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Catéchèse du jeudi 14 octobre 1943

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF La science du monde, s’efforce d’abaisser le surnaturel des choses à son niveau terrestre  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Pauvres esprits enfermés dans des êtres que domine la triple sensualité  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Il y a des êtres qui, tout en vivant au sein de leur famille, la ‘quittent par amour pour moi’  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Comment comprendre cette phrase du Cantique  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Le seul souci que vous devriez avoir, c'est celui de ‘la recherche de Dieu’  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Lorsque quelqu’un cherche Dieu, même s’il est caché, Dieu veille sur lui  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Quand l’amour devient ‘fusion’, il est inutile de craindre les actes de violence humaine  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF L'anéantissement de la créature dans l’Amour, libère l’esprit immortel  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF L’Amour est immolateur tout comme l’épée et le feu  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Pourquoi mon sacrifice de Dieu n’a-t-il pas suffi à me donner toutes les créatures ?  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Ne vous détachez jamais de cette voie sûre dont le terme est dans mon cœur


Interprétation surnaturelle de la Sagesse et du Cantique des Cantiques
Violence de l’amour-fusion.

La nuit de l’esprit.

Le martyre de sang et le martyre de l’Amour.

 










 

365> Jésus dit :

 "Je t’ai dit [1] que les livres de la Sagesse doivent toujours être lus avec des références surhumaines.          

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366> C’est exactement le contraire de ce que fait le monde, et la science du monde, laquelle ne sait pas s’élever au niveau surnaturel, mais s’efforce d’abaisser le surnaturel des choses à son niveau terrestre. De cette façon, elle cueille, des pages inspirées, le sens artistique, elle ressent et remarque la poésie et la musique, bref, tout ce qui caresse ses sentiments humains, mais ne fait aucun effort pour ouvrir les portes au-delà desquelles est enfermé son esprit, que son humanité [2] nie ou oublie d’avoir, tant elle se soucie peu de lui.

 Et l’esprit, opprimé tel un esclave dans une sombre prison, ne reçoit pas le reflet — je dis ‘reflet’ parce que le rayon ne descend pas à travers les murs étroits de l’orgueil et de la luxure — ne reçoit même pas le reflet du soleil de la Sagesse qui rayonne pour tous et pour lui, enseveli dans le puits obscur de l’indifférence au surnaturel, si lointain; il ne reçoit même pas l’onde la plus lointaine de ce reflet de lumière, la plus lointaine vibration de cette harmonie qui n’est pas faite seulement de paroles, mais aussi de sublimes significations, et il s’abrutit de plus en plus dans une ségrégation criminelle.              

Pauvres esprits enfermés dans des êtres que domine la triple sensualité [3] de la chair ! Lorsqu’une parole surnaturelle, comme un écho venu de loin, franchit les murs de leur prison, ils ont un sursaut et ils tentent de se faire entendre par la chair qui les opprime, mais ce sont les vains efforts d’un faible opprimé par un géant.    

Pour comprendre la Parole telle qu’elle est et pour rendre l’esprit tel qu’il devrait être, maître de la chair et non son esclave, l’humanité devrait mettre la hache dans des bois entiers, et abattre les mauvais arbres, plantés par certains imprudents ou par leur pensée rebelle, et laissés pousser librement, et même aidés dans leur croissance, par d’autres imprudents et d’autres rebelles à la loi du Seigneur. L’humanité devrait les abattre et faire de la lumière. Permettre à la Lumière de descendre du haut des Cieux sur les prés de la terre où, comme herbe qui passe, vous poussez, fleurissez et tombez en peu de temps. Et bienheureux ceux qui fleurissent de façon à être dignes d’être transplantés dans mon Paradis.          

 Pour ceux-ci, la lumière de l’esprit n’est pas éteinte ni exclue. Ce sont les forts qui savent résister aux courants humains. Ce sont les fidèles qui savent croire, même à l’encontre des assertions humaines. Ils sont sûrs et ils continuent de sentir le Soleil même au-delà des ombres créées par les humains, et rien ne leur enlève leur certitude. Comme l’aiguille sensible d’une boussole, ils s’orientent vers la Lumière; comme des oiseaux migrateurs, ils suivent leur Soleil. Ils sont capables de quitter maison et famille pour venir au Soleil de leur âme.     

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367> Et je ne fais pas allusion, Maria, à ceux qui entrent au monastère. Il y a des êtres qui, tout en vivant au sein de leur famille, la ‘quittent par amour pour moi’ plus que s’ils étaient derrière la double grille d’un monastère. Tu en sais quelque chose et tu sais combien de larmes il en coûte de ‘Me suivre’ contre la volonté hostile des siens.    

‘Viennent à moi’ ceux qui, contre l’égoïsme, la dérision, l’incrédulité de leur famille, suivent leur Roi d’Amour, ceux qui ne se troublent pas et ne se refroidissent pas sous les assauts quotidiens des commentaires injustes et de l’indifférence religieuse d’autrui. Au contraire, ils en souffrent et ils se donnent du mal pour multiplier la Lumière en eux afin de la porter parmi les leurs qui vivent dans l’obscurité, s’épuisent à défendre les intérêts de leur Dieu au sein de la première des sociétés humaines, la famille, et en arrivent à me donner leur Vie afin d’obtenir la vie pour les morts de leur famille, les morts de l’esprit.   

Oh ! bienheureux, oh ! héroïques, oh ! enfants bénis ! Je sais ce que c’est que d’aller contre les doux liens de l’amour et l’âpre chaîne des préjugés familiaux, de les briser pour suivre l’ordre du Seigneur. Je sais. Je me souviens. Et je donne une récompense spéciale aux martyrs cachés de l’égoïsme familial, de l’amour familial, les saints martyrs de mon Amour, aussi violent en eux que la mort et aussi dévorant que le feu.    

 Il faut faire la lecture surnaturelle suivante de la phrase du Cantique : ’La nuit, dans mon lit, je cherchai l’amour de mon âme sans le trouver’ [4]: souvent et pour diverses raisons, vient la nuit pour l’âme. Les nécessités de la vie, que vous transformez souvent en ‘soucis de la vie’, créent des ombres crépusculaires, parfois si profondes qu’elles sont semblables à une nuit sans étoiles. La volonté de Dieu, pour éprouver votre constance, suscite parfois d’autres ténèbres nocturnes [5]. Pendant ces périodes d’obscurité, ’l’amour de votre âme’ se retire.

Si elle n’est pas entièrement morte, l’âme aime spontanément son Dieu Créateur. Même si vous ne vous en rendez pas compte, cette lumière en vous, cette flamme, cachée dans les opaques barrières de la chair, tend avec nostalgie au Royaume dont elle est issue et aspire à l’union avec son Origine. L’âme sur terre se sent perdue au milieu d’étrangers et cherche à se rapprocher de l’Être Unique qui la rassure, Dieu.  

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368>  Quand Dieu se retire à cause de votre incurie, puisque vous avez créé la nuit en vous avec vos soucis humains, l’âme souffre. Une sorte d’ébahissement se produit d’abord en elle. Puis vient le moment où elle se réveille; elle cherche alors ‘son amour’ et elle souffre de le sentir loin d’elle et à cause de son relâchement qui a permis à la chair de dominer avec ses soucis sans importance.

Mais lorsqu’au contraire, c’est Dieu qui se retire d’un esprit pour l’éprouver et qu’il permet à la nuit de l’envelopper, cet esprit vigilant s’aperçoit immédiatement que son Amour l’a quitté et il bondit pour le chercher, et il n’a de cesse qu’il ne l’ait retrouvé et serré sur son cœur. [6]         

Aux soucis de la terre, cet esprit qui a compris la Lumière oppose le seul souci que vous devriez avoir, celui de ‘la recherche de Dieu’. Sainte préoccupation de l’âme amoureuse, à laquelle correspond la divine sollicitude de Dieu, amoureux de l’âme de ses créatures au point de se donner lui-même pour leur salut. [7]  

Si je ne suis plus près de vous, soit par votre faute, soit par ma volonté, sachez imiter l’épouse du Cantique. Levez-vous sans tarder, cherchez sans vous lasser, sans hésitations et sans crainte.          

Si l’éloignement dépend de vous, il serait honteux que vous ne cherchiez pas à vous faire pardonner en étant patients et persistants dans votre quête. S’il dépend de Dieu, il serait offensant de votre part de faire preuve d’humaine impatience et, de cette façon, de presque faire des reproches à Dieu qui est irréprochable.      

 Et vous ne devez avoir aucune crainte non plus. Lorsque quelqu’un cherche Dieu, même s’il est caché, Dieu veille sur lui. Le monde ne peut donc rien faire de ‘vraiment’ mauvais à celui qui cherche Dieu. Même s’il s’acharne avec des railleries ou des persécutions n’oubliez jamais que ce ne sont là que des choses d’une durée relative, alors que le fruit de votre courageux amour ne périt jamais.

Lorsqu’enfin vos aimantes recherches vous mériteront d’être réunis à l’Amour de votre âme, serrez-vous contre lui dans une étreinte toujours plus forte jusqu’à ce qu’elle devienne fusion totale et indissoluble entre vous et lui.           

Vois-tu, ma petite épouse, quand on est arrivé à ce point-là, Jésus ne s’écarte jamais. Il suffit que tu tournes le regard de ton esprit pour me voir près de toi. Exactement comme un époux amoureux qui rôde dans la maison nuptiale, et il suffit que son épouse se tourne vers lui ou se mette à la porte pour le voir aussitôt près d’elle ou dans la pièce à côté.    

N’est-ce pas doux que tout cela ? Est-ce que ça ne te rassure pas ?        

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369> Est-ce que ça ne te donne pas un sentiment de paix et de réconfort ?    

Et pourtant ce n’est encore rien. Lorsque je tirerai ton âme de ta petite maison et de cette fragile demeure de chair où elle est enfermée pour la faire entrer dans les demeures éternelles, tu auras alors la vraie connaissance de la béatitude de l’amour. La joie que tu éprouves maintenant n’est qu’une goutte de miel comparée au fleuve de douceur que je verserai sur toi."        


Plus tard, toujours le 14 octobre        

 Jésus dit :          

"Quand l’amour est si fort qu’il devient ‘fusion’, il est aussi inutile de craindre les actes de violence humaine qui brisent la vie ou la longueur de la vie elle-même.    

Crois-moi, âme qui écoutes, rien n’est aussi violent que l’amour et rien ne détruit autant que l’amour. Même si l’épée ou les flèches des tyrans n’avaient pas transpercé mes martyrs et fait couler leur sang, si le feu et la poix [8] ne les avaient pas fait fondre et réduits en cendres, si l’eau ne les avait pas submergés ou les fauves ne les avaient pas dévorés [9] , ils seraient morts quand même, arrivés à ce point d’incandescence de l’amour auquel les avait menés l’amour réciproque entre le chrétien et le Christ. L’amour ouvre les veines et le cœur plus qu’une épée et qu’une flèche, l’amour consume plus que le feu et la poix, l’amour submerge plus que l’eau et l’Amour attire à lui plus qu’un fauve affamé.          

 Mais cet anéantissement de la créature dans l’Amour sépare la pierre précieuse de sa gangue, entrouvre la serrure à l’ange enfermé dans la chair, ou disons mieux, à l’esprit, afin de prévenir les objections des ergoteurs qui se perdent dans des analyses de détails et ne tiennent pas compte du noyau de la pensée. Cet anéantissement libère l’esprit immortel et le fait naître aux Cieux qui l’ont attendu et qui s’ouvrent à son entrée pour se refermer après lui, mettant des barrières de paix entre lui et la terre hostile aux saints.        

C’est pourquoi je vous ai dit : ‘N’ayez pas peur de celui qui peut tuer votre corps’ [10], car le meurtre du corps, c’est la libération de l’esprit. 

 L’Amour est immolateur tout comme l’épée et le feu, comme l’eau et les fauves. Et, à votre époque où il n’y a pas les grandes persécutions qui couronnèrent de pourpre l’Église naissante, je vous dis en Vérité que les martyrs ne manquent pas à qui la flamme d’amour tient lieu d’épée, de feu, de fauve.   

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370> Celle que vous appelez la ‘Petite fleur’ [11] n’est pas moins martyre que ne le fut Agnès [12], car la lame qui trancha la vie de l’une et de l’autre n’a au fond qu’un seul nom :’Amour’. Et au Ciel, le martyre de l’une et de l’autre, même s’ils furent consommés en une forme différente, obtiennent la même récompense, parce que la gloire de Dieu fut l’agent qui les poussa à la rencontre du martyre et l’amour des âmes qui les incita à le demander.         

Il est aussi inutile de craindre la longueur de la séparation. L’amour l’abrège car il consume. Un être entraîné dans un tourbillon de feu ne résiste pas longtemps.

Le feu emporte rapidement auprès du Feu, auprès du Dieu Unique et Trin qui est la perfection de l’Amour, qui est l’Amour lui-même et qui, à chaque instant, renouvelle et étend son ardeur, laquelle va du Centre aux Trois et des Trois à l’Unité en d’ineffables mouvements d’amour, incompréhensibles à l’esprit humain; telle une vague surgissant d’une écluse, il déborde, puis se répand sur l’Univers, le couvre, le féconde, l’attire, lui donne la vie et demande de recevoir les vies créées pour les amener à connaître l’Amour, c’est-à-dire lui-même, avec cette perfection qui n’est plus celle des créatures séparées de leur Créateur, mais celle des créatures qui sont nouvellement recueillies sur le sein du Créateur.    

 Oh ! Lumière béatifique, oh ! Amour trois fois saint, pourquoi mon sacrifice de Dieu n’a-t-il pas suffi à me donner toutes les créatures ? Pourquoi, au contraire, l’Ennemi a-t-il tellement agi sur la faiblesse humaine qu’il a rendu mon sacrifice impénétrable à la quasi-totalité des créatures ?           

Oh ! Douleur de l’Homme Dieu, de Dieu qui a quitté les super-essentielles splendeurs pour venir sur terre dans le but de donner l’Amour aux habitants de la terre et de les amener à l’Amour, et qui voit que, pour des millions et des millions d’êtres, son holocauste de Dieu qui quitte les Cieux et d’Homme qui s’immole a été accompli en vain !           

 Vous vous éloignez du Bien, de l’Amour qui est le Bien, et vous mourez. Vous mourez après que je vous ai donné la Vie. Vous mourez parce que vous ne savez pas aimer et vous ne voulez pas vous laisser aimer par Dieu. 

Restez fidèles, vous, parmi les humains infidèles à Jésus, votre Seigneur et Sauveur, infidèles au Dieu Unique et Trin, Père et Rédempteur, votre Amour, vous qui avez connu l’amour.          

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371> Ne vous détachez jamais de cette voie sûre dont le terme est dans mon cœur.    

Que l’amour, non seulement soit le guide de votre vie, mais qu’il vous pousse dans une course si rapide qu’elle est un vol vers moi. Tel un papillon qu’attire la lumière, volez vers la Lumière. Elle est là pour vous recevoir et elle brille plus joyeusement parce qu’elle vous voit fidèles.        


Venez. Montez. Il n’y a que Dieu qui soit la joie pour la créature."       

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Fiche mise à jour le 26/11/2019.

 



[1] Par exemple, dans la dictée du 9 juillet.

[2] Humanité ici désigne la partie charnelle et sensuelle de l'être humain.

[3] Le Catéchisme de l'Église Catholique au § 377 nous apprend que la triple concupiscence (cf. 1 Jean 2, 16) soumet l'être humain aux plaisirs des sens, à la convoitise des biens terrestres et à l’affirmation de soi contre les impératifs de la raison.

[4] Cf. Cantique des Cantiques 3, 1

[5] Il s'agit de la "nuit de l'esprit" dont ont fait cas plusieurs mystiques comme Sainte Catherine de Gênes, Saint Jean de la Croix ou encore Sainte Thérèse d'Avila. Cet article de Gabriel Huan, "La nuit de l'esprit" explique bien cette expérience vécue par les mystiques.

[6] Comme l'a dit Saint Augustin: "Vous nous avez faits pour vous, et notre cœur est inquiet jusqu ce qu'il repose en vous." Cf. Les confessions de Saint Augustin, Livre premier, chapitre premier

[7] "Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle." Cf. Jean 3, 16

[8] Poix: Matière collante, visqueuse et inflammable à base de résines et de goudrons végétaux dont on enduisait les chrétiens pour ensuite les enflammer. Voir ici une illustration des scènes où les chrétiens sont enduits de poix pour être brûlés.

[9] Voir des exemples d'instruments de martyre contre les chrétiens.

[10] Cf. Matthieu 10, 28

[11] Sainte Thérèse de Lisieux, dont voici un extrait de sa prière d'offrande: "Afin de vivre dans un acte de parfait Amour, je m’offre comme victime d’holocauste à votre Amour miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous et qu’ainsi je devienne Martyre de votre Amour ô mon Dieu !…Que ce martyre après m’avoir préparée à paraître devant vous me fasse enfin mourir et que mon âme s’élance sans retard dans l’éternel embrassement de Votre Miséricordieux Amour…" Fête de la Très Sainte Trinité le 9 juin de l’an de grâce 1895.

[12] Sainte Agnès ou Agnès de Rome est morte à Rome vers 304. L'auteure eut la vision du martyre de Sainte Agnès dans la catéchèse du 13 janvier 1944 et de ses funérailles le 20 janvier 1944.