Deuil
Eucharistie.
Communion des saints.
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Jésus
dit :
341> "Toi
qui pleures car la séparation
t’est pénible et te semble totale, pense à ce que te dit Jésus. Et tu verras
que cette séparation n’est pas totale et que la douleur diminue.
Mon apôtre
dit une parole inspirée à laquelle on attribue
habituellement un sens qui ne se réfère qu’aux vivants de la terre. Mais elle
en possède un autre, plus vaste et plus profond, que je révèle à vous tous,
enfants qui pleurez, à vous tous qui souffrez à cause de la mort d’un être
cher.
Celui ou celle qui sont
morts ne se sont-ils pas nourris de mon Sang et de la Chair qui s’est faite
pain pour les humains ? Et s’ils s’en sont nourris, la vertu du Sang et de la
Chair de votre Sauveur ne demeure-t-elle pas en eux au-delà de la mort ?
Et que peut la mort face à l’esprit surhumain ? Cette petite mort a-t-elle
peut-être le pouvoir de séparer de moi, qui vis éternellement, des parties de
mes membres, uniquement parce qu’elles sont mortes sur la terre ? Et ne
vivez-vous pas en moi, constituant cette partie de mon Corps mystique qui vit
sur la terre ?
Ne sont-ce pas là des vérités incontestables ? Oui, elles le sont.
Sachez, sachez, vous tous qui pleurez à
cause d’un deuil récent, que celui que
vous pleurez n’est pas mort, mais vit en moi. Sachez que ce même Pain qui
a rassasié votre âme pendant que vous étiez unis sur la terre, maintient la
vie et la communion entre vos esprits qui vivent sur terre et les trépassés
qui vivent en moi.
La petite mort ne peut faire aucun mal aux esprits immortels. C’est la grande mort qu’il faut craindre,
celle qui vraiment-vous enlève pour l’éternité un parent, un époux, un ami.
La grande mort, c’est-à-dire la damnation de l’âme, laquelle sépare
réellement de moi les cellules de mon Corps mystique en proie aux gangrènes
de Satan.
Mais il ne faut pas pleurer pour ceux qui
sont morts dans mon Nom et qui ont nourri en eux la vie de l’esprit par la
Nourriture eucharistique, qui ne périt pas et qui préserve toujours de la
mort éternelle. Non, il ne faut pas pleurer pour eux, mais se réjouir, car
ils sont sortis du danger de mourir pour entrer dans la Vie.
Pense, pensez que celui qui s’est nourri de moi peut difficilement être le
frère de Judas, semblable à celui pour qui mon Pain ne fut pas vie mais mort.
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342> Selon leur capacité d’assimilation
spirituelle, mon Pain, c’est-à-dire moi-même fait nourriture pour donner aux
humains la force de conquérir le Ciel et la monnaie pour y entrer, les fera
entrer plus ou moins promptement au Royaume de la gloire, mais dans quatre-vingt-dix-neuf
pour cent des cas, il leur donnera le salut de l’âme.
Ne pleurez donc pas, parents sans plus d’enfants, époux sans vos conjoints,
orphelins sans parents. Ne pleurez pas. Moi qui ne mens jamais, je vous dis,
comme à la mère de l’Évangile : ‘Ne pleurez pas’ .
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Croyez en moi : je vous rendrai l’être que
vous aimez, et je vous le rendrai dans un royaume auquel la triste mort de la
terre n’a pas accès et où l’horrible mort de l’esprit n’est plus possible.
Ne pleurez pas. Que cette espérance, qui est foi, descende sur vous tous,
ainsi que ma bénédiction.
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Fiche mise à jour le 04/10/2019.
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