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  Nature et effets de la grâce : la grâce, c’est posséder Dieu.
 
 
    
 
  
 
  
 
  
 
 RETOURS AUX FICHES.
 
  Grâce. 
 
  Miracles, prodiges.   | 50>
  4 h 30 du matin.      
 
  Jésus dit : 
 Aujourd’hui je veux te parler de la «grâce». Tu
  verras qu’elle a un rapport avec les autres sujets même si, à première vue,
  cela ne te semble pas le cas. Tu es un peu fatiguée, Maria, mais écris quand
  même. Ces leçons te serviront aux jours de jeûne où moi, ton Maître, je ne te
  parlerai pas.
 
 Qu’est-ce que la grâce ? Tu as étudié et expliqué la question bien des fois.
  Mais je veux t’expliquer la grâce à ma façon dans sa nature et dans ses
  effets.
 
 
  La grâce, c’est posséder en vous la
  lumière, la force, la sagesse de Dieu. En d’autres mots, avoir la
  ressemblance intellectuelle avec Dieu, ce qui est le signe unique et
  incomparable de votre filiation à Dieu. 
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  Sans la grâce, vous seriez simplement des créatures animales, évoluées au
  point d’être pourvues de raison et d’une âme, 
  mais d’une âme au niveau de la terre, capable d’évoluer dans les
  contingences de la vie terrestre, mais incapable de s’élever jusqu’aux
  régions de la vie de l’esprit. Donc, pas beaucoup plus que des brutes, dont
  la conduite est réglée seulement par l’instinct, et en vérité, elles vous
  dépassent très souvent par leur conduite.
 
 La grâce est donc un don sublime, le plus grand don que Dieu, mon Père,
  ait pu vous faire. Et il vous le fait gratuitement parce que son amour de
  Père pour vous est infini, tout comme il est lui-même infini. Vouloir nommer
  tous les attributs de la grâce signifierait faire une longue liste de
  substantifs et d’adjectifs, et ils n’expliqueraient toujours pas parfaitement
  ce qu’est ce don.
 
 
  Rappelle-toi seulement ceci : la grâce,
  c’est posséder le Père, vivre dans le Père; la grâce, c’est posséder le Fils,
  jouir des mérites infinis du Fils; la grâce, c’est posséder l’Esprit saint,
  bénéficier de ses sept dons. Bref, la grâce, c’est Nous posséder, le
  Dieu Unique en Trois Personnes, et avoir autour de votre personne mortelle
  les légions des anges qui Nous adorent en vous. 
 L’âme qui perd la grâce perd tout. En ce qui la concerne, le Père l’a créée
  en vain, le Fils l’a rachetée en vain, l’Esprit Saint lui a infusé ses dons
  en vain, les Sacrements existent en vain. Elle est morte. Branche pourrie
  qui, sous l’action corrosive du péché, se détache et tombe de l’arbre de vie
  et achève de se putréfier dans la boue. Si une âme savait se conserver
  telle qu’elle est après le Baptême et après la Confirmation, c’est-à-dire au
  moment où elle est littéralement imbibée de grâce, cette âme serait à peine
  moins que Dieu. Que cela te dise tout.
 
 Vous êtes stupéfaits au récit des prodiges de mes saints. Mais, ma chère, il
  n’y a pas de quoi être stupéfait. Mes saints possédaient la grâce; ils
  étaient donc des dieux, car la grâce déifie. N’ai-je pas dit moi-même
  dans mon Évangile que les miens feront les mêmes prodiges que moi ?
  Mais pour être des miens, il faut vivre de ma vie, à savoir, de la vie de la
  grâce.
 
 
  Si vous le vouliez, vous pourriez tous être
  capables de prodiges, c’est-à-dire de sainteté. Même que
  je voudrais que vous le soyez, car cela signifierait que mon Sacrifice a été
  couronné de victoire et que je vous ai réellement arrachés à l’empire du
  Malin, le reléguant dans son Enfer, rabattant sur sa bouche une pierre
  inamovible sur laquelle je mettrai le trône de ma Mère, la seule à tenir son
  talon sur le dragon, impuissant à lui nuire. 
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  Les âmes en état de grâce ne possèdent pas toutes cette grâce au même degré.
  Non parce que je l’infuse en quantités différentes, mais parce que vous la
  conservez en vous à des degrés différents. Le péché mortel détruit la grâce,
  le péché véniel l’effrite, les imperfections l’anémient. Il y a des âmes,
  pas du tout méchantes, qui dépérissent dans une consomption spirituelle parce
  que, à cause de leur inertie, qui leur fait commettre continuellement des
  imperfections, elles diminuent la grâce en elles, la réduisant à un fil très
  mince, à une petite flamme languissante. Alors qu’elle devrait être un feu,
  un incendie vivant, beau, purificateur. Le monde s’écroule parce que la
  grâce s’écroule dans la quasi totalité des âmes et languit dans les autres.
 
 La grâce donne des fruits différents selon qu’elle est plus ou moins vive
  dans votre cœur Une terre est d’autant plus fertile qu’elle est riche en
  éléments et qu’elle bénéficie du soleil, de l’eau, des courants aériens. Il y
  a des terres stériles, maigres, qui sont arrosées, réchauffées par le soleil,
  balayées par les vents, mais en vain. Il en est de même pour les âmes. Il y a
  des âmes qui se chargent d’éléments vitaux avec chaque effort et qui, par
  conséquent, réussissent à bénéficier à cent pour cent des effets de la grâce.
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 |  Les éléments vitaux sont : vivre selon ma
  Loi, chastes, miséricordieux, humbles, aimant Dieu et son prochain; vivre de
  prière ‘vivante’. Alors la grâce grandit, fleurit, pousse des racines
  profondes et s’élève en arbre de vie éternelle. Alors l’Esprit Saint, tel
  un soleil, inonde l’âme de ses sept rayons, de ses sept dons; alors moi, le
  Fils, vous pénètre avec la pluie divine de mon Sang; alors le Père vous
  regarde avec satisfaction, voyant en vous sa ressemblance; alors Marie vous
  caresse en vous serrant sur son sein, qui m’a porté comme il a porté ses
  petits enfants, moindres que son Fils, mais chers, si chers à son cœur; alors
  les neuf chœurs des anges forment une couronne autour de votre âme, temple de
  Dieu, et chantent le sublime ‘Gloria’; alors votre mort est vie et votre vie
  est béatitude dans mon royaume. 
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  mise à jour le 19/10/2025.
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