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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du mercredi 27 octobre 1943


Le baptême de feu, douleur et joie pour les élus.
Prière à Jésus-Eucharistie

 










 

409> Matthieu 3, 11-12.

 Jésus dit :          

"Il y a baptême et baptême, fille que j’aime. Vous tous qui êtes catholiques avez reçu le Baptême
[1] qui lave la faute originelle et qui devrait avoir les mêmes conséquences de sainteté pour tous, si tous vous visiez le Ciel au lieu d’être enfoncés avec les yeux de l’esprit et les racines de votre être dans la boue de la terre.  

Le Baptême, sacrement que j’ai institué pour remplacer le baptême de
Jean le précurseur, possède en soi tous les éléments pour vous mener à la sainteté. Il vous donne la grâce et celui qui a la grâce à tout.      

 Mais c’est vous qui ne tenez pas compte de la Grâce et qui la jetez comme un don inutile. Entre l’austère devoir à accomplir pour être fidèles à cette Grâce, qui n’est autre que Dieu en vous avec tous ses dons, et le compromis facile avec la chair et le sang, avec l’argent, avec le mal pour jouir, ou croire jouir durant ces quelques instants d’éternité qu’est votre vie sur terre, vous préférez le compromis.  

 Lorsque le Fils de Dieu, celui qui vous aime, vient parmi la foule qui porte son signe indélébile [2], ce signe plus glorieux qu’une couronne de roi parce qu’il donne une majesté supraterrestre d’enfants et héritiers du Très Haut, il trouve que peu ont lutté contre l’instinct et contre satan, ou lavé les taches de Satan et de l’instinct dans le repentir, de façon à ce que ce signe de prédestination soit pur et opérant. À ce petit nombre, les élus de mon cœur, moi, Fils de Dieu, à qui tout pouvoir de juger est déféré par le Père, je viens donner un baptême de feu [3], un feu ardent qui brûle et consume en eux toute trace d’humanité pour rendre l’esprit libre et capable de recevoir l’Esprit qui parle.

 Sélection sévère et élection douloureuse dans sa joie. Car celui qui n’est pas purifié, qui n’est pas rendu et maintenu pur par l’amour et le repentir, ne peut être accepté comme mon blé. La balle, enveloppe stérile et vide, l’ivraie et la nuisible cuscute, les vrilles [4] inutiles et parasitaires seront séparées par mon rigoureux examen.

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410> La balle, ce sont les orgueilleux, orgueilleux du cœur ou de la pensée par leur science rationalisante et erronée, les pharisiens et les scribes de l’époque actuelle. L’ivraie et la cuscute, ce sont les rebelles à la Loi et les empoisonneurs de cœurs, les corrupteurs, les scandaleux dont il aurait mieux valu qu’ils fussent expulsés du sein maternel déjà morts. Les vrilles sont les faibles, les tièdes [5] qui veulent bénéficier de la communion des saints, mais sans y contribuer le moindre effort. Ce sont les paresseux de l’esprit, ceux qui ont toujours besoin de stimulation, d’aide, de chaleur pour vivre leur pauvre vie spirituelle; sans l’apport de divers appuis, ils ramperaient au sol, incapables de tendre au ciel et ils seraient piétinés par le Malin : je dis bien piétinés, non cueillis. Même le Malin les méprise. Il ne s’en occupe pas parce qu’il sait qu’ils se donnent la mort de l’âme par eux-mêmes.

Élection douloureuse parce que, en tant qu’épis destinés à devenir la farine de Dieu, il faut accepter les coups de la batteuse, l’immolation de la meule, la purification du blutoir, c’est-à-dire des souffrances, des souffrances et encore des souffrances, des mortifications, un ascétisme sans mesure.          

Oh ! pour devenir farine d’hosties, il faut se laisser dépouiller de toute impureté par l’amour. Rien n’est aussi absolu que l’amour dans ‘l’accomplissement de cette épuration de votre personnalité afin de la rendre apte à vivre au Ciel.        

 Mais songe, mon âme, pense à combien te paraîtra beau mon Paradis après tant de douleur. Toute cette amertume que tu bois ici par amour pour ton Roi, tu la trouveras là-haut transformée en douceur. Toutes les blessures qui t’ont torturée ici seront là-haut des bijoux éternels. Toute la douleur sera de la joie.     

Le temps passe, à chaque instant il passe. Je demeure, et avec moi demeure mon Éternité. Elle et moi serons ton don, celui que tu t’es gagné par ton amour et ta douleur. Une éternité de lumière et de joie éternelle. Une éternité avec Dieu, avec Dieu, Maria.

Penses-y toujours. Tu désireras ardemment la douleur comme l’air que tu respires."  


 Plus tard, à l’approche de la nuit     

Jésus dit : 

"‘Ouvre-moi, ma bien-aimée
[6]. Ton Époux te demande de le laisser entrer. À ta bouche qui avait un si grand désir d’être embrassée, j’ai accordé d’embrasser; à tes bras, tant de fois serrés par le bras de l’Amour, j’ai donné d’étreindre l’Amour’.    

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411> Voici le chant de ce matin. Vois-tu que celui qui t’a donné le lys [7] sait te donner tout ce que tu désires ? Je me suis donné moi-même, Lys né de Marie, Lys immaculé. Maintenant, je suis avec toi en Corps et en Âme, en Sang et en Divinité. Je suis avec toi comme sur un autel.           

Ici, dans ta chambre où ta foi brille plus qu’une lampe et ton amour embaume plus que l’encens, j’ai mis, comme dans la grotte de Bethléem, mon berceau, mon petit berceau qui me contient aussi grand que je suis au Ciel. Même dans le plus minuscule fragment, je suis comme au sein du Père et autour de moi, les anges m’adorent. Ta foi te fait croire à cela et pour cette foi, sois bénie.       

 Je veux te dire un secret. La sainte que tu aimes depuis l’enfance, Marie de Magdala, lorsqu’elle était pénitente dans les terres de France, seule parmi les rochers [8], savait isoler son esprit, pris dans l’abîme de l’amour, et l’envoyer là où j’étais dans les Espèces sacrées. Et son désir de m’adorer dans le Sacrement comme elle m’avait adoré lorsque j’étais vivant sur terre me touchait plus encore que ses pénitences.      

Les chrétiens m’adorent trop peu, ces ergoteurs qui pour m’adorer ont besoin d’un grand apparat. Oh ! mais aimez-moi seulement par la force de l’amour ! Voyez-moi et croyez en moi seulement par la force de la foi ! Sachez que je n’eus d’adorations plus vives que celles des volontaires reclus ou exilés dans les cellules et dans les déserts, et que je n’eus d’autel plus digne que celui du petit Tarcisius
[9] empourprant de son sang le lin sacré.     

 Pour trouver quelque chose de plus parfait, il faut penser aux ineffables transports de ma Mère penchée sur mon berceau, ou au palpitant autel de son très chaste corps qui me portait, ce corps plus éclatant que le lys et rendu lumineux par l’amour, ou de ses bras, de son sein, devenus un oreiller pour le sommeil du Dieu Enfant.    

Maria, sois Marie. Adoratrice du Pain vivant descendu du Ciel, de la Chair et du Sang du Fils de Dieu et de Marie, comme le fut notre Mère. Demande-lui de t’enseigner ses ardeurs eucharistiques.  

Maria, fais de ta maison une Nazareth et une Béthanie. Elle l’est déjà puisque j’y suis; transforme-la encore davantage grâce à un amour total envers ton Jésus eucharistique. La maladie n’est pas un obstacle pour le cœur qui aime. Le nombre des églises où je suis seul est infini.

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412> Viens en elles avec ton esprit. Supplée aux manquements d’autrui envers l’amour.   

 Apprends de moi à dire :’J’ai ardemment désiré. J’ai ardemment désiré venir à toi, Jésus qui es tout seul sur tant d’autels, pour te dire que je t’aime avec toute ma personne. J’ai ardemment désiré te voir, ô mon Soleil eucharistique. J’ai ardemment désiré te consommer, toi, mon Pain. Pour tant de désir, aie pitié de ta servante, Seigneur. Laisse-moi venir à ton céleste autel et t’adorer éternellement, ô Agneau de Dieu. Fais que je te voie avec mon âme ravie dans ta gloire, ô mon divin Soleil, qui pour l’instant m’apparais voilé à cause de ma faible condition d’être vivant. Laisse-moi t’aimer comme je voudrais t’aimer pour la bienheureuse éternité. Ouvre-moi les portes de la Vie, Jésus ma Vie. Viens, Seigneur Jésus, viens. Que périsse dans la communion de Lumière ce qui est chair, et que l’esprit te conquière, mon Dieu Unique et Trin, seul amour de mon âme."



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Fiche mise à jour le 21/01/2020.

 



[1] Lire à propos du sacrement de baptême dans le CEC § 1213.

[2] Les baptisés.

[3] Comme le dit Jean Baptiste:"Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu." Cf. Matthieu 3, 11

[4] Balle: enveloppe qui entoure les grains. Sa composition est très proche de celle de la paille.       
Cuscute: Plante grimpante parasitaire. 
Vrille
: Organe de fixation filiforme de certaines plantes grimpantes, s'enroulant en hélice ou en spirale autour d'un support.         
Voir à ce propos, le sens de la parabole du bon grain et de l’ivraie expliqué aux apôtres (
EMV 181.5) et les commentaires qui en sont faits (On a voulu semer la "zizanie" ?).

[5] Lire le sort des "tièdes" dans Apocalypse 3, 15-16.

[6] Cf. Cantique des cantiques 5,2.

[7] Allusion probable à un lys que l’auteur appelait ‘du divin Semeur’, parce qu’il avait poussé dans un vieux bac à fleurs qui se trouvait sur le balcon et dans la terre duquel personne n’avait jamais planté de bulbe. Voir le texte du 10 mai.

[8] Selon la tradition, après avoir évangélisé Marseille, sainte Marie-Madeleine se retire dans le massif de la Sainte-Baume. Elle passe alors trente années de prière et de pénitence dans la grotte, jusqu’à sa mort. Cf. La Sainte-Baume et Marie-Madeleine. Voir aussi la fiche sur la fin de vie de cette sainte.

[9] Saint Tarcisius est un martyr chrétien qui vécut au III siècle dans l'Empire romain. Alors qu'il apportait la sainte communion aux chrétiens emprisonnés, il fut attaqué par un groupe de jeunes qui voulait savoir ce qu'il tenait cacher contre sa poitrine. Le jeune Tarcisius fut rouer de coups mais protégea les saintes espèces jusqu'au don de sa vie. Il est le saint patron des enfants de chœur. Cf. Saint Tarcisius par le Pape Benoit XVI.