Royaume. Alors disparaîtront le ciel et la terre
tels qu'ils existent maintenant et surgiront des nouveaux cieux et une nouvelle terre. Et les hostilités entre les créatures seront
terminées.
Il
y aura donc bien des animaux en Paradis, comme cela fut au début des temps.
Il s’agit bien de la Création qui, selon saint Paul :
A été assujettie à la vanité, - non de son gré, mais par la volonté de celui qui
l'y a soumise, - avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la
servitude de la corruption (la mort), pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous
savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière gémit et souffre les
douleurs de l'enfantement. Et ce n'est pas elle seulement; nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous gémissons en
nous-mêmes, attendant l'adoption [des enfants de Dieu], la rédemption de notre corps.
Voici
donc des éléments en parfait accord avec les propos des papes sur le sujet.
Si nous avons la certitude de vivre l’éternité de délices au milieu de
l’entière Création recrée, reverrons-nous nos animaux familiers ?
Là s’arrête l’étude des textes de Maria Valtorta, qui n’explicitent pas ce
point précis, et commence le domaine des hypothèses.
L’hypothèse de la survivance psychique.
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On
ne peut que songer au "mystère" du corps glorieux dont nous
hériterons dans la "Jérusalem Céleste" ou Création recréée. Ce ne
sera pas notre corps actuel qui, né de la poussière retournera en poussière,
mais il sera cependant nôtre et nous ressemblera puisque Jésus est apparu
ainsi à ses apôtres.
Quel lien peut-il s’établir entre ce qui n’existe plus et qui pourtant
existera ?
Arnaud Dumouch,
un théologien laïc postule, avec d’autres,
que les animaux seront présents dans l'autre monde, vivant d'un bonheur
sensible qui correspond à leur nature.
Il s’appuie :
- sur l’instinct quasi unanime, sur le sensus fidei naturel, des enfants que Paul
VI, avons-nous vus, prenait en considération. Ils sont proches de Dieu.
- et sur la croyance assez répandue, et de façon ancienne, de la survie du
psychisme (c'est-à-dire de la vie sensible) des animaux.
Ce corps psychique est évoqué par saint Paul.
Il s’agit de toute cette partie sensible commune à l’être humain et à
l'animal qui n’est ni chair, ni os promis à la poussière, ni l’esprit,
partie non faite de matière promise à la vision béatifique de Dieu. C’est
donc la partie sensible de notre personnalité sur laquelle s’est construite
notre vie spirituelle (intelligence et volonté libre).
Nous partageons ce psychisme avec les animaux. D’ailleurs la Vulgate
traduit Paul par "corpus animale" et beaucoup de bibles
contemporaines le traduisent par "corps terrestre" ou "corps
physique". Mais Osty maintient bien le terme
psychique qu’il explicite.
Dieu lui-même différencie les parties de notre être : en corps, cœur
et âme
correspondant à la vie physique, sensible et spirituelle de saint Thomas
d'Aquin. .
Il est évident que les animaux, qui n'ont pas d'esprit, n'ont pas part à la vison béatifique de Dieu. Mais ils obtiennent un
bonheur sensible (et non spirituel) qui correspond à leur nature sensible.
Pour eux, rien de plus n'est désiré et on voit, dans le récit de la Genèse,
Dieu se promener dans l’Eden
au milieu des animaux.
Nous nous retrouverons donc avec les animaux (et les plantes) au milieu de
toute la Création nouvelle. Ainsi le monde nouveau sera adapté, même à
notre nature sensible qui aspire à un tel monde. Si tel n’était pas le cas,
sur quoi règnerions-nous éternellement,
dans cette royauté restaurée telle que Dieu l’a voulu au
commencement ?
Quoique cela soit, quel que soit le "mystère du Christ", ce sera
une éternité de tendresse.
François-Michel
Debroise
Lundi 22 décembre 2014.
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Dans
"l'Évangile tel qu'il m'a été révélé".
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Moteur de recherche de la Fondazione
Maria Valtorta cev onlus.
Maria Valtorta avec son petit chat, dans les années 50.
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Considérez les animaux,
tous les animaux. Avez-vous jamais vu un mâle et une femelle aller l'un
vers l'autre pour un stérile embrassement et une relation impure ? Non 1.8.
Si vous saviez également interroger votre
âme, elle vous dirait la signification … de cette parole pour "qu'il
domine", et qui est celle-ci : "Pour que l'homme domine sur tout.
Sur tous ses trois états. L'état inférieur, animal.
L'état intermédiaire, moral. L'état supérieur, spirituel. Et que tous les
trois l'inclinent à une seule fin : posséder Dieu" 1.24.
L'homme était la perfection de la
création. Il avait de l'ange l'esprit et de l'animal une beauté parfaite
dans tout son être
animal et moral 2.32.
J’avais été Dieu. J’étais devenu l’Homme.
Maintenant, triomphant de l’animal
conjoint à la nature humaine, voilà que j’étais
l’Homme-Dieu 2.44.
Ce qui te fait homme, c'est l'âme. Sans
elle, tu ne serais rien de plus qu'un animal
doué de la parole 2.51.
Là où … un vivant respire, un animal
vit, un arbre pousse, je suis là avec Celui de qui je viens … vous devez
dire : "L'homme est engendré comme tous les animaux par une union
entre mâle et femelle. Mais l'âme, c'est-à-dire cette chose qui différencie
l'animal-homme
de l'animal-brute, vient de Dieu. Il la crée toutes les
fois qu'un homme est engendré, ou plutôt: qu'il est conçu dans un sein et
il la greffe en cette chair qui autrement serait seulement animale" 3.65.
Le Deutéronome prescrivait des lois
d'humanité, car alors les hommes avaient une spiritualité puérile… Mais
quand je suis venu, j'ai perfectionné les règles mosaïques… La lettre n'est
plus "le tout". C'est l'esprit qui est devenu "le
tout"; Au-delà d'un petit acte humain envers un nid et ses habitants,
il faut voir la réponse que signifie mon geste : m'incliner, Moi, le Fils
du Créateur, devant l’œuvre du Créateur. Même cette couvée
est son œuvre 6.122.
À l'égalité de la conception, formation et
manière de naître des enfants d'un homme et d'une femme sur la Terre,
correspond une autre égalité dans le Ciel : la création d'une âme à infuser
dans l'embryon pour qu'il soit celui d'un homme et non d'un animal
6.136.
(La réincarnation) est une théorie
erronée. Les âmes, une fois passé leur séjour sur la Terre, ne reviennent
plus jamais sur la Terre dans aucun corps. Pas dans un animal,
car il ne convient pas qu'une chose aussi surnaturelle qu'elle est, habite
dans une brute. Pas dans un homme. 7.221.
Elles étaient bonnes toutes les lois
attachées à la nature humaine que Dieu avait données aux premiers parents :
le besoin de nourriture, de repos, de boisson. Puis, avec le péché, les instincts
animaux ont pénétré et se sont mêlés aux
lois naturelles avec les dérèglements, les sensualités de toutes espèces,
souillant ce qui était bon, par défaut de modération. 7.236.
L'âme vivante des créatures inférieures
dont parle la Genèse n'est pas une
âme telle que celle de l'homme. C'est la vie, simplement la vie,
c'est-à-dire d'être sensible aux choses actuelles tant matérielles qu'affectives.
Quand un animal
est mort, il est insensible car avec la mort, pour lui, c'est la vraie fin.
Il n'y a pas d'avenir pour lui, mais tant qu'il est vivant, il souffre de
la faim, du froid, de la lassitude et il est sensible aux blessures, à la
souffrance, à la jouissance, à l'amour, à la haine, à la maladie et à la
mort. Et l'homme, en souvenir de Dieu qui lui a donné ce moyen pour rendre
moins dur son exil sur la Terre, doit être humain envers les serviteurs
inférieurs que sont pour lui les animaux. 7.237.
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Dans les autres ouvrages de
Maria Valtorta.
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Cahiers de 1943
Voir le sommaire.
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13
mai : La douleur de Maria Valtorta
devant la perte de ses animaux familiers.
6 juin : Sans
la grâce, vous seriez simplement des créatures animales, évoluées au
point d’être pourvues de raison et d’une âme, mais d’une âme au niveau de la terre, capable
d’évoluer dans les contingences de la vie terrestre, mais incapable de
s’élever jusqu’aux régions de la vie de l’esprit.
13 juin : Dieu
est toujours prêt à intervenir pour vous aider, mais il exige de vous le
désir de le recevoir ... Alors il vous étreint, vous pénètre, vous soulève,
vous embrase, vous déifie, vous fait changer votre pauvre nature animale
en une nature toute spirituelle, vous rend semblables à lui.
7 août : Le
sépulcre est un lieu où l’habit mortel retourne à sa nature de poussière,
libérant l’esprit en attendant l’heure où ce qui fut créé se reformera pour
entrer dans la gloire ou dans la damnation avec la perfection de la
création que Dieu fit pour l’être humain, c’est-à-dire l’union d’un esprit
à une chair. Esprit immortel comme Dieu, son Créateur et Père, chair
mortelle telle que formée par un animal terrestre, roi de la terre,
héritier du Ciel, mais qui trop souvent préfère la terre au Ciel, ‘animal’,
non parce qu’il est doté d’une âme [anima], mais parce qu’il vit non moins,
et parfois plus, en brute que les animaux au sens strict.
14
septembre : Je l’ai versé là (Mon sang au Gethsémani) pour
sanctifier la terre et les travailleurs de la terre, parmi lesquels sont
aussi compris les bergers des différentes espèces d’animaux que le Père a donnés aux humains
pour les aider et assurer leur subsistance.
29 septembre :
Vous reniez non seulement votre Dieu, mais votre dignité d’êtres humains,
votre intelligence qui vous rend semblables à Dieu au-dessus de tous les animaux
créés par le Père, les seuls capables de penser et d’agir, non avec
l’instinct rudimentaire des bêtes, mais avec un splendide intellect qui
vous élève à des sphères très proches des nôtres.
21 octobre : Trop
de fois vous l’oubliez, ô humains qui vous croyez des dieux; si votre
esprit n’est pas vivifié par la grâce, vous n’êtes rien d’autre que
poussière et pourriture, des animaux qui joignez à l’animalité la
ruse de l’intelligence que possède la Bête, laquelle vous fait faire des
œuvres de bêtes, pire que des œuvres de bêtes, de démons.
31 octobre :
Vous êtes plus sots que les animaux qui, en obéissant à l’ordre de l’instinct,
savent se régler pour ce qui est de l’alimentation, des accouplements, du
choix du logis.
11 novembre :
L’animal dénué de respiration n’est rien d’autre qu’une dépouille
immonde. Sa seule vie est dans sa respiration. Ses narines fermées à ce souffle,
il cesse d’exister et devient une charogne. Il y a beaucoup d’êtres humains
qui ne sont guère supérieurs à l’animal, n’ayant d’autre vie que
leur vie animale qui ne dure qu’aussi longtemps que leur souffle.
18 décembre : Voici
l’œuvre parfaite du Créateur, voici ce que je créai à mon image et à ma
ressemblance, fruit d’un chef-d’œuvre divin et créateur, merveille de l’Univers,
lequel voit, enfermé en un seul être, le divin dans l’esprit immortel comme
Dieu et comme lui, spirituel, intelligent, vertueux, et l’animal
dans la chair la plus parfaite devant laquelle chaque être des trois règnes
de la Création s’incline. Voici le témoignage de mon amour pour l’humain,
pour qui je créai l’organisme parfait et le sort bienheureux d’une vie
éternelle dans mon Royaume.
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Cahiers de 1944
Voir le sommaire.
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7 janvier : Un
esprit fusionne avec une chair pour rendre l’homme semblable à Dieu, qui
n’est pas chair mais esprit, non pas animal mais surnaturel. Quand
la chair dépérit lorsque vient son crépuscule, elle tombe comme une
dépouille, telle un simple revêtement, dans le néant dont elle fut tirée,
et l’âme retourne à sa vie: bienheureuse si elle vit, mais damnée si
l’homme a fait de sa chair son seigneur au lieu de faire de Dieu le
seigneur de son âme.
8 janvier : Vous
ne voyez pas le sceau de Dieu gravé sur les choses que votre œil regarde.
Pour vous, il s’agit seulement d’astres, de montagnes, de pierres, d’eaux,
d’herbes, d’animaux. Pour le croyant, ce sont là des œuvres de Dieu.
10 janvier : Mon
Etre s’étend sur tout l’univers; ma Lumière baigne les astres, les
planètes, les mers, les vallées, les plantes, les animaux; mon
Intelligence court sur toute la terre, instruit les plus lointains, donne à
tous un reflet du Très haut, enseigne comment rechercher Dieu; ma Charité
pénètre comme le souffle et conquiert les cœurs.
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Cahiers de 1945 à 1950
Voir le sommaire.
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6 septembre 1947 :
Sans Dieu, l’homme ne peut être qu’un animal sauvage. Plus qu’un
animal, un démon. Car l’animal se laisse dominer par l’homme, il
s’apprivoise, il plie sous la puissance qui s’appelle "homme", il
s’y plie avec amour ou par amour chez les animaux les plus évolués et
domestiqués, par crainte sinon. Des animaux, à l’origine libres et
sauvages, l’homme a fait ses sujets et ses aides, ou même ses amis, sauf
évidemment les plus méprisables.
17 septembre 1947 :
L’homme privé de la grâce, autrement dit tel qu’il est au moment où il naît
de la femme, est un homme-animal aux yeux de Dieu, semblable à un
mort dont le corps corrompu ne peut venir contaminer le Temple éternel où
resplendit le trône de Dieu; de même.
Commentaires de l’Apocalypse, chapitre 1 :
La mort: dans tout ce que Dieu avait créé, elle n’existait pas, pas plus
que la souffrance et que le péché, cette cause de mort et de souffrance.
Idem, chapitre 2 :
On dirait effectivement que, bien mieux que les hommes, bon nombre d’animaux
savent louer ce qu’il y a de beau et de bon dans la création, qu’ils sont reconnaissants
au soleil qui les réchauffe, à l’eau qui les désaltère, aux fruits de la
terre qui les nourrissent, à l’homme qui les aime.
|
Livre d’Azarias
Voir le sommaire.
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À venir.
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Leçons sur l’épître de saint Paul aux romains
Voir le sommaire.
|
À venir.
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Dans les textes fondamentaux
chrétiens.
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Dans
la Bible
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Indication
des sources à venir.
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Dans le catéchisme de l'Église
catholique
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Indication
des sources à venir.
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Dans d'autres sources.
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