Condamnation de la réincarnation.
Avec cette catéchèse, Jésus commence une série de sept enseignements à
l’intention des tenants de cette croyance.
NB : Avec cette catéchèse, Jésus inaugure une série de sept
enseignements à l’intention des tenants de cette croyance.
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23> Jésus
dit :
"Voici ce qui est dicté pour toi, ô homme qui m’est cher en dépit de tes
erreurs, toi, la brebis perdue pour laquelle j’ai marché et versé mon sang
pour t’indiquer la voie de la Vérité. Cette instruction est pour toi. C’est
une lumière pour toi. Ne refuse pas mon don.
Ne commets pas le sacrilège de penser qu’une
autre parole est plus juste que celle-ci. Celle-ci est la mienne. C’est ma
voix qui, depuis des siècles, est la même, sans changer, sans se contredire,
sans se renouveler au fil des siècles parce qu’elle est parfaite et que le
progrès n'a aucune incidence sur elle. Vous, vous pouvez vous mettre à jour.
Pas moi, qui suis comme au premier jour de mon enseignement tout comme je suis
de toute éternité en ma nature. Je suis la Parole de Dieu, la Sagesse du
Père.
Il est dit, dans mon seul et vrai Évangile:
"Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Non pas
le Dieu des morts, mais des vivants ." Abraham a vécu une fois. Isaac a vécu une fois.
Jacob a vécu une fois. Tu vivras une fois. Moi, qui suis Dieu, j’ai pris
chair une seule fois et ne la prendrai pas une seconde, parce que Dieu
lui-même respecte l’ordre. Or l’ordre de la vie humaine est le
suivant :
Un esprit fusionne avec une chair pour
rendre l’homme semblable à Dieu, qui n’est pas chair mais esprit, non pas
animal mais surnaturel.
Quand la chair dépérit lorsque vient son crépuscule, elle tombe comme une
dépouille, telle un simple revêtement, dans le néant dont elle fut tirée, et
l’âme retourne à sa vie : bienheureuse si elle vit, mais damnée si
l’homme a fait de sa chair son seigneur au lieu de faire de Dieu le seigneur
de son âme.
De l'au-delà, dont vous désirez inutilement
connaître les détails sans vous contenter de croire à son existence, cette
âme vous attend en tremblant de peur ou avec des frémissements de joie de
voir la chair ressusciter pour s’en revêtir au dernier jour de la Terre et
avec elle être précipitée dans l’Abîme ou entrer au ciel glorifiée jusque
dans la matière avec laquelle vous avez remporté la victoire : en effet, de
votre ennemie naturelle, vous vous serez fait une alliée surnaturelle.
Mais comment pourriez-vous revêtir une chair au moment de ma visite
sublime et, avec elle, aller à la condamnation ou à la gloire, si chaque âme
avait eu plusieurs chairs ? Laquelle serait choisie ? La première
ou la dernière ?
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24> Si,
selon vos théories, la première a permis l’accession de l’esprit à la
seconde, c’est déjà une chair méritoire, et même plus digne que les autres de
posséder le ciel, puisque c’est la première victoire qui coûte. Après cette
accession, elle est entraînée. Mais si seuls les parfaits doivent aller au
ciel, comment la première peut-elle y aller ? Il serait injuste d’en
exclure la première de vos chairs, et tout aussi injuste de penser qu’il en
irait de même de la dernière de vos chairs, qu’une théorie néfaste vous fait
croire que votre esprit peut revêtir, en une série ascendante, en
s’incarnant, se désincarnant pour se réincarner comme un habit que l’on
enlève le soir pour le reprendre le lendemain matin.
Et comment pourriez-vous invoquer les bienheureux s’ils étaient déjà
réincarnés ? Comment traiter vos défunts de vôtres, s’ils sont au
même moment les enfants d’autres personnes ?
Non. L’âme vit. Bien qu’elle soit créée,
elle ne sera plus détruite. Elle vit dans la Vie si elle a mené, sur la
terre, l’unique vie qui vous soit permise, celle d’enfants de Dieu. Elle vit
dans la Mort si elle a vécu sur la terre en fils de Satan. Ce qui est à Dieu
retourne à Dieu pour l’éternité. Ce qui est de Satan retourne à Satan pour
l’éternité.
Ne dites pas : C’est mal. " Moi qui
suis la Vérité, je te dis que c’est le bien suprême. Si vous viviez mille
vies, vous deviendriez mille fois les souffre-douleur de Satan, et vous ne
sauriez pas toujours en sortir blessés mais vivants. Mais puisque vous
vivez une seule fois et que vous savez que votre destin se joue à ce seul
moment, si vous n’êtes pas de nauséabonds adorateurs de la Bête, agissez au
moins avec ce minimum de bonne volonté qui me suffit pour vous sauver.
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