L'œuvre de
Maria Valtorta |
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Voir
aussi la vision des funérailles de sainte Agnès dans la catéchèse du 20
janvier 1944. |
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Index des "Cahiers" >> Sommaire de janvier 1944 Traduction automatique de cette fiche : Catéchèse
du jeudi 13 janvier 1944. |
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54> Jésus
dit : Le préfet prononça la sentence, mais je ne l’ai pas bien
entendue. Il m’a semblé qu’il y a eu une interruption pendant laquelle j’ai
perdu Agnès de vue, car mon attention s’était portée sur tous ceux qui
s’entassaient dans la pièce. |
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Pendant qu’elle se déroulait, mes larmes
coulaient même si, dans la pénombre de la pièce, elles ont dû rester cachées
à ceux qui étaient présents; je gardais les yeux
fermés, en partie parce que j’étais tellement absorbée par la contemplation
que j'avais besoin de me concentrer, et en partie pour faire croire que je
dormais, bien que je n’aime pas faire comprendre... où je suis. Cette vision
était si belle que je n’ai pu supporter d’entendre des fragments de phrases
communes et très humaines surnager comme de la ferraille dans la beauté de la
vision, et j'ai dit : "Taisez-vous, taisez-vous", comme si le
bruit me dérangeait. Or ce n’était pas cela. C’était que je voulais rester
seule pour contempler en paix. Comme j'y suis en effet parvenue. |
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[1] Par une petite croix, l’écrivain renvoie à cette
note en bas de page: Jean, chapitre13, verset 1. (C’est saint Jean qui me Le
montre).
[2] Dans la catéchèse du 14 octobre 1943.
[3] Aimer profondément, de tout son être. Cf. Jean 3,
16 : "Dieu a tellement aimé le
monde qu’il a donné son Fils unique" (Sic Deus dilexit mundum, ut Filium suum
unigenitum daret).
[4] Sainte Agnès
de Rome (290-303) fut martyre à l’âge de
13 ans. Elle refusa les avances du fils du Préfet de Rome prétextant être déjà
promise à quelqu’un de plus noble (le Christ). Elle fut conduite nue, à travers
la ville, jusqu’à un lupanar. Elle fut miraculeusement sauvée par sa longue
chevelure, puis tuée par l’épée.
[5] Sainte Cécile
de Rome, mourut martyre probablement en
230 sous l’empereur Alexandre Sévère. Mariée de force vers l'âge de quinze ou
seize ans, elle continua à respecter son vœu de virginité et finit par
convertir son mari Valérien. Maladroitement décapitée, elle agonisa trois
jours. Son corps incorrompu fut retrouvé des siècles plus tard. Un sculpteur
eut le temps de faire une esquisse avant qu’on referme le tombeau.
Il en réalisa
une sculpture.
[6] Sainte Symphorose de Tivoli fut martyrisée aves
ses sept garçons sous l’empereur Hadrien, vers 135. Elle vivait près de la
somptueuse ville de l’empereur qui avait déjà fait tuer son mari Getule. Tous
furent torturés à sang. Puis la mère fut noyée et les sept frères tués par
l’épée.
[7] Saint Sébastien, natif de Narbonne en Gaule et citoyen de Milan,
était favori des coempereurs Dioclétien et Maximien Hercule qui le nommèrent
centurion. Son soutien aux chrétiens lui valut le martyr : d’abord
transpercé de flèches, il fut achevé à coup de bâtons aux alentours de l’an
300.
[8] Saint Laurent est né à Huesca en Espagne en 210 ou 220 et mourut
martyr, brûlé sur un grill en 258. Il était un des sept diacres de l’Eglise de
Rome, en charge de la gestion du trésor et des dons aux pauvres.
[9] Sainte Julie, native d’une famille noble de Carthage,
fut vendue comme esclave lors de la prise de la ville par les vandales, en 439.
Elle se dévoua à son maître. Chrétienne, elle refusa de participer à une fête
païenne lors d’une escale en Corse, près de Nonza. Le gouverneur local réussit
à la capturer. Elle fut frappée au visage, trainée par les cheveux puis
crucifiée.
[10] Saint Cassien était maître d’école à Imola, entre
Bologne et Ravenne. Découvert comme chrétien, vers 300, il fut livré à ses
élèves qui le déchiquetèrent à coup des poinçons dont ils se servaient pour les
tablettes, ce qui rendit le supplice long et cruel.
[11] Saint non identifié car il y a plusieurs Rufus
martyrs, du fils de Simon de Cyrène, jusqu’au compagnon de saint Ignace
d’Antioche.
[12] Saint Lin naquit à Voltera en Toscane d’une famille
noble. Convertit par saint Pierre, il fut envoyé en Gaule, notamment à Besançon
(Versontio) alors une des principales villes de la Gaule Belgique. Revenu à
Rome, il seconda Pierre. C’est de lui que l’on tient nombres de détails sur la
vie et la mort de l’apôtre. Il fut choisi comme son successeur et subit le
martyre vers l’an 67.
[13] Périphrase pour désigner l’élection par le sang
versé.
[14] Centurion dans la légion commandée par saint
Maurice, il fut décapité à Bergame le 26 août 303.
[15] Officier romain martyrisé sous l’empereur Hadrien.
[16] Saint Expédit, commandant romain d’Arménie
converti au christianisme et décapité pour cette raison par l’empereur
Dioclétien en l'an 303. Son existence, parfois contesté, trouve ici sa
confirmation.
[17] Haut fonctionnaire impérial. Le Préfet de Rome
était chargé du gouvernement de la ville de Rome en l'absence de l’empereur
(nous sommes en 303 lors de la grande persécution de Dioclétien et de Maximien,
co-empereurs). Le fils de ce Préfet s’était épris de la jeune Agnès qui avait
repoussée ses avances.
[18] Elle avait 13 ans selon saint Ambroise de Milan.
[19] Effectivement, Agnès avait une chevelure abondante
qui, selon la Légende dorée, cachèrent sa nudité lorsqu’on la conduisit au
lupanar. Elle est représentée avec ces longs cheveux et parfois un agneau,
symbole de son nom.
[20] Sainte Agnès était de la haute-société romaine.
[21] Sainte Emérentienne ou Emérance était sa sœur de
lait. Selon la tradition elle serait morte lapidée durant les funérailles
d’Agnèse, ce que ne rapporte pas la vision du 20 janvier 1944 sur ces
funérailles.
[22] Le texte compris dans les cinq paragraphes qui
précèdent est condensé de la manière suivante sur le cahier manuscrit :
«- Moi non plus. Je te souris parce que tu es le médiateur de mes noces
éternelles, et je t’en suis reconnaissante.
- Sacrifie aux dieux. C’est la loi qui le veut.
- J’ai un seul vrai Dieu et c’est bien volontiers que je lui sacrifie...»
Mais l’écrivain a ensuite rayé tout le passage d’un trait de plume et, dessus,
a écrit en travers: corrigé par une dictée d’Agnès. Puis elle écrivit sur une
feuille volante qu’elle a insérée dans le cahier: Pendant que je fais mon
action de grâces après la communion, la martyre Agnès m’a dit: « Tu as tout
relaté avec précision. Mais il y a un point que tu as oublié. Corrige de la
manière suivante et écris ceci »... (suit le passage que nous rapportons dans
le texte, à la place de celui que l’écrivain a rayé], etc... En effet, avec
tous les bavardages qu’il y avait autour de moi et Le temps (six heures) qui
était passé entre la vision et sa description, j’ai beau avoir bonne mémoire,
une partie du dialogue m’avait échappé; maintenant que j'entends la martyre me
le répéter, je me rappelle l’avoir parfaitement entendu. Je suis contente de
pouvoir, grâce à la bonté de la sainte, corriger cette omission et donner la
version exacte de ce dialogue.
[23] Dans la dictée qui précède.