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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du jeudi 23 septembre 1943


Deux nécessités : l’amour et la pénitence


 










 

315>  Jésus dit :

"Je reviens à une des notes dominantes de mes paroles. Il y en a deux, Maria. La première est la nécessité de l’amour; la deuxième, la nécessité de la
pénitence.        

Le Dieu Unique en Trois Personnes vous avait créés en vous donnant un royaume où tous étaient vos sujets et dont la souffrance était bannie, un royaume où la mort ne venait pas tronquer la vie de vos êtres les plus chers, dans l’effroi des mourants et les gémissements des survivants, mais seulement une dormition, comme celle de Marie, qui permettait de franchir, dans les paisibles brumes d’un sommeil innocent, les portes qui s'ouvraient si facilement sur le paradis terrestre pour laisser entrer à flots la lumière du plus haut Paradis et la voix paternelle du Seigneur qui trouvait sa joie à être avec ses enfants. En vérité, ce Dieu avait établi une seule nécessité : celle de l’amour. L’amour des enfants pour leur Père, l’amour des sujets pour leur Roi, l’amour des créatures pour leur Dieu Créateur.  

Et si l’acide de votre faute n’avait pas rongé les racines de l’amour, il aurait poussé et serait devenu fort en vous, sans exiger d’effort de votre part. Non pas source de peine, mais de joie pour vous, un besoin dont l’exercice soulage, comme la respiration. Et effectivement, l’amour était destiné à être la respiration de votre esprit, le sang de votre esprit.      

 Puis vint la faute. Oh ! La ruine de la faute !       

Vous que les ruines de vos palais, de vos temples, de vos ponts, de vos villes remplissent d’horreur, vous qui maudissez les explosifs qui brisent, lézardent, réduisent tout en poussière, ne mesurez-vous pas quelle ruine a provoquée la faute dans l’être humain ? L’être humain, l’œuvre la plus parfaite de la création, façonné, non par main humaine, mais par l’Intelligence éternelle, laquelle vous a coulés, tel un métal sans scories, dans son propre moule pour ainsi dire, et vous en a tirés formés à son image et à sa ressemblance [1], si beaux et si purs que l’œil de Dieu se réjouit devant son œuvre et les Cieux tressaillirent d’admiration, et la Terre chanta d’une voix très haute, dans l’harmonie des sphères, la gloire d’être la planète qui, aux origines de l’Univers, devenait l’immense palais de l’humain-roi, enfant de Dieu.    

 La faute [2], plus néfaste que n’importe quelle dynamite, a tout bouleversé aux racines mêmes de l’être humain. Et sais-tu où elles se trouvaient ? Dans la pensée de Dieu, qui avait fait l’être humain.       

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316> La faute a bouleversé aux racines de l’être humain, cet ensemble parfait de chair et d’esprit; d’une chair qui n’était guère dissemblable, dans les mouvements du sentiment, de l’esprit dont elle n’était pas le contraire, encore moins l’ennemie, mais à peine plus pesante que lui; d’un esprit qui n’était pas prisonnier, tourmenté dans la prison de la chair, mais jubilant dans la chair docile qu’il guidait vers Dieu, car étant une molécule de l’esprit de Dieu, il était attiré par Dieu comme par un aimant divin, en vertu des rapports d’amour entre le Créateur, le Tout, et l’esprit, la partie [3].       

La faute a bouleversé le milieu harmonieux [4] que Dieu avait créé autour de son enfant pour qu’il fût roi, et roi heureux.          

 Une fois tombé l’amour de l’être humain envers Dieu, l’amour de la Terre envers l’être humain tomba aussi. La barbarie se déchaîna sur la Terre entre les créatures inférieures, entre elles et l’être humain, et horreur suprême, entre les êtres humains. Ce sang, qui ne devait être chaud que de l’amour de Dieu, s’échauffa de haine, bouillonna et coula goutte à goutte, contaminant l’autel de la Terre où Dieu avait mis ses premiers enfants pour qu’ils l’aimassent en s’aimant et qu’ils enseignassent l’amour aux futurs humains : le seul rite que Dieu voulait d’eux.   

 Et voilà que, de la graine de la faute, naquit une plante, une plante aux fruits amers et aux branches piquantes : la douleur.        

Ce fut d’abord la douleur telle que l’humain pouvait la subir dans sa spiritualité embryonnaire contaminée : une douleur animale faite des premières douleurs de la femme et des premières blessures infligées à la chair fraternelle, une douleur féroce de hurlements et de malédictions, semence de vengeances toujours renouvelées. Puis, se raffinant en cruauté mais non en mérite, la douleur aussi évolua, devenant plus vaste et plus complexe.

 Je suis venu sanctifier la douleur, subissant la Douleur pour vous et fondant vos douleurs relatives à ma douleur infinie, donnant ainsi mérite à la douleur.           

 Je suis venu confirmer par ma vie et ma mort l’avertissement donné à plusieurs reprises par mes prophètes : ce que Dieu exige pour pardonner à ses enfants de plus en plus coupables et pour les bénir, ce n’est pas la circoncision matérielle, mais la circoncision des cœurs [5], de vos sentiments, de vos impulsions que le germe du premier péché transforme toujours en impulsions de chair et de sang ou de la plus haute luxure : celle de l’esprit.   

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317> Et c’est là, mes enfants, que vous devez travailler avec le fer et le feu pour marquer dans votre âme le signe qui sauve, le signe de Dieu. C’est là, mais non avec le fer et le feu de vos lois féroces et de vos guerres maudites. C’est là : à l’endroit où se forment les lois et les guerres des humains, car il est inutile de dire le contraire. Si vous viviez dans le signe du Seigneur, spirituellement circoncis pour enlever ce qui apporte des impuretés de tout genre, vous ne seriez pas ce que vous êtes : des insensés, pour ne pas dire des fauves. Et note bien qu’il y a peu de différence entre les insensés et les fauves, car tous deux sont dénués de raison, c’est-à-dire de ce que Dieu a mis dans l’humain pour le faire régner sur tous les êtres de la terre.   

 L’être humain est soumis à deux nécessités : l’amour et la douleur. L’amour qui vous empêche de faire le mal, la douleur qui répare le mal.       

C’est la science qu’il faut apprendre : savoir aimer et savoir souffrir. Mais vous ne savez pas aimer et vous ne savez pas souffrir : vous savez faire souffrir, mais ce n’est pas de l’amour, c’est de la haine.   

 Pourquoi êtes-vous si savants dans le mal et si ignorants dans le bien ? Pourquoi ? N’êtes-vous jamais assouvis de haine et de cruauté ? Et vous voulez que Dieu vous pardonne ?      

Revenez à l’amour, mes enfants, et sachez supporter la douleur. Et si vous n’êtes pas mes enfants au point de souhaiter la douleur [6] afin d’expier les péchés d’autrui, comme je sus le faire, soyez mes enfants au moins assez pour ne pas me maudire pour la souffrance que vous avez engendrée et dont vous m’accusez.

 Abaissez votre sot orgueil ! Apprenez du publicain [7] à reconnaître combien vous êtes indignes, à quel point vous vous êtes rendus indignes de vivre sous le regard qui est votre protection. Jetez loin de vous les vaines soifs de la terre et approchez-vous de la Source de Vie qui depuis vingt siècles coule pour vous. Injectez la Vie dans vos cœurs qui se meurent dans la gangrène du péché ou s’étiolent dans l’indifférence.   

Appelez-moi à vos sépulcres. Je suis le Christ, celui qui vient vous ressusciter.



Je ne demande qu’à être appelé pour accourir et dire : ‘Sors’. De la mort. Du mal. De l’égoïsme, de la luxure, de la haine maudite qui consume sans vous donner la joie. ‘Sors’ de tout ce qui est horreur pour entrer en moi, pour entrer avec moi dans la Lumière, pour renaître dans l’Amour, pour connaître la vraie science, pour obtenir la paix et la vie, lesquelles, étant de moi, ont de moi l’éternité. [8]."

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Fiche mise à jour le 11/08/2019.

 



[1] Cf. Genèse 1, 26

[2] Lire en complément la Leçons 23 sur l'Épître de Saint Paul aux Romains

[3] Au sens expliqué dans les dictées du 17 août, du 1er octobre, des 7 et 10 octobre

[4] Cette capsule L'EGO, meurtrier de la vie spirituelle - Le retour de l'humanité prodigue de Jean-Marcel Gaudreault illustre bien ce passage.

[5] Cf. Romains 2, 29 et Jérémie 4, 4.

[6] Très bien expliqué dans la dictée du 17 septembre.

[7] La prière du publicain Cf. Luc 18, 13 et dans l'œuvre EMV 523

[8] L’auteur ajoute au crayon : Jérémie, chapitre 4, versets 4 et 22.