L'œuvre de Maria Valtorta
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Miséricorde, miséricordieux
Voir aussi : Pardon.

La dévotion à la Divine Miséricorde.

 


Le chapelet de la Miséricorde Divine sur Hozana.


Sœur Joséfa Ménendez.


Sœur Faustine Kowalska.


Cum Clamore Valido.


Jean-Paul II
et le Christ de la Miséricorde.

Dans les années 20 à 40, le Christ confie à trois messagères, un appel pressent à se tourner vers la Miséricorde divine :  

D’abord à sœur Joséfa Ménendez (1890-1923), une espagnole qui vécut ses quatre années de vie religieuse aux Feuillants de Poitiers dans la congrégation du Sacré-Cœur de Jésus.         

Son appel est consigné dans Un appel à l’Amour. Cet ouvrage posthume, écrit en français, paraît en 1938. Il est précédé d’une lettre dédicace d’Eugenio Pacelli, futur Pie XII. Jésus confie à sœur Josefa une mission : faire connaître au monde sa Miséricorde, comme foyer d’Amour brûlant :

Le monde ne connaît pas la Miséricorde de mon Cœur Je veux me servir de toi pour la faire connaître.... Je te veux apôtre de ma Bonté et de ma Miséricorde. Je t'enseignerai ce que cela signifie, abandonne-toi (24 février 1921).

Il en décrit les immenses trésors :

Ce n'est pas le péché qui blesse le plus mon Cœur, dit-Il, ce qui Le déchire, c'est que les âmes ne viennent pas se réfugier en Moi après l'avoir commis (29 août 1922).

Dix ans plus tard Jésus confie une mission identique à sœur Faustine Kowalska. Les écrits sont réunis dans Le petit journal (Dzienniczek). Il ne fut publié dans son intégralité qu’en 1983. Les copies qui circulaient furent interdites, en mars 1959, par quelques censeurs du Saint-Office[1]. L’interdiction ne fut levée qu’en 1978, année de l’élection de Jean-Paul II, polonais lui aussi, qui la canonisa.     

À la même époque, Jésus confie un message identique à Mère Marie de Gibergues, elle aussi de la société du Sacré-Cœur de Jésus comme sœur Josefa. On ne connaît pas grand-chose d’elle, car elle voulut mourir dans l’anonymat, ce que respecta son confesseur et biographe : le père Henri Monier-Vinard. Ses révélations furent publiées anonymement en 1943, sous le titre Cum Clamore Valido : Appel du Rédempteur aux âmes consacrées. L’ouvrage qui joignait un appel aux âmes victimes (dites corédemptrices) connu un grand succès avant d’être malheureusement trop oublié.          

Le 13 septembre 1935, au cours d’une vision, Jésus demande à Sœur Faustine Kowalska de développer la dévotion à la Divine Miséricorde. Il annonce l’avènement de ce temps et souhaite qu’une fête en cet honneur, soit instaurée.

Ma fille, dit Jésus à Sœur Faustine, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la sainte Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les écluses de ma miséricorde sont ouvertes. Je déverse tout un océan de grâces sur les âmes, qui s’approcheront de la source de ma miséricorde. Toute âme qui s’approchera de la confession et de la Sainte Communion recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition. En ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoule la grâce. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs [...]  La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles. Je désire qu’elle soit fêtée le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde[2].

Ce temps de la Miséricorde est un prélude au derniers Temps.

Soudain en disant ce chapelet, j’entendis une voix : « Oh ! Quelles grandes grâces j’accorderai aux âmes qui diront ce chapelet. Les profondeurs de Ma miséricorde sont émues, pour ceux qui disent ce chapelet. Inscris ces mots, Ma fille. Parle au monde de Ma miséricorde. Que l’humanité entière apprenne à connaître Mon insondable miséricorde. C’est un signe pour les derniers temps. Après viendra le jour de la Justice. Tant qu’il en est temps, que les hommes aient recours à la source de Ma miséricorde, qu’ils profitent du Sang et de l’Eau qui ont jailli pour eux. » O âmes humaines, où chercherez-vous refuge au jour de la colère de Dieu ? Fuyez maintenant vers les sources de la miséricorde Divine. Oh quel grand nombre d’âmes je vois. Elles ont adoré la Miséricorde Divine et elles vont chanter l’hymne de gloire dans l’éternité[3].

Trois ans plus tard, le 5 octobre 1938, Sœur Faustine meurt : elle avait à peine 33 ans. Son « Petit journal » relatant ses visions est publié et le culte à la Divine Miséricorde se répand et avec elle, la Neuvaine à la Divine Miséricorde[4]. Maria Valtorta y adhère à la demande de Jésus. Le 16 avril 1954, jour du Vendredi-Saint, Jésus lui confirme l’importance de cette neuvaine et la relie à celle pour l’unité des chrétiens en vue du plan universel de salut :

En même temps que la Neuvaine à la Miséricorde Divine, fais encore une fois celle pour l'unité des Églises que l’on fait du 18 au 25 janvier durant l’octave de l’Unité. Refaites-la chaque année du Vendredi Saint au samedi précédent le dimanche après Pâques (dimanche in Albis). C’est mon souhait et celui de de nombreux autres habitants du Ciel ou de ministres de Dieu sur la terre.
Comme tu n’as pas eu la Pagella del S. Cuore (bulletin du Sacré-Cœur) pour avril, mets les intentions de la Neuvaine de la Miséricorde Divine comme intention de ce mois. Saches que pour moi et la bienheureuse Sainte Trinité, ma sainte Mère, saint Joseph, et tous les saint Patriarches et prophètes, les saints, les anges et les archanges, les prières pour l’Unité des Églises et pour la conversion des pécheurs de toutes sortes sont les bienvenues plus que toutes autres, parce qu’elles conduisent au Ciel, pour l’éternité, beaucoup d’âmes, un très grand nombre, qui autrement, à cause de leur péché contre la Sainte, Unique, Vraie, Église catholique apostolique et romaine et contre ses commandements, seraient allées pour toujours en Enfer ». (Quadernetti, 54.1).

Jésus confirme donc la dévotion à la Divine Miséricorde, sa date de célébration et surtout, son importance.       

Le 6 mars 1959, le Saint-Office (aujourd’hui Congrégation pour la Doctrine de la foi) publie le décret suivant :

Qu’il soit rendu public que la Suprême Sacrée Congrégation du Saint-Office, après avoir examiné les prétendues visions et révélations de Sœur Faustine Kowalska, de l’institut de Notre-Dame de la Miséricorde, décédée en 1938 près de Cracovie, a décidé ce qui suit : Il faut interdire la diffusion des images et des écrits qui présentent la dévotion à la Divine Miséricorde dans la forme proposée par ladite Sœur Faustine.
           
Il est requis de la prudence des évêques de devoir faire disparaître lesdites images qui ont éventuellement déjà été exposées au culte.   
Du palais du Saint-Office, le 6 mars 1959            
Ugo O’Flaherty, Notaire.

Neuf mois plus tard, le 16 décembre 1959, le couperet tombe à son tour sur les écrits de Maria Valtorta : ils sont mis un temps à l’Index, avant que cette procédure, détournée de son but primitif au service des pouvoirs humains, soit abolie par Paul VI.       

Ce n’est que le 15 avril 1978 que la Congrégation pour la Doctrine de la foi, revient sur la condamnation des écrits de Sœur Faustine Kowalska « à la demande de nombreux évêques polonais ». Karol Woltija, futur Pape, en faisait partie.        

Sœur Faustine avait reçu cette révélation : « Quand je priais pour la Pologne, j'ai entendu ces paroles : "J'aime particulièrement la Pologne, et si elle obéit à ma volonté, je l'élèverai en puissance et en sainteté. D'elle sortira l'étincelle qui préparera le monde à mon ultime venue ».         

On reconnaît le Pape Jean-Paul II dans cette étincelle qui annonce l’ultime venue du Christ. Celle-ci toutefois précise Jésus à Maria Valtorta, ne se réalisera pas par sa venue en personne, mais par les nombreux évangélisateurs qu’il suscitera et qui restaureront le Christ dans les cœurs
[5].     

Le 30 novembre 1980, Jean-Paul II publie l’encyclique
Dives in Misericordia sur la Miséricorde Divine.       

Le 18 avril 1993, il béatifie Sœur Marie Faustine puis la canonise le 30 avril 2000. À cette occasion, il instaure la Fête de la Divine Miséricorde le premier dimanche après Pâques (
Dimanche in Albis). Elle est célébrée pour la première fois le 22 avril 2001. Une demande a été adressée au Pape pour que Sainte Faustine soit déclarée Docteure de l’Église.

La Miséricorde dans l’Évangile tel qu’il m’a été révélé.  
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 Miséricorde et pardon pour la Belle de Corozaïn, prostituée guérie un sabbat. 2.61         

 "Ce n'est pas pour cela Jacob, que ta terre sera bénie, mais parce que tu uses de miséricorde. Tu ne te renferme pas dans la rancœur de l'égoïsme et de l'envie, mais tu reçois mon enseignement et le mets en pratique. Bienheureux les miséricordieux. Ils obtiendront miséricorde." 2.77   

 Il est venu le temps de la Miséricorde totale, après des siècles de Justice. 2.107         

 Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. 3.30 

 Soyez miséricordieux envers les pécheurs 3.34 

 Les 12 œuvres de miséricorde du corps et de l’esprit : Donner à manger aux affamés. - Donner à boire à ceux qui ont soif. - Vêtir ceux qui sont nus. - Hospitalité aux voyageurs - Visiter les malades. - Visiter les prisonniers. - Ensevelir les morts. – et leurs correspondances spirituelles : Instruire les ignorants – Prier pour les vivants et les morts – Pardonner à ceux qui vous offensent - Être miséricordieux envers ceux qui pleurent. - Supporter les importuns. – Réprimander les pécheurs 4.139

 Ce n'est pas tout le monde qui sait être miséricordieux pour les âmes malades. On doit donc être prudent pour révéler leurs maux, pour que le monde ne les fuie pas et ne leur nuise pas par son mépris. Un malade qui se voit méprisé s'assombrit et devient plus malade. 5.47

 Soyez miséricordieux pour obtenir miséricorde. 6.114

 Pardonne septante fois sept, et même septante fois septante, les péchés de tes frères et de tes enfants. Parce que fermer les portes du Salut à un malade, seulement parce qu'il est retombé dans sa maladie, c'est vouloir le faire mourir (reprise de Matthieu 18,21-22.). 8.16


Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta.
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Cahiers de 1943                                                                            Voir le sommaire des "Cahiers" =>

  Catéchèse du 14 juillet : Celui qui ferme son cœur à la miséricorde ferme son cœur à Dieu, car Dieu est dans vos frères et sœurs, et celui qui n’est pas miséricordieux envers ses frères et sœurs n’est pas miséricordieux envers Dieu.

(à venir).


Dans les textes fondamentaux chrétiens

Dans la Bible
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Je fais miséricorde à ceux qui m’aiment (Exode 20, 6) – Je fais miséricorde à qui me plaît (Exode 33, 19) - Le Seigneur est un Dieu de miséricorde (Deutéronome 4, 31) – Je fais miséricorde à des milliers (Deutéronome 5, 10) - Seigneur qui exerces la miséricorde envers ceux qui t’aiment (Néhémie 1,5) – Toutes tes voies sont miséricorde et vérité ( Tobie 3,2) - Tu es béni, Dieu de miséricorde (Tobie 3,11) – La miséricorde de Dieu vous sauvera de toutes les nations ( Tobie 13,5) - Dieu n’a pas frustré de sa miséricorde la maison d’Israël (Judith 13,14) – Seigneur, je me confie en ta miséricorde (Psaume 12/13, 6) – Rappelles-toi Seigneur, tes miséricordes (Psaume 24/25, 6) – Qui se fie au Seigneur sera comblé de miséricorde (Psaume 31/32, 10) – Dieu, nous évoquons ta miséricorde (Psaume 47/48, 10) – Dieu ne m’a pas refusé sa miséricorde (Psaume 65/66, 20) – Il est bon d’annoncer, dès le matin, ta miséricorde (Psaume 91/92, 3) - Dieu est bon, sa miséricorde est éternelle, et sa fidélité demeure d'âge en âge (Psaume 99/100, 5) .Dieu est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour. (Psaume 102/103, 8 et 144/145, 8) - La grâce de Dieu et sa miséricorde sont avec ses élus, et il a souci de ses saints (Sagesse 4, 15) - Toi, Seigneur, tu es un Dieu de miséricorde et de grâce (Sagesse 9,1) – Précieuse est la miséricorde divine au temps de la tribulation (Siracide 35, 26)

Dans le catéchisme de l'Église catholique
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Le 30 novembre 1980, Jean-Paul II publie l’encyclique Dives in Misericordia sur la Miséricorde Divine.


Dans d'autres sources
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Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716)

Dans son Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, Grignion de Montfort prophétise l’avènement de la Miséricorde dans la Vierge des derniers temps :

C'est par Marie que le salut du monde a commencé, et c'est par Marie qu'il doit être consommé. Dans le second avènement de Jésus-Christ, Marie doit être connue et révélée par le Saint-Esprit afin de faire par elle connaître, aimer et servir Jésus-Christ. Elle doit éclater, plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce dans ces derniers temps: en miséricorde, pour ramener et recevoir amoureusement les pauvres pécheurs et dévoyés qui se convertiront et reviendront à l'Eglise catholique; en force contre les ennemis de Dieu, qui se révolteront terriblement et enfin elle doit éclater en grâce, pour animer et soutenir les vaillants soldats et fidèles serviteurs de Jésus-Christ qui combattront pour ses intérêts[6].

La charité n’est pas seulement l’amour indéfectible de Dieu pour nous, mais aussi l’amour dont nous sommes redevables comme le rappelle Paul dans son hymne de 1 Corinthiens 13. La charité a un double objet, Dieu et le prochain rappelle Jésus à un scribe qui l’interrogeait (Matthieu 22, 34-40). Elle est le fondement et le résumé de toute la loi divine.    

Cette charité est la marque des derniers temps selon Grignion de Montfort, Marie la fera triompher dans le cœur des apôtres de cette époque. Ils aimeront comme Dieu nous a aimé (1 Jean 4, 7-21).

 

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Taizé : Misericordias Domini in Aeternum cantabo (Je chanterai sans fin la miséricorde du Seigneur) (Psaume 88/89, 2)

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La Miséricorde à l’heure dernière.        

Extraits du Petit Journal de sœur Faustine.

§ 1697 - J’accompagne souvent les âmes agonisantes et je leur obtiens la confiance en la miséricorde divine, je supplie Dieu de leur donner toute la grâce divine, qui est toujours victorieuse. La miséricorde divine atteint parfois le pécheur au dernier moment, d’une manière étrange et mystérieuse. À l’extérieur c’est comme si tout était perdu, mais il n’en est pas ainsi ; l’âme éclairée par un puissant rayon de la grâce suprême, se tourne vers Dieu avec une telle puissance d’amour, qu’en un instant elle reçoit de Dieu le pardon et de ses fautes et de leur punitions, et à l’extérieur elle ne nous donne aucun signe de repentir ou de contrition, car elle ne réagit plus aux choses extérieures. Oh ! que la miséricorde divine est insondable. Mais horreur – il y a aussi des âmes, qui volontairement et consciemment rejettent cette grâce et la dédaignent. Bien que cela soit déjà l’agonie, Dieu miséricordieux donne à l’âme ce moment de clarté intérieure, et si l’âme le veut, elle a la possibilité de revenir à Dieu. Mais parfois, il y a chez les âmes un tel endurcissement, qu’elles choisissent consciemment l’enfer ; elles font échouer toutes les prières que d’autres dirigent vers Dieu à leur intention, et même les efforts de Dieu…


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Fiche mise à jour le 22/04/2020.

 



[1] Maria Valtorta le fut neuf mois plus tard, probablement par les mêmes censeurs.

[2] Sœur Faustine, Le petit journal, § 698.

[3] Sœur Faustine, Le petit journal, § 847, 25 décembre 1936.

[4] Elle est exposée dans le Petit journal, du § 1209 au § 1229.

[5] Cahiers de 1945 à 1950, Commentaires de l’Apocalypse, page 563 et suivantes.

[6] Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, § 49 et 50.