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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du vendredi 24 septembre 1943


L’imitation du Christ dans la souffrance, la douceur et l’humilité pour combattre l’orgueil, la colère et la luxure, œuvres de Satan.


 










 

318>  Jésus dit :           

"
Courage, Maria. Pense que tu subis les douleurs de mon agonie. Moi aussi, j’avais très mal aux poumons et au diaphragme, et chaque respiration, chaque mouvement, chaque battement était une nouvelle douleur qui s’ajoutait à la douleur. Et je n’étais pas comme toi sur un lit, mais grevé d’un poids dans des rues qui grimpaient. Et puis, suspendu, sous le soleil, avec une fièvre si forte qu’elle battait dans mes veines comme d’innombrables marteaux.      

Mais ce n’étaient pas là les pires souffrances. Plus torturante encore était l’agonie du cœur
[1] et de l’esprit. Et le plus grand tourment de tous était la certitude que, pour des millions et des millions d’humains, ma souffrance était inutile. Et pourtant cette certitude n’a pas diminué d’un atome ma volonté de souffrir pour vous. 

 Oh ! Douce souffrance, Maria, parce qu’offerte au Père en réparation et pour votre salut ! De savoir que mon Sang lavait le signe qui était resté sur vous, offense de la race humaine envers Dieu, laquelle resterait éternelle, et que ma mort vous redonnait la Vie. De savoir, une fois passée l’heure de la Justice, que l’Amour vous regarderait à travers moi, l’Immolé, avec amour. Tout cela introduisait une source de baume dans un océan d’une telle amertume que la plus grande des amertumes subies sur terre, depuis que l’être humain existe, est à peine plus qu’un rien, car sur moi pesaient les fautes de toute l’humanité et la colère divine.        

 J’ai dit : ‘Soyez semblables à moi qui suis doux et humble de cœur’ [2]. Je l’ai dit à tous car je savais que dans mon imitation se trouvait la clé de votre bonheur sur cette Terre et au Ciel.    

Vous subissez toutes les ruines qui vous accablent parce que vous n’êtes pas humbles et vous n’êtes pas doux. Ni dans les familles, ni dans vos occupations et professions, ni dans le cadre plus vaste des Nations. L’
orgueil et la colère vous dominent et sont la cause de tant de vos crimes.        

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319>  Un troisième agent de crimes est votre luxure [3]; cela peut vous sembler chose individuelle, mais la luxure et les deux premiers agents impliquent un très, très grand nombre d’individus, des continents entiers; parfois ils bouleversent la Terre uniquement par le fait qu’ils ont atteint la perfection du mal dans l’âme de quelques enfants de Satan, lesquels lui obéissent pour pouvoir remplir de moissons maudites les greniers de leur père.     

 Et en vérité, je vous dis qu’en ce moment, par ordre du père du mensonge, ses enfants moissonnent parmi les âmes qui avaient été créées pour moi et que j’ai inutilement fertilisées de mon Sang. Moisson plus abondante qu’aucune espérance diabolique ne puisse concevoir; les Cieux frémissent devant les pleurs du Rédempteur qui voit la ruine des deux-tiers du monde chrétien. Et deux-tiers, c’est peu dire [4].        

 J’ai dit à tous : ‘Soyez doux et humbles de cœur pour être semblables à moi’. Mais à mes enfants bien-aimés, mes enfants bénis, chéris de mon cœur à mes petits rédempteurs, dont la stillation [5] du sacrifice fait que la source rédemptrice, jaillie de mon corps vidé de son sang, continue de couler, à ceux-là je dis, et je le dis en les serrant sur mon cœur et posant un baiser sur leur front : ‘Soyez semblables à moi qui fus généreux dans la souffrance par le grand amour qui m’inspirait tout entier’ [6].



Plus on aime et plus on est généreux, Maria. Monte. Touche au sommet. Je t’attends là-haut pour t’amener avec moi au Royaume de l’Amour."   

Haut de page.       

Fiche mise à jour le 31/08/2019.

 



[1] Parlant des blessures les plus douloureuses de son cœur, Jésus disait à Luisa Piccarreta: " Ma fille, parmi toutes les blessures de mon Cœur, il y en a trois dont la douleur dépasse celle de toutes les autres ensembles. Il y a, en premier, les souffrances de mes âmes aimantes. Quand je vois une âme tout à moi souffrir à cause de moi, torturée, piétinée et prête à souffrir la plus douloureuse des morts pour moi, je ressens ses souffrances comme si elles étaient miennes, et peut-être plus encore. Ah! l’amour peut faire naître les déchirures les plus profondes supplantant toute autre peine! Dans cette première blessure, ma Mère aimante occupe la toute première place…
La deuxième blessure mortelle de mon Cœur est l’ingratitude. Par l’ingratitude, la créature bloque l’entrée de mon Cœur, en prend la clé et la ferme à double tour. Alors, mon Cœur se gonfle de chagrin parce qu’il voudrait déverser ses grâces et son Amour et qu’il ne le peut pas. Il devient fou et perd espoir que sa blessure soit guérie. L’ingratitude des âmes me donne une souffrance mortelle.
La troisième blessure mortelle de mon Cœur est l’obstination. L’obstination détruit tout le bien que j’ai fait pour la créature. Par elle, la créature déclare ne plus me reconnaître et ne plus m’appartenir. Elle est la clé de l’enfer vers lequel l’âme se précipite. Devant l’âme obstinée, mon Cœur tombe en morceaux et je me sens comme si l’un de ces morceaux m’était arraché. Quelle blessure mortelle est l’obstination pour mon Cœur! ...".
Cf. Le livre du ciel, 27 janvier 1919.

[2] Cf. Matthieu 11, 29 et dans l'œuvre on peut lire ceci: "Je vous l'ai déjà dit que les vrais triomphateurs parmi les hommes sont ceux qui le conquièrent par l'amour, et l'amour est toujours doux et humble. Je ne vous donnerais jamais à faire des choses qui dépassent vos forces, parce que je vous aime et que je vous veux avec Moi dans mon Royaume. Prenez donc mon insigne et mon uniforme, et efforcez-vous d'être semblables à Moi et tels que ma Doctrine vous enseigne. N'ayez pas peur, parce que mon joug est doux et son poids est léger, alors qu'infiniment puissante est la gloire dont vous jouirez si vous êtes fidèles. Infinie et éternelle..." Cf. EMV 268.

[3] La luxure est un désir désordonné ou une jouissance déréglée du plaisir vénérien. Le plaisir sexuel est moralement désordonné, quand il est recherché pour lui-même, isolé des finalités de procréation et d’union. Cf. CEC § 2351.

[4] Mentionné aussi dans la dictée du 7 juin.

[5] Stillation : action de tomber goutte à goutte.

[6] Voir l’hymne à l’amour et à la souffrance que Maria Valtorta composa le Vendredi saint 1934 lorsqu’elle reçut les stigmates invisibles qui la configurèrent au Christ :        
« Bénie soit la souffrance qui me fait te ressembler!  
« Bénie soit ta croix qui m’élève au ciel!           
« Béni soit l’amour qui donne des ailes à ma douleur!        
« Béni soit le jour où ton regard m’a fascinée, bienheureux soit l’instant où tu m’as consacrée à toi, mais séraphiques sont les tourments qui m’unissent, ô mon Rédempteur; à la croix, à la souffrance, pour ta gloire, ô Dieu! »