Délaisser les doctrines malsaines et lire dans l’univers les lois de
l’obéissance et de l’harmonie;
imiter le Maître en tout.
La pauvreté d’esprit : vivre dans le monde, mais détaché du monde.
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358> Jésus dit :
"Le fait que je
suis avec toi est un acte de ma bonté. C’est le désir d’un Dieu d’amour que
de rester avec ses créatures, et quand elles ne le chassent pas par leur
trahison, Dieu ne s’éloigne pas. Dans certains cas, et grâce à des
correspondances particulières de l’âme l’intimité est plus sensible.
Mais malheur à l’âme qui, jouissant de la bénédiction de la
présence sensible de Dieu, tomberait dans le péché d’orgueil.
Elle perdrait Dieu aussitôt, car Dieu n’est pas là où est l’orgueil. Plus l’humilité
de la créature est grande et plus Dieu descend en elle.
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359> Marie eut Dieu en elle, non
seulement spirituellement, mais comme chair vivante, parce qu’elle atteignit
le sommet de l’humilité sainte.
Mais si Dieu désire rester avec ses créatures, les créatures
devraient désirer rester avec Dieu.
Les digressions
des âmes sont trop nombreuses ! Elles courent après les intérêts humains, se
perdent sur des pistes de plaisir humain, s’égarent à la poursuite de
doctrines trompeuses, se laissent éblouir par les mirages de la science
humaine. Le soir de leur vie arrive et elles se trouvent si loin de moi !
Fatiguées, dégoûtées, rongées, elles n’ont plus la force de s’approcher du
Seigneur. C’est déjà beaucoup s’il reste en elles un résidu de nostalgies
célestes et de souvenirs de foi qui leur fait lancer le cri des lépreux
d’antan : ‘Jésus, aie pitié de moi !’ [1].
C’est le cri qui sauve, car on
n’invoque jamais en vain mon Nom. Moi, qui veille en attendant qu’on
m’appelle, j’accours auprès de celui qui m’invoque et, par mon Nom, devant le
son duquel les Cieux tremblent de joie et les abîmes d’horreur
[2],
j’opère le miracle.
Mais il ne faudrait pas, ô enfants imprudents, détachés de moi,
me revenir seulement à la dernière heure. Savez-vous à l’avance si vous aurez
le temps et le moyen de m’appeler ? Et savez-vous si Satan, par une dernière
ruse, ne vous tendra pas son dernier piège pour vous cacher l’approche de la
mort, pour faire en sorte qu’elle vous surprenne comme un voleur qui arrive à
l’improviste ?
Le monde est plein
de morts soudaines. Elles sont la
conséquence de votre façon d’exister. Vous avez multiplié le plaisir et
la mort; vous avez multiplié le savoir et la mort.
Le premier vous mène à la mort, et
non seulement vous qui péchez, mais vos enfants aussi et les enfants de vos
enfants, tout comme vous payez pour les fautes des pères de vos pères, à travers les conséquences de vos luxures
et de vos noces.
Le second vous mène à la mort à
travers votre soi-disant ‘progrès’, dont les trois-quarts sont le
résultat de l’enseignement de Satan, car les fruits de votre progrès sont les
œuvres et les moyens raffinés de destruction que vous créez, et l’autre quart
vient d’un amour excessif du confort, sous lequel se cache aussi, outre
l’épicurisme [3],
l’orgueil ancien de vouloir égaler Dieu dans la vitesse, dans le vol et dans
les autres choses qui dépassent l’humain et qu’il emploie mal. Si Salomon
comprit que celui qui augmente le savoir augmente la douleur
[4],
et il le comprit à cette époque lointaine, que devrait-on dire maintenant que
vous avez réduit le monde à un chaos de savoir auquel il manque le frein de
la loi de Dieu et de la charité ?
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360> Vous auriez eu
tant de choses à étudier sans vous creuser la cervelle pour comprendre des
idées obscures et nuisibles ou poursuivre des œuvres homicides. Il y a dans
mon Univers d’innombrables pages dans lesquelles l’œil de l’être humain
pouvait lire, et c’est ce que j’aurais souhaité, des leçons surnaturelles et
les lois de la beauté et de la bonté. C’est moi, le Dieu Unique et Trin, qui
l’ai créé, cet univers qui vous entoure, et je n’y ai point mis de mal pour
vous.
Tout dans l’univers obéit à une loi d’amour envers Dieu et
envers les humains. Mais vous, du cours ordonné des astres, de la succession
des saisons, de la fructification du sol, vous n’apprenez rien. Rien qui
serve à conquérir les Cieux. Les seuls à ne pas obéir, vous êtes le désordre
de l’Univers. Et vous payez votre désordre par des ruines continues, dans
lesquelles vous périssez tels des troupeaux affolés qui se précipitent au
fond d’un ravin dans un torrent mugissant.
Misérables humains chez qui le péché
a émoussé l’esprit au point qu'il ne peut plus comprendre l’harmonie des
choses universelles, lesquelles chantent les louanges du Dieu Créateur et
parlent de lui et lui obéissent avec un amour que je cherche en vain chez les
humains.
Cessez d’errer en
vain à la poursuite de tant de savoir humain, de tant d'humaines convoitises.
Et venez à moi.
Ma Croix est là pour quelque chose, bien haute au-dessus du
monde. Regardez-la, cette croix sur laquelle un Dieu s’immole pour vous et,
si vous avez des entrailles d’humains et non de brutes, réglez votre comportement en proportion à mon amour pour vous.
Je ne vous ai pas donné ma vie pour que vous continuiez à
perdre la vôtre. Je vous l’ai donnée pour que vous ayez la vie. Mais vous
devez vouloir cette vie éternelle et agir en conséquence, et non rivaliser
avec les animaux les plus immondes en vivant dans la fange.
Souvenez-vous que vous possédez un esprit. Souvenez-vous que
l’esprit est éternel. Souvenez-vous qu’un Dieu est mort pour votre esprit.
Vous avez peur d’un malheur qui ne dure que peu de temps, mais vous ne
craignez pas l’horreur de la damnation dont les tourments n’ont pas de fin.
Revenez sur le chemin de la Vie, pauvres enfants. Celui qui
vous aime vous en conjure.
Et à toi qui
écoutes et écris, j’enseigne, pour que tu l’enseignes à ton tour à tes frères
et sœurs, le moyen sûr de venir à moi.
Imiter le Maître en toute chose. Voilà le secret qui sauve.
S’il prie, prier.
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361> S’il œuvre, œuvrer. S’il se
sacrifie, se sacrifier. Aucun disciple n’est plus que le Maître [5]
ou différent de lui. Et aucun fils n’est dissemblable de son parent, s’il est
un bon fils.
N’as-tu jamais remarqué la façon dont les enfants aiment imiter
leur père dans leurs actions, leurs paroles, leur démarche ? Ils mettent
leurs petits pieds dans les traces de leur père et, ce faisant, il leur
semble devenir des adultes, parce qu’imiter le père qu’ils aiment, c’est pour
eux atteindre la perfection.
Ma Maria, fais comme ces petits. Fais-le toujours. Suis les
traces de ton Jésus. Ce sont des traces sanglantes, car ton Jésus est blessé
par amour des humains. Saigne toi aussi, par amour pour eux, de mille
blessures. Au Ciel, elles se transformeront en pierres précieuses, car elles
seront autant de témoignages de ta charité, et la charité est le joyau du Ciel.
Amène-moi les
âmes. Elles sont récalcitrantes comme des chevrettes. Mais si tu les attires
avec douceur, elles plieront. Il est difficile d’être doux au milieu de toute
cette amertume que le prochain distille constamment. Mais il faut tout filtrer à travers l’amour pour moi. Il faut
penser que ma joie est grande pour chaque âme qui vient à moi et qu’elle me
fait oublier les chagrins que les humains me causent continuellement. Il faut penser que la Justice est très
irritée et qu’il importe plus que jamais d’être des victimes rédemptrices pour l’apaiser.
Je ne veux pas que tu me
suives seulement avec amour. Je veux que tu me suives avec douleur aussi.
J’ai souffert pour sauver le monde. Le
monde a besoin de souffrances pour être sauvé de nouveau.
Cette doctrine que le monde ne veut pas connaître est vraie. Il
faut utiliser tous les moyens pour sauver l’humanité qui se meurt. Le
sacrifice caché et la douceur manifeste sont deux armes pour vaincre dans ce
combat pour lequel je te récompenserai.
Comme ton Seigneur, sois héroïque dans la charité, héroïque
dans le sacrifice, douce dans les épreuves, douce envers tes frères et sœurs.
Tu prendras alors le visage et l’habit de ton Roi, et tel un miroir limpide,
tu réfléchiras mon visage.
Il faut savoir imiter Marie qui portait parmi le peuple le
Christ, Salut du monde."
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362> Toujours le 13, le soir
Jésus dit :
"Je te parle pour tous, afin
d’expliquer les rapports amoureux entre Dieu et l’âme.
Ce n’est pas par une vaine façon de parler qu’on me nomme
l’époux’ des âmes. Je vous ai épousés dans un rituel de douleur et je vous ai
donné mon Sang en dot, puisque vous êtes si pauvres par vous-mêmes que vous
auriez été une honte pour la demeure du Roi. Ceux qui n’ont aucun vêtement
n’entrent pas au Royaume du Père. Je vous ai tissé la robe nuptiale et je
l’ai teinte de la pourpre divine pour la rendre encore plus belle aux yeux de
mon Père; je vous ai couronnés de ma couronne, car celui qui règne porte la
couronne, et je vous ai donné mon sceptre.
J’aurais voulu donner tout cela à toutes les âmes, mais un très
grand nombre ont méprisé mon don. Elles ont préféré les vêtements, les
couronnes et les sceptres de la terre, dont la durée est si relative et dont
l’efficacité est nulle par rapport aux lois de l’esprit.
Je ne maudis pas
les honneurs, les richesses, la gloire. Je dis seulement qu’ils ne sont pas
une fin à eux-mêmes, mais des moyens pour parvenir à la fin véritable, la vie
éternelle. Il faut s’en servir, si votre mission d’êtres humains vous les confie,
avec un cœur et un esprit remplis de Dieu, en faisant de ces richesses
injustes une raison de vaincre et non d’être ruinés.
Être pauvres d’esprit [6],
gagner le Ciel avec les richesses injustes [7]:
voilà deux phrases que vous comprenez peu.
Être pauvres d’esprit signifie ne pas avoir d’attachement pour
les choses de cette terre; cela signifie être libres et détachés de tout
habit pompeux, tels d’humbles pèlerins qui vont vers leur destination en
profitant des secours que la Providence leur prodigue. Mais pas en en
profitant avec orgueil et avarice, mais bien comme les oiseaux des airs, qui
picorent tout contents les grains que leur Créateur répand pour leur petit
corps, et puis chantent leur gratitude, tant ils sont reconnaissants de la
robe de plumes qui les protège, et qui n’en cherchent pas plus, et qui ne se
plaignent pas avec colère si un jour la nourriture est insuffisante et si
l’eau du ciel mouille leurs nids et leur plumage, mais espèrent patiemment en
Celui qui ne peut les abandonner.
Être pauvres d’esprit signifie vivre là où Dieu vous a placés,
mais l’esprit détaché des choses de la terre et uniquement préoccupé de
conquérir le Ciel.
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363> Combien de rois, combien de grands
en richesses de la terre furent ‘pauvres d’esprit’ et conquirent le Ciel, en
utilisant la force pour dompter l’humain qui s’agitait en eux vers les
gloires passagères, et combien de pauvres de la terre ne sont pas tels parce
que, tout en ne possédant pas de richesses, ils les ont convoitées avec
envie, et ont souvent tué l’esprit en se vendant à Satan pour une bourse
d’argent, pour un poste de pouvoir, pour une table toujours somptueusement
parée de ce qui sert à préparer la nourriture aux vers de la pourriture du
tombeau !
Gagner le Ciel
avec les richesses injustes signifie exercer la charité sous toutes ses
formes au milieu des gloires de la terre.
Matthieu, le publicain,
a su faire des richesses injustes un escalier pour pénétrer dans le Ciel.
Marie [8],
la pécheresse, en renonçant aux artifices avec lesquels elle rendait sa chair
plus séduisante et en s’en servant pour les pauvres, à commencer par le
Christ lui-même, a su sanctifier ces richesses coupables. Au cours des
siècles, un nombre important de chrétiens, bien que petit par rapport à la
masse, ont su faire des richesses et du pouvoir leur arme de sainteté. Ce
sont ceux qui m’ont compris. Mais ils sont si peu nombreux !
Ma robe, la robe
que je vous donne, est la tunique que j’ai mouillée de mon Sang durant
l’agonie spirituelle, morale et physique qui va de Gethsémani au Golgotha. Ma
couronne est la couronne d’épines et mon sceptre est la croix.
Mais qui veut de ces joyaux du Christ ? Seuls ceux qui m’aiment
vraiment. Et ceux-là, je les épouse par un rite de haute charité. Quand
le temps de la terre sera fini, je viendrai dans ma splendeur pour chacun de
ceux qui m’aiment pour les introduire dans la gloire.
Je viendrai,
Maria, je viendrai. Maintenant, c’est le temps du désir réciproque. Car,
quoique je puisse être près de toi, même sensiblement, je le suis toujours
comme l’amant qui rôde autour des murailles qui l’empêchent de pénétrer chez
sa bien-aimée. Ton esprit se met à chaque soupirail pour me voir et lance son
cri d’amour. Mais la chair le tient emprisonné. Même si, forçant la chair,
j’entre, puisque je suis le Maître du miracle, il ne s’agit jamais que de
contacts relatifs et éphémères.
Je ne peux pas t’emmener avec moi. Je tuerais ta chair, et elle
a encore un aujourd’hui et un demain d’utilité pour ma cause.
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364> Ton travail n’est pas encore
entièrement accompli [9]
et je suis seul à savoir quand j’arrêterai pour toi l’heure terrestre qui
s’écoule.
Mais alors je viendrai. Oh ! âme qui désires sortir de la terre
hostile, que le Ciel te paraîtra beau ! Et, en les comparant aux étreintes
actuelles, que les étreintes de l’Amour te paraîtront brûlantes !
Tu dis qu’a cessé pour toi
l’anxiété au sujet des vicissitudes qui pouvaient, en ces temps infortunés,
troubler les derniers jours de ta maman, et que cela met dans ta souffrance
d’orpheline une veine de paix. Mais pense au moment où tu pourras te dire que
toute anxiété et tout danger auront cessé pour toi et que plus rien ne pourra
te séparer de ton Seigneur !
Aime en dépassant tes forces, puisque je t’ai aimée et je
t’aime en dépassant toute mesure.
Ma Charité t’a lavée et vêtue pour ne pas voir ta nudité sur
laquelle erraient des ombres de poussière humaine. Ma Charité a tout
préparé pour ton bien immortel.
Aux yeux du monde, il peut sembler que ma main se soit
appesantie sur toi. Mais le monde est un sot qui ne voit pas les vérités
surnaturelles.
Je t’ai toujours aimée d’un amour de prédilection. Tel un jardinier
qui a créé une nouvelle fleur à partir d’un arbuste rugueux jusqu’alors privé
de corolles et qui en est jaloux comme d’un trésor, j’ai veillé et je veille
sur toi. Tu m’as dit que je suis jalousement autoritaire avec toi. Je suis
comme cela avec mes favoris que je garde pour moi seul.
Et si j’ai créé le désert autour de toi, c’est parce que j’ai
voulu te mettre dans des conditions qui ne te permettent pas d’avoir d’autre
point d’attraction qui ne soit pas le Ciel. Là, dans l’autre vie, se trouve
tout ce que tu as aimé avec tant de force humaine. Maintenant, tu n’as plus
rien sur terre et tu es comme un oiseau emprisonné qui, à travers les
barreaux de sa cage, regarde le ciel où ses compagnons sont libres et
heureux, et se tient près de la petite porte en attendant qu’on l’entrouvre
pour s’envoler.
Je viendrai, tu
peux en être sûre. Même ton actuelle nostalgie sert à orner ton diadème. Sois
constante et patiente. Comme un petit enfant qui sait que sa maman est là,
tout près, repose-toi sans inquiétude sur l’amour de ton Jésus. Il ne te perd
pas de vue, ne te laisse pas, ne t’oublie pas.
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365> Il a hâte encore plus que toi de
prononcer la parole qui délivre l’esprit et l’introduit au Royaume. Après
tant de froidure, tant de dénuement, après tant de pleurs, je viendrai pour
te donner mon soleil, pour te revêtir de fleurs éternelles, pour essuyer
toutes tes larmes.
Toi qui as eu une vision de la Lumière qui remplit les Cieux [10]
, pense à ce que ce sera que d’entrer en elle, accompagnée par ton Roi qui te
tiendra la main. Si un rayon de ce Royaume de Lumière, à peine entrevu par
une porte entrebâillée, persiste en toi en un souvenir qui te remplit de
joie, pense à ce que ce sera quand tu posséderas la Lumière. Je vivrai alors
en toi et toi en moi, et sans les limitations de maintenant, et comme
l’épouse du Cantique, tu pourras dire que ton Jésus t’appartient et que tu
lui appartiens.
Pour l’instant, appelle-moi de toute ton affection. Ça ne fait
rien si je suis près de toi. J’aime qu’on m’appelle, et plus on m’appelle et
plus je viens vite, car je ne sais résister à la voix de l’amour.
Je viendrai
avant que n’arrive le soir de l’âge. Je ne reviendrai pas, car c’est toi qui
es revenue à moi et non moi à toi, que je n’ai jamais quittée. Je viendrai.
Je me tenais comme un pauvre dans l’ombre en attendant que tu me donnes ton
cœur, que tu m’en ouvres la porte et que tu me fasses entrer en toi en Roi et
en Epoux. Mais maintenant je viendrai. Je viendrai pour les noces. Le temps
des fiançailles mortelles est sur le point de finir et le rite des noces
éternelles sur le point de commencer.
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