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Catéchèse du mercredi 14 juillet 1943.


La présence de Dieu chez tous les humains.

L’apostolat de la miséricorde.

 










 


"Quant à ceux qui n'ont pas encore reçu l'Évangile, sous des formes diverses, eux aussi sont ordonnés au Peuple de Dieu" (
Lumen Gentium 16)

 



Sainte Thérèse
de l’Enfant-Jésus.

 

"Dis à tous que c'est vous qui êtes divisés sur terre. Les musulmans et les orthodoxes, au même titre que les catholiques, sont égaux devant mon Fils
et devant moi.
Vous êtes tous mes enfants.
Certes toutes les religions ne sont pas égales, mais tous les hommes sont égaux devant Dieu, comme le dit saint Paul (cf. Romains 2, 11). Il ne suffit pas d'appartenir à l'Église catholique pour être sauvé; il faut respecter les commandements de Dieu et suivre sa conscience".
Medjugorje – 1985

155> Jésus dit :    

 Celui qui ferme son cœur à la
miséricorde ferme son cœur à Dieu, car Dieu est dans vos frères et sœurs, et celui qui n’est pas miséricordieux envers ses frères et sœurs n’est pas miséricordieux envers Dieu.

On ne peut dissocier Dieu de ses enfants, et dites-vous bien que vous tous qui vivez êtes les enfants de l’Eternel qui vous a créés. Le sont même ceux qui, selon toute apparence, ne le sont pas parce qu’ils vivent en dehors de mon Église. Ne vous croyez pas autorisés à être durs, égoïstes parce que quelqu’un n’est pas des vôtres. Il n’y a qu’une origine : le Père. Vous êtes tous frères et sœurs, même si vous ne vivez pas sous le même toit paternel. Et comment se fait-il que vous ne pensiez pas à agir pour rappeler ceux qui sont loin, les égarés, les malheureux, ceux qui pour des motifs différents sont en dehors de ma demeure ?       

 Dieu n’est pas le monopole des
catholiques, et ces catholiques qui ne se prodiguent pas pour les non-catholiques font une grave erreur. Ils ne travaillent pas pour les intérêts du Père et ne sont que des parasites qui vivent du Père sans lui donner une aide filiale. Dieu n'a pas besoin de votre aide car il est Tout-Puissant, mais il la veut quand même de vous.      

Dieu circule comme un sang vital dans les veines de tout le corps de l’Univers. La catholicité est le centre de ce grand corps qu’il a créé. Mais comment les membres plus éloignés pourraient-ils être vivifiés par Dieu si le centre se refermait en lui-même avec son trésor et excluait les membres de ce bienfait ?    

 Dieu se trouve aussi là où une foi ou un esprit différents font penser qu’il n’y est pas. Et, en vérité, je vous dis que les apparences sont trompeuses. Un grand nombre de catholiques sont dépourvus de Dieu plus que ne l’est un sauvage.   

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156> En effet, beaucoup n’ont que le nom d’enfants de Dieu; pis encore, ils vilipendent et font vilipender ce nom par les œuvres d’une vie hypocrite, dont les manifestations sont à l’opposé des préceptes de ma Loi, quand ils n’arrivent pas à la rébellion ouverte qui en fait les ennemis de Dieu. Tandis que dans la foi d’un non-catholique, erronée dans son essence mais corroborée par une vie droite, le signe du Père est plus présent. Les non-catholiques sont seulement des créatures qui ont besoin de connaître la vérité. En revanche, les faux fils sont des créatures qui doivent apprendre, outre la vérité, le respect et l’amour envers Dieu. 

 Les âmes qui veulent être miennes doivent avoir miséricorde de ces autres pauvres âmes. Mais les âmes-victimes doivent s’immoler aussi pour elles. Ne l’ai-je pas fait moi-même ? Ne me suis-je pas immolé pour tous ? Si c’est miséricorde que de satisfaire la faim, d’habiller, de désaltérer, d’ensevelir, d’instruire, de réconforter, qu’est-ce que ce sera donc que d’obtenir, au prix du sacrifice de soi, la vraie vie pour ses frères et sœurs ?    

Si le monde était miséricordieux !... Le monde posséderait Dieu, et ce qui vous tourmente tomberait comme feuille morte. Mais le monde, et en particulier les chrétiens, a remplacé l’Amour par la Haine, la Vérité par l’Hypocrisie, la Lumière par les Ténèbres, Dieu par Satan.          

 Et là où je semai la miséricorde et la cultivai avec mon Sang, Satan sème ses ronces et les fait prospérer de son souffle d’enfer. L’heure de sa défaite viendra. Mais pour l’instant, c’est lui qui vient parce que vous l’aidez.

Mais bienheureux sont ceux qui savent rester dans la Vérité et qui travaillent pour la Vérité. Leur miséricorde aura sa récompense au Ciel".     


Jésus dit encore :

“N’aie pas d’hésitations et de doutes. Ce que je t’ai dit est vrai
[1].

 Étant le Créateur, Dieu est là, même où il ne semble pas être. Il n’est pas adoré dans la vérité, ou il n’est pas adoré du tout, mais il est là quand même.        

Qui a donné la vie à l’habitant de la lointaine Patagonie, au Chinois, à l’Africain idolâtre ? Qui maintient en vie le mécréant pour qu’il ait le temps et le moyen de trouver la foi ? Celui qui est et que rien ne peut diminuer. L’existence de la vie dans les créatures, la génération le toute chose sont le témoignage devant lequel tout être vivant, nié-ne voulant nier, doit s’incliner. 

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157>  Or, la plus grande des miséricordes est d’amener à Dieu les âmes éloignées qui le pressentent instinctivement, mais qui ne le connaissent pas et ne le servent pas dans la Vérité. J’ai dit : "Apportez l’Évangile à toutes les créatures[2]". Penses-tu que j’aie donné cet ordre seulement aux douze et à leurs descendants directs dans la prêtrise ? Non. Je veux que chaque âme vraiment chrétienne soit une âme apostolique.      

M’amener des âmes augmente ma gloire, mais cela augmente aussi la gloire du bon et fidèle serviteur qui, par son sacrifice, a obtenu un accroissement de mon troupeau. La sainte que tu aimes
[3] a suscité plus de cent missionnaires, mais sa gloire au Ciel est cent fois plus grande parce qu’elle connut la perfection de la miséricorde sur terre et se consuma pour donner la vraie vie aux idolâtres et aux pécheurs.   

 Tu me dis : "Mais, Seigneur, lorsque quelqu’un a péché contre toi et reste dans le péché, il est mort à la vie de la grâce". C’est vrai. Mais je suis Celui qui ressuscite et, devant les larmes de ceux qui pleurent les morts à la grâce, je déploie ma puissance infinie.



Dans l’Évangile, il y a trois morts qui sont ramenés à la vie parce que je n’ai pas su résister aux larmes d’un père[4], d’une mère[5], d’une sœur[6]. Les âmes victimes et apostoliques doivent être les sœurs, les mères et les pères des pauvres morts à la grâce et venir à moi avec le cadavre du malheureux dans les bras, sur les bras, comme leur croix la plus lourde, et souffrir pour lui jusqu’à ce que je prononce les paroles de vie.”        

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Fiche mise à jour le 23/10/2018.

 



[1] Il faut en effet une parfaite confiance en la source divine pour écrire cela en 1943. Si cette universalité de l’Église, étendue aux dimensions universelles du Salut, est actée après le concile Vatican II, il n’en est pas de même à l’époque de cette dictée de Jésus : Le catéchisme de saint Pie X honnit le protestantisme qu’il qualifie d’hérétiques dans sa question 127, bien que la question 132 ouvre la voie que développera le concile et que, cinquante ans avant, Jésus révèle à Maria Valtorta.

[2] Cf. Marc 16, 15 et Constitution dogmatique sur l'Église, Lumen gentium 1,1 : "Le Christ est la lumière des peuples ; réuni dans l’Esprit Saint, le saint Concile souhaite donc ardemment, en annonçant à toutes les créatures la bonne nouvelle de l’Évangile répandre sur tous les hommes la clarté du Christ qui resplendit sur le visage de l’Église".

[3] Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. "J'ai le souvenir de la douce tempête d'amour que suscitèrent en moi certaines vies particulières de saintes… La première que j'entendis fut l'Histoire d'une âme de sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus. Sa doctrine d'abandon confiant, d'amour généreux, sa petite voie de grande sainteté, s'imposèrent à moi aussitôt" (Autobiographie, page 107). Sainte Thérèse fut déclarée patronne des missions et des missionnaires en 1927.

[4] Jaïre. Cf. Matthieu 9,18-26 Marc 5,35-43 Luc 8, 49-56. EMV Tome 4, chapitre 91.

[5] La veuve de Naïm. Cf. Luc 7,11-16. EMV Tome 3, chapitre 50.

[6] Marthe. Cf. Jean 11, 17-45. EMV Tome 8, chapitre 8.